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2017




Prise d'otages à l'aéroport de Calvi... pour les besoins de l'exercice Corbell 17 "Full Scale"

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http://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Mercredi 17 Mai 2017

Que chacun se rassure, ce n'était que pour les besoins de l'exercice Corbell 17 " Full scale", 36 heures non-stop qui se déroule à Calvi et Calenzana jusqu'à jeudi soir. 32 stagiaires du Haut Comité Français pour la Défense Civile sont concernés par cet exercice qui mobilise d'importants moyens en matériels et en hommes

Prise d'otages à l'aéroport de Calvi... pour les besoins de l'exercice Corbell 17 "Full Scale"

Il est 20 heures ce mercredi lorsque deux fourgons de couleur blanche arrivent à vive allure sur le  terre plein d'un aéroport censée être dans l'Océan indien mais qui en fait, pour les besoins de l'exercice  Corbelle 17  « Full Scale », 36 heures « Non-Stop » de contre terrorisme et de Sécurité Civile se déroule à l'aéroport Calvi-Balagne.

Plusieurs terroristes armés de fusils-mitrailleurs se précipitent vers quatre personnes et, sous la menace de leurs armes les forcent à monter dans les véhicules qui démarrent aussitôt sur les chapeaux de roues.


C'est le début de cet exercice qui durant 36 heures va mobiliser beaucoup de monde .
En fait, cet exercice Corbell 17 se déroule pour la 3e année consécutive en Balagne.
 C'est le HCFDC (Haut comité français pour la défense civile) au travers de sa filiale Resiliency, en charge des formations et exercices, et le Service d’incendie et de secours de Haute-Corse (SDIS2B) qui met en place ce grand exercice de terrain et de gestion de crise sur les thèmes de la lutte contre le terrorisme et du secours à personne en cas de catastrophe ou d’accident chimique, au profit de 15 stagiaires de la Session nationale « Pilotage et gestion de crise » du HCFDC, 14 cadres du groupe Veolia, et 3 cadres d’entreprise extérieures, soit 32 stagiaires.
Il est orchestré par Christian Sommade, délégué du HCFDC.


D'importants moyens engagés
« Cet exercice implique environ 300 personnes sur on l'a dit 36 heures non-stop. 
Les scénaris prendront en compte successivement : une prise d’otages et négociation, un séisme et ses conséquences en termes de secours à victimes, un forcené retranché, un accident chimique et une évacuation de ressortissants d’un territoire étranger. Il se déroule simultanément à Calvi et à Calenzana, lieux de l’action de terrain, où sont localisés les différents chantiers d’exercices, ainsi que le Poste de commandement opérationnel ; à Calenzana où est implanté le centre de gestion de crise; et à Paris où la salle de crise du HCFDC assure l’animation haute de l’exercice et la pression médiatique simulée en continu : flashs TV en direct toutes les heures avec 3 JRI, en Corse, qui réalisent des reportages et des interviews en direct de Calenzana et Calvi. Une pression simulée sur les réseaux sociaux sera constante au travers d’une plate-forme Twitter sécurisée » explique le commandant Patrick Botey, chef de Groupement Recherche-Développement en charge des projets européens au SDIS de Haute-Corse, également chargé de la co-organisation de cet exercice lors d'un point presse organisé avant qu'il ne débute.


