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2010


Un millier de coureurs au départ des 20 km de la côte de Granit 25072010

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25/07/2010

1 700 coureurs (1 000 aux 20 km et 700 aux 10 km) ont participé, ce dimanche matin, à la 31e édition des 20 km de la côte de Granit Rose entre Trébeurden et Perros-Guirec. Une course organisée par Jean Le Vaillant, ex athlète au palmarès prestigieux (il fut notamment champion de France des 5 000 m) et Pierre Adam avec le soutien technique de l’ASPTT-Lannion. Une nouvelle fois, la « légion étrangère » des coureurs africains était bien représentée. Ce sont d’ailleurs d’entre eux qui sont arrivés les premiers sur la ligne pour une arrivée jugée au sprint et gagnée par le Namibien Ruben Indongo devant le Kenyan Abraham Kiprotich. Il ne leur a fallu qu'un peu plus d'une heure pour couvrir les 20 km entre le port de Trébeurden et l'esplanade Trestraou à Perros-Guirec. Les randonneurs qui marchaient, eux, au profit de l’association d’aide aux handicapés Objectif Autonomie, ont su allier l’effort et la bonne cause.

20 km de la Côte de Granit Rose. Ruben Idongo au "sprint" 25072010

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25 juillet 2010 à 17h05

C’est après un sprint de 300 m que se sont départagés les deux légionnaires Ruben Idongo et Abraham Kiprotich. Déjà vainqueur par deux fois, Idongo a ajouté un troisième titre à son actif, égalant ainsi Pierre Lebisse, gagnant des trois premières épreuves et Patrick Twembe en 2001, 2004 et 2008. Ils étaient près de 1.700 coureurs à participer à cette 31e édition.
 

20 km
Hommes : 1. Ruben Idongo (Légion étrangère), 1 h 06’10''; 2. A. Kiprotich (Légion étrangère), 1 h 06’11''; 3. P. Twembe (Légion étrangère), 1 h 06’28''; 4. Moktar Benari (Val-de-Reuil), 1 h 06’32''; 5. M. Rocaboy (AS 22), 1 h 06’40''; 6. A. Ouadih (Le Havre), 1 h 06’49''; 7. T. Bouzid (Franconville), 1 h 07’53''; 8. O. Le Gall (PPA), 1 h 08’26''; 8. F. Saintilan (UA Langueux), 1 h 08’35''; 10. P. Brélivet (Courir à Châteaulin), 1 h 09’07''; 11. Y. Piederrière (AS 22), 1 h 09’39''; 12. Y. Stohellou (Lannion Athlétisme), 1 h 11’54''; 13. E. Godeau (AS Bégard), 1 h 12’32''; 14. A. Le Floch (AS Bégard), 1 h 12’39''; 15. C. Le Vaillant (AS Trégueux), 1 h 14’03''; 16. J.F. Le Cardinal (ASSO Plaintel), 1 h 14’03''; 17. P. Le Caroff (ALCP), 1 h 15’11''; 18. J.J. Le Gall (NL), 1 h 15’47''; 19. J. Denmat (NL), 1 h 15’47''; 20. B. Fontaine (NL), 1 h 16’14.

Itinéraire d'un légionnaire pas vraiment gâté 22072010

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22.07.2010

Nous avons retrouvé en Guyane une victime de la crise en Russie. Pavel est né sur les bords de la Volga il y a vingt-cinq ans. Issu d'une famille plutôt modeste, il était destiné à faire...


Morin refuse de parler de retrait d'Afghanistan pour l'instant 22072010

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jeudi 22 juillet 2010

Morin refuse de parler de retrait d'Afghanistan pour l'instant

Soldat de la légion étrangère française en patrouille dans la province de Kaboul. Dans un entretien que publie

La Croix vendredi, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, juge "contre-productif" de parler pour l'instant

de retrait d'Afghanistan alors que la stabilité n'y est pas encore assurée. /Photo d'archives/REUTERS/Ahmad Masood


PARIS (Reuters) - Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, juge "contre-productif" de parler pour l'instant de retrait d'Afghanistan alors que la stabilité n'y est pas encore assurée.

Dans un entretien à paraître vendredi dans La Croix, il évoque par ailleurs des "canaux de discussion solides" pour obtenir la libération des deux journalistes otages en Afghanistan depuis près de sept mois.

