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2010


Port-la-Nouvelle. Les légionnaires chauriens en formation avec les CRS 30082010

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Publié le 30/08/2010

Le Major Marcel Vergé (2e à gauche), puis l'adjudant Franck Debiaune et Eric Janssens (en blanc) chef de plage à PLN./Photo DDM

Une vingtaine de légionnaires, basés pour la plupart au 4e RE de l'école de la Légion de Castelnaudary, sont venus à Port-La-Nouvelle le week-end dernier, pour s'initier à la pratique du secours en mer. Candidats au BNSSA (Brevet National de Sécurité et de Sauvetage en mer) qui aura lieu le 17 septembre prochain, les jeunes militaires sont venus à ce stage de formation afin de profiter de l'expérience et des compétences des. CRS-MNS « Ils viennent s'entraîner afin d'être en phase avec la formation civile du BNSSA», nous explique l'adjudant Franck Debiaune, officier des sports de la Légion Étrangère. « Ainsi nous parlons tous le même langage face à la conduite à tenir pour le sauvetage des victimes en mer. Mais les sauvetages pourront aussi avoir lieu en divers points d'eau du globe. Ces légionnaires seront spécialisés et pourront exercer leurs compétences lors des diverses campagnes, sur d'autres continents où ils seront amenés à opérer », ajoute-t-il. Ils ont été placés sous l'autorité et les compétences du Major Marcel Vergé, conseiller technique MNS/CRS du Languedoc-Roussillon, chargé de l'instruction. « À Port-la-Nouvelle, ils viennent découvrir le travail, le matériel. C'est un stage concret, pratique. » Enfin, mettre les légionnaires à l'eau, même 2 jours, ce ne doit pas être évident !

La Dépêche du Midi

2 militaires tués en Afghanistan décorés 27082010

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Publié le 27/08/2010

Deux militaires français, tués le 22 mai et le 7 juin en Afghanistan, ont été nommés chevaliers de la Légion d'honneur, selon un décret paru aujourd'hui au Journal officiel. Selon un décret du président de la République du 25 août, Christophe Barek-Deligny, chef de bataillon du Génie, qui a accompli 12 ans de services et a été "tué dans l'accomplissement de son devoir le 22 mai 2010", a été nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur avec effet au 27 mai.

Le décret présidentiel précise d'autre part que la nomination de Konrad Rygiel, "sergent-chef, Légion étrangère, huit ans de services, tué dans l'accomplissement de son devoir le 7 juin 2010", est effective au 10 juin. Le capitaine Barek-Deligny, du troisième régiment du Génie, avait été tué par l'explosion d'une bombe artisanale. Le sergent-chef Konrad Rygiel, un légionnaire d'origine polonaise issu du deuxième REP de Calvi (Haute-Corse), avait été tué par une roquette anti-char tirée par des talibans.


Pourquoi un ambassadeur militaire à Ouagadougou 27082010

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vendredi 27 août 2010

Paris ne commente pas. C’est le compte-rendu du conseil burkinabè des ministres du 4 août 2010 qui nous a appris que « au terme de ses délibérations, le conseil a approuvé la nomination du général de corps d’armée Emmanuel Beth en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou ».

C’est le deuxième officier général qui, en quelques semaines, rejoint la diplomatie française (le général d’armée Roland Gilles a été nommé ambassadeur en Bosnie-Herzégovine - cf. LDD France 0569/Vendredi 16 juillet 2010). Depuis « l’affaire Michel Germaneau », la France aime à « battre le tambour » (un préfet ici, un général là ; une « cité » ici, un camp de « roms » là).

Cinquante ans après les indépendances, et alors que nos armées sont à la recherche d’une nouvelle raison d’être sur le continent africain (devenir diplomate ?), est-ce la nostalgie de la « colonne Voulet-Chanoine » qui, partie de Dakar pour conquérir le Tchad, sema la terreur dans toute la zone sahélienne ? Ou bien, plus « diplomatiquement », la prise de conscience de notre responsabilité à l’égard de nos amis africains ? Ce pourrait être, encore, un alignement de Paris sur Washington qui a fait, justement, de Ouagadougou sa place forte dans son combat contre AQMI (cf. LDD Burkina Faso 0226/Jeudi 1er juillet 2010).

