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Légionnaire toujours...

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2015


Le Serment des Oliviers, le treizième roman de Georges-Patrick Gleize

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Laurence Cabrol | 05/03/2015

C’est avec une régularité pendulaire que l’auteur ariégeois nous livre chaque année depuis près de quinze ans une belle histoire de terroir.

Un brin de sensualité, beaucoup de passions, tout autant de sentiments sur une trame historique qui nous porte cette fois en 1937 en Pays de Mirepoix, plus exactement à Moulin-Neuf.

C’est l’époque des vendanges sur le domaine de Bellevue dans la vallée de L’Hers. Le maître du domaine n’est autre que maitre Hyppolite Sarrail, célèbre avocat toulousain, notable radical-socialiste, riche et plein d’influence. Ce jouissif de la vie à deux défauts majeurs : la bonne chère et les femmes. Un brin cynique, personne n’ose résister à cet homme de pouvoir.

En ce mois de septembre, on prépare les vendanges à Bellevue, les cohles, groupes de vendangeurs que l’on reprend d’une année sur l’autre, s’organisent.

Parmi eux deux jeunes filles de 18-19 ans se présentent, ce sont deux sœurs, elles se prétendent ouvrières au chômage, mais en regardant leurs mains on voit bien qu’elles n’ont jamais touché une pioche de leur vie. L’une d’elles, Irène est très jolie. Me Sarrail n’est pas le dernier a l’avoir remarqué.

Le lendemain on trouve dans la vigne un morceau de sa robe ensanglanté et le Laguiole d’André, un des fils de Victor Rouzaud, le régisseur du domaine, oublié à ses côtés. Les rumeurs vont bon train. L’enquête aboutit vite. Les gendarmes débarquent au domaine et trouvent dans la chambre du jeune garçon, un cardigan tâché de sang.

André est arrêté mené à la gendarmerie de Mirepoix où il subit un interrogatoire musclé. Le jeune homme de 18 ans acculé passe aux aveux. La nuit pourtant il se reprend, secoue les barreaux de sa cellule qui cèdent par miracle et le voilà dehors. Il disparaît dans la nature.

Les deux frères, André et son ainé Matthias décident de se mettre au vert et s’engagent dans la Légion étrangère à Carcassonne puis à Castelnaudary. C’est l’époque de la sortie du film Pépé le Moko avec Jean Gabin, la période où Édith Piaf interprète Mon Légionnaire... bref l’époque ou la mystique de l’engagement fascine le grand public.

Mais la guerre arrive. André le cadet des Rouzaud disparaît et l’aîné fait la guerre, une guerre courageuse où il finit adjudant-chef. Il est pendant tout ce temps resté en relation avec le pays à travers la correspondance qu’il entretient avec une ancienne camarade, la fille du postier.

Il débarque en Provence, arrive en Allemagne puis bénéficié de sa première permission. Il peut enfin revenir en Ariège ou il apprend que son père est mort. Son amie prise dans une rafle est déportée et le père de celle-ci est prisonnier dans un camp de concentration.

Quelques jours après arrive un train de déportés. Son amie sort des camps de la mort, ils tombent dans les bras l’un de l’autre. A la fin de la guerre, Matthias quitte la Légion, trouve une place dans une compagnie de Cars Toulousains, en tant que gestionnaire de garage.

Un jour une fille débarque pour se plaindre que son vélo a été bousculé par un bus de la Compagnie. Il l’a reconnaît, c’est la sœur d’Irène la vendangeuse. Celle-ci n’est pas morte et à partir de là, il découvre la vérité, un lourd secret de famille... destiné à tenir le lecteur en haleine jusqu’à la fin du roman.

Un roman qui sera lancé officiellement le 11 mars à la médiathèque de Mirepoix et delà. Il est prévu comme chaque fois, un véritable marathon de signatures aux quatre coins du département (voir les dates sur le site de l’auteur:www.georges-patrick-gleize.com) et quelques fils rouges comme le Salon du livre de Limoges, celui de Villeneuve/Lot fin mai ou de Pamiers début juin.

Et comme le chiffre 13 est par définition un porte-bonheur, Le Serment des Oliviers, le 13e opus de Georges-Patrick Gleize est voué à ne pas en douter au succès.  