Alors que la France vient de perdre un 45e soldat sur le terrain afghan où elle est présente depuis 2001, avec 3.500 hommes, Hervé Morin pense que "parler de retrait aujourd'hui est contre-productif".

"Tant que la sécurité et la stabilité d'une zone ne sont pas effectives, nous devons poursuivre notre mission", explique-t-il.

Le ministre estime néanmoins qu'il faut "fixer des étapes intermédiaires afin que l'opinion publique n'ait pas le sentiment d'un effort inutile".

Hervé Morin critique les propos du général Vincent Desportes, commandant du Collège interarmées de Défense, qui a émis des doutes sur la stratégie américaine en Afghanistan.

Dans un entretien paru début juillet dans Le Monde, l'officier supérieur estimait que la stratégie américaine en Afghanistan ne semblait pas fonctionner.

"Factuellement, la situation n'a jamais été pire. Tout se passe comme si le président (américain) n'était pas très sûr de ses choix", expliquait Vincent Desportes.

Faisant écho au chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, qui a parlé de "faute", Hervé Morin affirme que "le général Desportes sera sanctionné".

"Il a manqué de discernement et à son devoir de réserve", affirme-t-il.

Au regard du ministre, "ce n'est pas à un général français de porter une appréciation sur la politique du président (Barack) Obama".

Evoquant la situation des journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponnier, enlevés le 29 décembre près de Kaboul avec leurs trois accompagnateurs afghans, Hervé Morin répond : "Nous avons des preuves de vie. Et des canaux de discussion solides. Nous avons un peu plus d'espoir qu'il y a quelques semaines".

Hervé Morin a évoqué la situation des captifs lors de son dernier voyage en Afghanistan fin juin, où il était accompagné par le président de France Télévisions, Patrick de Carolis.

Elizabeth Pineau


Soldats d’Afghanistan, le sentiment d’être oubliés 22072010

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22/7/10

Les troupes françaises sont engagées en Afghanistan depuis le début des années 2000. Une opération à risques, qui fait régulièrement des morts. Pourtant, ici, l’affaire fait peu de bruit

Des soldats français du 13e Bataillon de Chasseurs Alpins en patrouille  près de Tagab, dans la province de Kapisa, le 7 janvier 2010 (SAGET /AFP).

Vingt et un juillet 2009. Quatre véhicules blindés, dont un VAB sanitaire, roulent dans la poussière sur la route qui traverse la vallée de Tanguy. Une route unique. Une route dangereuse. Sébastien Sicard, médecin militaire du 126e régiment d’infanterie, 32 ans, occupe la place du passager, dans l’ambulance banalisée.

Debout dans la tourelle blindée, il scrute les versants de la vallée, essayant de détecter une possible présence ennemie. Il ne voit pas les talibans, cachés derrière les rochers, qui attendent le convoi. Il ne voit pas non plus l’IED (engin explosif artisanal), relié à un détonateur, qu’ils ont placé sur la route.

C’est le troisième véhicule qui est pris pour cible, le sien. L’explosion est terrible. Ses deux brancardiers sont touchés, dont l’un gravement. Le jeune médecin, lui, est éjecté de l’ambulance : des dizaines de blessures et de fractures ; un pronostic vital sur le fil ; dix jours de coma artificiel.

Sébastien est finalement transféré à l’hôpital militaire de Percy, en région parisienne, pour des soins intensifs. Pendant quatre mois, il ne quitte pas l’hôpital. Un an après « l’accident », Sébastien marche toujours avec des béquilles. Les médecins n’ont pas su lui dire s’il pourra retrouver une «vie normale» : conduire, faire du vélo, nager… Il faut attendre. Une seule certitude : le médecin militaire ne retournera jamais dans une zone de combat.

"C’est très rare qu’un médecin soit blessé en opération"

Quand il est sorti de l’hôpital, Sébastien a demandé si l’accident avait eu un retentissement en France. Rien. Pas une ligne. « Ma famille a été étonnée qu’aucun média ne relate les faits, se souvient ce père d’une fillette de 2 ans. C’est très rare qu’un médecin soit blessé en opération. Le dernier à l’avoir été, c’était il y a plus de dix ans…

Les médecins sont censés être moins exposés que les soldats. S’ils commencent à être touchés, c’est que la situation est grave et qu’il faudrait peut-être commencer à en parler. Ceux qui se battent là-bas ont parfois le sentiment d’être oubliés. »

Sébastien a conscience d’être un miraculé. Les risques du métier, pourtant, il connaissait. Il dit qu’il ne s’est pas engagé pour « distribuer des roses ». Ni pour en recevoir. L’armée lui a remis un certificat portant la mention : « blessé de guerre ». De guerre.

