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Légionnaire toujours...

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2017




Prise d'armes au 2ème REP de Calvi pour le 154ème anniversaire du combat de Camerone

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http://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Dimanche 30 Avril 2017

 

C'est avec un Régiment en effectif restreint et en l'absence du colonel Jean de Monicault, chef de corps, que le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes à fêté ce dimanche matin le 154ème anniversaire du combat de Camerone à l'occasion d'une prise d'armes qui s'est déroulée au camp Raffalli

Prise d'armes au 2ème REP de Calvi pour le 154ème anniversaire du combat de C amerone

"Camerone, 30 avril 1863. Ils furent moins de soixante opposés à toute une armée.
Sa masse les écrasa. La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français".

La main du capitaine Danjou  est conservée dans la crypte de la Légion Etrangère à Aubagne.
Chaque année, elle est portée par un ancien de la Maison  et du 2ème REP, le SCH (er) N'Guyen Van Phong.
Ce haut fait d'armes de la Légion Etrangère est commémoré chaque année au 2ème REP de Calvi, tout comme dans les autres Régiments Légion.
C'était le cas ce dimanche à 10h30, au camp Raffalli où s'est déroulée la traditionnelle prise d'armes.
Une grande partie du Régiment est actuellement en mission de protection des français avec le colonel Jean de Monicault à sa tête, ce qui explique le caractère restreint de cette cérémonie et le fait que ce soit le Lieutenant-Colonel Favrot qui commande le 2e REP par suppléance.
Ce dernier devait passer les troupes en revue avant d'accueillir les autorités : le général de Brigade Eric Bellot  des Minières, commandant la  11e BP à Toulouse, Ange Santini, maire de Calvi, Etienne Suzzoni, maire de Lumio,  Jérôme Séguy , sous-préfet de Calvi,  colonel Marc Le Bouil, commandant la  BA126 de Ventiseri-Solenzara 
Ces derniers devaient saluer le drapeau avant de regagner leurs emplacements alors que le général Eric Bellot des Minières passait à son tour les troupes en revue.



Une pensée pour le colonel Jean de Monicault et les légionnaires engagés à Paris dans la difficile mission de protection des français
Dans son ordre du jour, le Général Eric Bellot des Minières rappelait le courage et les sacrifices des combattants de Camerone avant de rappeler les missions actuelles accomplies avec courage par les légionnaires, avant de s'adresser à eux: " Il vous appartient de perpétuer l'héritage de vos anciens ".
Et de poursuivre: "En ce jour anniversaire, j'ai une pensée toute particulière pour le colonel Jean de Monicault et les légionnaires parachutistes  engagés actuellement à Paris dans la difficile mission de protection des français. J'ai également une pensée pour ce qui vont être décorés dans un instant. Je tiens ici à saluer  leur comportement remarquable et leur dévouement exceptionnel au service de la France".
Puis, au coeur de la voie sacrée, il était procédé à une remise de médaille.
Au nom du président de  la République la Médaille Militaire était décernée à l'adjdudant Roman Dojcar, l'adjudant Darius Eidikis, au sergent-chef  Lomano Vei et au sergentLassana Tounkara. Le capitaine Gaspard Munsh et l'adjudant-chef Frédrick Bonaparte étaient décoré dans l'Ordre National du Mérite.
C'est un capitaine, officier du 2e REP qui devait lire le récit du combat de Camerone ponctué par la sonnerie aux morts et une minute de silence.
Au terme de la prise d'armes, le public était invité à assister au défilé des troupes.
Un cocktail devait suivre dans les jardins du Parc Beaumont


Camerone 2017 : les supplétifs indochinois à l’honneur

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http://www.defense.gouv.fr/

28/04/2017

 

Comme chaque année, le 30 avril, les légionnaires célèbrent l’anniversaire de la légendaire bataille de Camerone durant laquelle soixante-cinq d’entre eux, menés par le capitaine Danjou, avaient résisté avec force et courage face à 2 000 soldats de l’armée mexicaine. Pour cette édition 2017, la Légion étrangère mettra plus particulièrement à l’honneur les volontaires indochinois qui ont combattu comme supplétifs dans ses rangs.

