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2017




Dinan : Hommage aux Soldats des campagnes d’Indochine Morts pour la France

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http://www.emeraude-journal-infos.com/

juin 11, 2017

Dinan : Hommage aux Soldats des campagnes d’Indochine Morts pour la France

Logo-Indochine

Après l’inauguration du Monument Indochine le 7 mai 2000 par le ministre Jean-Pierre Masseret en présence d’un millier de personnes, le Comité Monument Indochine a été créé le 5 décembre 2000.

Il rassemble, depuis l’origine, toutes les personnes physiques et morales ayant fait partie du Comité de soutien du Monument Indochine à Dinan.
Il s’agit essentiellement de personnalités, de présidents et de membres d’une soixantaine d’associations patriotiques ayant apporté de multiples concours  et, enfin, d’un très grand nombre de personnes partageant les mêmes buts.

Le Comité Monument Indochine a pour buts de veiller à la pérennité du souvenir des Soldats des campagnes d’Indochine Morts pour la France,  de coordonner une cérémonie annuelle autour du 7 mai, date anniversaire de Diên Biên Phu, ou -depuis 2006- autour du 8 juin,  Journée nationale d’hommage des Morts pour la France des campagnes d’Indochine.

Il porte intérêt à l’histoire partagée par la France, le Cambodge, le Laos et le Viêt Nam

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« Le Cambodge, le Laos et le Viêt Nam ont partagé avec la France plus d’un siècle de leur histoire.

Les décennies vécues, ensemble, dans le pays du Mékong, demeurent présentes dans la mémoire et la culture de nos peuples respectifs.

Après une résistance héroïque, la chute de Diên Biên Phû le 7 mai 1954 mettait un terme à la Guerre d’Indochine. Non sans que demeurent vivants de part et d’autre de nombreuses affinités et le devoir de mémoire envers ceux qui ont oeuvré, combattu là-bas, envers tous les Soldats, de toutes armes, qui sont Morts pour la France durant ces campagnes et dont beaucoup reposent, pour l’éternité, sous la terre et les rizières du Cambodge, du Laos, de Cochinchine, d’Annam et du Tonkin.
Evoquant l’Indochine, ce monument s’inspire de la tradition culturelle du Viêt Nam, où se concentrèrent, de l’origine jusqu’à Diên Biên Phû, d’importants effectifs militaires et combats de la péninsule indochinoise. Ce Monument a été essentiellement réalisé au Viêt Nam.

Le granit de la base provient des carrières de Lanhélin, près de Dinan

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La stèle, le brûle-parfum et le pagodon qui les protège ont été fabriqués dans la province de Bac Ninh près de Hanoï, embarqués du port de Haïphong vers la France.

Ce Monument commémoratif de la Haute-Bretagne renferme en ses fondations un reliquaire contenant de la terre d’Indochine :

de Diên Biên Phû – du P.C. Gono, d’Eliane 2, d’Eliane 4 – de Cho Chu, siège du Camp-Tribunal Militaire Central Viêt Minh, de Sam Son, petit port du Golfe du Tonkin où furent libérés certains prisonniers français après la Conférence de Genève.
Le Monument Indochine est érigé à la mémoire de tous les Soldats des campagnes d’Indochine Morts pour la France. Par cette cérémonie, nous nous associons au souvenir du 72° anniversaire du Coup de force Japonais en Indochine, le 9 mars 1945, de même qu’au 62° anniversaire du départ de notre troupes d’Indochine, en 1995″   - Loïc René Vilbert


Calvi et les légionnaires parachutistes : 50 ans de destin commun

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http://www.legion-etrangere.com/

12-06-2017

Du 20 août au 24 septembre, le 2ème régiment étranger de parachtistes organise, à Calvi (Corse) une exposition temporaire sur le thème « Calvi et les légionnaires parachutistes : 50 ans de destin commun ». Une manière de marquer les 50 ans de leur implantation dans cette ville de garnison.

