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Figures légendaires

Le dernier bivouac du légionnaire Mle : 19718

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Magrin-Vernerey Raoul

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Magrin-Vernerey Raoul

Publié le 2 mai 2010 par Roger Cousin

Magrin-Vernerey Raoul

 

Raoul Charles Magrin-Vernerey, plus connu sous le pseudonyme de Ralph Monclar (7 février 1892 à Budapest (Hongrie)-3 juin 1964 au Val-de-Grâce) est un officier français, qui s’est illustré durant les deux conflits mondiaux, et particulièrement dans les rangs des Forces françaises libres. Il est l'un des premiers officiers supérieurs à répondre à l'Appel du 18 Juin. Après des études au lycée Victor-Hugo de Besançon et au petit séminaire d'Ornans, il a quinze ans et demi lorsqu'il se présente pour s'engager dans la Légion étrangère. En raison de son jeune âge il n'est pas admis et retourne à ses études.

Entré à Saint-Cyr en 1912, il en sort en 1914 avec la promotion "Montmirail", est promu sous-lieutenant le 5 août de cette même année, rejoint le 60e Régiment d'Infanterie (60e RI) et termine la guerre avec le grade de capitaine. Il est alors Chevalier de la Légion d'honneur, titulaire de 11 citations blessé sept fois et réformé à 90%: cuisse fracturée par balle, bras droit brisé par l'explosion d'une grenade, deux blessures à la tête imposant deux trépanations, les yeux brûlés par des gaz.

Après l'armistice du 11 novembre 1918, affecté au Levant, il assure le commandement de divers postes ou formations syriennes : Odessa, Levant, Syrie, Maroc, Algérie, Tonkin. Deux nouvelles citations récompensent cet officier pittoresque d'une extrême bravoure. Le 1er mars 1924, il obtient enfin de rejoindre cette Légion dont il rêvait depuis sa jeunesse. Après un bref séjour au 1er REI, il est affecté au 3e REI et prend part à la campagne du Maroc jusqu'en 1927. Il rejoint alors le Proche-Orient et est promu chef de bataillon en 1928.

Il est une nouvelle fois affecté à la Légion en 1931 et ne quittera cette arme chère à son cœur qu'en octobre 1941. Affecté au 2e REI, il séjourne au Maroc puis rejoint le 5e REI au Tonkin. Rentrant d'Extrême-Orient, il prend en janvier 1938 le commandement du bataillon d'instruction de Saïda, est nommé lieutenant-colonel le 25 juin de la même année, avant de repartir au Maroc avec le 4e REI. Jusqu'au 23 février 1940, date à laquelle il est désigné pour prendre le commandement des « deux bataillons de Légion à destination non fixée », qui viennent d'être mis sur pied. Ce sera le début de l'épopée de la 13e DBLE. Le 13 mai, à Bjervik en Norvege, la 13e Demi-brigade livre son premier combat, conquiert sans désemparer quatre objectifs, force l'ennemi à fuir en abandonnant de nombreux prisonniers, des armes automatiques, des équipements impossibles à dénombrer et jusqu'à dix avions bimoteurs.

Du 28 mai au 2 juin, le lieutenant-colonel Magrin-Vernerey et ses légionnaires gagnent, à Narvik, ce que l'on a appelé « la seule victoire française de 39-40 ». Victoire qui leur vaut d'être cités à l'ordre des Forces françaises libres, avec attribution de la Croix de guerre avec palme de vermeil, pour avoir libéré 60 prisonniers alliés, fait 400 Allemands prisonniers, capturé 10 canons et un très important matériel. À peine revenu en France, avec 500 de ses hommes, rejoint les Forces françaises libres en Angleterre le 21 juin 1940. Promu colonel, il adopte alors le nom de Monclar (du nom du village de Monclar-de-Quercy, dans le Tarn-et-Garonne). Participant en Afrique aux opérations menées contre les forces de l'Axe, c'est lui qui, à la tête de la Brigade française libre d'Orient en Erythrée, prend Massouah, fait prisonniers 9 officiers généraux, 440 officiers et 14 000 Italiens.

En juin 1941 il est l'un des rares Français libres qui refuseront de combattre en Syrie contre d'autres Français, et sera, de ce fait, remplacé à la tête de la 13e DBLE par le lieutenant-colonel Amilakvari. Promu général, il exerce divers commandements au Levant, participe à la pacification de la Syrie du nord et termine son séjour comme commandant supérieur des troupes du Levant. Devenu adjoint au commandant supérieur des troupes d'Algérie à partir de 1946, il est, en 1948, « chargé de mission permanente d'inspection des unités de Légion ». Pendant près de 2 ans, il effectue d'incessants voyages partout où stationnent et combattent des unités de Légion en Algérie, au Maroc, à Madagascar, en Indochine. En 1950, général de corps d'armée, à la veille de sa retraite, il échange ses étoiles contre les galons panachés de lieutenant-colonel, afin de pouvoir encore combattre volontairement à la tête du bataillon français mis à la disposition de l'ONU en Corée.

Atteint par la limite d'âge, il rentre en France en 1951 et, en 1962, succédant au général Kientz, devient gouverneur des Invalides. Il meurt le 3 juin 1964 à un poste d’honneur, celui de gouverneur de l’hôtel des Invalides. Il a été inhumé dans le caveau des Gouverneurs, dans l'église Saint-Louis. Médaillé militaire, Grand-croix de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération, le général Monclar était également titulaire des Croix de guerre 1914-1918, 1939-1945 et des TOE, de la Legion of Merit avec rang d'officier, de la Silver Star, de la Military Cross, et de nombreuses autres décorations étrangères. 7 fois blessé, il était titulaire de 22 citations et invalide à 100%. Il a été le président fondateur de l'Association nationale des anciens des forces françaises de l'ONU et du régiment de Corée. La promotion de Saint-Cyr 1984-1987 porte son nom. Il était Grand-croix de la Légion d'honneur.


