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Légionnaire toujours...

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Poèmes

P R I E R E A L A V I E R G E P A R L ' A N C I EN L E G I ON N A I R E

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Je vous salue Marie, mère consolatrice

De Jésus Christ la génitrice .

Au seuil de l'année nouvelle qui commence

Entre vos mains je remets mon espérance.

 

Vous qui m'avez toujours manifesté tant de tendresse,

Mère Miséricordieuse, venez au secours de ma détresse.

Quand à l'angoisse et au danger j'ai été exposé

A mon secours je vous ai appelée.

 

Dans le péril, l'angoisse, le doute et la discorde,

Je cherche refuge sous l'abri de votre miséricorde.

En tous lieux et en toutes circonstances

Entre vos mains je remets mes espérances

 

Rendez-moi capable d'affronter

Tous les dangers auxquels je pourrais m'exposer.

Vous m'avez toujours témoigné votre tendresse,

Mère miséricordieuse venez consoler ma détresse.

 

Vous avez connu la souffrance avec Jésus crucifié,

Pauvre pêcheur, je suis mortifié

Je ne suis pas digne que vous jetiez un regard sur moi,

Mais tendez moi une main secourable pour affermir ma foi.

 

Du Seigneur vous êtes la servante

Vous êtes aussi ma confidente.

Avec Joseph vous avez connu l'exil,

Pour sauver Jésus du péril.

 

Délivrez-nous de la faim et de la guerre

Avec l'aide du Saint Esprit assurez la paix sur la terre.

Oh mère du Christ, préservez nous de la violence

Obtenez pour nous de Dieu que cesse cette indifférence.

 

 

Ancien Légionnaire

Antoine Giarmoleo

Dit le calabrais


L I B E R T E

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Dans les rues de la cité que je parcours de long en large

De restrictions je n'ai point remarqué d'ombrage.

Alors pourquoi tout ce vacarme,

Pour nous parler d'une hypothétique alarme.

 

Liberté, Egalité, Fraternité est la devise

Si âprement par nos aïeux acquise.

La liberté si elle est imaginaire

Inévitablement elle sera un jour libertaire. Inscrite et listée dans la constitution

La liberté ne supporte pas de restrictions.

C'est le droit d'exprimer librement ses convictions

Sans contrainte ni justifications.

 

La liberté c'est un concept libre d'actions

Sans crainte d'enfermement ou séquestrations. L'homme libre est celui qui n'est pas asservi,

Et pour ses opinions poursuivi.

 

La liberté dans la dictature n'est pas représentative,

Ma conviction c'est qu'elle n'est pas participative.

Liberté de la pensée sans restrictions ,

Sans crainte d'enfermement ou de privations.

 

Delacroix, guidant le peuple l'imagine,

Dans un tableau peint à l'origine.

La Marianne, parfaite allégorie,

De la liberté elle en est l'effigie

 

Ancien légionnaire

Antoine Giarmoleo

Dit le calabrais


Aux volontaires Américains Morts pour la France

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Légion étrangère

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Pour le Drapeau !

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DÉDIÉ AUX RAPATRIÉS DE MADAGASCAR DES RÉGIMENTS ÉTRANGERS

En avant, tant pis pour qui tombe!

La mort n'est rien vive la tombe!

Quand le pays en sort vivant.

Paul DÉROULÈDE

Où vont-ils ses soldats à l'allure martiale,

En habit bleus et casques blancs,

Qu'accompagne au départ la marche triomphale

Des cuivres aux sons éclatants,

Légionnaires chevronnés, troupiers imberbes.

Mais à coup sûr cœurs de héros,

Le courage se lit sur ces mines superbes

 Qu'.(!!)6j'£ueillisenvtos bravos ?

ils s'en vont loin d'ici, soutenir par les armes,

L'honneur sacré du nom français !

Ils partent fiers joyeux, sans crainte, sans alarmes,

Assurés qu'ils ont du succès !

Ne sont-ils pas enfants chéris de la victoire !

El dans les plis de leur drapeau

On lit en lettres d'or plus d'un litre de gloire,

Dont la mort leur lait un manteau

Quand le sort des combats les couche dans la tombe

Pour le long et dernier sommeil !

Chacun de ces vaillants sait que lorsqu'il succombe,

Arrosant de son sang vermeil

La terre à conquérir, où le sol à défendre

Tranquillement pourra dormir

C'i la Patrie en deuil en bonne et tendre mère,

Sait en garder le souvenir !