Autour des fêtes de la Saint Michel, qui se dérouleront fin septembre, le 2ème régiment étranger de parachutistes organise plusieurs activités à Calvi.

Le 2e REP offrira en particulier une exposition de peintures autour du thème « Calvi et les légionnaires parachutistes : 50 ans de destin commun ». Ce régiment prestigieux fêtera en effet les cinquante ans de son arrivée à Calvi (1967), après avoir quitté Bou Sfer en Algérie.

Plusieurs « peintres officiels des armées » feront le déplacement à cette occasion pour exposer leurs œuvres.


L’armée de Terre reçoit ses premiers HK 416F

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http://forcesoperations.com/

14 juin, 2017

 

Le 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir) est depuis hier la première unité de l’armée de Terre à percevoir officiellement un lot de 150 fusils d’assaut HK 416F produits par l’allemand Heckler & Koch. « Le Premier toujours premier ! », la devise consacrée d’un régiment déjouant au passage les pronostics de Jean-Yves Le Drian, qui avait réservé la primeur du HK 416F à la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (13e DBLE).

(Crédit: armée de Terre/1er RTir)

(Crédit: armée de Terre/1er RTir)

Ces 150 exemplaires ont en effet été perçus en avance de phase pour permettre aux soldats du 1er RTir de s’entraîner à leur maniement en vue du défilé du 14 juillet à Paris. Comme nous l’expliquions sur FOB, la DGA avait perçu début mai un premier lot de 400 HK 416F, sur un total de 660, dont 250 rejoindront « bientôt », d’après l’armée de Terre, le camp du Larzac pour être distribués à la 13e DBLE. Rien n’avait alors filtré concernant les 150 exemplaires restant, désormais destinés à descendre l’avenue des Champs-Élysées dans un mois.

Le 1er RTir a pris livraison de ses 150 HK 416F au sein du 2e régiment du matériel de Poitiers (2e RMat). Un travail précis de comptage contradictoire et de relève des numéros de série attend maintenant le comptable matériel du 2e RMat et la compagnie utilisatrice des HK 416F. Chaque fusil d’assaut étant accompagné de neuf accessoires et de 13 chargeurs, dont trois pour les munitions d’exercice, ce lot contient en tout plus de 3000 numéros de série à consigner minutieusement.

L’armée de Terre disposera d’ici 2028 de 93 080 exemplaires du HK 416F de calibre OTAN 5.56 mm, déclinés en versions longue et courte. Les HK 416F coexisteront avec le FAMAS FELIN en parallèle à leur « félinisation » au sein des régiments en 2020-2021. Les prochaines unités équipées seront la 13e DBLE, puis le 8e RPIMa et le 2e REP.

Comptage contradictoire et relevé des numéros de série des 3000 armes et accessoires perçus par le 1er RTir (Crédit: armée de Terre/1er RTir)

Comptage contradictoire et relevé des numéros de série des 3000 armes et accessoires perçus par le 1er RTir (Crédit: armée de Terre/1er RTir)


Les lecteurs sont venus à la rencontre de Louis Alain Dalery

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http://www.info-chalon.com/

Publié le 12 Juin 2017

Il a fait l'ascension du Mont-Blanc et sauté dans le vide sans parachute à la Légion où le jeu était de s’accrocher à un autre collègue... L'auteur givrotin, qui fourmille d'anecdotes sur sa vie, toutes aussi passionnantes les unes que les autres, était présent à la librairie Gibert Joseph à Chalon-sur-Saône afin de rencontrer ses lecteurs et dédicacer 'Notre pain quotidien' et 'Mercurey Saint Vincent 2017'. Rencontre...

