La Newsletter 17/33 de l'AALEME. |
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Bel-Abbès et son arrondissement; histoire... 1880Dimanche, 01 Octobre 2017 11:00 |
La Légion qui passe |
En colonne : récits de guerre, de chasse et d'exploration - 1913Jeudi, 05 Octobre 2017 02:49 |
Un capitaine de la Légion étrangère...Historique du 5e escadron du train des équipages militaires - 1920 |
La Légion étrangère. Quand elle est au repos... |
At the Front in North Africa - november, december 1942 |
When France's Foreign Legion Becomes French2017-10-02 Foreign legion in Southern France city of Orange - Jean-Louis Zimmermann
Each year, about 200 soldiers from the elite military unit become naturalized French citizens.PARIS — Even if the sky was falling, they would still stand straight and calm. They are the Légion Étrangère, the French Foreign Legion, a unique military unit with its own history in this patriotic land. As they do every year, the Legion stood out at this past July 14th's national celebration parade. Perhaps it’s because of the myths that surround this unique elite unit, which was created in 1831, and the distinct white kepi, a French military cap with a horizontal peak, that the troops wear. Wielding axes and big beards at the parade, they walked in front of the flags and their chiefs, unlike all the other units. It was a tradition inherited from history, when they were in charge of clearing paths with their axes. The Legion is the only unit that marches at “88 steps per minute,” an officer explained, whereas other units do 120 steps for the same time. Other particularity: all troops, when they get to the Champs Elysées and face the president, split up. The legionnaires go to the same side — “undivided,” a battalion commander of the 4th Foreign Regiment pointed out. This year, there were 205 legionnaires of 44 nationalities at the parade. They are all members of the 4th Regiment, the Legion’s school based in Castelnaudary, in the south of France, which trains between 1,300 and 1,700 men each year. Most of them were in Paris for the first time. After 12 years of service in the Legion, Sergueï, a 32-year-old Russian, asked for French nationality. The naturalization document was handed to him on the July 13 during a ceremony at the Senate — by the French president. “He was crying with happiness,” on the day he got the news, an officer recalled. Most legionnaires, however, don't go through the administrative steps to become French. Since 1998, 5217 legionnaires have received French nationality through naturalization — about 200 per year. “Only 10% of the men ask for French nationality,” said Colonel Nicolas Dufour of the 4th Regiment. “There are many easier ways to obtain citizenship.” For the Foreign Legion and its 8,624 men of 150 different nationalities, administrative requests are constantly analyzed. These soldiers need to have served for at least three years, a way to “avoid illegal immigration,” and they also need to prove they want to be part of the French nation and obtain a certificate of good behavior. The request is looked at by commanders of the Legion, who can sometimes refuse it. It’s then sent to the Interior Ministry or the prefecture. The procedure is the same for civilians. It takes about 18 to 24 months. As for their French language skills, nothing more than the 600 to 800 words required at the end of their 4-month training is demanded of them. Their motivations are often the same: the prestige of France and the love for a country they serve. Some of the naturalized soldiers also keep their birth nationality. Others are forced to give it up if their homeland doesn’t accept dual citizenship. There is also another, less common way for them to obtain French nationality. Since 1999, France has been using Article 7 of the “Code du legionnaire” — “never leave your wounded and your dead behind” — through a law stating that every member of the Legion can become French if they lost blood in the process. Since 2000, 19 wounded legionnaires have obtained citizenship through this entitlement. If a soldier is killed in action, his children under 18 can also obtain it. Since 1831, almost 38,000 legionnaires have been killed in action and more than 40,000 have been wounded since 1940. French Foreign Legion in Orange — Photo: Jean-Louis Zimmermann/Flickr Hand on heart His journey is like his brother’s, who has been a legionnaire for 18 years and “who became French, along with all his children,” Attila said. Afghanistan, Ivory Coast, New Caledonia… He goes from one battlefield to the other, like his brothers in arms, rifle in his hand and… a horn under his arm, as he is also a musician. He says he is always happy to go back to France, which gave him everything: “My job, and my wife!” This is my country In my blood A mortar shell |