Notre ambassade à Ouagadougou, depuis quelques mois, multiplie les messages d’alerte à l’attention de nos compatriotes au Burkina Faso. La zone ne serait pas sûre et les enlèvements « d’occidentaux » seraient à l’ordre du jour ! François Goldblatt, notre ambassadeur à Ouagadougou, évoquait dans un entretien accordé à Sidwaya à l’occasion du 14 juillet, « la lutte contre les menaces transversales qui nous sont communes : le terrorisme, le trafic de drogue, le fondamentalisme religieux ». Ce que Goldblatt ne disait pas alors (mais le savait-il déjà ?), c’est qu’il allait quitter la capitale burkinabè pour céder la place à un général 4 étoiles. Et pas n’importe lequel : Emmanuel Beth, un vieux routier de l’Afrique noire, premier patron de « Licorne » en 2002 !

Goldblatt était à Ouaga depuis près de quatre ans (cf. LDD Burkina Faso 0115/Mardi 21 novembre 2006). C’était sa première expérience en tant qu’ambassadeur (il était auparavant premier conseiller à New Delhi) et sa première expérience africaine. Il entrait dans la diplomatie (1er juin 1988) alors que Blaise Compaoré était déjà au pouvoir (15 octobre 1987), c’est dire que notre ambassadeur avait un sérieux gap à combler et que sa formation « économique » (c’est un HEC, licencié en droit, IEP-Paris et ENA, par ailleurs titulaire d’un DEA d’économie appliquée) ne le disposait pas vraiment à comprendre les arcanes de la géopolitique ouest-africaine. Autant dire qu’il a développé une vision un peu « raide » de l’Afrique noire, sa bonne volonté ne suffisant pas à lui apporter cette souplesse comportementale nécessaire à l’exercice de sa fonction. Est-ce à dire qu’un général 4 étoiles sera plus en adéquation dans le contexte actuel ? L’Elysée peut le penser (étant entendu que personne, dans le contexte actuel, ne songera à demander le point de vue du Quai d’Orsay !).

Les confins sahélo-sahariens seraient devenus une zone à risques, la situation n’est pas stabilisée au Niger ; au Mali, le général d’armée Amadou Toumani Touré, président de la République, va probablement laisser la place à un « civil » lors de la prochaine élection 2012. A Abidjan, la présidentielle d’octobre 2005 sera organisée (au mieux) en octobre 2010 ; et si cela ne se produisait pas on peut penser que l’axe Abidjan-Ouagadougou en subirait les effets collatéraux (pour ne pas dire plus). A Ouagadougou, Blaise Compaoré va rempiler (sans surprise) pour cinq ans à la suite de la présidentielle du 21 novembre 2010 (dans tout juste trois mois). C’est dire que Ouaga est le centre de gravité du triangle Abidjan/Bamako/Niamey. Voilà pour le contexte. Pour le reste, ce sera le job de Beth.

Emmanuel Beth est né le 15 septembre 1952 (il est de huit ans l’aîné de Goldblatt !) à Cherchell, petit port à environ 90 km à l’Ouest d’Alger. C’était, avant la Deuxième guerre mondiale, une « petite ville paisible de retraités, assise sur les contreforts des massifs de Beni Menaess ». Au lendemain du débarquement US en Afrique du Nord, la « France Libre » y a implanté, à compter de 1942, une école militaire qui assurera par la suite, jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, la formation des officiers de réserve de notre armée de terre. Beth appartient à une famille d’officiers (il a deux frères, Bruno et Frédéric, qui sont également des généraux, Frédéric Beth venant de prendre le commandant du COS en charge des opérations spéciales). En 1972, tout naturellement, il rejoint la promotion « de Linares » de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. A sa sortie, il intègre l’école d’application de l’infanterie à Montpellier.