"Je suis né à Champforgeuil, dans une famille de petits paysans qui vit alors ses dernières années sous statut de la terre, en raison de l’exode rural d’après guerre, consécutif à l’extinction de la micro propriété. C’est dans les dernières semaines de cet été 1947, qui n’en finissait pas d’être beau, que mes parents accueillaient le n°3 ; une sœur et un frère m’ayant précédés. La ferme datant du XVIe siècle, va être à l’origine d’un de mes derniers ouvrages “Notre pain quotidien“ car elle possédait l’un des plus vieux fours à pain de Bourgogne. Le féroce hiver 1956, avait conduit à sa remise en service, car les boulangers n’étaient plus ravitaillés en farine", nous explique Louis Alain Dalery. Depuis 1978, l'auteur prolifique réside à Givry, rue de l’Orcène au hameau de Poncey.

Comment passe-t-on de chef d'entreprise à auteur historien ?

Ma vie entière aura été une succession de défis en menant souvent deux ou trois choses en même temps de front. Ce fut le cas pour mes études durant lesquelles, parallèlement au parcours classique du bac suivi d’une bifurcation vers la mécanique, s’est ajoutée une autre voie, celle de la littérature et de la poésie à l’école des Sciences et Arts de Paris. Mais impossible d’être aux deux endroits en même temps. J’ai donc travaillé par correspondance et choisi les périodes de vacances pour me rendre à Paris et faire les corrections. Ceci pendant plus de dix ans, en chevauchement avec ma vie professionnelle. Entre-temps, mon choix professionnel s’est fixé sur la mécanique de haute précision car, concrètement, c’était le moyen de gagner ma vie rapidement. Après une immersion dans le monde de l’entreprise, j’ai créée la mienne en 1978.

Vous vous êtes intéressé à l'histoire de l'écriture. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce sujet ?

Je m’y suis intéressé lorsque l'heure de la retraite a sonné, et elle a sonné brutalement car ma mère est décédée durant cette période. C’est là, dans la grande bibliothèque familiale, que ma mère avait créé une véritable mémoire de famille, en conservant les documents de ses cinq enfants. J’ai retrouvé ainsi des écrits des années soixante, mais plus encore des documents qui seront à l’origine de “Naissance et histoire de l’écriture“. En effet, à 19 ans j’ai décidé de partir à l’armée faire mon service militaire. Je suis alors muté en Algérie à la base aérienne de Bou Sfer Aïn el Turk, sous commandement de la Légion Etrangère, puis dans le sud algérien. Là, j’ai rencontré des jeunes qui n’avaient pas fait d’études et parlaient très mal. Après autorisation du Commandant de base, j’ai créé une section pour enseigner le français. À cette section se sont ajoutés de nombreux légionnaires étrangers de toutes nationalités. Dans le sud saharien, des musulmans employés à dessabler les pistes, m’ont un jour invité pour une fête dans leur tribu. Mais l’indépendance a fait son chemin et le français n’ était plus enseigné. J’ai alors décidé de donner des cours aux enfants touaregs, lesquels en échange m’enseignent leur propre langue, le tiffinagh. C’est ainsi que d’une tribu à l’autre, je me suis plus ou moins familiarisé avec cette langue, mais aussi avec de nombreux dialectes comme le thamoudéen, l’azéen, le safaïtique, le tigré, l’oromo, le guèze, l’himiarythe, le dévanite etc. Ce sont tous ces documents que j’ai retrouvés en 2006 dans la bibliothèque familiale, lors du décès de ma mère. Comme je suis sensible aux coïncidences, j’ai interprété la chose comme un signe du destin, comme un appel. Et en 2007, j’ai entrepris de recenser toutes les écritures sahariennes lesquelles, par extension, s’étendront à toutes les écritures du monde, pour constituer le livre ainsi cité des écritures qui me prendra 7 années de travail intense. Ce livre, comme celui d’Oradour sur Glane, est représentatif de la force et de la conviction qui m’ont toujours guidé.

Curiosité, vous êtes également l'auteur de Floupy le renard. Pouvez-vous me dire comment est née l'envie d'écrire cette histoire ?