Le Serment des Oliviers
Georges-Patrick Gleize
Collection la France de toujours et d’aujourd’hui
éditions Calman-Levy 19 €


Académie Militaire Cap Diego : démonstrations de fin de formation

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Mercredi, 04 Mars 2015

Pour la fin de la formation commando à Cap Diego, ces élèves officiers ont effectué plusieurs démonstrations de leurs acquis

Les deux premières semaines de formation des élèves officiers se sont déroulées dans le Centre d’Instruction au Débarquement Commando du 2ème RFI à Cap Diego. Pour marquer la fin de cette première partie de la formation, une démonstration dynamique a été réalisée par les élèves

Pour la fin de la formation commando à Cap Diego, ces élèves officiers ont effectué plusieurs démonstrations de leurs acquis. Selon le Capitaine Andrianarimanana Doris, premier responsable du Centre d’Instruction au Débarquement Commando de la 2ème RFI à Cap Diego, les stagiaires se sont divisés en cinq brigades pour chaque parcours (désigné par des couleurs : bleu, jaune, vert, noir et rouge). La première démonstration était celle du parcours noir qui consistait à effectuer une descente depuis hélico suivie d'une descente de la falaise en rappel. Une démonstration nautique a suivi. C’était une nage libre de 25 mètres à l’aller et 25 mètres d’obstacles à traverser au retour. La troisième démonstration était celle de l'instruction reçue sur les tirs et les déplacements sur un champ de bataille. Puis celle sur l'instruction des techniques d’escalade appelée aussi école des rochers. Suivait encore la démonstration de combat corps à corps pendant laquelle les stagiaires ont mêlé les combats de kick-boxing et les combats de corps à corps individuel et par groupe. Venait ensuite le parcours vert dans la forêt qui mélangeait tyrolienne et descente de falaise. Une nage de 2 600 mètres pendant la matinée du samedi 21 février a marqué la fin de cette formation à Cap Diego. Selon le Colonel Randrianimady Joseph Daniel, le choix de Cap Diego résulte d’une réflexion de l’ACMIL à propos d’une réforme à faire sur les besoins de formation des élèves officiers afin de mieux répondre aux besoins de la population en matière de sécurité et pour que ces futurs officiers soient polyvalents dans tous les domaines de défenses et de sécurité. Outre Cap Diego, cette formation est progressivement étendue à tous les centres de formations existants dans l’île tels celui de BATAC (BAse TACtique) située a Ivato qui prodigue des formations sur le guidage aérien, celui du CEFIM à Ivato pour une formation sur la "gestion démocratique des foules" (soit le maintient de l’ordre), celui de la CNEC à Ambatoloana pour une formation commando et celui de la Base Navale Sibon Guy pour une formation maritime.
Les centres de formation comme celui de Cap Diego doivent être bien équipés pour prodiguer les formations adéquates aux militaires. L’EMGAM (Etat Major Général de l’Armée Malagasy) et le Ministère des forces armée assurent faire un effort pour les approvisionner en biens et matériels selon les propos du Chef de l’Etat Major Général de l’Armée Malagasy, le général des corps d’armée Rabetokotany Beni Xavier. Il a ajouté que l’Etat met en exergue la protection des côtes de Madagascar ainsi que sur la lutte contre la piraterie en collaboration avec la marine d’où une perspective de formation sur ce sujet.

■ Raitra


Le loft du palais des jeux

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Publié le 28/02/2015

Rez-de-chaussée avec cuisine, mur d'escalade et jeux anciens./Photo DDM, N.P.

C'est une maison située au cœur du village de Saint-Michel-de-Lanès, laissée à l'abandon, qui a fait peau neuve grâce à Fabrice Roquetty, nouveau propriétaire des lieux.

Cet homme est un ancien légionnaire qui, après seize ans de loyaux services, a réussi sa reconversion dans le civil. Aujourd'hui, Fabrice porte plusieurs casquettes. Passionné de sports, d'organisations et d'événementiels, il est actuellement maître nageur privé, réserviste actif, coach sportif en plein air et la liste est encore longue.

Cette bâtisse a été rénovée avec des idées bien précises, elle est équipée et emménagée en loft avec plusieurs coins «de découvertes» à ambiances diverses, mais Fabrice a été plus loin que cela.

Il a été jusqu'à rajouter un mur d'escalade, une rampe de pompiers et encore d'autres activités d'intérieur avec beaucoup de précaution et de sécurité.

Ce loft propose trois fonctions comme suit : locations week-end/semaine pour sept à huit personnes, une location de salle pour trente personnes avec la possibilité de dormir sur place, et une location pour les anniversaires des grands et des plus petits.

Pour les anniversaires, selon le nombre d'enfants, une ou plusieurs personnes titulaires du Bafa accompagneront Fabrice pour faire quelques activités avec les enfants comme du paintball, laser, escalade, etc. De plus, Fabrice s'occupera de tous les préparatifs (gâteaux d'anniversaires, boissons, bonbons).

Le rez-de-chaussée est constitué d'une cuisine ouverte sur la pièce principale équipée de jeux anciens en bois, d'un baby-foot, d'un rétroprojecteur pour des karaokés ou des retransmissions de matchs. Fabrice voit les choses plus grandes, il est actuellement à la recherche d'un terrain boisé dans le coin de la Piège pour poursuivre son idée d'accrobranche et de paintball. Il est ouvert à toute proposition de location ou de vente.

