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2010


Un soldat français tué en Afghanistan 08042010

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Par Reuters, publié le 08/04/2010

Soldats afghans en Afghanistan. C'est lors d'une mission d'appui des troupes afghanes dans le sud de la vallée

de Tagab qu'un légionnaire français a été tué, jeudi.

Le décès de ce légionnaire du 2e régiment étranger de parachutistes porte à 41 le nombre de membres de l'armée française tués en Afghanistan depuis 2001.

Un légionnaire du 2e régiment étranger de parachutistes a été tué jeudi en Afghanistan lors d'un "accrochage", ont annoncé les autorités françaises. Le ministère de la Défense a précisé que l'"accrochage" avait eu lieu en début d'après-midi dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul. 

Le militaire participait à une mission d'appui des troupes afghanes dans le sud de la vallée de Tagab lorsqu'il a été pris à partie par des insurgés, selon un communiqué de l'Elysée. Grièvement blessé par balle et évacué en hélicoptère, il est décédé à son arrivée à l'hôpital militaire français de Kaboul.

Ce décès porte à 41 le nombre de membres de l'armée française tués en Afghanistan depuis le renversement du régime des taliban fin 2001.

La France a un contingent d'environ 3500 militaires et gendarmes dans le pays, dont quelque 550 engagés dans la formation de la police et de l'armée afghanes.

Elle a annoncé en février l'envoi de 80 instructeurs supplémentaires, et serait prête, disait-on fin mars de source proche de Nicolas Sarkozy, à accroître sa participation à cet effort de formation, alors que les critiques à ce sujet s'accroissent.


Un soldat français tué en Afghanistan 0804210

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publié le 08/04/2010

 

Le légionnaire, qui appartenait au 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi, a trouvé la mort alors qu'il participait à une mission d'appui des troupes afghanes dans le nord-est du pays.

Un légionnaire appartenant au 2e régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi (Haute-Corse) a été tué jeudi en Afghanistan alors qu'il participait à une mission d'appui des troupes afghanes, a annoncé dans la soirée l’Élisée.

Le soldat français, qui participait à une mission dans le sud de la vallée de Tagab, au nord-est de Kaboul, a été grièvement blessé par balle au cours d'un échanges de tirs avec des insurgés et est décédé à son arrivée à l'hôpital militaire français de Kaboul où il avait été transporté par hélicoptère.

 

41 français tués depuis 2001

Dans un communiqué, Nicolas Sarkozy a rendu hommage à ce militaire qui «a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan» et présenté ses condoléances à sa famille.

Le chef de l'État a également réaffirmé «son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes» et exprimé «la détermination de la France à continuer d’œuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité» déployée sur le territoire afghan.

Cette attaque porte à 41 le nombre de militaires français morts en Afghanistan depuis 2001. Quelque 3.500 soldats français sont pour l'heure stationnés dans ce pays.

Avec AFP et AP


Le Festival de musiques militaires s'ouvre à la samba et aux cosaques! 07042010

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La

Presse

.ca

Publié le 07 avril 2010

Un avant-goût sonore du prochain Festival international des musiques militaires de Québec

Le Soleil, Patrice Laroche

Les Canadiens et les invités internationaux du 12e Festival international de musiques militaires de Québec (FIMMQ) promettent d'en mettre plein la vue lors des concerts en salle et à ciel ouvert à la place George-V, devant le flanc restant du Manège, qui sera illuminé comme l'an dernier.

Les formations venues d'ailleurs sont particulièrement originales... Les Brésiliens de la Musique de la police militaire d'Espirito Santo ensoleillent les traditionnelles marches militaires avec des airs de samba, de frevo et de jazz et un groupe vocal. Alors que les membres de la Fanfare de Bersaglieri de Bedizzole, symbole de l'élite militaire italienne, défilent au pas de course en jouant d'instruments à vent, casqués de plumes de coq.

 

Dirigée par un maître de ballet, la Troupe nationale des Cosaques de Russie présente des chants lyriques agrémentés d'acrobaties, de danse traditionnelle et d'humour. Ils donneront le concert d'ouverture au Grand Théâtre de Québec, avec le Royal 22e Régiment et les Brésiliens, le 24 août.