Floupy le renard, conte pour enfants, est venu par mes petites-filles qui m’ont dit un jour “Papy, tu fais rien que pour les grands, mais pas pour nous“. Et le dialogue s’est engagé sur une histoire de renard, “mais pas un renard qui mange les poules Papy, un renard qui joue avec les poules“. Et le renard dansa avec les poules pour leur plus grand plaisir.

Ayant été adhérent de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Chalon, Louis Alain Dalery est également auteur d'Il était autrefois Chalon, composé de 3 tomes. À découvrir absolument...

Louis Alain Dalery sera présent à la fête des fours à pain de Chaudenay, dimanche 18 juin, pour dédicacer en particulier l'ouvrage "Notre pain quotidien".


LAUDUN-L’ARDOISE Le 1er REG et le lycée Ste-Marie s’engagent pour les militaires blessés

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https://www.objectifgard.com/

1 juin 2017

Ce week-end, lors du pré-stage du raid (DR)

Ce week-end, lors du pré-stage du raid (DR)

Le 1er régiment étranger de génie de la Légion étrangère de Laudun-l’Ardoise et le lycée professionnel privé Sainte-Marie de Bagnols se sont engagés comme partenaires logistiques du raid Mercantour Dream Warriors, organisé fin juin par l’association Au delà de nos handicaps en faveur des militaires de l’armée de terre blessés.

Ainsi, le 1er REG et le lycée se sont mobilisés lors du long week-end de l’Ascension pour organiser le pré-stage de cohésion du raid.

Les participants au raid, que ce soit les militaires blessés, leurs accompagnateurs ou les organisateurs, ainsi que les familles ont été hébergés au 1er REG. Ils ont ainsi pu apprendre à se connaître et à se faire confiance autour d’activités au port de nautisme de l’Ardoise, encadrés par les conducteurs de bateaux et de jet-ski de l’association du lycée, les Vents d’Heures d’Espoir, ainsi que par les plongeurs du génie.

Outre ces activités, les participants ont participé à un grand barbecue sur les bords du Rhône, pour renforcer la convivialité de l’événement.

Le 1er REG fournira également les moyens humains et logistiques lors du raid, qui se déroulera dans le Mercantour entre le 23 juin et le 3 juillet.

Plus d’informations sur le Mercantour Dream Warriors ici.


Judo: Teddy Riner transpire avec la Légion pour préparer les Mondiaux-2017

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http://5minutes.rtl.lu/

Le judoka vedette Teddy Riner et son équipe à l'entraînement aux côtés de la Légion étrangère, le 31 mai 2017 à Aubagne, près de Marseille © AFP

 

En treillis, une arme sur l'épaule, Teddy Riner rampe, essoufflé, dans un terrain vague. Avec ses camarades de l'équipe de France, la légende du judo a participé mercredi à un entraînement musclé sous un soleil de plomb, sur un site de la Légion étrangère, à Aubagne, pour préparer les Mondiaux-2017.

"Force et honneur!", hurle le judoka le plus titré de l'histoire, transpirant à grosses gouttes. Il est repris en coeur par ses coéquipiers, qui trottinent en se serrant les coudes entre deux obstacles.

Dans une ambiance de colonie de vacances, les habitués du tatami ont troqué le kimono pour une tenue de combat: casque, treillis, arme factice et musette à l'épaule, pour un "stage de préparation physique" avec la Légion étrangère.

Ils se prennent en photo dans leur accoutrement d'un jour, et s'étonnent qu'"on ait trouvé une tenue à la taille de Teddy". Seules les rangers en taille 50 sont remisées, le double champion olympique portera ses baskets pour éviter les ampoules.

"C'est une bouffée d'oxygène, on va en tirer un esprit d'entraide, et on va se surpasser au niveau physique", a expliqué à l'AFP Franck Chambilly, l'entraîneur du champion et responsable de l'équipe.

Après une épreuve de tir décontractée, les judokas ont souffert lors du parcours du combattant préparé par la Légion. Au menu: courir, sauter, grimper, se hisser à la corde, franchir un container, ramper...

