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L’emballage réutilisable a été fabriqué par Signalétik Diffusion à la demande du corps de l’Armée de terre et du chef étoilé Thierry Marx.
500 lunch box pour acheminer un repas aux légionnaires ne pouvant pas, en ces temps de restrictions sanitaires, fêter ensemble le 30 avril, leur date anniversaire qui commémore le combat de Camerone au Mexique en 1863 : telle était la demande de la Légion étrangère et du chef étoilé Thierry Marx. Le défi a été relevé par Signalétik, un spécialiste de l’impression numérique et de la PLV, basé à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne). Celui-ci a effectué toutes les opérations de fabrication de la box, de l’impression, au façonnage en passant par l’assemblage. « Nous avons réalisé les prototypes à partir des fichiers graphiques transmis par nos commanditaires. La solution que nous leur avons proposée les a enchantés », raconte Marc Pinto, qui dirige l’entreprise. La box, en polypropylène, est imprimée en blanc et en noir, les couleurs des logos respectifs de la Légion et de Thierry Marx, puis en or, à l’image de la grenade à sept flammes, emblème de la Légion.
Deux bouilloires électriques
L’impression a été réalisée au moyen d’une swissQprint Impala, une presse de table grand format dans laquelle Signalétik Diffusion a investi en février 2020. Cette machine jet d’encre à séchage UV LED est particulièrement peu gourmande en énergie - 3KW/h pour imprimer 200 m² de support, soit le besoin en énergie de deux bouilloires électriques - ce qui correspondait à l’une demande du donneur d’ordre, soucieux de transporter les repas dans un emballage respectueux de l’environnement. Certifiées Greenguard Gold et EN 71-3, les encres UV garantissent l’absence d’émission de produits nocifs. Signalétik souligne la capacité de l’Impala à imprimer bord à bord, une fonction qui simplifie grandement la tâche pour le traitement de panneaux aux formats répétitifs. « Notre lunch box, aux normes alimentaires, peut être lavée et réutilisée de nombreuses fois. Et si toutefois la personne ne souhaite pas la garder, il suffit de la jeter dans la poubelle des emballages pour lui offrir une seconde vie », explique Marc Pinto qui confie dans une probable poursuite de la collaboration avec les Boulangeries parisiennes de Thierry Marx.