« On est censés aider à la reconstruction de l’État afghan, mais on subit pas mal d’attaques, poursuit le médecin. En théorie, nos objectifs sont clairs. En pratique, c’est plus compliqué. Nous devons former l’armée nationale afghane. Mais dans cette armée, il y a des déserteurs, passés du côté des talibans. D’autres, parce qu’ils sont menacés, divulguent des informations aux insurgés. D’autres enfin, parce qu’ils vivent dans un grand dénuement, viennent chercher dans l’armée une sécurité matérielle. On trouve une multitude de garrots au marché noir… La corruption est endémique. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. »

« On évite de penser au pourquoi. On se concentre sur ce qu’on doit faire là-bas »

Depuis que, à la demande des Américains, la France multiplie les missions « OMLT » (operational Mentoring and Liaison Team, soit équipe de liaison et de mentorat opérationnel) auprès de l’armée afghane, les attaques se sont faites plus nombreuses. En 2004, la France a perdu trois hommes en Afghanistan.

En 2005, deux. Trois encore en 2007. Mais en 2008, onze morts, dont la plupart dans l’embuscade de Surobi. Puis, onze morts encore en 2009 et déjà 9 tués, presque un par mois, depuis janvier dernier. Sans compter les blessés : plus de 220 depuis le début du conflit, selon la cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre (Cabat). « On évite de penser au pourquoi, lâche Sébastien. On se concentre sur ce qu’on doit faire là-bas. »

L’adjudant-chef Franck Chemin, 47 ans, membre du 2e régiment étranger du génie, essaye de ne pas se poser de questions non plus. Il dit qu’il est soldat. Et qu’un soldat n’est pas censé discuter du bien-fondé d’une opération, si l’État l’a décidée. Les questions, c’est son père qui les posait : « Mais Franck, bon sang ! Qu’est-ce qu’on va faire là-bas ? » Ce spécialiste des déminages a 17 « opex » (opérations extérieures) au compteur. Il est parti pour son troisième séjour en Afghanistan en novembre dernier. « J’étais content de partir, assure-t-il. Il vaut mieux partir en mission que de rester au régiment ! »

"Quand on part, on sait que l’un de nous peut être ramené dans une boîte"

Son accident a eu lieu le 6 janvier, deux mois après son arrivée au poste de Nigrab. Son équipe ratissait un périmètre à la recherche d’armes cachées. Quand elles sont trouvées, les munitions sont détruites. C’est l’une d’elles, un obus chinois, qui a « déflagré » quand Franck a voulu le poser à terre. « Si l’obus avait fonctionné normalement, je serais mort coupé en deux », poursuit ce spécialiste des munitions. D’une certaine manière, Franck a eu de la « chance ». Amputé de la main gauche, il doit notamment soigner une fracture ouverte à la jambe droite.

Il se réveille cinq jours plus tard à l’hôpital Percy. Tous les deux jours, il doit descendre au bloc. Une vingtaine d’opérations, au total. « Les premiers mois, on ramasse », dit simplement ce père de deux enfants. Quand il est entré à la légion étrangère – « Ne me demandez pas pourquoi, ça ne se fait pas ! » – à l’âge de 17 ans, ce n’était pas par vocation. Mais Franck a appris à aimer l’armée. Sa femme, elle, n’a pas pu. Elle se tient à l’écart de la vie du régiment. Quand elle a su que son mari était blessé, elle a eu peur qu’il soit touché au visage.

Aujourd’hui, elle se bat contre « le regard des autres ». Le regard curieux ou gêné, souvent inquisiteur, de ceux qui découvrent que Franck n’a qu’une main. « Certaines familles ont du mal à accepter l’engagement militaire, observe l’adjudant-chef. Nous, nous sommes conscients du danger. Quand on part, on sait que l’un de nous peut être ramené dans une boîte. C’est difficile. Mais c’est comme ça. »

« Mon métier de soldat se termine, constate-t-il. Mais je reste militaire »

