Le Progrès de Bel-Abbès 14/07/1895
A l'occasion du 14 juillet, M. le Général Metzinger, commandant une brigade à Madagascar, est promu Général de Division.
Le Progrès de Bel-Abbès 14/07/1895
A l'occasion du 14 juillet, M. le Général Metzinger, commandant une brigade à Madagascar, est promu Général de Division.
Le Monde illustré du 13/07/1895
Madagascar. — Nous poursuivons la série de nos documents sur l'expédition de Madagascar avec de curieux dessins représentant un campement de muletiers arabes d'une physionomie tout à fait originale et pittoresque.
Nos lecteurs verront en outre avec intérêt le fonctionnement de la télégraphie optique, pratiquée par nos troupes, et l'installation du télégraphe dans une tente. Un autre dessin, de notre envoyé spécial, nous montre le passage en bac, de la rivière de Marovay, tandis que les soldats du génie entreprennent la construction d'un pont.
Cette scène s'encadre dans un paysage curieux, que traversent des vols d'ibis blancs très nombreux dans ces parages.
Le Monde illustré du 06/07/1895
Madagascar. — L'arrivée du général Duchesne a Nossi-Bé a donné lieu à plusieurs cérémonies dont la plus curieuse a été le grand Kabary.
M. François, l'organisateur des fêtes, avait eu l'idée d'inviter trois souverains malgaches, alliés de la France, à venir saluer le général en chef : Tsialana, roi des Antakars; Tsiavas, roi d'Aukifi; et Binao, reine d'Ampasymène. Ces trois personnages, qui étaient à Nossi-Bé depuis quelques jours avec leur nombreuse suite, vinrent à la résidence saluer le général des son arrivée. Puis le Kabary, ou entrevue solennelle, commença dans le vaste jardin attenant à l'hôtel du général, sous un ombrage épais.
Les rois et la reine occupaient les places qui leur étaient assignées, et leurs sujets se tenaient accroupis derrière eux. Le général parut alors, et fit lire en langue malgache, par un interprète indigène, une proclamation qu'il a adressée au peuple hova, et qui parut faire une excellente impression
sur l'assistance.
Après cette lecture, le général Duchesne adressa à chacun des souverains une petite allocution flatteuse, et l'on procéda alors à l'échange des cadeaux, qui est le clou de ce genre de cérémonie.
Chacun paraissait enchanté, et les assistants manifestèrent leur contentement par des chants et des applaudissements bruyants.
A l'issue du Kabary, les trois souverains malgaches se sont retirés avec le même cérémonial qu'à l'arrivée.
Outre cette curieuse scène, notre envoyé spécial à Madagascar, M. L. Tinayre, nous a adressé plusieurs autres sujets fort intéressants.
C'est d'abord un dessin relatif aux approvisionnements de nos troupes qui nous montre le déchargement des bœufs ; puis un aspect du campement de l'artillerie, et enfin la vue du lieu où l'on monte les canonnières et les chalands dont chaque pièce numérotée est rangée en attendant le montage.
Le Monde illustré du 29/06/1895
Madagascar. — M. L. Tinayre, notre envoyé spécial, nous a adressé une vue très intéressante de son installation chez les Malgaches. On le voit en train de parachever ses croquis si documentés, et on voit aussi, à ses côtés, deux de ses camarades de route : M. Boudouresque, du Petit Marseillais, et M. Faber, de l'Agence Havas.
Notre correspondant nous donne en outre un curieux commentaire du combat que représente une autre de nos gravures, et nous le transcrivons exactement d'après sa dernière lettre :
« Le15mai au matin, trois compagnies de tirailleurs malgaches,sous les ordres du lieutenant-colonel Parde, étaient chargés d'aller reconnaître et d'occuper un gué qui se trouve sur la rivière le Carimbo, à 30 kilomètres au sud-est de Marovoay. Vers les 6 heures du matin, le colonel arrivait près d'une hauteur, au point dénommé Manonga, lorsqu'on aperçut un fort poste de Hovas sortant d'un village nommé Amboutimentry; son but visible était d'occuper le mamelon de Manonga, position avantageuse qui était également notre objectif. Nos tirailleurs, hâtant leur marche, arrivèrent au sommet du mamelon et tombèrent sur les Hovas qui en étaient à 56 mètres; il y eut un corps à corps assez sérieux et nos tirailleurs voyant les Hovas de si près pour la première fois, entraînés par les officiers, exécutèrent une charge vigoureuse à la baïonnette qui nous fixa de suite sur leur valeur militaire; les Hovas devant ce choc prirent la fuite, poursuivis de près par nos troupes; ils eurent de leur côté 60 morts; quant à nous un officier blessé, le lieutenant Forestou de l'infanterie de marine, et 12 tirailleurs.
« Mon dessin représente la rencontre des deux troupes, au moment où le lieutenant Forestou est blessé sur le sommet du mamelon et où le capitaine Stop entraîne ses troupes dans une charge vigoureuse à la baïonnette. Les officiers hovas étaient pour la plupart vêtus d'uniformes anglais avec le casque blanc. »
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