Les Ensablés - Hans Bringolf, "Feu le lieutenant Bringolf" (1930)01.10.2017
De l’escroquerie considéré comme un des beaux-arts… Né en 1876, fils d’un colonel de l’armée suisse et d’une russe, Hans Bringolf a connu une existence des plus agitées. Membre des services diplomatiques helvétiques, promis à une belle carrière, l’homme est doté d’une des meilleures éducations, d’une intelligence sans aucun doute des plus aigües et d’un courage hors-norme. Mais le démon du jeu, du paraître et des plaisirs le conduise à sa perte.Par Carl Aderhold
Il recourt aux usuriers, signe reconnaissance de dettes sur reconnaissance de dettes, vit sur un pied trop grand. Jusqu’au jour où il ne peut plus rembourser. Il est contraint de s’enfuir en Amérique du Sud pour échapper au scandale. Radié, il mène alors une existence misérable dans différents pays, au Paraguay, en Bolivie, vivotant de petites arnaques auprès de la colonie suisse présente dans ces pays, s’engage dans l’armée américaine aux Philippines, passe trois années en prison. Des riches cours européennes aux geôles immondes de la Guadalupe de Lima, l’homme connaît tous les états, monte et descend les marches de la société avant de trouver une forme de rédemption en s’engageant dans la légion étrangère en 1914 et de participer activement à la Première Guerre mondiale notamment dans les Dardanelles et sur le front en Grèce et en Serbie. Devenu après-guerre un riche banquier œuvrant dans la Sarre occupée, il décide alors d’écrire ses Mémoires, à la fois plaidoyer pro domo et récit édifiant, l’escroc repenti, au service des lecteurs.
Son livre est publié en 1927 en Suisse. Trois ans plus tard, il paraît en français aux éditions du Sans Pareil, dans la collection « Les Têtes brulées » dirigée par Blaise Cendrars.
À en croire Claude Leroy, le préfacier de la réédition qui vient de paraître aux éditions de La Table Ronde, la version française a été considérablement remaniée et réécrite par l’auteur de de L’Or et de Rhum.
À lecture des mémoires de Bringolf, on comprend aisément ce qui a pu séduire Blaise Cendrars, son compatriote, lui aussi engagé en 1914 dans la légion étrangère.
Bringolf appartient à la race de ces aventuriers qui, entre 1850 et 1914, ont quitté la vieille Europe pour tenter leur chance dans le Nouveau Monde. Comme le général Sutter, héros de L’Or parti en Californie ou Jean Galmot, le héros de Rhum, qui lui débarque en Guyane, Bringolf quitte tout pour rejoindre l’Amérique.
À une époque où le monde se désenchante à grande vitesse, ce genre de personnage a tout pour séduire Cendrars. Les mémoires de Bringolf témoignent de cette dernière effervescence avant la grande guerre. Les cours européennes, les grands palaces mais aussi la jungle amazonienne, les guerres aux Philippines, partout où il se passe quelque chose, on trouve Bringolf ! À cela s’ajoute une touche de mauvais garçon, d’aigrefin malin et joyeusement jouisseur. Oui vraiment ce Bringolf a tout pour plaire à Cendrars. Car comme pour les héros de ces romans, la quête, le mouvement, le départ comptent beaucoup plus que la réussite. L’argent, le pouvoir ne sont pas des buts en soi, la poésie d’entreprendre, de renverser des montagnes, de bruler ce qui a été construit sont des choses finalement beaucoup plus primordiales.
Chez Bringolf, ce ne sont pas les événements (comme la ruée vers l’or qui détruit les plantations de Sutter) ou les éléments (la forêt amazonienne qui vient à bout de Galmot) mais l’adversité, la méchanceté des autres qui conduisent sa destinée. Chaque fois qu’il est en passe de réussir, de se sortir de la misère ou bien d’enfin accéder à la gloire que ses mérites devraient lui valoir, un adversaire, un jaloux l’en prive, réduit à néant ses efforts, oblige le malheureux à tout recommencer, sans repos ni pause.
