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1895

Départ de Marseille des steamers affrétés pour Madagascar.

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Le Monde illustré du 20/04/1895

 

Départ de Marseille des steamers affrétés pour Madagascar.

Le généfal Duchesne à bord de l' «Iraouaddy
— Les départs des steamers affrétés par le gouvernement pour l'expédition de Madagascar se succèdent rapidement dans notre port, mais ils ont été particulièrement nombreux et intéressants, la semaine dernière.

Ç'a été d'abord les steamers anglais Riverdale et Collingham, à bord desquels ont été chargés les chalands et les pontons construits aux ateliers Fraissinet pour faciliter le débarquement de nos troupes a Majunga. Les chalands et ces pontons ont été démontés en tranches, et le Collingham a pris, en
outre, des canots à vapeur destinés à la navigation des rivières à Madagascar. Les opérations se sont effectuées sur les quais des bassins nord où elles avaient attiré pas mal de curieux.

Mais c'est dans la journée du 12 avril que se sont produits les faits les plus intéressants, soit les départs du Cachar de la Compagnie national", et du Rio-Negro, des Chargeurs Réunis.

Le premier a emporté près de 1.400 hommes, y compris le 40e bataillon de chasseurs à pied, formé pour l'expédition, et le second la 1re compagnie du 200e de ligne, des soldats de l'infanterie de marine, des mulets, etc., ce steamer devant compléter son chargement à Philippeville.

Le passage de ces troupes dans nos rues, depuis les casernes où elles étaient logées jusqu'à bord, a été l'occasion de manifestations patriotiques et enthousiastes. On criait : Vive la France ! Vive l'armée ! et l'on jetait des fleurs à nos soldats.

Quand le Cachar s'est éloigné du quai, la manifestation a pris des proportions indicibles. C'est que le spectacle de ce steamer sur le pont duquel se trouvaient juchés en plusieurs rangées superposées, ses 1.400 passagers,était vraiment admirable et touchant. Aux acclamations laient de la foule, se mêlaient les accents de la Marseillaise et du Chant du départ partant du bord, comme aussi les airs entraînants de la fanfare du 40e, la Sidi-Brahim, entre autres.

Le Rio-Negro a suivi le Cachar de près et est parti dans les mêmes conditions.

Enfin le soir, à quatre heures, a lieu le départ de Iraouaddy, avec le général Duchesne, commandant en chef l'expédition de Madagascar, son état-major et plusieurs détachements d'infanterie de marine, du génie, etc. La population s'est portée en foule à la Joliette, pour acclamer le général et le saluer à son départ. Aussi le commandant en chef de l'expédition s'est-il montré très touché des ovations répétées dont il était l'objet, lui, ses officiers et toutes les troupes en partance.

De formidables hourras ont retenti quand le paquebot a cargué ses amarres; les hommes se sont découverts, les femmes agitaient leurs mouchoirs, et le général a levé une dernière fois son képi en signe d'adieu.

B. F.


Lyon : Départ des troupes pour Madagascar. Les Lyonnais ont fait fête — aux troupes qui sont parties ces derniers jours à destination de Madagascar, après être venues se grouper au camp de Sathonay, où le Président de la République a été les visiter.

Sur le parcours de nos soldats, les rues pleines d'une foule émue et sympathique ont été acclamées, et des maisons aux fenêtres remplies de curieux, on leur jetait des fleurs et des serpentins, ce qui prêtait à ce défilé une allure tout à fait joyeuse et originale.

C'est au moment du passage dans la rue de la République, que notre dessinateur a pris le sujet de l'illustration que nous publions, et qui donne une idée fort exacte de cette manifestation touchante et spontanée.


Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 190495

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Inspection

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Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 190495

 

Inspection
M. le général Gerboin, commandant la subdivision de Mascara, est arrivé, mardi soir à Bel-Abbés, et a passé mercredi malin la revue du 5e bataillon Étranger, sous les ordres de M. le commandant Hoblingre.


Le général s'est déclaré très satisfait de la tenue des troupes et a adressé des compliments au colonel et aux officiers du 1er Étranger. Il est reparti pour Mascara jeudi malin.