- Teddy, 'le maillon faible' -

L'équipe se donne du mal, et après avoir franchi difficilement un premier container, en se faisant la courte échelle, s'organise impeccablement pour le second.

"On a fait des efforts en groupe, ce qui est bien pour nous car le judo c'est un sport assez individuel", a réagi Benjamin Axus, champion de France 2016 chez les moins de 73 kilos.

Avec ses plus de 140 kilos, Teddy Riner a dû être aidé par ses camarades tout au long du parcours. Malgré les difficultés, il est resté le boute-en-train du groupe.

Il n'a pas peur d'en rajouter pour jouer les blessés au front, quand ses "frères d'armes" le "brancardent" sur plusieurs dizaines de mètres: "Ne m'abandonnez pas les gars, on va gagner la guerre!", lance-t-il.

"C'est sûr, Teddy était le maillon faible, mais il est resté le leader, il nous a boosté tout le long", commente Benjamin Axus. "Comme il nous dit souvent, la compétition c'est dur, mais il faut s'accrocher, comme ce qu'on a vu là".

Après l'effort, les judokas se sont empressés de sauter dans la piscine en criant "j'aime la légion!".

Teddy Riner à l'entraînement au sein de la Légion à Aubagne, le 31 mai 2017© AFP

L'après-midi restera pour eux un bon souvenir, comme l'assure Teddy Riner: "C'est bien, tu fais des choses inhabituelles, ça me rappelle des combats où l'adversaire te met en danger", a commenté Teddy Riner après l'exercice. "Le coeur qui s'emballe, le souffle coupé, c'est ça qu'on cherche, aller au devant de la difficulté", a-t-il expliqué.

Avant les Championnats du monde (28 août-3 septembre), les athlètes s'entraînent intensivement dans le Sud-Est: cette semaine, ils ont franchi deux cols en VTT, enchaîné les sports collectifs, de quoi être "rincés" selon leurs mots.

Côté Légion, le lieutenant-colonel Stéphane Bourban a salué le travail de l'équipe: "Ils ont l'habitude de l'effort, ça se voit, c'est quand même des belles bêtes..."


L’opération aéroportée sur Kolwezi (19 mai 1978)

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http://www.defense.gouv.fr/

22/05/2017

Le Congo a obtenu son indépendance de la Belgique en 1960. En 1971, Mobutu le baptise Zaïre ; la province minière du Katanga devient le Shaba. Un accord de coopération militaire est signé avec la France en 1974. En 1978, les deux grands s’affrontent de manière indirecte en Afrique. Les Soviétiques y mènent une politique de déstabilisation grâce aux troupes cubaines d’Angola.

Des rebelles ex-katangais préparent un coup de force contre le Shaba dont le cuivre fournit près des 2/3 des revenus du Zaïre. En mai 1978, ils s’infiltrent à partir de la Zambie ; le 13,3 500 Tigres-commandos de Mbumba s’emparent de l’aérodrome de Kengere,coupant les communications de la cité minière de Kolwezi. Cette ville de 40 Km²et de 100 000 âmes dispose d’un aérodromeet d’une station radio. Divisée en quartiersidentifiables - vieille ville à l’Ouest, ville européenne à l’Est, Manika au Sud-est - Kolwezi possède un hôpital et un lycée. 3 000 occidentaux travaillent pour la Société Générale des Carrières et des Mines. A l’arrivée de rebelles, les forces zaïroises l’abandonnent. Des habitants sont abattus, d’autres pris en otage. L’ambassade de France à Kinshasa est alertée. Mobutu affirme à Paris qu’il contrôle la situation.