Finalement le plus important ne réside ni dans la réalité des faits, ni même dans la multiplicité des aventures de Bringolf mais dans son récit, sa reconstruction qui en fait une véritable œuvre : au bout du bout, ce pourquoi ces péripéties nous captivent, réside dans le fait que Cendrars en fait de la littérature.
De la littérature qui s’inscrit dans une tradition vieille de plusieurs siècles. Par sa forme et sa vision, les mémoires de Bringolf font songer aux romans picaresques espagnols, telle La Vie de Lazarillo de Tormes. Ou bien encore aux romans de Scarron au XVIIe ou de Lesage au XVIIIe, aux romans feuilletons qui paraissent dans les journaux du XIXe…
Cendrars s’en inspire manifestement. Il en reprend la disposition, avec des têtes de chapitres qui en résument le contenu, des débats moraux sur la nature mauvaise du héros, le désir de réhabilitation qui l’anime.
Si Bringolf avait voulu faire de ses mémoires un plaidoyer pour retrouver sa place dans la société après des années d’errance, Cendrars lui en fait un roman. Un véritable roman qui tout en reprenant des problématiques morales anciennes sur le mal inhérent à l’âme humaine, l’adapte au monde moderne par un récit haletant et sans fioriture. Une façon de lancer sa collection consacrée aux Têtes brulées, ceux qui sont à la marge de la société, cherchent à faire leur chemin en dehors des codes tout en essayant de s’y fondre…
La comparaison entre les petites escroqueries du début en Amérique du Sud, où Bringolf tente de grapiller un séjour dans un hôtel confortable, de bons repas, une nouvelle garde-robe en se faisant passer pour un consul de Suisse et l’escroquerie à grande échelle à la fin du roman où le héros participe au pillage des richesses de l’Allemagne vaincue est à cet égard significative. Autant les premières ont un caractère romanesque, poétique même, à la fois dérisoires et imaginatives, les dernières sont méthodiques, froides et en passent de procurer une reconnaissance sociale à leur auteur.
Dépassant largement le but poursuivi par Bringolf, somme toute un baroudeur sans grande envergure, ses mémoires, revues par Cendrars deviennent ainsi un hymne à un monde mort avec la guerre de 14-18 où un homme par sa seule volonté pouvait parcourir la planète, à coups d’aventures, faire de sa vie un roman. Le monde d’après 14 est alors le triomphe des escrocs à grande échelle, la consécration du profit, la fin de l’escroquerie considéré comme un des beaux-arts… |
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Deux tourtereaux de 90 ans égayent le repas des anciensLe 03/10/2017 Louise Lor, 94 ans, et Michel Martin, 92 ans, entourent Charles Lamy-Aurousseau, le maire du Fay. Photo Michel SYLVAIN Est-ce un curieux signe du destin? Toujours est-il que Cupidon décoche à tout âge les flèches de l'amour ! Louise Lor, aujourd'hui âgée de 94 ans, et son compagnon Michel Martin, 92 ans, se sont rencontrés dans un dîner d'anciens combattants à Cousance en 2004. Depuis, ils ne se sont plus quittés. Louise et Michel étaient donc les doyens du traditionnel repas des anciens financé par la commune et organisé par le club de l'Amitié que préside Mano Morel. D'origine lyonnaise, Louise aura travaillé longtemps dans la restauration avant de venir se fixer au Fay voici trois décennies. De son côté, Michel Martin a su faire honneur à son corps d'armée de la Légion étrangère durant plus de 15 ans. Il s'est même engagé en 1944 dans l'armée française avant d'intégrer la Légion étrangère en 1945. De ses glorieuses campagnes effectuées respectivement en Indochine, au Maroc, en Algérie, Michel a su largement se mettre en évidence si l'on songe qu'il est titulaire de nombreuses distinctions dont la croix d'officier de la Légion d'honneur. D'une élégance rarissime, Michel Martin est aussi, parait-il, un excellent chanteur. |