Et de poursuivre «  Pour mettre en œuvre ces scénaris sur le terrain, de nombreuses unités opérationnelles telles que le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes (Légion étrangère), le RAID, la Brigade des Sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), le Ministère des affaires étrangères, au travers du centre de crise (CDC), et bien évidemment le SDIS de Haute Corse (SDIS2B) soutenu par des personnels des services départementaux de secours et d’incendie des départements 2A et 13 apporteront leur concours pour faire de cet exercice le plus important de France, en matière d’entraînement à la gestion de crise, pour des stagiaires des secteurs privés et publics. 250 militaires et sapeurs-pompiers, et 30 animateurs ou conseillers seront déployés sur le terrain au profit des 32 stagiaires. Un certain nombre d’entreprises vont apporter leurs concours pour tester et évaluer des nouvelles solutions technologiques, en matière de gestion de crise, de capteurs et de communications, qui seront mises en œuvre durant l’exercice. Les sociétés des groupes Airbus, NBC Sys- NEXTER, Paul BOYE déploieront des solutions techniques innovantes en termes d’équipements ou de la société DIGINEXT qui apportera le système de commandement tactique et de cartographie opérationnelle CRIMSON. L’ensemble de ces sociétés offrent leurs services gracieusement dans un cadre d’expérimentation et d’entraînement. La finalité de cet exercice est de mieux former les décideurs publics et privés aux situations de crises complexes, sur la durée, elle a aussi pour objectif de faire travailler ensemble des personnels des secteurs privés et publics, qui en dehors de crises réelles, n’ont que peu d’opportunités de travailler et de se préparer « ensemble » à faire face aux situations d’exception. Cet exercice est le témoignage d’une coopération « public-privé » qui est rendu possible par un engagement fort des différents services de l’Etat, des collectivités de Haute Corse, et des nombreux partenariats, dont le groupe Veolia, qui forme ainsi à la gestion de crises, des cadres de haut niveau dans un cadre de crise autant national qu’international ».


Détachement de recherche, d'extraction rt de sauvetage (DRES) et Quad de décontamination
Et de conclure : «  Parmi les nouveautés de cet exercice figurent notamment la mise en œuvre du détachement de recherche, d’extraction et de sauvetage (DRES) du service départemental d’incendie et de secours de Haute-Corse. Ce dispositif est issu des nouvelles dispositions prises dans le cadre des tueries de masse qui ont frappé la France et permettant la progression en sécurité de personnels sapeurs-pompiers dans un environnement hostile. Autre nouveauté présente : un véhicule de type QUAD nommé « Meerkat » et produit par la Sté NBC-Sys permettant une décontamination NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique). Enfin, à noter la participation des étudiants de la récente filière « gestion des secours et management des soins en situation de crise » (C2MS2) de l’université de Corte avec la présence sur site du Docteur Daniel Di Giambattista, coordonateur scientifique de la filière et ex médecin-chef du SDIS 2B ».
Nous aurons l'occasion de rentrer plus en détail sur les opérations à venir, notamment pour la prise d'otages et ses suites , le séisme, le forcené retranché et l'attaque chimique.  

Un travail d’équipe pour concilier nautisme et handicap

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http://www.objectifgard.com/

22 mai 2017

Samedi, lors de la journée nautisme et handicap, à l'Ardoise (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Samedi, lors de la journée nautisme et handicap, à l'Ardoise (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

C’est une belle histoire qui se concrétise, pour un beau projet.

Un beau projet qui rassemble élèves et professeurs du lycée professionnel privé Sainte-Marie de Bagnols, le 1er REG de la Légion étrangère de l’Ardoise, une multitude d’entreprises et d’élus locaux en faveur des personnes en situation de handicap.

Un nouvel emplacement

Ainsi, la journée nautisme et handicap de l’association du lycée Sainte-Marie, les Vents d’Heures d’Espoir (LVHE), s’est tenue ce samedi au port de l’Ardoise, comme depuis 2011, enfin pas tout à fait. Car si l’idée de la journée ne change pas, à savoir « offrir une journée au monde du handicap », selon les termes du proviseur Dominique Saget, le lieu a légèrement changé.

Déplacé de quelques dizaines de mètres, il se présente en un chemin en pente accessible aux fauteuils roulants, une plateforme bétonnée et une autre flottante équipée d’une grue adaptée pour faire monter sur les embarcations les personnes en situation de handicap, sur laquelle accostent les deux bateaux et trois jets utilisés pour la journée. « On utilise pour la première fois cet emplacement, pour lequel tout le travail a été fait par nos élèves avec l’appui des légionnaires du 1er REG », note Dominique Saget. Un 1er REG déjà partenaire du lycée dans le cadre de l’atelier défense et citoyenneté, et impliqué depuis le début par le biais de son chef de corps le colonel Phelut.