Promu lieutenant en 1975, il va bientôt être nommé à la tête d’une section de combat de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE) basée à Arta, au poste « Lieutenant-Colonel Amilakvari ». Nous sommes en 1976, le Territoire des Afars et des Issas est en route vers l’indépendance et la situation y est tendue. La 13ème DBLE est chargée du maintien de l’ordre dans les « quartiers populaires » et sera confrontée à la prise en otage par des « terroristes » Issas d’un car scolaire transportant trente et un enfants ; l’assaut donné par les Français fera deux morts parmi les jeunes passagers. Beth restera à Djibouti jusqu’en 1978. Retour au 2ème Régiment étranger parachutiste (2ème REP) installé à Calvi, en Corse, depuis décembre 1963 après avoir quitté l’Algérie puis Bou-Sfer, non loin de Mers el-Kébir, en Tunisie. Il y commandera une section d’éclairage et de renseignement, sera promu capitaine en 1979, effectuera un nouveau séjour à Djibouti avant de prendre la tête d’une compagnie de combat de la 13ème DBLE.

En 1983, il va diriger une compagnie des classes préparatoires aux grandes écoles du Collège militaire de Saint-Cyr L’Ecole. Le guerrier va se faire « pédago ». Le 1er octobre 1984, il est promu chef de bataillon et deux ans plus tard il devient officier renseignement de la 11ème Division militaire territoriale à Paris. Stagiaire de l’Ecole supérieure de guerre en 1987, il est promu au grade de lieutenant-colonel le 1er octobre 1989. Retour à Calvi au 2ème REP. Il y prend la tête du Bureau Opérations Instruction. Nouveau séjour en Afrique. Cette fois c’est le Tchad. Officier opération en décembre 1990, il sera commandant en second du détachement « Terre Épervier » (février-juin 1991) alors que Idriss Déby est entré en rébellion contre Hissène Habré et qu’après avoir multiplié les coups de boutoirs contre N’Djamena, il va finir par l’en déloger.

Retour à Paris en 1991. Il est nommé à l’état-major de l’armée de terre en tant qu’officier rédacteur au bureau Etudes cellule « infanterie TAP » pour y rédiger un Livre blanc sur les forces projetables. Il regagnera Djibouti, au sein de la 13ème DBLE, en 1994 en tant que chef de corps. Le 1er décembre 1994, il obtient ses galons de colonel. En 1996, c’est à nouveau Paris. Il est nommé à la direction de la section « études » de l’Inspection de l’Infanterie. En 1999, il est auditeur de la 51ème session de l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN) et de la 48ème session du Centre des hautes études militaires, avant d’être nommé chef du service « session nationale » au sein de la direction des études, de la prospectives et des formations de l’IHEDN.

A suivre

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique


L'empreinte de la Légion étrangère 19082010

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19 août 2010 06h00 Par Pierre Thibaud

La venue sur le secteur de quarante jeunes de la 1re section de la 1re compagnie du 4e Régiment étranger (lire « Sud Ouest » de lundi) laissera une trace dans la mémoire, sinon dans la conscience, de ceux qui ont pu les rencontrer lors de ce dur périple d'intégration et dans les lieux qu'ils ont occupés.

Au moulin de la Résistance du Pont-Lasveyras, ils ont été accueillis par Francis Comby, maire de Beyssenac, conseiller régional du Limousin et président du Syndicat du moulin ; Jean-Michel Lamassiaude, maire de Payzac et conseiller général, aux côtés de Daniel Boiserie, député-maire de Saint-Yrieix-la-Perche, d'élus de Dordogne, Corrèze et Haute-Vienne, de Jean-Louis Tallet, président de l'Amicale des anciens du Bataillon Violette, des porte-drapeaux, de nombreux élus, d'anciens résistants et des habitants, toutes générations confondues.

Avant de quitter le lieu, les hommes du sergent-chef Marek Salamon, à l'origine de cette initiative exceptionnelle, ont tenu à effectuer un nettoyage parfait de l'environnement du moulin et des bords de l'Auvézère. Le sergent Salamon a aussi fait don du fameux képi blanc de la Légion et ses insignes, pour les collections de ce lieu de mémoire.