En vadrouille à Calvi avec les légionnairesPublié le jeudi 5 octobre 2017 Installés depuis cinquante ans au camp Raffalli, les hommes du 2e REP sont devenus des figures emblématiques de la ville. L’entraînement terminé, c’est l’heure de la relâche.Comme une rascasse échappée du chalut, le légionnaire italien Paolo frétille : avec une dizaine de ses camarades, il sort enfin de l’enceinte du camp Raffalli. Jeune incorporé du 2e Régiment étranger parachutiste, il vient d’y passer deux semaines cloîtré, pour apprendre l’art du saut en parachute, à 400 mètres d’altitude. Sept bonds dans le vide et quelques bosses plus tard, le voici breveté. Alors, ce soir, c’est la fiesta. Il va déambuler dans les ruelles de Calvi, képi blanc sur la tête et insigne de para crânement épinglé sur la chemisette de son uniforme. «Le plus dur, ce sont les quatre mois de formation initiale à Castelnaudary. Ensuite, l’affectation au REP, c’est la consécration», sourit le soldat. À vrai dire, il ne va pas trop faire le mariole durant cette courte permission. Le petit groupe est encore chaperonné par son instructeur. Un sergent-chef allemand, sec et nerveux. «Une fois les jeunes brevetés, nous sortons tous ensemble à Calvi. On dîne, puis on fait la fête. C’est la tradition. Le major de la formation a même droit à un petit cadeau de la part de ses camarades», confie-t-il avec un clin d’oeil. À voir les créatures qui ondulent lascivement dans le bar où le petit groupe finit par atterrir, et leur promptitude à tomber amoureuses des képis blancs, on envisage la nature du « cadeau». © Jérémy Lempin pour VSD - Affectées au régiment après quatre mois de formation initiale et deux semaines d’apprentissage du parachutisme, les jeunes recrues trouvent enfin l’occasion de sortir pour écorner leur première solde.
La bière coule et la sortie se prolonge dans une ambiance bon enfant, jusqu’à une heure avancée. Pas de baston avec les Calvais ni de beuglements dans les rues. Le mythe du militaire ivrogne paraît bien surfait. On se plaît à imaginer que la vigilance de la patrouille de la légion étrangère (PLE) y est pour quelque chose. Il s’agit d’un simple groupe de trois soldats, qui veillent au comportement décent de leurs compagnons d’armes. Ils ont leurs quartiers en dehors du régiment, sur les hauteurs de la citadelle. De ce perchoir fortifié, ils descendent pour patrouiller à pied, dans la ville. L’adjudant-chef Christian est à leur tête. Avec ses paluches de bûcheron et sa carrure de char Leclerc, on préfère être de ses amis au cas où la situation dégénérerait. «Bien sûr, il suffirait de trois légionnaires énervés pour plier un bar, susurre-t-il. Alors les restaurateurs de la ville ont notre numéro. S’il y a un problème, ils nous appellent. Cela permet de nous arranger entre nous, sans déranger la gendarmerie. Mais ça n’est pas arrivé depuis au moins dix ans.» © Jérémy Lempin pour VSD - « Il était mince, il était beau, il sentait bon le sable chaud. » Les légionnaires se prêtent de bon coeur au jeu des selfies avec les touristes.Pourtant, lorsque le 2e REP a débarqué, en 1967, l’ambiance était un tantinet plus explosive. Le régiment arrivait alors de son camp de Bou Sfer, en Algérie. Il fallait bien à ces mille cinq cents soldats l’accueillante baie de Calvi pour les consoler de leur adieu à l’Oranais. Mais la forte trempe du caractère légionnaire s’est heurtée au tempérament insulaire. «Pour les Corses, un régiment créé en 1948 en Indochine, que l’on installait sur leur île, ça avait un peu des relents de colonisation, s’amuse l’adjudant-chef Jean. Et les histoires de filles n’ont rien arrangé.» Mais lorsque deux adversaires s’estiment, ils finissent par se serrer la main et deviennent les meilleurs amis du monde. «Nous avons le même attachement à la mémoire et à la tradition que les Calvais. Nous partageons des valeurs communes. Nous ne pouvions que