Ta vieille Légion, ô ma Fiance chérie,

Stoïquement, sans peur,

Pendant des mois entiers à prodigué sa vie

Son sang le plus pur, le meilleur !

Spartiates nouveaux que l'espérance avive

Ils construisent tous les chemins !

Puis, lorsque les Hovas, qu'étonne tant d'audace

Essaient d'arrêter leur élan.

Ils quittent leurs outils, croyant tenir en face

Un ennemi toujours fuyant,

Oubliant la fatigue aux accents de la charge

Ils balayent en un clin d’œil.

Les Hovas altérés qui reprennent le large,

La rage au cœur et l'âme en deuil !

Le bruit de leurs exploits s'en va jusqu'en Emyrne

Troubler la Reine et son conseil' !

Que voit tous ses guerriers que la terreur domine

Chercher l'ombre et fuir le soleil !

Tananarive est prise, et le jour qui la dompte i

Apporte à nos pauvres soldais

La gloire et le repos ! Mais il faut qu'on se compte

0 mes amis comptons tout bas !

Là-bas dans la graud'lle où Ton Drapeau frissonne

Où chante clair le coq Gaulois,

Combien restent couchés hélas! sans que personne

Ait piaulé sur eux une croix !

Combien de l'Océan, les sombres étendues

Recèlent elles de soldats ?

Qui vous rassemblera chères tôles perdues

Pour vous qui sonnera le glas !

Au jour où le Très-Haut à votre mort propice

Ouvrant les portes de l'éternité,

Dira : « Venez martyrs, car votre sacrifice

A celle heure vous est compté !

Aussi c'est pourquoi, France, à l'heure solennelle

Où les vivants sont de retour

Tresse-leur de tes mains la couronne immortelle,

Que lu leur dois dans Ion amour !

Mais pleure !  pleure aussi ! ô bonne et tendre mère !

Sur ceux qui sont morts vaillamment

Pour empêcher un jour qu'une main téméraire

Arrête ta marche en avant !

A. BOURDON.


Hommage au 1° Régiment étranger

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THE MASTERS OF NO MAN’S LAND

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I am one of the Foreign Legion—been at it the whole damned time,
Been slammed in each hottest region and wallowed in blood and in slime,
I’ve fought for the sheer love of fighting and killed with a triumphant yell;
But now I am done with my fighting, and the Doc says I’ll never get well.

You’ll say we are cut•throats and villains, we men of the Legion, all right:
You’ll say we are reckless and foolish—but damn it, you know we can fight!
You throw us the scum of your gutter, the hopeless, the broken: —and then
We give them the love of the Legion, and, –God!—how it turns them to men.

I joined with a Russian Anarchist; the son of a bankrupted peer;
A Frenchman whose love had renounced him; a negro with only one ear;
A preacher whose parish had balled him; a Finn; a Turk, and a Kite—
And I was a lad in his twenties, just longing for romance and fight.

They hailed us as “Blues” when we got there, —at Sidi-bel-Abbes, Algiers.
We worked and we fought and we quarreled; we wept and we laughed through our tears;
We longed for a good honest battle, with our banners and men pouring forth—
Then the Germans went smashing on Belgium, and we hurried like mad for the North!

We turned them out there in the open, we beat them like rats to their holes:
We hit them right out of their trenches and burrowed beneath them like moles:
We met them and shattered their charges: we licked them with gun and grenade!
Wherever the fighting was honest,—the Legion was there undismayed!

My friends paid the red toll of battle. —each died with his face to the foe;
The Russian and Frenchman fell charging; the rest were with me in the snow
On the night when we seven got cut off (O God, I remember it well),
Out there in a big frozen shell-hole in the midst of that living hell!

You know what it’s like in the Winter when the drear cold stabs to the bone,
And you shiver out there in the trenches,—your fighting blood shriveled and gone,
And the Boches keep shooting and shelling, and many a man curses his God;
But there’s never a whine from the Legion,—those men that you know with a nod.

The Finn had a broken machine gun and only a couple of strips;
The Turk and the Preacher were loaded with grenades that hung from their hips;
The rest of us each had a rifle, and somebody struck up a tune,—
The famous song of the Legion, —as the Boches came over the dune.

Surrender? Why, man, we were happy! We shot and we sang with a will!
The cold and the snow were forgotten as those thick-headed pigs climbed the hill!
At our first shots the leading line melted; our Hotchkiss sent fear to the core;
So we laughed at their clumsy retreating and begged them to send us some more!