Un projet fruit de six ans d’efforts

« L’accueil est assuré par les élèves de 1ère bac pro gestion administrative, le chantier a été réalisé par les enseignants et les élèves de toute la filière travaux publics, du CAP au bac pro, avec les bras des légionnaires venus travailler avec nos élèves », explique Dominique Saget. Des militaires qui en ont profité pour apprendre une nouvelle technique de ferraillage du béton qui leur sera utile en intervention. De nombreuses entreprises locales ont également apporté leur soutien, en nature ou par chèque, et la CNR — à laquelle le terrain appartient — ou encore la mairie de Laudun-l’Ardoise ont soutenu financièrement le projet.

Il faut dire que le projet fait l’unanimité : les militaires vont pouvoir faire des virées sur le Rhône avec leurs blessés de guerre, le groupement d’entreprises Cyclium va proposer à ses membres une journée nautisme à la fin mai et les pêcheurs profitent du chemin pour pratiquer leur loisir.

Ce samedi, la journée était plus spécialement dédiée au handicap : « on a eu tout type de handicap, et notamment des personnes en fauteuil roulant », précise le proviseur, qui prévoyait à trois heures de la fermeture « 50 à 70 sorties en tout, par groupe de 6 », soit une belle affluence. Un succès qui vient récompenser six ans d’implication du lycée et de ses partenaires pour en arriver à la construction d’un équipement qui sera inauguré le 27 juin à 17h30.

Thierry ALLARD

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Obsèques du colonel Buonfils

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Chers Camarades,

 

Je vous confirme le déroulement des obsèques du colonel Alexis Buonfils :

LUNDI 22 MAI à 11:00 HEURES.

Notre-Dame de la pinède-Juan les Pins

Tenue "Amicale" d'hiver (blazer, cravate)

 

Amitiés légionnaires.

CES Philippe de Parseval

DIRCOM AALE NICE


Décès du colonel Alexis Buonfils

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Chers Camarades,

J'ai la tristesse de vous faire part du décès de notre camarade le colonel Alexis Buonfils, membre de notre amicale depuis plus de trente ans, et notamment ancien chef de corps de la 13ème DBLE sous les ordres duquel certains d'entre nous ont eu l'honneur de servir.

Ses obsèques auront lieu en principe le lundi 22 mai à 11:00 en l'église Notre Dame de la Pinède à Juan les Pins.

Cette date et cette heure vous seront confirmées par mes soins au plus tôt, mais notez cette cérémonie dès à présent afin que le plus grand nombre d'entre nous lui rendent un dernier hommage.
Tenue "Amicale"

Amitiés légionnaires.

CES Philippe de Parseval

DIRCOM AALE NICE


Exercice de simulation grandeur nature pour la Légion étrangère

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https://www.objectifgard.com/

17 mai 2017

L'EFA en action sur le Rhône (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

L'EFA en action sur le Rhône (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Vous n’êtes pas sans savoir qu’entre le pays Brique et le petit voisin du pays vert, situé sur l’autre rive du Rhône, les relations sont loin d’être au beau fixe.

Le pays Brique revendique en effet la souveraineté du petit état voisin, qui comprend les départements de Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et du Var, et des actions de déstabilisation de mouvements séparatistes Brique agitent l’état Vert, notamment autour du département de Canjuers, enclave du puissant état Bleu voisin.

Comment traverser le Rhône sans pont ?