Cette blessure, Franck sait qu’elle va changer sa vie. Indépendamment des dommages physiques irréversibles, il ne pourra plus exercer le métier qu’il aime : le terrain, l’« opex », le déminage. « Ce n’est pas le moment de s’écrouler, dit-il. Rien ne changera, maintenant. C’est moi qui dois changer. » Franck restera dans l’armée aussi longtemps que celle-ci lui fera « une place ». Il espère pouvoir se reconvertir dans l’instruction des plus jeunes. « Mon métier de soldat se termine, constate-t-il. Mais je reste militaire. »

De la même manière, le brigadier-chef Stéphane Rouffet, 33 ans, serait heureux de mettre son expérience au service des plus jeunes. Mais le terrain, pour lui aussi, c’est fini. « Mon métier est entre parenthèses. C’est ce qui me fait le plus mal. » Soldat au 35e RAP de Tarbes, Stéphane a été grièvement blessé le 27 septembre 2008 dans la vallée de Kapisa. Il était auxiliaire sanitaire : le secouriste de la section.

Ce jour-là, il accompagne le 8e RPIMA et le 17e RGP dans leur mission : rechercher les caches d’armes, prendre contact avec la population, « faire de la présence ». Les tirs, en provenance d’une maison en surplomb, ont surpris les soldats quand ils entraient dans le village. Coincés dans un «ouabi», une rivière asséchée, ils sont à découvert. Il faut se replier. Et riposter.

Stéphane est touché à la jambe par des éclats des roquettes. Il pose lui-même un garrot. Avant d’apporter les premiers secours à ses camarades blessés. Deux chars de la Légion étrangère viennent en appui. Les deux régiments s’extirpent enfin de la nasse. Bilan : sur 39 hommes, 18 blessés.

Le décalage entre la saga des Bleus et le silence médiatique autour du 44e mort français

Le brigadier est transporté à l’hôpital de Bagram, puis à celui de Kaboul. Avant d’être évacué au Val-de-Grâce, à Paris. Après le fauteuil roulant, les béquilles. L’embuscade a eu lieu il y a deux ans ; comme ses camarades, Stéphane ne sait pas s’il pourra récupérer sa jambe à 100 %. À son retour, il a été surpris par le peu d’intérêt suscité par cette « vraie guerre » menée par son pays dans cette région lointaine.

Son camarade Steeve Cocol, brigadier au 1er régiment d’artillerie, est tombé là-bas, le 18 juin dernier, victime d’un « tir insurgé ». En pleine Coupe du monde de football. Stéphane n’a pas supporté le décalage entre la saga des Bleus, suivie en direct par des millions de Français, et le silence médiatique autour de ce 44e mort français en Afghanistan : « Ce jour-là, des hommes n’avaient pas respecté le drapeau et on parlait d’eux 24 heures sur 24, tandis que d’autres, tombés au même moment pour ce drapeau, étaient superbement ignorés. Où sont ces valeurs dont nous parle sans cesse le président de la République ? »

Le bien-fondé de l’engagement de la France aux côtés des alliés en Afghanistan, un conflit qui s’enlise depuis près de dix ans, Stéphane ne veut pas en parler. « On vous donne une mission, vous devez la remplir, tranche-t-il. Si vous avez des états d’âme, ce n’est pas possible. Et puis par respect pour mes camarades tombés au combat, c’est une question que je refuse de me poser. Je ne veux pas qu’ils soient morts pour rien. »
Solenn DE ROYER

L'épicier qui attaque le restaurateur sur son nom 21072010

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Édition du mercredi 21 juillet 2010

L'épicier qui attaque le restaurateur sur son nom

Photo L. T.