But, damn them! they won’t fight in the open! They crawled in their holes and with shells
They leveled the ground all around us, and we cheered at their shots with our yells!
Then the smoke cleared up just a little,—the Finn and the Preacher lay dead
And the Kite was a-kicking and squirming, with only the half of a head!

And the Boches came pouring out at us (we hadn’t a Hotchkiss this time)
So we met them with rifles and bayonets, sunk up to our knees in the slime.
We whites went down in an instant with hardly the time for a cheer,
But the space was soon cleared around us by the negro with only one ear.

His face was all bloody and horrid; he was swinging his gun like a flail,
And he grinned in a terrible manner at the sight of the Boche turning pale.
Then I found a Hun automatic and fired at the beasts from the ground
As they rushed us again with their bayonets – and the one-eared black went down.

Then a cheer like the bursting of thunder! And pouring in over the cone,
Were our boys who had finally found us! The Legion had come for its own!
And the Boches turned tail, helter-skelter, as they do when the Legion’s at hand,
For they may be the men with no country, but they’re Masters of No Man’s Land!

The Doc says I’m done with my fighting; he doubts if I’ll weather the storm,
But I’m happy to know as I lie here that I’ve once worn that plain uniform:
That I’ve fought and I’ve bled for the Legion – that my name lives as one of that band -
The men who haven’t a country,—the Masters of No Man’s Land!

Trench Tales


Les voeux du Calabrais

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La Cage

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            Je ne sais pas

Dans la cage de tes regards
Je ne chante jamais
Mais je veux fermer les yeux.

            Je vais je viens

Immobile sous mes paupières
J'ai tout oublié
Le monde est transparent

            Je ne sais pas

Je te serre trop fort
Dans mes bras d'homme
C'est une cage aussi

            Tu vas tu viens

Et je suis seul face à la glace
Tu n'as plus rien
Mon image est la prison

            Je ne sais pas

Dans la cage de mes regards
 Je peux chanter
Mais je ne peux fermer les yeux

Frank SCHUTZE

Nôtre secret

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Ô mes compagnons Légionnaires
Dont une balle
Une volée d’éclats
Le fracas d’une mine
Ont foudroyé la progression hautaine
Un tiers de siècle
N’a rien estompé de vous
En mon affection, ni en ma mémoire.
Nous sommes à jamais frères par l’agonie.

Je vous garde en moi
L’un sans jambes, l’autre sans mains
Tel tranché d’un demi-visage
Toute
L’intensité de son expression
Toute sa chaleur
Toute
Sa gouaille
Rassemblées dans l’œil indemne.
Tu me hantes, Kurt, le torse balafré d’une rafale
De trous à l’écume sombre.
Je revois
Avec effarement
Le peu de corps qu’il restait à certains d’entre vous
Pour partir.
Je me repenche d’amour
Sur vos gosiers appliqués à grogner leur message.

Si je répétais mot pour mot
Ce que vos bouches tordues par l’urgence
M’ont grimacé
Dans un sourire de caillots et de bulles,
Si josais dévoiler
A la recherche de quelles clés
Votre ultime regard
A fouillé mon regard avant de se figer,
Si j’avouais qu’à l’un d’entre vous
Qui réclamait, crochant mon bras, le mot de passe
Je confiais avec cette attention
Qu’appelle chez l’officier, une confidence :
- Tu dis Légion !
Puisque c’était notre religion commune,
Seigneur-Dieu,
A part Vous et eux
Qui donc me croirait ?

Aussi bien quelle importance !
Eric, koob, Gino Caraï, Brémar, Klug,
Wirtz, Landefeld, Wolfschmidt, Ferrigo, Varrotsis
Et les autres
Vous aurez mon témoignage quand il le faudra.
Je ne cacherai pas
Les larmes inconvenantes
Qui me viendront aux yeux
Délayant sur plusieurs ciels tant de visages confondus.
L’histoire est injuste
Qui ne retient pas les morts humbles à ses cribles
Quelle que soit leur étoffe.
Elle est – c’est connu – moins faite des sacrifices
Que des commentaires élevés qu’ils inspirent.

Ô mes compagnons Légionnaires
Dont une balle
Une volée d’éclats
Le fracas d’une mine
Ont foudroyé la progression hautaine
J’ai, grâce à vous,l’honneur
De savoir
Qu’une mort souriante est affaire de prince.


Jean-Marie SELOSSE
Marseille 1979

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