Cette année, le choix du thème à l’honneur vise à rendre hommage à tous les volontaires qui ont choisi de grossir les rangs de la Légion étrangère pour défendre la France. Dans ce cadre, le général de division Maurin, commandant la Légion, a souhaité souligner le rôle déterminant des supplétifs indochinois. Symboliquement, c’est donc le sergent-chef (à la retraite) Van Phong N’Guyen qui a été désigné comme porteur de la main du capitaine Danjou. Recruté en 1953, à dix-huit ans, pour servir comme supplétif auprès du Corps expéditionnaire français, il s’était engagé un an plus tard comme légionnaire.

 

2 000 supplétifs indochinois honorés

Peu importe l’époque, l’armée française a toujours eu recours à des soldats « indigènes » dans ses territoires coloniaux. Mais, jusqu’à la guerre d’Indochine, la Légion n’était pas concernée. L’introduction de réguliers indochinois dans la quasi-totalité des formations légionnaires fut décidée suite à la bataille de la route coloniale 4 (RC 4) en 1950, durant laquelle les forces du corps expéditionnaire français, qui affrontèrent celles du Viet Minh, connurent de nombreuses pertes. Ainsi, pour les remplacer et continuer à faire face aux nécessités du conflit, les supplétifs indochinois furent incorporés. On commença alors à parler de « jaunissement », même si la Légion prêta attention à ne pas dépasser un volume trop important, au risque de ressembler à la Coloniale, qui quant à elle, avait l’habitude d’intégrer un grand nombre d’autochtones dans ses rangs. C’est d’ailleurs le général de Lattre de Tassigny qui accéléra le processus d’incorporation d’Indochinois dans la Légion, conscient de la faiblesse numérique des forces terrestres en Extrême-Orient (FTEO).

Plusieurs méthodes furent ainsi employées : l’amalgame des compagnies indochinoises parachutistes de la Légion étrangère (CIPLE) dans les bataillons étrangers de parachutistes (BEP), le remplacement de légionnaires par des autochtones notamment dans des unités spécialisées (génie, train, matériel), ou la mise sur pied de bataillons mixtes dès leur constitution. Ces supplétifs indochinois apportèrent leurs techniques de guérilla, leur connaissance du terrain et leurs méthodes d’affrontement non conventionnelles aux forces française. Pour honorer la mémoire de ces 2 000 supplétifs indochinois tués au combat, une plaque commémorative sera ainsi, dévoilée au musée de la Légion à Aubagne après la prise d’armes.

 

Des racines plus anciennes

Mais l’histoire entre la France et les Indochinois est plus ancienne que cela. Déjà, pendant la Grande guerre, des Indochinois avaient servi dans les rangs français à l’image de l’aviateur vietnamien Do Huu Vi qui s’était illustré et avait marqué les mémoires alors que l’aviation n’était qu’à ses débuts. Dès 1912, l’emploi des Indochinois lors d’une possible guerre en Europe avait été envisagé. Le général Pennequin, commandant supérieur des troupes du groupe de l’Indochine, estimait alors pouvoir mobiliser jusqu’à 20 000 hommes. Si au départ ce chiffre avait été jugé exagéré, finalement, il se révéla bien en-deçà de la réalité puisque ce sont près de 100 000 Indochinois qui se sont dirigés vers la France durant la Grande guerre, en majorité employés à des travaux sur le front ou à l’arrière, dans les usines et même jusqu’aux jardins du château de Versailles transformés en maraîchers.

En effet, alors qu’un premier contingent d’Indochinois recrutés comme infirmiers avait donné entière satisfaction, des tirailleurs avaient alors été intégrés dans des bataillons d’étapes chargés de travailler en soutien des opérations à proximité du front (construction et entretien des routes et voies ferrées, acheminement du ravitaillement). Ainsi, de 1916 à 1918, ce sont 43 430 tirailleurs indochinois qui sont déployés sur les arrières du front français et du front d’Orient. Parallèlement, l’administration s’employait également à recruter en Indochine de nombreux travailleurs coloniaux, à savoir quelques 48 981 indochinois entre 1915 et 1919.


Droits : armée de Terre 2017


NÎMES Le 2ème REI fête Camerone et organise sa kermesse

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http://www.objectifgard.com/

27 avril 2017

Commémoration du 153ème anniversaire du combat de Camerone. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Commémoration du 153ème anniversaire du combat de Camerone. Photo Tony Duret / Objectif Gard

C'est une tradition, chaque 30 avril, le 2ème Régiment Etranger d'Infanterie de la Légion Étrangère de Nîmes organise sa célébration de Camerone.