nous entendre.» Aujourd’hui, le REP a intégré le paysage. De nombreux anciens se sont installés sur l’île, y ont trouvé un emploi et fondé une famille. Les Calvais ne s’imaginent plus vivre sans leur régiment. Sur la plaque de marbre du monument aux morts, les noms des derniers légionnaires tombés au Mali sont inscrits à côté de patronymes corses. «Ceux qui tombent au combat sont Calvais pour l’éternité», salue Ange Santini, le maire de la ville. Calvi a aussi adopté les fêtes traditionnelles de la légion : «Nous connaissons tous la fête de Camerone et la Saint- Michel, fête des paras, confirme Serge Haller, directeur d’un supermarché local. Des écoles jusqu’à la mairie, en passant par les commerces, tout le monde est unanime : si le REP quittait la ville, ce serait une catastrophe pour l’économie.» © Jérémy Lempin pour VSD - La tradition d’une des compagnies du régiment veut qu’à l’occasion du départ d’un de ses cadres, tout le monde se jette dans le port de Calvi. Au 2e REP, on repasse surtout son uniforme pour le panache…En septembre, le régiment a fêté ses 50 ans de présence sur l’île. L’occasion pour les militaires d’organiser des festivités d’une fantaisie toute soldatesque : un cross de 12 kilomètres avec les enfants de la ville, suivi d’une grande kermesse dans le camp Raffalli. Le public pouvait y trouver des stands de tir à la carabine, des initiations au parachutisme et même un petit parcours commando aménagé pour les enfants revêtus de treillis. Tout cela encadré par des animateurs à grosse voix et gueule carrée, veillant au bon déroulement de la fête avec une paternelle attention. Une façon pudique, pour ces hommes de la légion qui portent toujours en eux le pesant souvenir des combats menés partout sur le globe, d’exprimer simplement la profonde humanité qui les anime. Par Henri De Lestapis Crédit photos : Jérémy Lempin pour VSD Retrouvez cet article dans le VSD n°2093 |
Aubagne : la Légion retrace sa première conquête de l'océan IndienLundi 02/10/2017 L'exposition "Entre terre et mer" invite au voyage jusqu'au 15 janvier Richard Nirdle et Yann Domenech de Celles présentent "Entre terre et mer", qui s'inscrit dans un circuit d'expositions coordonnées par Bouches-du-Rhône Tourisme. Photos c.c.
Embarquez dans le sillage des légionnaires à la conquête de l'océan Indien. L'exposition "Entre terre et mer" a été pensée et se vit comme une invitation au voyage. Un plongeon au goût iodé dans les vagues de l'appel du large pour ces soldats, traditionnellement plus habitués au désert, vers de nouvelles dominations territoriales. 1895, marquée par les luttes d'influence entre l'Angleterre et la France, les oblige à apprivoiser le pied marin, direction Madagascar. Photos d'époque et contemporaines signées Charles Fréger et Emanuel Martin, toiles commérant les batailles victorieuses sur l'île rouge et scènes de vie du quotidien des habitants et des légionnaires à leurs côtés durant cette première expédition entamée dans la région, signées Louis Tinayre... D'hier à aujourd'hui, la Légion dévoile un pan important de son histoire. Des pièces uniques"Cette rétrospective, à l'image de notre musée, rappelle aux visiteurs nos valeurs : "Les étrangers au service de la France"", se félicite le commandant Yann Domenech de Celles, nouveau conservateur des lieux depuis le 1er août dernier. La première exposition qu'il porte à Aubagne semble lui tenir particulièrement à coeur. "Cette rencontre représente un an de travail, loin d'être aisé, reconnait-il, il n'a pas été évident de collecter ces objets exotiques à droite à gauche de par la France entière, contrairement aux souvenirs des grands chefs à la tête de nos hommes." Grâce à la contribution de nombreux généreux partenaires, la visite offre pourtant à découvrir des pièces rares, uniques, à forte symbolique, jusqu'au 15 janvier 2018. Parmi lesquelles