C’est dans ce contexte que l’exercice Antares de la Légion étrangère se déroule depuis vendredi dernier et jusqu’à jeudi. Un exercice de simulation d’une ampleur considérable, puisqu’il mobilise 800 hommes de la 6e Brigade légère blindée de la Légion, installée à Nîmes et qui comprend un état-major et sept régiments, parmi lesquels le 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne et le 1er régiment étranger de génie de L’Ardoise, deux régiments particulièrement scrutés lors de l’exercice.

Partis des environs de Gallargues-le-Montueux, les militaires doivent rallier la région de Cavaillon (Vaucluse). Entre les deux, il y a le Rhône, frontière entre les deux états fictifs, qu’il s’agit de traverser. C’est là que ça se corse : « nous utilisons préférentiellement les ponts d’infrastructures, mais il s’agit de points de vulnérabilités, un pont constitue un goulot d’étranglement », explique le colonel Emmanuel Phelut, chef de corps du 1er REG de l’Ardoise. Et ce d’autant plus que « nous sommes sur un territoire revendiqué par un adversaire, le pays Brique, et que la population ne nous est donc pas forcément favorable, poursuit le colonel. Et l’ennemi peut entraver notre progression en bloquant les ponts, notamment avec des véhicules piégés. »

Le engins embarquent sur l'EFA... (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Les engins embarquent sur l'EFA... (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Alors, comment faire traverser un fleuve comme le Rhône, qui peut faire jusqu’à 500 mètres de large, aux véhicules blindés, camions et autres 4x4 ? La réponse tient en trois lettres : EFA, pour engin de franchissement par l’avant. Si le nom est un peu savant, le principe est simple comme un bac : les engins montent sur l’EFA, et les puissants moteurs de l’engin amphibie font le reste. En quelques minutes, le Rhône est traversé et les engins débarqués en sécurité. « Il est important que le franchissement soit fluide pour éviter une concentration des troupes », précise le colonel Phelut, toujours dans un souci de ne pas exposer ses troupes à l’ennemi.

Pour les besoins de l’exercice de franchissement du Rhône, qui n’est réalisé qu’une fois tous les deux ans environ, « 70 véhicules vont franchir le fleuve, dont une vingtaine dans la nuit de mardi à mercredi », explique le capitaine Leclair, commandant la 3e compagnie de combat du 1er REG. Le tout sur les solides épaules des trois EFA disposés à Roquemaure pour l’exercice, qui font 43 tonnes chacun et qui sont capables d’embarquer jusqu’au char Leclerc, vous savez ce petit véhicule de 50 tonnes à peine…

... puis débarquent sur l'autre rive (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

... puis débarquent sur l'autre rive (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

« Un ‘war game’ grandeur réelle »

Un exercice de franchissement effectué en deux points, Roquemaure et l’Ardoise, qui, comme le reste de la simulation, se poursuit aussi la nuit : « on fait en sorte qu’il se passe toujours quelque chose », précise le général Benoît Durieux, qui commande la 6e BLB. Depuis son poste de commandement installé quelque part vers Caderousse (Vaucluse), il suit les opérations sur une carte papier, mais aussi sur écran : « on est une des seules armées d’Europe à avoir ce type de numérisation de l’espace de bataille », note le général.

Au poste de commandement (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Au poste de commandement (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Un général qui scrute avec attention les performances des 1er REC et 1er REG : « l’exercice vise à contrôler les capacités des différents postes de commandement. Il s’agit d’un ‘war game’ grandeur réelle qui vise à voir comment on réagit en condition. » C’est donc dans ce cadre que les capacités de génie du 1er REG sont testées, notamment sur la partie franchissement du Rhône.

Un franchissement de fleuve que les hommes de la Légion peuvent être amenés à réaliser sur les différents théâtres d’opération, « y compris dans le cadre national, comme lors de grandes crues », précise le colonel Phelut. Au delà, « on a besoin d’un entraînement régulier, car dans la réalité, rien ne se passe jamais comme prévu », ajoute le général. On n’est jamais à l’abri d’une panne, comme celle d’un véhicule avant blindé qui casse sa boîte de vitesse au moment de quitter l’EFA, une fois la traversée du Rhône effectuée… La simulation est également une occasion de travailler sur un aspect primordial, dans l’armée comme ailleurs : « il y a un aspect humain, les gens travaillent sous pression, avec peu de sommeil, on doit aussi gérer cet aspect », précise le colonel Phelut.