La bataille de Camerone ne date pas d'hier... En effet, le 30 avril 1863, 65 légionnaires du capitaine Danjou tiennent leur serment de combattre jusqu'à la mort. Pendant presque douze heures, malgré des pertes sévères, ils font face à 2000 mexicains. Ces hommes livrent un combat à la fois perdu, lointain et désespéré. Leur comportement exemplaire permet de remplir la mission : protéger un convoi de ravitaillement qui passe au loin, et désormais fixe l’esprit légionnaire.

Depuis, le 30 avril est devenu la fête traditionnelle de la légion et ce jour là, toutes les unités ou qu’elles soient, se regroupent pour assister à la lecture du récit du combat. A Nîmes, le 2ème Régiment Etranger d’Infanterie invite tous les Nîmois dans la caserne colonel de Chabrières ce dimanche 30 avril à partir de 9h30 pour commémorer le 154ème anniversaire de ce combat héroïque.

Comme toujours, la programmation laisse place à l'histoire et au partage. Pour démarrer, samedi à 17h, la messe de Camerone sera donnée en l’église Saint-Baudile. La prise d’armes débutera à 11h (10h45, mise en place des troupes en chantant) et l'entrée sera libre et gratuite. A partir de 20h, le gala de boxe se tiendra dans le gymnase régimentaire et à 21h30 aura lieu l'élection de miss Képi Blanc.

Le 2ème REI ouvre également ses portes dès et jusqu'à 2h! N'oubliez pas, le lendemain, lundi 1er mai, vous pourrez vous rendre à la caserne entre 11h et 18h.

2ème Régiment Etranger d’Infanterie, 57 rue vincent faîta à Nîmes (route d’Uzès). Entrée libre, restauration sur place possible.


L’AGENDA Camerone : le 1er REG de la Légion étrangère ouvre ses portes

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http://www.objectifgard.com/

26 avril 2017

(Photo d'archives : Thierry Allard / Objectif Gard)

(Photo d'archives : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le 30 avril 1863, une compagnie de 62 légionnaires combattait courageusement contre 2 000 soldats de l’armée mexicaine à Camerone.

Un acte fondateur pour la Légion étrangère, qui commémore la bataille chaque année les 30 avril et 1er mai. Cette année, ça tombe dimanche et lundi, et le 1er Régiment étranger de génie de l’Ardoise y participe via des portes ouvertes.

Ainsi, une prise d’armes aura lieu le dimanche 30 à partir de 9h30, durant laquelle seront remises des décorations obtenues par des légionnaires lors de combats à Mossoul, en Irak. Six légionnaires recevront leurs décrets de naturalisation à l’issue de la cérémonie, puis le régiment défilera au rythme du célèbre « Boudin », chant traditionnel de la légion.

Une grande kermesse débutera dès la fin de matinée dimanche. Ce sera l’occasion de découvrir les spécificités du génie et de la Légion étrangère, à travers des activités ludiques pour petits et grands. Par ailleurs, des démonstrations des savoir-faire du régiment seront au programme.

Un bal du légionnaire se tiendra le dimanche soir avec la traditionnelle élection de miss képi blanc, élection ouverte à toutes. Renseignements et inscriptions : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. .


Hervé Loiselet avec Legio Nostra, Français par le sang versé

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https://ligneclaire.info/

29 avril 2017

 

La légion Étrangère française existe depuis 1831. Ce corps a collé à l’histoire de France jusqu’à nos jours et continue à être appelé en première ligne dès que la situation devient une affaire de professionnels aguerris. Hervé Loiselet a écrit Legio Nostra (Le Lombard), une BD-reportage. Avec son objectivité de journaliste, il trace le portrait d’hier et d’aujourd’hui, sans complaisance de ces légionnaires, étrangers devenus français par le sang versé. C’est Benoit Blary qui en a assuré le dessin. Propos recueillis par Jean-Laurent TRUC.

Hervé Loiselet

H. Loiselet (Le Lombard ®)

Hervé Loiselet, pourquoi ce choix de la Légion ?

