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Légionnaire toujours...

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1895

Le petit parisien. 02/02/1895.

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La Légion étrangère.

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Le petit parisien. 02/02/1895.


Le Monde illustré du 26/01/1895

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Le général Metzinger.

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Le Monde illustré du 26/01/1895

 

Le général Metzinger. -Le général Metzinger, qui exercera le commandement de la première brigade de la division expéditionnaire de Madagascar est dans la force de l'âge. Il porte allègrement ses cinquante-deux ans: il est aussi alerte que robuste.

 

Avant d'avoir été promu général, — il avait alors quarante-huit ans — il commandait le 16e régiment d'infanterie, en garnison à Saint-Étienne. Le colonel Metzinger était alors un des chefs de corps les plus estimés, tant au point de vue des manœuvres et de la direction de l'instruction des troupes, qu'au point de vue de son prestige militaire, qui le mettait hors de pair. C'est, en effet, après des services prolongés et distingués, au Tonkin et en Afrique, que le chef de bataillon Metzinger avait été promu en juillet 1885 lieutenant-colonel; puis officier de la Légion d'honneur, à quelque jours à peine d'intervalle, deux ans juste avant sa promotion au grade de colonel.

Les débuts du général, qui commandait naguère la subdivision d'Oran, et qui s'embarquera demain pour Madagascar ont été par l’École de Saint-Cyr, où il est entré à l'âge de dix-huit ans, et d'où il sortit, avec un des premiers numéros de la promotion, comme sous-lieutenant d'infanterie.

Lors de la déclaration de guerre de 1870, il était lieutenant dans un des régiments qui contribuèrent à former l'armée du Rhin; il fut promu capitaine le 12 octobre 1870, ayant moins de deux années de grade, en récompense de la part brillante qu'il avait prise aux combats sous Metz. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur, après la reprise de Paris contre la Commune et obtint, en 1878, le grade de chef de bataillon d'où il devait s'élever rapidement aux grades plus élevés. Le général Metzinger a encore treize années devant lui, avant d'avoir atteint la limite d'âge; il sera général de division avant peu, l'un des plus jeunes et des plus vigoureux sur lesquels puissent compter notre infanterie.


C. M.


Le Monde illustré du 19/01/1895

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A MADAGASCAR - NOTES ET SOUVENIRS DE VOYAGE - LA ROUTE DE TAMATAVE A TANANARIVE

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Le Monde illustré du 19/01/1895

 


Le Monde illustré du 12/01/1895

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MAJUNGA

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Le Monde illustré du 12/01/1895

 

MAJUNGA

 

Majunga, ou Majangaye, comme on l'appelle quelquefois, est la ville la plus importante de le côte ouest de Madagascar. Elle est située dans la partie nord - ouest de cette île, à l'entrée de la vaste baie de Bombetoke.

La rivière Betsiboka, une des plus importantes de ce pays et dont l'un des affluents, l'Ikopa, prend sa source près de Tananarive, a son embouchure au fond de cette baie. Cette rivière est en partie navigable et, pendant la saison des pluies, des embarcations assez fortes peuvent facilement remonter jusqu'au grand village de Mahevatanena, qui se trouve à peu près à moitié de la distance qui sépare Majunga de Tananarive.

La ville de Majunga, fondée par des Arabes, il y a plusieurs siècles, est la seule de Madagascar qui possède des maisons en pierres. Elle s'étend au bord de la mer, et se compose de quelques rues où habitent, dans des maisons de construction arabe, les négociants européens ou indiens; ces derniers nombreux.

Autour et s'étendant surtout dans l'est, se trouve le grand village de Marofetra dont les paillottes abritent une nombreuse population composée de Makoas, de Sakalaves et de Comoriens. La plupart des habitants professent la religion musulmane, et la ville possédait autrefois trois mosquées. Il n'en reste que deux, en assez triste état, mais assidûment fréquentées.

Les Hovas résident dans un village dont les maisons se groupent autour d'un fort délabré, résidence du gouverneur. Ils ne sont pas nombreux.

Le climat de Majunga est chaud, mais sain. L'année se partage en deux saisons : l'une sèche l'autre pendant laquelle il pleut abondamment. Cette dernière, qui s'étend de novembre à mars, est la plus chaude, mais la température est souvent rafraîchie par la brise de mer.

Les environs de Majunga sont assez accidentés et se composent de collines peu élevées séparées par de profonds ravins qui se transforment en torrents pendant la saison des pluies. La campagne est parsemée de manguiers élevés qui s'élèvent, tantôt isolés, tantôt groupés en bouquets, et qui donnent d'excellents fruits. On trouve également quelques baobabs.

Majunga est le centre d'un commerce important et sert d'entrepôt aux produits qui s'importent, ou s'exportent des riches régions du Boeni et de l'Ambongo.

Ces deux contrées sont séparées par le Betsiboka, et l'Ambongo, qui se trouve sur la rive gauche, est complètement indépendant. Le lieu où se font surtout les échanges s'appelle Maroway, mot qui veut dire: où il y a beaucoup de caïmans, et cette dénomination est parfaitement justifiée par le nombre incroyable de ces amphibies que l'on rencontre dans les eaux de l'Arroyo sur le bord duquel se trouve ce village. La population est au moins aussi nombreuse que celle de Majunga, et on y trouve beaucoup d'Indiens. Ces derniers, parmi lesquels se trouvent des maisons de commerce fort sérieuses, sont répandus dans toute la région et font le trafic d'échanges avec les Sakalaves.

Le poste de Majunga est très fréquenté par des boutres qui y transportent des produits recueillis sur les divers points de la côte. On y voit assez souvent aussi des boutres arabes qui, après avoir transporté dans la baie de Baly un chargement d'esclaves achetés à la côte Mozambique, viennent se ravitailler.

L'un des plus grands marchands d'esclaves, Louis Dantary, occupe une vaste maison isolée, le plus souvent close, mais qui s'anime lors de la présence des boutres négriers.

Il y a peu d'Européens à Majunga et tous, à l'exception du consul britannique, sont Français; leur nombre est d'environ une dizaine.

L. PERRIER.


Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 04/01/1895

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Promotions.

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Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 040195

 

Promotions.

— Le général Melzinger est promu commandeur dans la Légion d'honneur.


Sont encore nommés au même titre dans notre région militaire.
MM. Vary, Bellion lieutenants ; MM. Yaugel adjudant et Minaërt, sergent, du 1er Étranger, M. Taghezauth sous-lieutenant au 2e Étranger.

Proposés.

— Sont proposés pour l'avancement les officiers de notre garnison dont les noms suivent, au grade de capitaine.
MM. les lieutenants Bonnelet, Détrie, Bertrand, Teliou et Covill du 1er Étranger.


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