 

La Légion étrangère de France, habituée d'ouvrir le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, ouvrira également cette année le Défilé du FIMMQ. La formation se joindra à la Musique de l'armée de l'air de Berlin, le temps d'un concert au Palais Montcalm.

 

Le chant sera à l'honneur lors de l'imposant Tatoo militaire au Colisée, qui regroupera les 800 musiciens issus des 16 formations. Tous les musiciens entonneront quelques airs connus pour former une immense chorale et le Choeur des familles et amis de Valcartier participera à l'hommage qui sera rendu aux soldats déployés. Un numéro spécial marquera aussi le centenaire de la marine canadienne, avec des formations comme La Musique Naden des Forces canadiennes du Pacifique et La Musique Stadacona des Forces canadiennes de l'Atlantique, basées respectivement à Vancouver et à Halifax.

 

Quatre ensembles de Québec sont aussi de la programmation: les Voltigeurs, le Royal 22e Régiment, la Réserve navale et le 78e Highlanders Pipes and Drums.

 

De plus en plus apprécié des gens de Québec et des touristes, le FIMMQ a enregistré plus de 191 000 entrées en 2009, dont près de 22 000 pour le Tatoo. Il se tiendra cette année du 24 au 29 août. On peut consulter le www.fimmq.com pour les détails.


La passion de la course du Kenya à la France 07042010

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mercredi 07.04.2010

Plus de mille coureurs ont participé, lundi, aux épreuves de Quand Lomme court, organisée chaque année le lundi de Pâques. Après quelques mises en jambe - la « baby course » de 500 mètres, le 1,5 km et le 5 km -, un jeune couple kenyan a mis le feu au 10 km. Abraham Kiprotich a remporté la course, et sa femme Agnes Barsosio a pulvérisé le record féminin de l'épreuve. En attendant des titres mondiaux ?

PAR RUBEN MULLER

À s'en rendre malade. Lundi matin, Agnes Barsosio a tout donné dans le 10 kilomètres. Elle a dominé de la tête et des épaules le classement féminin de l'épreuve-reine de Quand Lomme Court, qualificative pour les championnats de France. En bouclant sa course en 32'24", elle a même pulvérisé le record de l'épreuve. À l'arrivée, elle accuse sévèrement le coup. Moins d'une demi-heure plus tard, elle est reposée, souriante au bras de son mari Abraham Kiprotich qui, lui, a gagné la course chez les hommes, en 29'21".

Relève

Les deux jeunes athlètes, vingt-cinq ans tout mouillés, sont natifs de Kapsabet (Kenya), une petite ville perdue dans les montagnes à trois cents kilomètres de la capitale Nairobi. À en croire Abraham, le lieu est idéal pour l'entraînement : « Avec des pics à 3 000 mètres, c'est plus dur de courir là-bas que sur du plat. Du coup, on est aguerris pour les compétitions internationales. » Abraham et Agnes ne sont d'ailleurs pas les premiers à affoler le chronomètre à Kapsabet : leur ville est aussi la patrie de Peter Rono, champion olympique du 1 500 mètres à Séoul en 1988, et de Bernard Lagat, champion du monde sur 1 500 et 5 000 mètres à Osaka en 2007.

Dans un tel environnement, difficile pour Abraham de résister aux sirènes de la course de fond, qu'il pratique depuis l'âge de treize ans. « Mes frères sont athlètes et ça m'a encouragé. Dès le début, je voulais passer professionnel. » C'est chose faite trois ans plus tard. À 18 ans, il s'engage dans la Légion étrangère, « pour participer plus facilement à des compétitions internationales ».

Avec un certain succès : Abraham a remporté les dix kilomètres de Lille en septembre dernier. Sa distance favorite malgré « une préparation compliquée : il faut de l'endurance comme pour le semi ou le marathon, mais il faut aussi de la vitesse ». Pour preuve, la course de Lomme a été marquée par un rythme irrégulier : le deuxième tour a été avalé beaucoup plus vite que le premier. Une motivation un moment envolée et brusquement retrouvée ? « Non, assure Abraham. Je suis venu pour gagner. C'est comme ça pour chaque course, et pour chaque athlète. Mais même quand on ne gagne pas, on est heureux de se donner à fond. » Source de motivation supplémentaire, Abraham est marié depuis six ans à Agnes Barsosio, détentrice depuis lundi du record féminin de l'épreuve. « Ça aide pour l'entraînement, affirment-ils en choeur. On se conseille, on se comprend et on se soutient. » Agnes vit encore au Kenya mais n'exclut pas de s'installer en France, « si je trouve un bon club ». Tous deux ne se reposent en effet pas sur leurs lauriers : ils comptent s'attaquer au marathon, « l'an prochain ou en 2012 ».