La question s’est posée il y a 5 ou 6 ans de faire un album sur la Légion. Antoine Maurel, mon éditeur, me l’avait proposé. Je ne savais pas vraiment quoi faire. C’était une commande non détaillée. Il m’a dit « fais du reportage-documentaire. Tu connais l’Armée, fais la Légion ». Je ne savais pas comment aborder le thème. J’ai discuté avec des officiers et puis j’ai contacté la Légion. Ils m’ont invité à Aubagne assister à Camerone. (ndlr : Camerone, c’est en 1863 au Mexique. Une poignée de légionnaires résiste jusqu’à la mort à des centaines de soldats ennemis commandés par le capitaine Danjou, sujet souvent traité en BD dont Palacios. Danjou portait une prothèse de main en bois. Elle est devenue une relique montrée seulement le 30 avril à Aubagne. A notre que la main de Danjou avait été volée sur le champ de bataille et récupérée ensuite).

Et c’est là que vous avez réalisé ce qu’était la Légion Étrangère ?

Oui, je ne mesurais pas ce que c’était. J’avais alors les contacts mais pas d’idée de départ en sachant que je ne voulais pas faire un truc mytho ni dénigrant. J’ai ensuit été longtemps malade. Mon éditeur m’a rappelé pour le contrat. Je trainais la patte. J’ai revu pas mal de films de guerre dont le reportage tourné en 1967, en pleine guerre du Vietnam par Pierre Schoendoerffer, La Section Anderson. J’avais mon axe et mon angle. Qui sont ces hommes, comment font-ils la guerre ? Soit je racontais l’histoire de la Légion, soit je disais ce qu’ils faisaient aujourd’hui. En 2013 le 2e Régiment Étranger de parachutistes saute sur Tombouctou au Mali et stoppe l’offensive djihadiste. A partir de là je pouvais dérouler le quotidien du légionnaire présent et passé en m’appuyant sur leur Histoire et sur le culte de Camerone.

Legio Nostra

Legio Nostra n’est pas qu’un format BD ?

Il fallait trouver aussi une alternance entre BD et Histoire, ajouter des interviews. C’est hybride avec beaucoup de bonus et de l’illustration. Impossible d’être exhaustif en un album. J’ai fait un choix sur des faits saillants. De la guerre de 14 à Bir Hakeim, la France Libre, la guerre d’Indochine avec ses 11.000 légionnaires tués, l’Algérie et le putsch de 1961, le saut déjà du 2e REP sur Kolwezi, le Liban, le Cambodge, la Guerre du Golfe et le Mali. C’est un résumé de l’histoire, de la Légion. Il ne fallait pas que cela tombe des mains d’un connaisseur mais qu’un néophyte comprenne. Le légionnaire va là où on lui dit d’aller et où les autres ne vont pas. Je n’ai rien caché. Ces hommes sont des légionnaires avant tout et ce n’est pas un vernis.

Au dessin vous retrouvez Benoît Blary.

C’est le quatrième album que je signe avec Benoît Blary. On avait fait 20 ans de guerre. Il dessine facilement ce style de sujet et il a une grosse documentation. Il est très vite dans l’action avec beaucoup de références dans son imaginaire.

Votre projet d’album était calé dès le départ ?

Non, il a évolué. Le chapitrage a bougé avec une pagination qui a augmenté ou diminué. J’aurai voulu prolonger avec des interviews de journalistes étrangers. Je n’ai pas pu. Il y a beaucoup aujourd’hui de Russes, d’Ukrainiens et de Serbes. Il y a à la Légion la force d’une alchimie qui prend quelques soient les origines ou expériences militaires du légionnaire.

Legio Nostra

Blary ®

Quel avenir pour la Légion ?

Elle a un avenir non seulement pour ses qualités opérationnelles mais aussi comme modèle (le seul disponible) à une très hypothétique armée européenne. L’état d’esprit de l’armée française est apporté à des gens qui viennent de partout et deviennent Français par le sang versé. La Légion stagne à 8000 hommes de nos jours. On avait parlé de sa disparition. Elle est revenue en première ligne avec Kolwezi, au Liban. La 13e Demi Brigade de la Légion Étrangère est stationnée depuis peu sur le Larzac. Les officiers sortis de Saint-Cyr choisissaient autrefois la Légion en priorité et aujourd’hui les forces spéciales.