Cela s'appelle le revers de la médaille. Aliksey Kent, le remuant patron du restaurant la Grignotte des Cinq Continents, situé sur la place Mallet, le reconnaît lui même... « A force de vouloir faire parler de moi et de mon établissement, voilà ce qui arrive », souffle-t-il, le sourire en coin tout de même.
La semaine dernière, cet ancien légionnaire reconverti dans la restauration, a eu la mauvaise surprise de recevoir un courrier de Monaco, signé par Daniel Abramoff, PDG de la chaîne d'épicerie, Aux Cinq continents. Celui-ci lui signifie en substance, que le nom de son entreprise est déposé depuis 1950, et par conséquence, qu'il est interdit de l'utiliser à des fins commerciales. « Pourtant, j'ai ouvert ma Grignotte en 2002 et il ne m'avait jamais contacté. Peut-être aujourd'hui, ce qui gène ce monsieur, c'est que sur les sites de recherche sur internet, c'est mon restaurant qui ressort en premier ». Aliksey Kent n'hésite pas, en effet, à lancer de nombreux projets pour cela. Le prochain, c'est par exemple, « un jumelage culinaire avec la Turquie ».
Le problème pour le commerçant bagnolais, c'est que ce M. Abramoff, ne semble pas disposé à prendre l'affaire à la légère. D'ailleurs, comme il l'indique dans son courrier, « pour montrer que vous n'avez pas à faire à des débutants », il a ajouté en pièces jointes, les documents faisant état d'un procès qu'il avait engagé - et gagné - contre Continent, qui faisait partie de la grosse chaîne européenne d'hypermarchés Promodes. Pas rien. C'était dans les années 90 et l'affaire impressionne le restaurateur bagnolais. « J'ai fait des recherches. Ces épiceries Aux Cinq continents, ce sont 77 magasins à travers l'Europe et un gros, très gros chiffre d'affaires ». Un combat judiciaire en perspective, que craint même un ancien légionnaire qui a parcouru le monde.
Selon les premiers échanges entre les deux parties, le PDG des Cinq continents, l'épicerie, propose au gérant des Cinq continents, le restaurant, « d'accepter le principe d'utilisation de notre marque sous licence, avec des modalités financières plus que raisonnables compte tenu de la notoriété de notre groupe ». Sinon, « vous retirez dans un délai de six mois maximum votre enseigne ainsi que votre nom commercial aux Greffes ». Dilemme.
Malgré tout, Aliskay Kent n'a pas l'intention de baisser les bras. Il va examiner les tenants et les aboutissants de cette affaire - puisque les deux entreprises n'ont pas exactement la même activité. Il envisage aussi de faire une contre-proposition qui, à son sens, pourrait intéresser l'épicier en gros. « Pourquoi ne pas imaginer une chaîne de restaurants, où il y aura cinq salles, une par continent ? », dit-il, appuyant sa proposition d'un clin d'oeil. Et pensant à une nouvelle médaille, sans revers cette fois.
Ludovic TRABUCHET

La légion adopte le krav maga, méthode israélienne de combat rapproché 20072010

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Jean Guisnel

 

La légion adopte le krav maga, méthode israélienne de combat  rapproché

 

Le krav maga est une technique de combat mise au point pour l'armée israélienne © SIPA

On lira avec intérêt, dans le n° 723 (juillet 2010) de la revue de la Légion étrangère Képi blanc un article sur un art martial peu connu (des profanes), le krav maga. Il s'agit d'une technique de combat mise au point pour l'armée israélienne par Imi (Emmerich) Lichtenfeld, né en Hongrie en 1910 et mort en 1998.

De son enfance dans les rues de Budapest, et des combats qu'il y avait connus, il s'était construit une théorie personnelle de défense, utilisant les mouvements et les réactions naturels du corps pour organiser sa défense, tout en les combinant avec des contre-attaques immédiates. Il en déduisit la théorie de l'attaque et de la défense combinées, consistant notamment à ne pas utiliser simultanément les deux mains dans le même mouvement défensif.

Le 1er régiment étranger d'infanterie dispose d'une "section krav maga", qui "participe à la formation complémentaire des volontaires du régiment". Elle a été mise en place avec le soutien de la fédération IKMF France. Technique militaire de défense avant d'être un sport, le krav maga est complémentaire de la TIOR (Technique d'intervention opérationnelle rapprochée), comme on appelle désormais le "corps-à-corps" dans les armées.


Villages d'Argelès Remise de la Légion d'honneur 19072010

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Edition du 19 07 2010

SAINT-GENIS- DES-FONTAINES

Solennité et respect ont marqué la célébration de la fête du 14-Juillet. Nombreux étaient les habitants du village à venir partager avec leurs édiles, ce moment républicain rendu vibratoire lors de la "Marseillaise" chantée par le choeur de St Génis. Une cérémonie rendue exceptionnelle par les remises de distinction de la Légion d'honneur faites à deux résidents du village. L'émotion était présente dans les voix de Messieurs Mary et Talau. En vertu des pouvoirs qui leur étaient conférés, ils dressaient les parcours militaires des récipiendaires André Spreutel et José Sorribes et le public était à l'écoute d'une tranche de l'histoire pendant laquelle des militaires se sont conduits en héros sur des champs de bataille de la guerre d'Indochine. Deux engagements volontaires au 3e R.E.I de la Légion étrangère, faits à 5 années d'intervalle, vaudront à chacun citations pour bravoure et comportements exemplaires dans les batailles, souffrances par les blessures et comme prisonniers avec travaux forcés. André Spreutel a obtenu la Médaille militaire et une haute distinction civile par le roi des Belges pour un acte de bravoure lors du sauvetage de mineurs après explosion de la mine du bois de Caziers en 1956. José Sorribes cité à l'ordre de son régiment avec attribution de la Croix de guerre T O E étoile de bronze a déjà été cité à l'ordre des Corps d'armée avec attribution de la Croix de guerre T O E médaille de vermeil.
Un bel hommage rendu à ces militaires qui sont aussi des hommes qui ont défendu une cause par des actes courageux.