Devoir d'excellence

Ce célèbre képi blanc a été remis pour la première fois à ces jeunes sans frontières, mardi après-midi, sur les terrasses du château de Pompadour, après une marche d'épreuve de 70 km. Le capitaine Pillet, commandant la première compagnie, a dit toute la profondeur du sentiment ressenti par la section dans ce moulin solitaire de la Résistance, avant de connaître à Pompadour l'image d'une France historique pacifiée, dans un cadre magnifique. Le colonel Mistral, chef de corps du 4e RE, a insisté sur « le long chemin de force » des légionnaires et du devoir d'excellence et de courage qu'attend d'eux, depuis toujours, la nation.

Au moment des rencontres amicales qui ont suivi cette grave et émouvante cérémonie, un officier racontait le caractère parfois irrésistible de ces engagements : l'an dernier s'est présenté à son bureau un jeune Afghan, venu à pied de Kaboul pour rejoindre la Légion…

Pendant ces quatre journées, chacun a pu toucher du doigt la réalité de ce corps d'armée populaire, mais secret, tellement exposé, au nom de la France et par un indéfectible serment, sur le théâtre des conflits mondiaux.


Giovanni Séï, promu officier de la Légion d'Honneur 19082010

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Publié le 19 août 2010
 

Coiffé de son béret militaire, M. Séï en compagnie des personnalités et de deux de ses voisins. © Jean-Pierre Laplace 

Après avoir été décoré de la Légion d'Honneur le 8 mai 1965, Giovanni Séï vient de se voir remettre les insignes d'officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur des mains du général René De Bire, ancien de la légion étrangère. Cette haute distinction lui a été remise lors de la cérémonie qui s'est déroulée à Pau, le jour du 14 juillet, en présence de Philippe Rey, préfet des Pyrénées-Atlantiques, Martine Lignières-Cassou, député-maire de Pau, Monique Sémavoine, maire de Mazères-Lezons et des autorités militaires de Pau.

Amputé du bras gauche, il part à la retraite

Engagé tout d'abord dans la légion étrangère, le soldat Séï rejoint par la suite le 1er R.E.P où il obtient le brevet de parachutiste. Il participe à toutes les opérations en Afrique du Nord. Engagé au combat dans l'est Constantinois, il reçoit la Valeur militaire avec étoile de bronze. Suite à un nouvel accrochage, il est blessé au bras et à la jambe alors qu'il progressait sous le feu de l'ennemi. Il est de nouveau cité avec attribution de la Valeur militaire avec palme. Déclaré inapte après amputation du bras gauche, il fait valoir ses droits à la retraite.

Giovanni Séï, qui est également titulaire de la médaille militaire, habite Mazères-Lezons depuis 40 ans.

 Philippe Rey


Les camarades de Romain Gary

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Il est 7 h 30 quand de violentes déflagrations ébranlent Douvres. Quatre raids allemands, dont un de plus de 80 avions, bombardent le port anglais. Depuis le 18 juin, les Britanniques déclarent avoir abattu 248 avions à croix gammée, mais accusent la Luftwaffe d’utiliser des appareils de sauvetage, marqués de la croix rouge, pour des missions de reconnaissance. Dans quelques heures, Hermann Goering, commandant en chef de la Luftwaffe, va annoncer le début de la « grande bataille aérienne » contre l’Angleterre. Son but : briser la résistance des Britanniques par l’intensification des destructions. C’est le contraire qui va se produire. Contrairement au gouvernement de Vichy, les Britanniques ne céderont pas. Le 20 août, alors que les combats font rage, Winston Churchill, rendra hommage à la poignée de pilotes de la Royal Air Force, qui prennent tous les risques pour empêcher l’invasion de l’île par les nazis : « Jamais dans l’histoire des guerres, un si grand nombre d’hommes n’ont dû autant à un si petit nombre. » Le 13 mai, déjà, il avait prévenu ses concitoyens des épreuves qui les attendaient. Alors que, depuis trois jours, les armées allemandes déferlaient sur la France, il avait affirmé, devant la Chambre des communes : « Je n’ai à offrir que du sang, des larmes et de la sueur. » Une phrase, qu’en connaisseur de l’histoire, il avait empruntée à Gisueppe Garibaldi. Le révolutionnaire italien l’avait lancée, le 2 juillet 1849 à Rome, devant ses « Chemises rouges ».