La Légion Étrangère d'hier et d'aujourd'hui

Vous avez eu plaisir à réaliser cet ouvrage ? Comment la Légion a réagi ?

Oui, bien sûr mais beaucoup de mal à le faire. La Légion, cela leur a plu. Au début ils avaient des réticences, des doutes ensuite puis ils ont adhéré. On a corrigé de très petits détails. A l’origine je voulais des interviews hors Légion mais les officiers d’autres armes n’aiment pas parler de la Légion. La communication est très structurée. Il fallait un feu vert au plus haut niveau. Des planches de Legio Nostra seront exposées à Calvi au 2e REP cet été.

Et après la Légion ?

J’ai en cours un one shot sur le procès d’un couple de femmes à la fin de la guerre en 44 pour collaboration devenu ensuite à Cluny un acte de Résistance. Un second procès à charge a eu lieu en fait sur le dos de victimes innocentes au nom de la réconciliation nationale.

Legio Nostra, La Légion Étrangère d’hier et d’aujourd’hui, Le Lombard, 17,95 €



Remise au COMLE de la médaille d’honneur du SSA.

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Remise au COMLE de la médaille d’honneur du SSA pour marquer les liens forts et historiques unissant l’hôpital Laveran et la Légion étrangère.


Légionnaire Victor Ferreira – Bertrand Constant

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Mareuil éditions logo accueil

Bertrand Constant, Victor Ferreira, Légionnaire, Mareuil éditions

Légionnaire

Victor Ferreira – Bertrand Constant

Légionnaire est un livre unique. Du plus jeune au plus ancien, du nouvel engagé à l’officier supérieur, du français d’origine au lointain Kirghize, soixante légionnaires se sont laissés photographier, malgré la tradition de l’anonymat, tout en mettant « leur cœur sur la table ».

Un jour, ils ont franchi la porte d’un centre de recrutement de la Légion Etrangère. Pourquoi ? Pour quelle raison ont-ils choisi d’abandonner leur première vie pour en gagner une autre ? Au nom de quoi ont-ils accepté de risquer la mort au service de la Légion, et donc au service de la France ? Entre confession et révélation, ce livre est une immense rencontre avec ces soldats mythiques, sans cesse admirés, craints sur tous les théâtres d’opération et que le monde entier nous envie. Chaque portrait, composé d’une photo et d’un monologue, proposera au lecteur une expérience hors du commun : être Légionnaire. Au moins le temps d’une lecture...

LES AUTEURS

Saint-Cyrien, Bertrand Constant commence sa vie professionnelle comme officier dans l’Armée de Terre. Pendant trois ans il va commander une section de combat du 2ème Régiment Etranger de Parachutistes. En 2000, il quitte l’institution et prend une année sabbatique au service d’une mission humanitaire au Brésil. À son retour, il choisit d’être comédien et se lance avec succès dans sa nouvelle carrière.

Né au Portugal en 1963, Victor Ferreira a quitté son pays en 1983 pour venir en France. Il s’est engagé à la Légion Etrangère en 1984. Il a servi au 4°RE (Castelnaudary), à la 13°DBLE (Djibouti), au 3°REI (Kourou) et au 2°REI (Nîmes) où il a fait la plus grande partie de sa

carrière et participé à un certain nombre d’opérations extérieures. Il a quitté l'Institution fin 2007 comme Adjudant-chef. Il vit aujourd’hui à Alicante où il se consacre à des projets artistiques : expositions photographiques, livre La Légion dans la Peau, film documentaire sur la Légion étrangère.


Les formateurs de la 13e DBLE expérimentent le HK 416 F

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/

19.04.2017

13e dble.jpg

La 13e DBLE va percevoir à partir de juin le nouveau fusil HK 416 F.

Actuellement, est menée une phase d'évaluation et d'expérimentation de l'arme par des légionnaires. Sur cette photo prise à la Cavalerie (photo Légion étrangère), des formateurs de la 2e compagnie s'entraînent avec la nouvelle arme, dans deux versions aux canons différents (la version standard au canon long AIF/S et la version courte AIF/C).


Décès du major (er) Giovanni Carosia.

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C’est avec grand regret que nous apprenons le décès du major Giovanni Carosia à l’âge de 89 ans.