Et puis, comme il n'y a pas que la course dans la vie, Abraham songe déjà à sa reconversion. « Quand je quitterai l'armée, je rentrerai au pays fonder une ferme et me lancer dans l'élevage. » Mais avant ça, tous deux ont des titres à glaner. Comme Rono et Lagat, leurs illustres compatriotes. •


Une seule fois dans l’Enfer du Nord 06042010

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le 6/04/2010 par Richard Patrosso


En 108 éditions, Paris-Roubaix a connu 54 victoires belges, 30 françaises, 11 italiennes, 5 néerlandaises, 2 irlandaises et 2 suisses. Retour sur les quatre nations qui, à ce jour, ne comptent qu’un seul succès dans «la reine des classiques».

Fischer, premier et dernier

En 1896, après plus de neuf heures de course, c’est l’Allemand de 31 ans, Josef Fischer (Bordeaux-Paris 1900), qui ouvre le palmarès de «la reine des classiques». Il devance le Danois Charles Meyer, vainqueur de Bordeaux-Paris l’année précédente, et un certain Maurice Garin, qui remportera les deux éditions suivantes et qui restera ensuite dans l’Histoire comme le premier homme à s’être imposé dans la Grande Boucle (Tour de France 1903).

Pour cette première édition, ce podium international était peut-être entièrement étranger, si l’on en croit l’acte de naturalisation retrouvée en 2004 par Franco Cuaz à Châlon-sur-Marne.

Quatre ans plus tard, en 1900, Fischer reviendra pour la première fois depuis sa victoire sur le podium et se classera deuxième, derrière le Français Émile Bouhours (quadruple vainqueur du championnat national de France sur piste*), devançant de nouveau Maurice Garin (troisième de la course pour la deuxième et dernière fois).

Faber, avant la guerre des autres tranchées

Après s’être classé troisième en 1908, derrière le Belge Cyrille Van Hauwaert (champion de Belgique 1909) et le Français Georges Lorgeou; le Luxembourgeois François Faber, vainqueur du Tour de France 1909, lève enfin les bras au vélodrome de Roubaix en 1913, battant le Belge Charles Deruyter, qui n’aura plus jamais l’occasion de remonter sur le podium, et le Français Charles Crupelandt, double lauréat de la course, en 1912 et 1914.

Faber, lui non plus, ne s’imposera plus dans «l’Enfer du Nord». Luxembourgeois de nationalité, mais Français de cœur, «le géant de Colombes» s’engage dans la Légion étrangère lorsque la Première Guerre Mondiale éclate et meurt, «tué à l’ennemi», en 1915... dans la région du Nord-Pas-de-Calais... après avoir appris, le matin, la naissance de sa fille.

2004, la grande suédoise

Les Suédois ont attendu longtemps. Le nouveau millénaire leur a porté bonheur: en 2004, Magnus Backstedt, ancien coureur du «Gitan» Roger De Vlaeminck (recordman de la course**) s’impose au sprint devant le Néerlandais Tristan Hoffman (champion des Pays-Bas 1992), le Britannique Roger Hammond (champion de Grande-Bretagne 2003 et 2004) et le Suisse Fabian Cancellara***, qui attendra le centenaire de «la reine des classiques» pour s’imposer.

2007, les kangourous sautent bien sur les pavés

Nouveau siècle, nouveau millénaire, nouveaux coureurs, nouveaux champions, nouveaux vainqueurs. Et parmi eux, l’Australien Stuart O’Grady. Le coureur du Team CSC (champion de son Pays en 2003), qui n’avait connu que des équipes françaises jusque-là, remporte la cent-cinquième édition devant l’Espagnol Juan Antonio Flecha, spécialiste des classiques qui attend toujours de gagner le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, et le Suisse Steffen Wesemann, vainqueur du «Ronde» en 2004.