Le colonel Fouilland succède au colonel Durieux 18072010

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Édition du dimanche 18 juillet 2010

Le colonel Fouilland succède au colonel Durieux

Photos M. E.


C'est un moment d'exception qui s'est déroulé hier sous le soleil brûlant d'une fin d'après-midi d'été, au quartier colonel de Chabrières, du 2e Régiment étranger d'infanterie (REI) de la Légion étrangère. Après deux années à la tête du 2e REI, le colonel Benoit Durieux a quitté ses fonctions pour rejoindre le Chem (Centre des hautes études militaires) à Paris. C'est le colonel Hervé Fouilland, qui servait jusqu'à ces derniers jours à l'état-major de la force n° 4 à Limoges, qui lui succède.
Pour l'occasion, le 2e REI rutilait d'apparat, baïonnettes au clair, irisées d'éclats solaires, chemises aux plis repassées au cordeau, rangers étincelantes sous le cirage. Même Tapanar, mulet mascotte du régiment, élevé au grade de caporal-chef pour ses 24 ans de service, portait la tenue des grands  jours et les sabots cirés avec soin.
Également présent au quartier colonel de Chabrières, les sept derniers chefs de corps qui se sont succédé au 2e REI. Autant dire du beau monde et du galon. Voire des étoiles chatoyantes sous le soleil avec la présence de sept généraux, dont Eric Margail, à qui est revenu l'honneur de présider cette prise d'arme.
Sans cuivre et sans fanfare, la légion perdrait de sa superbe militaire. C'est donc la musique de la légion basée à Aubagne, menée à la baguette par le général Bouquin, qui a donné le tempo.
Sans ses hommes, la légion ne serait rien. Aussi, hier ce sont 60 légionnaires pour chacune des sept compagnies que compte le 2e REI - la 1re compagnie étant en Guyane - qui étaient conviés à cette passation de commandement.
Sans les civils, les légionnaires ne seraient pas admirés. Aussi deux tribunes accueillaient hier autorités civiles et militaires. Parmi lesquels le sénateur-maire, le député, le préfet du Gard, les associations d'anciens combattants et les familles de légionnaires. Après le passage des troupes en revue, le colonel Durieux, qui a commandé la Task force Dragon, en Afghanistan dans le district de Surobi, a déclaré : « Je suis fier d'avoir été à votre tête et de ce que vous m'avez apporté. Les chefs de corps passent, le régiment reste. Restez des seigneurs ! Ne renoncez jamais à votre rêve, ne renoncez jamais à la Légion étrangère. Rien n'est écrit. Aucun obstacle n'est insurmontable. » Le général Margail a militairement présenté le colonel Fouillant : « Chef talentueux, modeste et pragmatique. Il maintiendra le 2e à la place où on l'attend et sur lequel on peut compter en toutes circonstances. » Le colonel Fouillant pouvait alors prendre place à la droite du général Margail. Désormais, les 1 200 hommes du 2e REI sont sous ses ordres.


François CHARCELLAY
A lire dans notre édition de demain, la liste des militaires qui ont été décorés lors de cette passation de commandement.

NÎMES - Le colonel Fouilland succède au colonel Durieux à la tête du 2° REI de la Légion étrangère

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Hier, à Nîmes, en fin d'après-midi , a eu lieu la passation de commandement au 2e REI (Régiment étranger d'infanterie) de la légion étrangère. Après deux ans passés à la tête du 2e REI, le colonel Benoit Durieux, a quitté ses fonctions pour rejoindre le CHEM (Centre des hautes études militaires) à¨Paris. C'est le colonel Hervé Fouilland, qui lui succède. Il était précédemment à l'état-major de force n°4 à Limoges.

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