un globe d'inspiration 17e siècle - première escale de la visite - commandé par François Mitterrand à son effigie tout juste élu président de la République, il en fera offrir un exemplaire à chaque ministère. Le monde survolé, le public est invité à plonger dans les eaux des souvenirs filmés par Jacques Perrin, dans Océans, sorti en salles en 2009. Le film est projeté sur un rideau qu'il faut traverser, la sensation d'immersion est totale. "C'est le témoignage de notre amitié avec la Marine nationale, souligne Richard Nirdle. Un lien fort uni les képis blancs aux pompons rouges, sourit-il, ils nous transportaient en opérations quand nous étions basés en Afrique du Nord. Cette fraternité d'armes perdure". Remonté à la surface en un souffle, le visiteur a le privilège de contempler la voiture du général Gallieni, une Coche 1897. "Il a été l'administrateur de Madagascar en 1900, succédant au général Duschènes. À la tête d'une colonne de légionnaires c'est lui qui a vaincu les Malgaches après qu'ils aient prêté allégeance aux Anglais, sous l'égide de leur reine. On passe alors du protectorat aux colonies, rappelle le conservateur du musée. Ce modèle est le dernier existant, une pièce exceptionnelle." Elle trône fièrement devant une immense toile de scène de guerre de Louis Tinayre. Les entourent des objets du quotidien sur la grande île à l'époque. Voyager, une rencontreDe conquêtes, en pacifications, jusqu'en 1947 où les peuples des colonies se soulèvent simultanément dans un désir vif d'indépendance, les souvenirs des légionnaires défilent. On les suit ensuite à Mayotte, le DLEC - détachement de Légion étrangère aux Comores - s'y installe en 1956, puis devient le DLEM - détachement de Légion étrangère de Mayotte -, où il garde aujourd'hui encore un rôle de sentinelle. Salle suivante, les amarres sont larguées à Djibouti, en 1962. "Jusqu'en 2011, la Légion y assurait une présence stratégique, mais ce que nous voulions appuyer avant tout ce sont les liens humains", intervient Richard Nirdle. Un film, tendrement romantique, tourné en boîte de nuit diffuse des danses à deux, des rencontres sous l'oeil de la caméra, les séductions qui s'opèrent... "Nombreux sont ceux à avoir épousé des Djiboutiennes." Ces expéditions synonymes de zones d'entraînement, de climats extrêmes, évoquent aussi fortement les rencontres. De ces hommes aux multiples voyages, d'escales en escales, d'autres multiples souvenirs ont été rapportés. "Entre terre et mer est une exploration où l'on voit du pays !", conclue le commandant Domenech de Celles. Ouvert du mardi au dimanche. 10h-12h et 14h-18h. Entrée gratuite. Exposition visible jusqu'au 15 janvier 2018. Chanaël Chemin |
Le militaire qui a abattu le tueur de Marseille est un réserviste de la légion2 octobre 2017 Entraînement réserviste lors de la FMIR au 1 er Reg ( Photo 1 er REG)
On en sait un peu plus sur le militaire de Sentinelle qui a abattu de deux balles de Famas ce dimanche à Marseille l’individu ayant mortellement poignardé deux cousines âgées de 20 ans sur le parvis de la gare Saint-Charles, une action revendiquée par l’Etat Islamique. Ce caporal de 24 ans est cadre dans le civil. Par ailleurs, la Provence a publié une vidéo filmée par un passant juste après la mort de cet homme dont on a appris qu’il était sorti de garde à vue quelques heures auparavant à Lyon. L’enquête sur l’attaque au couteau à Marseille revendiquée par l’organisation Etat islamique, au cours de laquelle deux jeunes femmes ont été tuées dimanche sur le parvis de la gare Saint-Charles, se concentrait lundi sur le profil de l’assaillant, un SDF toxicomane en situation irrégulière. Alors que la France est confrontée à une menace jihadiste sans précédent depuis 2015, les enquêteurs cherchent à cerner la personnalité et le parcours de l’auteur de l’attaque, perpétrée aux cris d'”Allah Akbar”.