Depuis, l’Australien n’a plus trouvé son bonheur en Europe, mais s’est refait une santé (il avait chuté lourdement lors du Tour de France 2007) chez lui : il a remporté et deux étapes du Herald Sun Tour 2008 et le classement général. Il a aussi terminé deuxième du classement général final du Tour Down Under 2009, remporté par Allan Davis (Tour du Piémont 2004) tandis qu’un certain Lance Armstrong faisait son retour à la compétition.

Et les Américains, justement, eux qui règnent sur le cyclisme depuis la venue de Greg Lemond en Europe, au début des années 1980, connaîtront-ils la joie dimanche de voir l’un des leurs enfin triompher sur le célèbre vélodrome? Leur meilleure chance? L’époux d’une française, Georges Hincapie, actuel champion des États-Unis, sept fois dans les dix premiers de la course, jamais gagnant, mais une fois deuxième (2005). La nouvelle décennie sera-t-elle la bonne? La chance tournera-t-elle enfin en sa faveur? Il y a maintenant plus de dix ans que le New-yorkais attend de réaliser son rêve de gosse. Pour une fois qu’un Américain n’est pas obsédé par le Tour de France !


*1897, 1898, 1900 et 1902

**Paris-Roubaix 1972, 1974, 1975 et 1977

***vainqueur du Tour des Flandres dimanche dernier


La section UNC ville entretient le devoir de mémoire 01042010

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jeudi 01.04.2010

Gérard Robyn est président de la section UNC ville depuis dix ans.

ANCIENS COMBATTANTS

Dimanche, l'Union nationale des combattants (UNC) section ville a tenu son assemblée générale à la maison des associations. ...

 

La section qui a pour devise « Unis comme au front » est présidée depuis dix ans par Gérard Robyn.

Combien avez-vous d'adhérents et qui sont-ils ?

« Nous sommes cinquante et un adhérents, dont deux anciens combattants de 1939-1945, des veuves et des AFN (Afrique du Nord). Nous avons aussi deux plus jeunes anciens combattants : Claude Bourdon qui a été vingt-quatre ans dans la marine et Jean-Claude Courquin, notre porte-drapeau qui a passé sept ans dans la légion étrangère. Nos pensées vont également vers notre doyen Marcel Lecocq, 94 ans, qui se trouve depuis quelque temps dans une famille d'accueil. Ainsi que notre doyenne Madeleine Leblond, 92 ans qui est hospitalisée. » Quelles sont les manifestations auxquelles vous participez ?

« Toutes les manifestations patriotiques. En outre le 23 mai notre section participera à Violaines à un hommage qui sera rendu au septième GRDI de Saint-Omer (groupe de reconnaissance de division d'infanterie) qui en 1940 a subi de lourdes pertes humaines. Pour commémorer ces soixante-dix ans, une stèle avec plaque sera inaugurée. » Avez-vous des messages à faire passer aux adhérents ?

« Les femmes qui n'ont pas encore la carte de veuve d'anciens combattants sont invitées à prendre contact auprès de Jacques Brisset ou moi-même.

En possession de cette carte, elles peuvent bénéficier d'aide de l'ONAC (office national des anciens combattants) suivant leurs revenus. Un événement est important pour nous, le soixante-septième congrès départemental de notre mouvement aura lieu le 25 avril à Tournehem. ». •

Gérard Robyn, 03 21 93 65 23 Gilbert Levray, 03 21 98 86 01 ou Claude Bourdon, 03 21 95 97 10.

Les inscriptions pour le repas du congrès seront closes le 12 avril. Pour les adhérents le tarif est de 28 €.


Montastruc-la-Conseillère. Trois artistes exposent à l'office du tourisme 01042010

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Publié le 01/04/2010

 

Roland Gourdon, Mijerola, Gabriel et leurs œuvres

Trois artistes étaient présents pour le vernissage de la nouvelle exposition de l'office de tourisme de Verfeil.

Roland Gourdon (sculpteur revelois) :

« J'ai débuté mes premières sculptures en 2003. J'étais agriculteur en Algérie et à mon retour en France, j'ai commencé à récupérer des vieux outils agricoles pour en faire un musée personnel. Puis j'ai commencé à assembler ces objets, inspiré par le monde animalier, et bien d'autres sujets. C'est la poésie des objets qui me guide »

Mijerola (peintre toulousaine née dans le Lot) :

D'où vient votre inspiration ?