Condamnés à mort

Ce 29 juillet 1940, le Journal officiel de la République française publie un décret du maréchal Pétain condamnant à mort les Français libres, que le même jour, à Londres, rallie le colonel Magrin-Vernerey, alias Monclar, et sa 13e demi-brigade de la légion étrangère. Ils sont maintenant 7.000 à défier Vichy. Parmi eux, un aviateur, Romain Gary, juif lituanien de Vilnius naturalisé français en 1935, qui a débarqué à Glasgow en juin 1940, via l’Algérie, le Maroc et Gibraltar. En 1970, il écrira de ses camarades de combat : « Ils venaient un à un, individuellement – et je souligne ce mot, car c’est peut-être ce qui caractérisait le plus fortement ces hommes libres. Vous étiez, camarades, si différents les uns des autres, mais tous marqués par ce qu’il y a de plus français dans notre vocabulaire – individuellement, personnellement – et tout ce qui, depuis le début de son histoire, caractérisait ce pays fait à la main se retrouvait dans notre esprit d’artisans de la dignité humaine… Ils n’étaient ni plus héroïques ni meilleurs que les pilotes de la bataille d’Angleterre, de Stalingrad ou de Normandie. Mais pour être des combattants, il leur fallait accepter d’être qualifiés – et pas seulement en France occupée, mais en Angleterre même – de “mercenaires”, d’“aventuriers” et d’être couverts d’injures par tous les orifices buccaux du “pays légal”. »


Montségur. Soixante nouveaux «képis blancs» 06082010

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Publié le 06/08/2010

Les nouveaux légionnaires ont reçu leurs képis blancs à Montségur./ Photo DDM

« Nous promettons de servir avec honneur et fidélité… » Tel un rugissement, bien synchronisées, les voix des soixante légionnaires résonnent puissamment. Les montagnes en répercutent l'écho. Impressionnant. A Montségur, hier, en fin d'après-midi, le pré très vert jouxtant l'office du tourisme a été le théâtre d'une manifestation qui marque énormément les débuts de carrière d'un légionnaire. Tous ont reçu le képi blanc (et l'insigne du régiment), signe d'un premier mois de service dans le régiment de légion étrangère de Castelnaudary, « qui comporte aussi beaucoup d'engagés volontaires francophones », comme le précise le capitaine Mathieu Potel. Depuis un mois, ils ont suivi une formation sous les ordres du chef de section adjoint Gutierrez-Rebollar, qui a abouti à ce moment important, ponctué, les deux derniers jours, par une marche de 60 km aux alentours du village de Montségur et son château. « Ce jour est très important pour eux ; à partir de cet instant, ils deviennent légionnaires, souligne le capitaine Mathieu Potel. Il leur reste maintenant trois mois à effectuer avant de recevoir le diplôme. » Dans le regard de ces nouveaux légionnaires, dans un garde-à-vous impeccable, on sent l'émotion, faute de la voir. Les mots du lieutenant-colonel François-Xavier Petiteau, adjoint au commandant, sont clairs : « Quelle que soit votre nationalité, vous avez choisi de servir la France avec l'amour qu'on peut porter à une patrie, vous serez appelés à la défendre, vous le ferez toujours avec honneur, fidélité et discipline ». Et s'adressant à Michel François, le maire, et au public, nombreux, venu assister à la manifestation, il dira : « Vous avez devant vous un exemple d'étranger qui sera prêt à mourir pour la France ». La légion étrangère compte huit régiments en métropole et trois outre-mer, elle est présente sur des points chauds, dont l'Afghanistan est le plus sensible.