Mais que veulent les rebelles ? Piller et se retirer ou tenter un coup de force ? Mobutu semble incapable de faire face. Des interceptions font état d’exécutions sommaires à Kolwezi. Dès lors, comment sauver les expatriés sans intervention militaire ? Et si l’on s’y décide, comment faire sans heurter l’opinion internationale ? Le 14, Mbumba déclenche une offensive. L’armée zaïroise étant en difficulté, Mobutu appelle à l’aide.Le COL Gras (MMF au Zaïre) suggère une opération aéroportée (OAP à Paris. L’accueil de Bruxelles est réservé. Les rebelles exécutent pourtant les pro-Mobutu et les Blancs qui refusent d’être détroussés ; terrorisées, leurs familles se terrent. Le 15, les exactions s’accélèrent. Gras transmet l’ébauche d’un plan d’OAP .

Conscient de l’impossibilité d’un renfort après la mise à terre, il mise sur la surprise ! De toute manière, le temps presse. Les Belges souhaiteraient se contenter d’évacuer les ressortissants européens. La journée s’achève sans qu’une décision soit arrêtée… On estime que plusieurs centaines de rebelles ont déjà quitté Kolwezi ; à Manika, il n’en resterait que 500 et quelques Cubains. Le moment parait donc opportun, mais il manque le courage politique pour lancer l’opération.

Au matin du 16, des parachutistes zaïrois sautent sur Kolwezi ; d’autres progressent depuis Lubumbashi. Si les pertes gouvernementales sont lourdes, l’aérodrome est repris. Se croyant attaqués par des unités aidées de soldats européens, les Tigres massacrent les otages. Devant l’urgence, le président Giscard d’Estaing décide d’intervenir. La France assurera l’OAP au plus près de Kolwezi. Puis la Belgique procédera à l’évacuation des Européens. Avec l’accord du gouvernement zaïrois, Londres enverra en Zambie quatre avions de ravitaillement, puis assurera le rapatriement des Britanniques.

Enfin, Washington gèrera la logistique. L’unité française qui est en alerte Guépard est le 2e REP. Seule unité parachutiste de la Légion, il a fait partie de la 11e DP, mais peut aussi être engagé comme l’infanterie traditionnelle grâce à ses véhicules. Le REP compte plus de 1 000 hommes. Commandée par le COL Erulin, cette unité professionnelle est adaptée à l’intervention. Mais il faudra réquisitionner des avions pour aller à Kinshasa. Pour le largage, six avions tactiques sont nécessaires ; la France n’en a que deux. Après avoir repris Kolwezi, les Français devront rétablir la normalité au Shaba.

Le 17, le délai d’alerte du REP passe de 72h00 à 06h00. Deux équipes du 13e RDP et une du 1er RPIMa sont envoyées à Kolwezi pour recueillir du renseignement. Á 20h00, le REP achève ses perceptions ; dans la nuit du 17 au 18, son délai d’alerte est diminué de moitié. Sans en connaître motif, il se déplace vers Solenzara.

Le 18, le général Lacaze ordonne de délivrer Kolwezi. 4 DC-8 d’UTA et 1 du Transport Aérien Militaire emportent les légionnaires vers Kinshasa ; un 707 d’Air France transporte le matériel. Les perceptions commencent en soirée et les Cies sont briefées. Si les légionnaires ont le sentiment de réaliser un sauvetage et s’ils sont surentraînés, peu ont une expérience opérationnelle. En outre, les renseignements font défaut ; 700 hommes vont sauter à 250 m./sol sous le feu adverse.

Le 19 à 11h00, la 1ère vague (405 h.) embarque dans 1 Transall et 4 C-130 zaïrois. A 15h30, elle est larguée sur l’aéroclub. Les parachutistes déplorent 6 blessés ; un isolé est tué. Le regroupement effectué, ils marchent sur Kolwezi où des charniers sont découverts ; les clichés de Paris-Match légitimeront l’opération. Une colonne blindée est détruite par les légionnaires ; plusieurs embuscades mettent l’ennemi en fuite. La 2ème vague (250 h.) reçoit l’ordre de reporter son saut à l’Est de Kolwezi. Les Français se sont emparés des points clés, y regroupant 2 800 otages.