« Pour moi la peinture c'est comme un jeu, comme une thérapie aussi, un voyage à travers le monde. Je mets dans mes œuvres la richesse de mon monde imaginaire. Je suis une fille d'émigrés espagnols et beaucoup de mes peintures en portent la trace : la couleur rouge, les petites danseuses catalanes. Beaucoup de mes tableaux comportent des petits personnages et des cercles qui symbolisent l'aboutissement de la vie »

Gabriel (sculpteur roumain) :

« Je suis originaire d'une famille d'artistes roumaine, mon père l'était et tous les enfants ont dû choisir un art, pour moi ç'a été la sculpture dès l'âge de 14 ans. Puis je suis venu à la légion étrangère à Castelnaudary, il y a 14 ans. Toutes mes sculptures sont multi-figures. En changeant l'angle de vue, on découvre au moins 3 œuvres différentes. »

Ils partagent cette exposition, encore visible, avec, Nathalie Monet (créatrice de bijoux), Pascale Cabare (faïence), Béa, Corinne et Sylvie (objets de décoration), Anne-Marie Vuylsteke (dessinatrice), Graine de Pastel (cosmétique) et Jean-Louis Gayraud (peintre).

Contact : Office de Tourisme au 05-61-35-88-84/09-77-57-75-30 - mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. .


Le 30 avril, Hervé Morin fêtera Camerone au Mexique 31032010

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Publié le 31/03/2010

Hervé Morin, le ministre de la Défense, ne se rendra pas à Aubagne pour célébrer la fête annuelle de la Légion

étrangère © Remi OCHLIK / MAXPPP

Une fois n'est pas coutume, le ministre de la Défense Hervé Morin ne se rendra pas à Aubagne pour célébrer la fête annuelle de la Légion étrangère. Il fera davantage, en se rendant au Mexique ce même 30 avril, à l' hacienda de Camerone , pour une cérémonie de souvenir des combats de 1863. Lors de cette bataille entre 64 légionnaires, qui défendaient une ferme, et plusieurs centaines de Mexicains, la moitié de la troupe française fut tuée sur place avec son capitaine Jean Danjou. Quand les survivants acceptèrent de se rendre, ce fut à la condition qu'ils puissent conserver leurs armes. Ce que leur vainqueur accorda en ces termes : "On ne refuse rien à des hommes comme vous !"

Ce voyage que le ministre de la Défense effectuera en compagnie d'une délégation de plusieurs dizaines de légionnaires s'inscrit dans un contexte difficile pour ce corps de 8.000 hommes de l'armée de terre, qui a eu à faire face récemment à plusieurs sérieux désagréments. Le dernier en date est le rapport de la députée socialiste et ancienne garde des Sceaux Marylise Lebranchu, qui proposait en janvier dernier de proscrire à la Légion l'usage systématique de la fausse identité lors de l'engagement. Cette innovation a été acceptée avant même la publication du rapport . Ce qui n'est pas le cas de son autre proposition majeure : l'attribution systématique d'une carte de séjour de dix ans à tous les anciens légionnaires, sans que le commandement ait son mot à dire. Actuellement, les légionnaires ne peuvent prétendre entrer dans le processus d'acquisition de la nationalité française, sans le "certificat de bonne conduite", dont l'attribution par le commandement de la Légion étrangère est discrétionnaire.

Le voyage du ministre de la Défense devrait également faire l'objet de discussions avec les autorités mexicaines sur plusieurs dossiers intéressant la société EADS. Il s'agit notamment de l'implantation d'une usine de montage d'hélicoptères et de l'éventuelle acquisition par ce pays du cargo militaire d'Airbus, l'A400M. À ce stade, Airbus Military ne dispose que d'un seul contrat d'exportation pour cet appareil, avec la Malaisie. 