Mutations

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Le Messager de l'Ouest. Journal de l'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. 190495

 

Mutations

M. de Villebois-Mareuil, colonel au 67e de Ligne, prend le commandement du 1er Étranger, en remplacement de M. le colonel Zéni, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

— MM. Bertrand et Bonnelet, promus capitaines au 2e Étranger sont maintenus au 1er Étranger, leur ancien Régiment.

— MM. les capitaines Muller du 1er Bataillon d'Afrique et Bouquiers du 12e de Ligne, passent au 1er Étranger.

— M. Gordier, capitaine au 1er Etranger passe au 42e de Ligne.

—M. Marie, capitaine du génie à Bèl-Abbès, passe au 3e Régiment à Arras.

— MM. les lieutenants Escalle du 34e de Ligne; Ville du 126e; Roux du 54e; Delfon du 40e, Prévôt du 16e; Déville du 122e; Pique et Ruef du 2e Zouaves, passent au 1er Étranger.

— M. Ducassou lieutenant au titre Étranger est mis a la suite du 1er Étranger.

— M. Ducellier-Suise est nommé sous-lieutenant au 1er Étranger.


Le Monde illustré du 13/04/1895

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En route pour Madagascar : La traversée du canal de Suez.

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Le Monde illustré du 13/04/1895

 

En route pour Madagascar : La traversée du canal de Suez. — Il y a peu de temps que l'on fait cette traversée de nuit. « A cet effet, — nous dit dans sa dernière correspondance, notre envoyé spécial, M. Louis Tinayre, — l'avant du navire est muni d'un projecteur électrique très puissant qui permet d'éclairer au loin les bouées entre lesquelles le navire doit circuler, et qui donne aux berges de sable l'aspect de champs de neige. » Autour de ce sujet principal, d'autres artistiques croquis nous montrent les mercantis qui viennent en barque jusqu'aux navires, avec des photographies, des figues, des dattes, etc., qu'ils s'efforcent de vendre aux voyageurs..,

Voici le Yang-Tsé, sur lequel M. Tinayre est embarqué, naviguant dans le canal, entre des bords couverts d'une maigre végétation; puis, la gare qui se trouve dans le canal, à Feutrée du second lac. Elle se compose de plusieurs bâtiments aux toits rouges.

Un grand mât, servant aux signaux, une embarcation et un petit port de refuge où sont ancrées plusieurs chaloupes, complètent le matériel.

Une caravane de chameaux qui longeait la rive africaine a fourni à notre artiste un pittoresque motif, et très curieux aussi est le nègre qu'il nous montre, tirant le panka, sorte de paillasson recouvert de toile auquel on imprime un mouvement de va et vient, au moyen d'une ficelle glissant sur deux poulies.


Le Progrès de Bel-Abbès 07/04/1895

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LA LÉGION à Madagascar

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Le Progrès de Bel-Abbès 07/04/1895

 

LA LÉGION à Madagascar

L'événement le plus marquant de la semaine est celui qui a eu le don de provoquer l'enthousiasme patriotique aussi bien à Bel-Abbès qu'à Oran ; nous voulons parler du départ du bataillon de légionnaires pour Madagascar.

Jamais à Bel-Abbès, jusqu'à présent du moins, aucun départ de troupes n'a donné lieu à plus majestueuse expression de sympathie en vers l'armée et, particulièrement, envers nos braves légionnaires. Dieu sait cependant combien de détachements, compagnies ou bataillons, ont été fournis par la Légion étrangère au Tonkin, au Siam, au Dahomey et au Soudan ! Les contingents fournis par ces régiments spéciaux sont considérable au point qu'on n'ose réellement pas les chiffrer.

N’empêche ; malgré les nombreuses victimes de ces expéditions lointaines, les enrôlements continuent de plus belle ; les bonnes volontés tiennent à honneur de prendre part à de nouvelles démonstrations militaires pour la défense de nos droits et le respect du drapeau national.