Le 20 à 06h30, la 2e vague coupe la retraite aux Tigres. Les parachutistes belges facilitent l’évacuation, laissant le ratissage au REP. L’après-midi, Kolwezi est libérée. Transportant les Européens jusqu’à Kamina, les Belges les acheminent le 21 sur Bruxelles avec huit Boeing. Fin juin, une force africaine assure la relève.

Malgré la fulgurance de Bonite, les Tigres ont tué 700 Africains et 170 Européens. Le REP aperdu 5 hommes, les Belges 1, les Marocains 1. La force d’intervention compte 20 blessés, l’armée zaïroise 14 tués et 8 blessés. 250 rebelles ont péri et 160 ont été capturés. Les légionnaires ont détruit 4 automitrailleuses, saisi 1 000 armes légères d'infanterie (ALI),10 mitrailleuses, 38 fusils mitrailleurs (FM), 21 RPG7, 15 mortiers et 4 canons. Si Bonite fut un succès militaire, cette opération d’évacuation inédite a provoqué des turbulences dans une région déjà bien troublée. Par la suite, le départ des Européens a encouragé le pillage, et le tissu industriel s’est momentanément désagrégé.


Droits : armée de Terre 2017


Levée de fonds pour la série télévisée la plus chère de Norvège

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http://www.norvege-fr.com/

vendredi 26 mai 2017

Actualité, média

Aage Aaberge, connu pour avoir produit le film Kon-Tiki, s’est rendu à Cannes pour lever les 200 millions de couronnes nécessaires pour la production de ce qui deviendra la série télévisée la plus chère de Norvège, "La bataille de Narvik". Netflix, la BBC et quelques autres géants du secteur sont à la table des négociations.

La série prévoit 10 épisodes mais la route est encore longue avant la réalisation du projet. Christopher Grøndahl a été chargé d’écrire le scénario et devrait livrer une première ébauche d’ici un an. L’objectif est de tourner en 2019 pour une sortie en 2020. Le budget estimé à 200 millions de couronnes minimum est astronomique au regard des standards norvégiens. Et c’est ce qui explique la démarche des producteurs à Cannes, pour qui les négociations sont un enjeu capital. En effet, ils ont bien sûr pris des contacts avec NRK et TV2, mais pour envisager une distribution internationale, ce voyage à Cannes, puis le suivant à Londres, était indispensable, même si Aage Aaberge reconnaît que d’être le producteur d’un film nominé aux Oscars (Kon-Tiki en 2013) ouvre quelques portes, et devrait lui permettre de sélectionner un casting international.

La vocation internationale du projet est une évidence pour le producteur puisqu’il traitera d’un évènement historique impliquant l’Allemagne, l’Angleterre, la France et la légion étrangère. Il existe d’ailleurs à Nice une stèle devant laquelle a lieu chaque année une commémoration. Selon Aage Aaberge, la bataille de Narvik est sous-estimée. Pourtant les chiffres sont éloquents : 65 jours de combats, 8.500 morts et 80 avions abattus qui constituent la première défaite d’Hitler, même s’il s’emparera néanmoins de la ville lorsque les Alliés décideront de l’abandonner.

La série se voudra nécessairement historique et politique, mais le récit sera davantage axé sur la façon dont cette bataille a été vécue par la population.


L'exercice Corbell 17 de "Terrorisme et Sécurité Civile" s'est poursuivi à Calvi et Calenzana

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http://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Jeudi 18 Mai 2017

L'exercice Corbell 17 "Full Scale" 36 heures non-stop qui se déroule actuellement en Balagne au profit de stagiaires du Haut comité français pour la défense civile, en session de validation de stage, s'est poursuivie toute la journée de jeudi dans le secteur de Calvi et de Calenzana