Une revendication douteuseLe groupe jihadiste Etat islamique a revendiqué son acte dimanche soir maiscette revendication “pose vraiment question, car aucun élément ne relie”l’assaillant à l’EI “à ce stade”, a souligné une source proche de l’enquête.
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Camaron : Épisode de la guerre du Mexique .Jeudi, 05 Octobre 2017 05:40
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Jeunesse aux coeurs ardants. |
Les journées annuelles de mémoire du monde combattant de l’hérault.Les journées annuelles de mémoire du monde combattant de l’hérault (JAM)L’année 1917
Organisées par le Conseil Départemental des Anciens Combattants, Victimes de Guerre et Mémoire de la Nation de l’Hérault adossé pour l’occasion au Service Départemental de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, elles s’articuleront autour de deux cycles de conférence et seront accompagnées d’une exposition temporaire de maquettes de char présentée par l’Association des Maquettistes du Montpelliérain (AMM 34). Programme : Mardi 10 octobre à partir de 17h00 : Les Etats-Unis dans la guerre
Jeudi 12 octobre à partir de 15h00 : Le char de bataille, de la Première Guerre mondiale à nos jours
- Mardi 10 de 10 à 12h et de 14h à 17h - Mercredi 11 de 10 à 12h et de 14h à 17h00 – Atelier de construction de maquettes réservé aux enfants de 14h à 16h - Jeudi 12 de 10h à 12h Modalités pratiques : - Parking possible au parking PEYROU-PITOT, 7 rue du carré du roi - Visites privatives possibles pour les établissements scolaires, sur réservation. - Conférences : Entrée libre en fonction des places disponibles. Ouverture du lieu de conférence 30 minutes avant le début. Contact : Carine LÉVÊQUE et Nathalie MARSAA, chargées de mémoire et de communication Occitanie Tél.: ++ 33 (0)4 67 16 59 30 E-mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. Contact : Alain DAVID, directeur du service départemental Tél : ++ 33(0)4 67 16 59 30 – Port : ++ 33 (0)6 47 06 70 44 --------------------------------------- A propos de l’ONACVG Créé en 1916 dans la tourmente de la Première Guerre mondiale, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre est un établissement public, sous tutelle du ministère des Armées, chargé de préserver les intérêts matériels et moraux de ses ressortissants : anciens combattants, invalides et blessés de guerre, veuves de guerre, pupilles de la Nation, victimes de guerre et plus récemment, d’actes terroristes. Pour s’adapter au contexte économique et social du pays, l’ONACVG a vu ses missions évoluer au fil du temps. A la reconnaissance et la réparation est venu s’ajouter, depuis les années 80, un travail de mémoire effectué en liaison étroite avec les enseignants et le monde associatif avec comme point d’appui les neuf hauts lieux de mémoire gérés par l’ONACVG depuis 2011. En 2016, l’ONACVG qui a également en charge l’Œuvre Nationale du Bleuet de France (ONBF) a célébré le centenaire de sa création. |
Salon de l’Écrivain-soldatChers Camarades,
j'ai le plaisir de vous inviter au Salon de l'Ecrivain-soldat qui se déroulera pour sa deuxième édition, compte tenu du réel succès rencontré l'an dernier, à l'hôtel Splendid, 50 bd Victor Hugo à NICE le samedi 14 octobre 2017 de 10 heures à 17 heures.
Cette manifestation littéraire est organisée par l'Association "Pages du Sud", avec le soutien de l'UNC 06 et du Cercle Algérianiste.
Une vingtaine d'écrivains, anciens militaires, dédicaceront leurs ouvrages.
Pour ma part, je vous présenterai mes trois derniers livres dont vous trouverez les flyers en pièces jointes.
Je publie notamment la biographie de deux officiers de Légion, dont celle de notre camarade et ancien, le colonel Loïc Corbel, membre de notre amicale.
A travers leur carrière j'évoque les campagnes de la Légion étrangère en Indochine et en Algérie.
Je vous souhaite la bienvenue,
Cordialement, CES Ph. de Parseval AALE NICE
PS : Mes droits d'auteur seront reversés à l'Amicale des Anciens de la LE de Nice |