Le colonel Phelut et le général Durieux, au poste de commandement (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le colonel Phelut et le général Durieux, au poste de commandement (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Après la fin de l’exercice jeudi viendra le temps du débriefing : « une manoeuvre peut toujours être optimisée, il y a un énorme travail d’autocritique interne, explique le général Durieux. Il y a un débriefing à chaud très rapidement, puis un autre à froid, par écrit. » En espérant que d’ici là, le conflit entre le pays Brique et l’état Vert aura trouvé son épilogue.

Thierry ALLARD


Célébration du 8 mai à Pérols

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http://www.ville-perols.fr/

Publié le 9 mai 2017

Revivez en images, la cérémonie du 8 mai 2017 à Pérols. Celle-ci aura été marquée par la présence d’une chorale de jeunes composées d’élèves des écoles élémentaires de Pérols, des élus du CMJ, accompagnés de l’école municipale de musique. Le point d’orgue de cet événement a été la remise de la médaille de la ville à Cristóbal Soriano, Pérolien déporté à Mauthausen-Gusen.


« Les diverses colonisations de l’Afrique du Nord »

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Legio Nostra - UNE BD-REPORTAGE SUR LA LÉGION ÉTRANGÈRE

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https://guerreshistoire.science-et-vie.com/

Legio Nostra

© Le Lombard

Fondée en 1831, la Légion étrangère reste mystérieuse. Ce corps d'élite français constitué de cent-quarante nationalités est le seul à ne pas se diviser lors du dé lé du 14 juillet, et voue un culte à la prothèse articu- lée du capitaine Danjou, héros de la bataille de Camerone. Au-delà des clichés qui sentent bon le sable chaud, Hervé Loiselet a mené une impressionnante enquête sur l'histoire et le quotidien des légionnaires, de l'époque coloniale aux plus récents con its, avec un focus sur l'opération Serval de 2013 au Mali. Une histoire d'hommes dont le régiment devient la famille.

La critique de Guerres et histoire

A première vue, ce copieux album est un outil de promotion de la Légion après quelques pages on comprend vite que le scénariste est fasciné par ces hommes qu'il voit comme des chevaliers des temps modernes. Malgré le fait qu'on ne sente pas la moindre critique ou des questions posées sur la Légion et ses missions, Legio Nostra est vraiment un livre passionnant et une approche originale pour ces régiments plein de tradition. Le projet se situe avec intelligence entre le reportage et le récit historique. Deux gros morceaux structurent l'album : Camerone, la bataille mythique de la légion durant la guerre du Mexique et la dernière grande action en date : la guerre contre les Djihadistes dans le désert malien vers Tessalit. Deux conflits différents avec des enjeux différents mais qui mettent en scène finalement des hommes qui ont les mêmes qualités guerrières à 160 ans d'écart. Le dessinateur, Benoit Blary, qui gagne encore en sureté et en élégance, et le scénariste, Hervé Loiselet, ont manifestement pris beaucoup de plaisir à se plonger dans les combats. C'est prenant et émouvant. Le reste du livre est consacré à la légion actuelle, son quotidien, son recrutement, uniformes avec plein d'infos sur les chansons, les badges.... Autre originalité, la lecture est parsemée de QR Code qui permettent aux lecteurs d'avoir une ouverture sur beaucoup de sources originales comme des photos ou des journaux. Cet album réjouira les fans e la légion, les amateurs d'histoire militaire et les amateurs de beaux récits d'aventures bien troussés.