Intervention des unités du SPIG d'Ajaccio et de Calvi Photos GG et FD

Intervention des unités du SPIG d'Ajaccio et de Calvi Photos GG et FD


Débuté mercredi à 20 heures avec la prise d'otages à l'aéroport de Calvi, cette édition 2017 de l'exercice Corbell 17 "Full Scale", 36 heures  non-stop se terminera ce jeudi  à 20 heures par un pot qui aura lieu à la caserne Sampiero dans la citadelle de Calvi. 
Rappelons que cet exercice de "terrorisme et de Sécurité Civile" organisé par le  Haut Comité Français pour la Défense Civile au profit de 32 stagiaires qui, au terme d'une année de cours viennent ici pour valider leur stage, a l'appui et le soutien logistique du SDIS de Haute-Corse, du 2e REP de Calvi, de la Gendarmerie et autres pour un total de 300 personnes mobilisées.
Mercredi soir, nous l'avons dit, à l'aéroport Calvi-Balagne, censé être  sur l'île de Corbell 17, dans une République indépendante de l'Océan indien, des personnes ont été prises en otage par des terroristes.
Les négociations ayant échoué, les militaires du 2e REP de Calvi, spécialisés dans ce type d'opération de guérilla urbaine ont donné l'assaut à 5h30 du matin , tuant notamment un terroriste.
Les otages, dont certains blessés, ont été évacués dans un premier temps par des Véhicules Avancés Blindés du 2e REP, avant d'être pris en compte par des sapeurs pompiers du Détachement Recherche, Extraction et Sauvetage, puis conduits à bord de char M113 vers un lieu plus sûr.


Cette phase terminée, les organisateurs enchaînaient presque aussitôt par un séisme en Corse faisant plusieurs victimes et nécessitant d'importants moyens pour des personnes ensevelies et blessées.
Présent depuis  le levée du jour, Jérômev Seguy, sous-préfet de Calvi suivait avec beaucoup d'intérêt les différentes opérations.
Ce séisme a eu d'autres conséquences encore plus dramatiques avec à Calenzana des installations de Kyrnolia touchées et avec un laboratoire contaminé  par des produits hautement toxiques.
Une femme qui se trouvait sur les lieux est décédée. Le mari horrifié et révolté n'a pu contenir ses nerfs et a pris des otages avec qui il s'est réfugié au 2e étage du bâtiment.
L'urgence était de sauver les otages. Des éléments du Peloton de Secours et d'Intervention de la Gendarmerie d'Ajaccio et de Calvi intervenaient avec des équipements particuliers et en présence d'un négociateur.Les forces du SPIG prenaient d'assaut le bâtiment sous l'oeil d'observateurs privilégiés, le Cdt Olivier Burles, commandant la Compagnie de Gendarmerie Calvi-Balagne et son adjoint le capitaine Pascal Hervé, alors que les pompiers équipés d'une protection balistique toute récente étaient prêts à intervenir.
Le forcené acceptait au terme des négociations de libérer un otage puis de confier son arme aux autres otages  qui sortaient, avant de se rendre aux militaires du SPIG.
Conduit à l'extérieur, ce dernier était mis au sol et menotté. La zone sécurisée, les pompiers pouvaient intervenir auprès des blessés.
Restait ensuite à gérer le problème de contamination du laboratoire.
Cette fois, il était fait appel au SDIS  2A équipé de moyens pour le traitement des risques technologiques et  à un QUAD 6X6,  équipé de moyens de décontamination que nous vous avons présenté hier.


En début d'après-midi, un autre problème se posait avec l'arrivée de manifestants au Poste de Commandement Opérationnel installé aux Services Techniques de la Ville de Calvi à Cantone, nécessitant l'intervention des forces de l'ordres.
Dernière phase, celle de l'évacuation des otages, conduits à la plage du "Pain de sucre" à Lumio puis acheminés à pied jusqu'au Centre Amphibie de la Légion, avant de les transférer par la mer, en Zodiac, jusqu'au Port de Calvi.
L'exercice "Non Stop" prenait fin.
Ne restait plus alors qu'aux stagiaires et organisateurs qu'à débriefer.


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