Dimitri Amilakvari

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1er mars 1948, mort du Lieutenant-Colonel Brunet de Sairigné

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Né le 9 février 1913 à Paris, issu d’une famille d’industriels, Gabriel Brunet de Sairigné suit d’abord de solides études aux Lycées Buffon et Saint Louis.

 

En 1933 il intègre l’École Militaire de Saint-Cyr avant d’être versé dans l’Infanterie pour intégrer le 29e Régiment d’Infanterie à Gerardmer (Vosges). En 1939, il demande à passer dans la Légion Étrangère et voit sa requête acceptée.

Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, Gabriel Brunet de Sairigné sert dans la 13e Demi-Brigade de la Légion Étrangère sous les ordres du Colonel Montclar et aux côtés du géorgien Dimitri Amilakvari.

Gabriel Brunet de Sairigné combattra en Norvège, en Érythrée et en Éthiopie contre les Italiens, dans l’épopée d’Afrique du Nord, en Tunisie, en Italie, en Provence, dans les Vosges, en Alsace et en Allemagne.

En 1946, promu Lieutenant-Colonel, il prend le commandement de la 13e DBLE et part pour l’Indochine aux côtés du Général Leclerc. Il mène des opérations contre le Viet-Minh dans la région de Hoc Monh et la Plaine des Joncs. Il est tué à Dalat dans l’attaque d’un convoi.

Titulaire de plusieurs décorations dont la Légion d’Honneur, la Croix de Guerre 1939-1945 et la Croix de Guerre TOE. Il repose aujourd’hui à Moutiers-les-Mauxfaits en Vendée.


24 octobre 1942 : Mort du Lt-Colonel Dimitri Amilakvari à el-Elamein

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France – Histoire – Espérance

Né en 1906 dans le Caucase du Nord, issu de l’ancienne famille géorgienne des Sadguinidzé – celle-ci portant le titre d’Amilakvari, équivalent d’écuyer -, Dimitri Amilakvari arrive en France en 1922 après que ses parents eurent fuit la Russie des Soviets.

Sorti de Saint-Cyr en 1926 au sein de la Promotion du Rif, il sert choisit la Légion Étrangère et sert en Algérie et au Maroc. Il participe en outre à la Campagne du Haut-Atlas en 1932 au sein du 4e Régiment Étranger d’Infanterie.

A la déclaration de la Seconde Guerre mondiale en 1939, D. Amilakvari est chef de Compagnie du 2e Bataillon de Marche de la LE (13e Demi-Brigade de la Légion Étrangère de Monclar). C’est avec cette unité qu’il se distingue dans les combats d’avril 1940 en Norvège (Narvik) contre les Alpenjäger allemands de Dietl.

En juin 1940, comme Monclar, Dimitri Amilakvari décide de poursuivre le combat et de se rallier à la France Libre. Il va alors marquer de son nom l’histoire de la Légion Étrangère en Afrique. Il combat contre les Italiens du Duc d’Aoste en Éthiopie (1941) où il participe aux batailles de Keren et de Massaouah.
En juin 1941, promu chef de Bataillon, Amilakvari participe à la campagne de Syrie contre les forces du Général Dentz restées loyales à Vichy. Moment douloureux pour les soldats de la 13 qui se retrouvent en face de ceux du 6e Étranger du Colonel Barre. Amilakvari rappelle à ses hommes que la Légion ne tire pas sur la Légion.

Le 25 septembre 1941, Dimitri Amilakvari est élevé au grade de Lieutenant-Colonel et remplace le Colonel Monclar au commandement de la 13e DBLE et reçoit le drapeau de l’unité des mains du Général Georges Catroux, le nouveau Haut-Commissaire au Levant. Réorganisée en unité mobile par son chef, elle est alors intégrée à la 1re Brigade de la France Libre du Général Pierre Koenig.
Engagée en Libye en 1942 comme Jock Column (unité tactique motorisée), la ’13’ combat l’Afrika-Korps d’Erwin Rommel et mène des actions de reconnaissance en profondeur dans le dispositif ennemi. Amilakvari se distingue encore à la bataille de Bir-Hakeim comme adjoint de Koenig, ce qui lui vaut d’être récipiendaire de la Croix de la Libération.

Lors de la bataille d’El-Alamein, la 13e DBLE est placée sur le flanc sud du dispositif britannique face aux Allemands sur le plateau d’el-Taka et sur les contreforts du Qaret el-Himeimat. C’est en conduisant la retraite de sa Brigade suite à une contre-attaque blindée allemande que le Lieutenant-Colonel Dimitri Amilakvari est tué d’un éclat d’obus à la tête, armes à la main. Il est remplacé au pied-levé par un autre grand nom de la ’13’, Gabriel Brunet de Sairigné.

Il repose aujourd’hui dans les sables d’Égypte mais son képi ensanglanté est exposé au Musée de la Légion Étrangère à Aubagne.

Il avait dit à Bir-Hakeim : Nous étrangers, n’avons qu’une seule façon de prouver à la France notre gratitude pour l’accueil qu’elle nous a réservé : nous faire tuer pour elle.

Pour l’anecdote, son frère Constantin suivra une autre voie, puisque après avoir combattu en 1940, il rejoindra les rangs de la Légion des Volontaires Français (LVF) pour combattre en URSS contre l’Armée Soviétique.


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