Archives : Loiselet déjà en guerre avant Legio Nostra

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https://ligneclaire.info/

6 mai 2017

Hervé Loiselet vient de publier avec Benoît Blary aux éditions du Lombard Legio Nostra, une BD-reportage sur la Légion Étrangère de sa création à nos jours. Il avait déjà signé 20 ans de guerre avec le même dessinateur, une saga qui couvrait de 1940 à la guerre d’Algérie à travers le destin de trois hommes et une femme. Voici la chronique publiée à l’époque sur cet album.

20 ans de guerre

C’est un album qui marque un tournant, une approche intense par la BD des années quarante à soixante. Avec 20 ans de guerre Hervé Loiselet n’a pas « prémédité son sujet, le destin croisé de trois hommes et une femme » qui se sont connus en 1940 puis retrouvés pendant la campagne de France en 1945, ont embarqué pour l’Indochine et finiront leur course éperdue en 1962 en Algérie, point final d’une tragédie. « C’était une vieille envie de proposer un autre axe, une aventure non-stop pour la période » poursuit le scénariste. Il y a le soldat allemand Franz qui affronte Abdel, le spahi algérien en juin 40, et rejoindra la Légion en 45. Roger, lui, est dans le Jura « pas un politique, ni un militant. Il fait passer la ligne de démarcation par goût de l’aventure et s’engagera en 44 dans l’armée de Libération ».

Reste celle qui sera le fil rouge des trois hommes, Jacqueline. Dès le début on sait qu’elle donnera aux trois hommes l’humanité nécessaire, si ce n’est son amour mais sûrement sa tendresse. « Elle finira veuve et abandonnée, partira en 1962 pour la première mission humanitaire », enchaîne Loiselet.

Avec cette histoire bouleversante et dont tous les détails sont historiques, Blary signe son premier album, finesse du trait, aquarelles et puissance des scènes : « Il n’y a aucun parti pris. J’ai toujours aimé dessiné l’Histoire et ses phases guerrières. On m’avait proposé d’illustrer les débuts de la guerre d’Algérie, sans suite. Loiselet a vu mes esquisses et on a foncé ».

Le résultat est convaincant, hors tendance comme le souligne Loiselet : « le parcours de ces quatre personnages est plus compliqué qu’on ne le croit. Ils sont pris dans un engrenage comme des milliers d’autres et font de leur mieux ». Et le duo Loiselet Blary bien parti pour de nouvelles aventures éditoriales plus nordiques.

20 ans de guerre, Le Lombard, 15,50 €


Legia Cudzoziemska. Polacy w służbie Francji

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http://www.mnp.art.pl/

Wystawa zostanie otwarta w przeddzień Święta Cameron, obchodzonego corocznie w rocznicę bitwy oddziału Legii Cudzoziemskiej 30 kwietnia 1863 na terenie Meksyku.

Polacy w Legii Cudzoziemskiej byli obecni od samego jej początku, czyli od 1831 r., kiedy to jeden z kilku pierwszych batalionów tej formacji miał polski skład osobowy. W wielkim uproszeniu można stwierdzić, że w najbardziej tragicznych dziejach naszego narodu, Legia Cudzoziemska była dla Polaków na emigracji służbą wojskową, nadzieją na odzyskanie niepodległości i odrodzenie Wojska Polskiego. W kolejnych latach była m. in. spełnieniem marzeń o służbie wojskowej poza granicami kraju, przygodą.

Wystawa pokazuje zestawy umundurowania i oporządzenia wojskowego, broń, odznaczenia, odznaki poszczególnych jednostek, dokumenty, fotografie, pamiątki z misji bojowych itd. Wystawa zorganizowana we współpracy ze Stowarzyszeniem Byłych Żołnierzy i Przyjaciół Legii Cudzoziemskiej w Polsce.


Kuratorzy: Jarosław Łuczak, Anna Szukalska-Kuś, Krzysztof Schramm

Miejsce: Wielkopolskie Muzeum Wojskowe, Stary Rynek 9


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Traduction

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