Premier major de la Légion, Pésident fondateur de l’Amicale du Pays d’Aix et de la Sainte Baume, il ne ménageait ni son temps, ni sa peine, au sein de l’amicale au profit des anciens légionnaires de l’Institution des Invalides de la Légion Etrangère de Puyloubier. Toujours présent et actif, malgré son âge, fidèle à participer à toutes les manifestations à caractères patriotiques, ce magnifique sous-officier en retraite, officier dans l’ordre de la Légion d’honneur, médaillé militaire et officier dans l’ordre national du mérite avait par son comportement et son attitude dignes d’éloges, porté haut les couleurs de la Légion étrangère.

Ses obsèques auront lieu le mardi 18 avril 2017 à 14h00 en la basilique de Saint Maximin suivi d’un dépôt de son urne funéraire au caveau de l’amicale du cimetière de Puyloubier le mercredi 19 avril à 11h.


Razzia des clubs Tarra Maré et du 2e REP de Calvi aux championnats de France de Jiu-Jitsu brésilien à Paris

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Corse Net Infos - Pure player corse

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Lundi 10 Avril 2017

Lors des championnats de France de Jiu-Jitsu brésilien qui se sont déroulés le week-end dernier, Halle Carpentier à Paris, le club Tarra Maré de Calvi et la section Jiu-Jitsu du 2e Régiment Entranger de Parachutistes, entraînés par Sylvain Pelloux-Prayer, se sont distingués en obtenant 8 médailles, dont 2 titres de champion de France

Razzia des clubs Tarra Maré et du 2e REP de Calvi aux championnats de France de Jiu-Jitsu brésilien à Paris

8 compétiteurs du club Tarra Maré de Calvi et de la section jiu-jitsu du 2e  Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi, tous les deux entrainés par Sylvain Pelloux-Prayer, ont participé )à ces championnats de France de jiu-jitsu brésilien qui se sont déroulés le week-end dernier,  à la Halle  Carpentier à Paris

Le jiu-jitsu brésilien est un art martial cousin du judo, dont l’objectif est de contrôler son adversaire au sol puis de le soumettre par clé de bras, jambe, poignet ou étranglement. Près de 1000 participants de tout l’hexagone, Guyane et Réunion étaient présents sur les tatamis de la Halle Carpentier à Paris. Le premier jour était consacré au championnat « GI » c’est-à-dire avec le port du kimono. Le second jour a vu s’affronter les combattants « NO GI » dans une tenue plus proche de la lutte n’autorisant pas la saisie des vêtements.

Tournoi « Gi »

Les premiers à combattre samedi étaient les ceintures blanches master. En -64kg, Pélissier François, du club Tarra maré, remportait de belle manière son premier combat contre Youri Hugolini de Stenay en enchainant les points au sol. Il gagna également la demi-finale par abandon contre le combattant de Nancy. La finale l’opposait à Antohy Pageot qui fut rapide pour le projeter et dominer par un contrôle en « montée » c’est-à-dire à cheval sur l’adversaire. François perdit sur clé de bras mais ramène une belle seconde place à la Corse dans une catégorie de neuf combattants.

En -82kg, l’ajaccien Philippe Monso accédait à la demi-finale après un premier combat bien géré tout en domination sur son adversaire. Le parisien Sébastien Duru ne lui laissa pas le temps d’en faire autant en le projetant par ramassage de jambe puis en le contrôlant par différentes positions jusqu’à la fin du combat. Une belle troisième place tout de même pour Philippe Monso qui effectuait sa première saison en jiu-jitsu.

Chez les ceintures bleus, Marie Laure Siméoni concourrait en master -64 kg. Un seul combat pour la calvaise qui mit d’entrée de jeu un gros pressing debout à sa concurrente Sarah Lelarge. Celle-ci amena le combat au sol ou Marie Laure réussit à passer « la garde » c’est-à-dire les jambes de son adversaire et à la contrôler sur différentes positions dominantes jusqu’à la fin du combat. Marie Laure, unique féminine de la section de Balagne, devenait donc championne de France de jiu-jitsu !

En master – 76kg, le légionnaire Rafal Boguszewski joua de malchance en affrontant dès le premier tour le favori du tournoi. Malgré un combat équilibré sur des tentatives de contrôle et une avance aux points jusqu’à la fin du combat, Boguszeswski s’incline face au futur champion de France et ne put accéder au podium.