Souvenir Français : Claude Canalès passe la main 31032010

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Publié le 31/03/2010

Claude Canalès. Photo DDM

C'est l'information principale de l'assemblée générale du Souvenir Français, même si la modestie du Colonel (CR), Canalès, doit en souffrir. Après, 7 ans en tant que vice-président et 12 en qualité de président, comme il l'avait annoncé, Claude Canalès, s'arrête au terme de trois mandats.Ce modèle de dévouement patriotique, reste toutefois au sein du mouvement, comme vice-président. Il est remplacé par le Major De Jésus Salqueiro, qui vient de prendre sa retraite, après 36 ans dans la Légion Etrangère. Auparavant, celui qui était encore président a dressé un bilan trés positif de son comité. Il a rappelé que le Souvenir Français, c'était 200 000 adhérents regroupés en 1650 comités, qui entretiennent et fleurissent plus de 130 000 tombes, qui restaurent plu de 200 monuments et qui a ralisé quelques 40 stèles et monuments comémoratifs. Il sisté sur les trois missions principales du comité, "conserver la mémoire", "entretenir les tombes de ceux qui sont rombés pour la France", et "transmettre le flambeau aux jeunes générations". Avec le dynamisme qui est le sien, le Colonel Canalès, s'est dépensé sans compter dans l'accomplissement de ces trois missions, il sait, et il l'a déclaré haut et fort, que son remplaçant saura se montrer à la hauteur, "je sais qu'il a une haute conception de la mission du souvenir français et soyez assurés qu'il saura marquer de son empreinte le Comité", étaient les mots de claude Canalès à propos du Major De Jésus Salqueiro.Le nouveau bureau : Président De Jésus Salqueiro. vice-présidents, H. Combes et A. Taurines. Trésorier L. Mistou. Secrétaires, M. Rocher Bellan et L. Besanger. Vérificatrice des comptes, M. Théry. Porte-drapeaux, C. Arro et A. Arro.


Polémique sur la mort d'un légionnaire à Djibouti : au delà des passions 29032010

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29/03/2010

La mort du légionnaire Talas lors d'un exercice à Djibouti, le 5 mars 2008, et l'enquête judiciaire qui s'en suit, suscitent de nombreuses réactions souvent passionnées. Que peut-on en penser ?

1) Un homme est mort et c'est l'essentiel. Un jeune slovaque s'était engagé dans la Légion étrangère et, à ce titre, servait la France. Il est mort bêtement au cours d'un exercice. Ne l'oublions pas. Certains le passent un peu vite par pertes et profits, préférant, par corporatisme, s'indigner du sort d'un jeune officier frais émoulu de Saint-Cyr.

2) Un jeune officier, Méderic Bertaud, voit sa carrière brisée (il a été radié de l'armée de terre) et a connu la prison dans l'attente de son procès. C'est déjà beaucoup. Son comportement a-t-il entrainé la mort du légionnaire ? Nous n'en savons rien et c'est même pour cela qu'il y aura un procès, avec une instruction, des experts et des avocats de part et d'autres ! Laissons la justice trancher. En attendant, une chose est sûre : son comportement n'a pas été honorable. Un officier - c'est en tout cas l'idée qu'on s'en fait -  ne doit pas insulter, frapper et priver d'eau l'un de ses hommes.

3) Ce drame est né de la rencontre de deux hommes, qui n'avaient peut-être pas leur place dans cette section du 2e REP. Tous les témoignages le confirment : Talas n'était pas au niveau, il ne suivait pas. Quand au lieutenant, son comportement n'était pas celui que l'armée de terre attend de ses jeunes chefs de section. Le problème est donc le suivant : que faisaient-ils là tous les deux ? Ce n'est pas remettre en cause l'armée de terre que de s'interroger. Ont-ils été bien sélectionnés, bien formés, bien orientés ? Si l'on répond par l'affirmative, comment expliquer les faits ? Faut-il rejeter l'entière responsabilité sur le lieutenant Bertaud ? Ce serait une autre forme de corporatisme, aussi détestable que la première que d'affirmer : l'institution est par nature innocente et il n'y a que des brebis galeuses.

4) Un journaliste n'est pas un juge. Je donne des éléments sur une affaire dont nous ne nous pouvons espérer avoir tous les éléments que lors du procès. Lorsque nous donnons des informations, nous le faisons avec un seul souci : leur véracité et leur exactitude. Quant à l'effet qu'elles produisent, si on ne peut l'ignorer, il ne devrait jamais dicter la décision de les communiquer ou non.


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