Médaille

Michel François n'a pas caché son plaisir de voir cette manifestation se dérouler dans son village. Un grand honneur pour cette première très réussie. Avant de remettre la médaille de Montségur au lieutenant-colonel Petiteau, « médaille de la citadelle du vertige, symbole de la résistance… une similitude avec vous », le maire a rappelé ses trente-huit ans de carrière militaire pendant laquelle il a pu côtoyer les légionnaires en divers points du Globe, Corse, Djibouti, Pacifique, Guyane… « Vous avez choisi de servir la France dans la légion étrangère, soyez persuadés qu'aucune des deux ne vous décevra. »

La Dépêche du Midi

La Légion Etrangère à Montségur 04082010

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Laurence Cabrol | 04/08/2010


© midinews 2010

C’est un ancien militaire, Michel François maire de Montségur qui accueillait ce mercredi  le lieutenant colonel François Xavier Petiteau, commandant en second du 4e Régiment Etranger (4e RE) de Castelnaudary pour la cérémonie de remise de képi de la 3e Compagnie d’engagés volontaires commandée par le Capitaine Matthieu Pottel.

Cinquante engagés volontaires originaires d’une vingtaine de pays (parmi lesquels des biélorusses, polonais, népalais, chinois, équatoriens, mexicains…) qui au terme d’un premier mois d’apprentissage coiffent l’insigne de la légion étrangère, le fameux képi blanc et rentrent officiellement dans les rangs de l’armée française.

Avant cette cérémonie les hommes ont effectué pendant deux jours une marche reliant Mirepoix à Montségur (soit 60km «par tout terrain») sous le commandement de leur chef de section le lieutenant Guitierrez-Robollar, adjoint du lieutenant Saint-Denis qui prendra ses fonctions dès demain.

Stationné à Castelnaudary depuis 1976, date de son arrivée de Corté en Corse, ce régiment a été créé à Marrakech au Maroc, le 15 novembre 1920.

En souvenir de cette époque, il a gardé sur son insigne la Koutoubia de Marrakech et les Monts Atlas.

Aujourd’hui régiment école, il accueille après sélection (les tests sont effectués à la maison mère, à Aubagne dans les Bouches du Rhône), les engagés volontaires qui suivent un cycle de 17 semaines au sein de l'une des CEV (compagnies d'engagés volontaires).

Il s'agit notamment pour les étrangers d'apprendre le français par le biais de la méthode «Képi blanc», une méthode «très démonstrative qui a fait ses preuves» au dire des gradés qui permet en quatre mois de comprendre les ordres et de tenir une conversation simple avec 500 mots de vocabulaire.

La remise du képi blanc est hautement symbolique pour les légionnaires, c’est sous le fameux «Legio patria nostra» puis la récitation du code d’honneur qui rappelle entre autre les vertus de la légion et du légionnaire (solidarité, respect de la Patrie librement choisie, servie avec honneur et fidélité) qu’a lieu la prise d’arme en public.

Comme l’indiquait le Capitaine Joffredo, officier de communication:

«Cette cérémonie permet aussi de garder le contact avec la population civile, c’est une des rares fois avec le défilé du 14 juillet que l’on peut se rencontrer»

Il est vrai qu’en choisissant le village de Montségur au mois d’août, les autorités militaires ont participé à créer l’évènement de la journée, à voir le nombre de touristes et d’autochtones qui ont assisté à cette cérémonie.

Il ne faut pas perdre de vue qu’en s’engageant pour un premier contrat de cinq ans, ces jeunes gens ont choisi une formation combattante poussée.

Après ces quatre premiers mois de formation , ils rejoindront leurs corps d’affectation («ils seront ventilés» dans les 8 régiments de la légion étrangère en France et en Outre-Mer) pour y suivre éventuellement une formation de spécialistes (cuisinier, infirmier, transmetteur, informaticien, mécanicien, moniteur de sport ou de conduite, secrétaire) à la CIS (compagnie d’instruction des spécialistes).