En ceintures noires, l’élite du jiu-jitsu français s’était donné rendez-vous. Raphael Outeiro, membre également du deuxième REP de Calvi, réalisa un combat acharné face au Parisien Julien Fouche sans parvenir toutefois à le renverser. Fouche gagna le combat mais ce fut une bonne expérience pour Raphael qui réalise ses premières compétitions en ceinture noire.

Enfin en Master -82kg, Sylvain Pelloux-Prayer, entraineur des sections calvaises, fit un retour gagnant au plus haut niveau. Dominant en demi-finale le Parisien Soufiane Hammoud, il résista à une belle tentative de clé de cheville puis attaqua sur la même clé, obligeant son adversaire à abandonner. En finale, Sylvain rencontra une farouche résistance face au strasbourgeois Salah Mezhoud. A égalité de points à la fin du combat, le calvais ne gagne que d’un petit avantage mais ramène de cette façon le deuxième titre de champion de France à la délégation Corse.

Tournoi « no Gi »
Le dimanche, l’équipe de Balagne avait choisi de présenter les combattants n’ayant pu se rendre aux qualifications en kimono du mois d’octobre.

En intermédiaire -67 kg, Marc Dominé fit un beau retour à la compétition en accédant aux demi-finales qu’il perd sur une clé de cheville imposée par le normand Baptiste Thibault. Médaille de bronze donc pour le postier de Calenzana.

En -79kg, Rafal Boguzsewski fait encore parler sa malchance en tombant sur le meilleur combattant toutes catégories du tournoi, le lutteur Oulloubi Alikhanov, ce dernier ne laissant aucune chance au légionnaire d’avancer dans le classement.

Mathieu Annibalianno ne parvenait pas non plus à renouveler son exploit de l’Open de France et dût se soumettre sur clé de bras dès son premier combat.

En intermédiaire master – 85kg, Basan Outnasanov, légionnaire déjà sacré champion de France en kimono la saison passée, s’attaquait à une catégorie particulièrement relevée de vingt et un combattants. Aucun adversaire ne fut facile pour Basan qui luta et projeta tous ses opposants jusqu’à la demi-finale. Mais son opposant, bien que dominé dans le travail debout, parvint à amener le combat au sol et à placer une clé de bras dans les dernières minutes de combat. Déception pour le Calvais de ne pas accéder cette fois à la finale. Basan Outnasanov réalisa tout de même un parcours exemplaire en combattant de nouveau pour le titre toute catégories ou il termine troisième derrière des adversaires professionnels tous du niveau international.

Le tournoi s’achevait pour l’équipe de Balagne par le beau parcours en NO GI de Raphael Outeiro. Vainqueur de son premier combat, il accédait à la finale des avancés -67 kg ou il résista particulièrement bien à son adversaire Mathias Coliné, troisième européen de sa catégorie. Le légionnaire dût abandonner sur clé d’épaule juste avant la fin après un combat très convaincant.

Un bilan exceptionnel
Les deux sections de jiu-jitsu de Balagne, seuls Corses à participer aux championnats de Jiu-jitsu sur le continent, ont une nouvelle fois brillé : huit médailles sur deux jours dont deux titres de champion de France et deux titres de vice-champion de France. L’entraineur du club Tarra Maré et de la section Jiu-jitsu du 2 REP exprime sa satisfaction :

« Nous parvenons malgré notre très faible effectif de pratiquant, une vingtaine en tout sur les deux sections, à faire entendre la voie de la Corse sur le jiu-jitsu français. Nous espérons maintenant faire d’avantage connaitre ce bel art martial du futur à tous les Corses… » soulignait Sylvain Pelloux.

Résultats

Gi
Master ceinture blanche -64 kg : Pelissier François médaille d’argent

Master ceinture blanche -82kg : Philippe Monso médaille de bronze

Master ceinture bleu féminine : Marie Laure Siméoni médaille d’or

Master ceinture noire -82kg : Sylvain Pelloux-Prayer médaille d’or


No Gi

Senior intermédiaire -67kg : Marc Dominé médaille de bronze

Sénior intermédiaire -85kg : Basan Outnasanov médaille de bronze

Sénior intermédiaire toutes catégories : Basan outnasanov médaille de bronze

Sénior avancé -67kg : Raphael Outeiro Médaille d’argent.

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