Saluons avec admiration cette phalange de soldats qui, sous les couleurs de l'uniforme français, combattent pour la gloire de leur Patrie d'adoption. C'est évidemment ce sentiment qui anime les populations et les fait se porter en masse pour témoigner de leur sympathie envers ces héros obscurs de demain. Nous avons tous grand a plaisir à participer à ces manifestations dont le spectacle réconforte les cœurs vraiment français. On a beau dire, fut-ce là du chauvinisme suivant certains, il n'est pas désagréable le moins du monde de voir la foule électrisée en quelque sorte à ces départs de troupes. Cela prouve qu'elle apprécie la haute mission confiée à notre armée et qu'elle a toute confiance dans le succès de nos entreprises guerrières.

La manifestation de mercredi dernier, au moment du départ du bataillon de la Légion pour Madagascar, a donc été des plus sympathique.

Sur le parcours des rues pavoisées pour la circonstance, la foule se pressait et applaudissait au passage les partants dont, on observait l'allure superbement martiale. Parmi ces soldats en effet, nombre de brisquarts et aussi des médaillés du Tonkin,tous des gaillards de robuste constitution, aguerris et merveilleusement doués pour supporter les fatigues de l'expédition ou le dur climat de la grande île africaine.

A la gare, le Conseil municipal et la Société des Dames de France attendaient l'arrivée du bataillon pour faire les distributions offertes et exprimer les souhaits de circonstance.

C'est précédé de la musique, du drapeau, et aussi du corps des officiers de la garnison, que le bataillon arrive à la gare, salué par les applaudissements d'une nombreuse assistance massée sur le quai. En ordre parfait, s'exécute la montée en wagons et les distributions commencent.

M. Bernard, 1er adjoint, remplaçant M. Bastide maire absent, en voyage, prononce l'allocution suivante, s'adressant à M. le Commandant Barre, chef de bataillon :

« Au nom de la population et du Conseil municipal, je viens vous saluer au moment de votre départ pour la grande île africaine. »

« nous espérons dans quelques mois venir de nouveau vous applaudir pour les nouveaux triomphes que vous aurez remportés. »

« Ce que vous avez été là-bas à l'occident, ce que vous avez été là-bas en orient vous le serez encore à Madagascar, nous sommes certains que vous tiendrez haut et d'une main ferme, le drapeau qui vous est confié. »

« La ville de Bel-Abbès a l'insigne honneur de se montrer fier de vous. »

M. le Commandant Barre se montre très touché de toutes les marques de sympathie témoignées; il gardera dit-il, le meilleur souvenir de Bell-Àbbès, et prie M. Bernard de transmettre ses remerciements à la population toute entière. Le Comité des Femmes de France vient ensuite exprimer ses souhaits et présente au Commandant un superbe bouquet aux couleurs françaises, pendant que des petites fillettes parcourent les groupes de légionnaires leur offrant des fleurs.

Voici le moment du départ ; le premier train se met en marche aux accents de la marche du régiment; les assistants se découvrent et répondent aux vivats des partants émus par ces manifestations enthousiastes.

Le spectacle est vraiment imposant.

Dix minutes après, nouveau départ dans les mêmes conditions pour la deuxième moitié du bataillon.

Cette cérémonie a vivement impressionné la population qui a tenu à cœur de renouveler l'expression sincère et toujours vivace de son admiration pour tout ce qui touche aux choses de l'armée, et témoigner en cette circonstance ses souhaits et vœux pour le succès de nos braves légionnaires.


Adieux des partants.

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Le Progrès de Bel-Abbès 07/04/1895

 

Adieux des partants


Madame Perret, présidente du Comité de l'Union des Femmes de France, à Bel-Abbès, nous adresse copie du télégramme suivant qu'elle a reçu d'Oran jeudi dernier :

« Bataillon Madagascar sur le point embarquer, adresse chaleureux remerciements à Union Femmes de France, et envoie ses adieux à la population bel-abbésienne, dont la manifestation si sympathique l'a profondément touché. »

« Commandant BARRE ».


Le Monde illustré du 06/04/1895

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