Ils pourront par la suite effectuer une FEG (formation générale élémentaire) afin de gagner du galon de caporal et pour les meilleurs, une FG1 (formation générale de 1er degré) qui leur ouvrira la carrière de sous-officier.

Actuellement on retrouve des légionnaires du 4e RE de Castelnaudary en projection en Guyane, Djibouti, Côte d’Ivoire et au sein de l’OMLT française dans la vallée de Kapisa au nord-est de Kaboul en Afghanistan.


Djibouti, terre d'entraînement pour les légionnaires

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Édition du mardi 3 août 2010

Partis le 15 mars dernier pour soutenir la compagnie de génie tournante de la 13e Demi-Brigade de Légion Etrangère (DBLE) basée à Djibouti, la centaine de légionnaires de la 2e compagnie du 1er Régiment étranger de génie est rentrée la semaine dernière au quartier général Rollet.
Chaque année, les légionnaires de Laudun partent assurer les missions de cette compagnie de génie qui est composée tous les quatre mois, alternativement par le 1er Reg et le 2e Reg. Son effectif est d'environ 140 cadres et légionnaires. Ses missions sont propres au génie combat mais peuvent aussi s'inscrire dans le cadre d'actions civilo-militaires.
Les exercices. Durant ces quatre mois, les différentes sections de la compagnie sont loin d'avoir chômé. En effet, outre le travail quotidien,elles ont participé à plusieurs exercices majeurs. Notamment "Amitié 2010", l'exercice annuel des Forces Françaises de Djibouti (FFDJ) qui a permis aux sapeurs de travailler dans leur spécialité. Ou encore l'exercice régimentaire "Beta Orionis", où la compagnie génie - forte d'une section appui et de deux sections de combat - a pleinement appuyé la manoeuvre et le déploiement. L'objectif principal était de construire un poste de combat avancé comme l'on en trouve actuellement en Afghanistan. « Chaque cadre et militaire du rang a pu apprécier la chance unique de pouvoir participer à un tel exercice où tous les savoir-faire génie auront été travaillés : aide au déploiement et appui à la mobilité », explique-t-on au sein de l'État major.
D'autres légionnaires ont réalisé leur camp compagnie, ce qui était l'occasion d'apprécier les progrès réalisés par l'ensemble des personnels à tous les niveaux. Le cycle de préparation et de projection ayant duré neuf mois, il était opportun de clôturer cette période par un exercice.
Autres réalisations, celles effectuées par les sections Travaux et Appui de la 2 e compagnie. Celles-ci ont respectivement construit une déchèterie dans le village d'Oueah, réaménagé des kilomètres de pistes ou encore édifié un village de combat.
Mais le point d'orgue pour chaque légionnaire passant par la "phalange magnifique", surnom de Djibouti, reste le "Cecap". Pur produit de la "13", le centre a acquis depuis 30 ans, une véritable expertise en termes d'aguerrissement et d'apprentissage des procédés de combat en zone désertique. Les légionnaires laudunois en ont pleinement profité et ont clôturé ce stage avec de très bons résultats et un record du Cecap pour le tir au fusil d'assaut, le FA-MAS 5. Une très bonne préparation avant d'être projeté sur d'autres terres, dans quelques mois.

Castelnaudary. Fête du cassoulet, J-24 29072010

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Publié le 29/07/2010 

 

Aujourd'hui, c'est l'un des chargés de la communication de la fête du Cassoulet que nous mettons à l'honneur. Il s'agit de victor Ferreira, conseiller municipal chaurien, spécialiste en informatique, l'un des «pères» de l'excellent site Internet grâce auquel il est possible de tout savoir (et même le reste) sur la semaine de fiesta qui animera Castelnaudary du 23 au 29 août. L'ancien adjudant-chef de la Légion Etrangère est l'un des bénévoles du comité d'organisation, et comme tous ses pairs, depuis déjà des mois, il se dépense sans compter pour que l'édition 2010 soit une grande réussite.


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