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Fabrice Roquetty, tél. 06 62 54 37 34, ou sur son site Internet : www.zonevasion.fr.

Nous lui souhaitons une bonne continuation et un grand succès.

La Dépêche du Midi

Foreign Legion items pique local curiosity

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UNEXPECTED SURPRISE: Proserpine Historical Museum Society volunteer Ailsa Reinke with the French Foreign Legion accoutrements and medals that were discovered at Cannonvale Vinnies last week. Matthew Newton

VOLUNTEERS at the Proserpine Historical Museum are seeking more information about a haul of French Foreign Legion medals and accoutrements that was donated to St Vincent de Paul Cannonvale last week.

It is unknown who donated the items to St Vincent de Paul Cannonvale, but volunteers at the museum would like to know more.

Proserpine Historical Museum volunteer Ailsa Reinke said the discovery was "surprising".

"It's very unusual," she said.

"We have no idea where it came from but we think it's the genuine article.

"We're just curious as to who the owner was and wondering if anyone can tell us more."

The Proserpine museum can be contacted on 4945 3969.


Edouard Elias, les 10 mois de liberté du photojournaliste

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Au Salon de l’Agriculture: la sécurité sans gâcher la fête

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22 février 2015

Des policiers patrouillent devant le Salon de l'agriculture à Paris le 22 février 2015 (Photo Patrick Kovarik. AFP)

Les visiteurs tendent docilement leurs sacs ouverts. En retrait, des regards affûtés scrutent les visages, vigilants mais discrets, pour ne pas gâcher la fête, mais assurer la sécurité du Salon de l’agriculture.

«C’est l’équilibre le plus difficile à trouver», convient dimanche Richard Redgen, directeur de la sécurité et de la logistique de l’un des rendez-vous les plus populaires et les plus fréquentés de la capitale, avec ses 700.000 visiteurs et 4.000 animaux exposés.

Pour la première fois en 23 ans qu’il exerce ses fonctions, M. Redgen doit œuvrer cette année dans le cadre d’un plan Vigipirate à son paroxysme, le niveau alerte attentat.

Depuis les attentats de janvier à Paris, puis ceux de Copenhague la semaine dernière, ses liens se sont encore resserrés avec la Préfecture de police, qui a délégué des effectifs renforcés, dont le nombre restera tu.

«Mais il n’a jamais été question d’annuler le Salon», affirme Richard Redgen, dont la tâche est encore compliquée cette année par la tenue simultanée du Salon du machinisme agricole (Sima) à Villepinte, au nord de Paris. Un million de visiteurs sur les deux sites.

Porte de Versailles, à l’extérieur, les gendarmes mobiles patrouillent devant les entrées du Salon. Après les guichets, le contrôle des sacs est systématique, effectué par une société privée équipée de détecteurs de métaux.

«Avec Vigipirate, on a renforcé les équipes, mais il ne faut pas que les gens attendent trop non plus», souligne Driss Regragui, responsable de la société GPS qui a déployé plus de 120 vigiles sur le site. Elle se partage le travail avec une autre société, Stand Up, aux autres entrées.

En retrait, des vigiles de Stand Up assurent en douce une double surveillance en scrutant la physionomie des entrants: «On tente de repérer le gars suspect, celui qui transpire, trop pâle, qui respire mal, semble agité ou fuyant», explique l’un d’eux, un ancien de la Légion étrangère au bonnet vissé sur les yeux, qui «a fait le Tchad, le Zaïre et la guerre du Golfe». Presque tous, d’ailleurs, sont d’anciens Bérets verts.

- Police montée -

Le nombre de vigiles patrouillant les allées a été augmenté de 20% environ par rapport à l’an dernier et porté à 300, selon les organisateurs.

Ils sont autorisés à pratiquer de nouveau des fouilles aléatoires à l’entrée des halls si nécessaire, ponctuellement au fil de la journée. Et le gardiennage a été renforcé la nuit.

Entre les halls, la police montée passe, quatre par quatre : «C’est la première fois qu’ils sont sur le salon», confirme Richard Redgen.

Enfin, en plus du dispositif sécuritaire, d’une trentaine de secouristes et près de 70 pompiers, le site est entièrement vidéosurveillé: «On a des caméras partout», glisse-t-il.

Depuis la mezzanine en surplomb du Hall 4, celui des bovins et l’un des plus fréquentés par les familles à poussettes et les enfants, le responsable remarque que le public se presse comme les autres années. «Les gens sont avec nous, ils comprennent le sens de notre action. Il n’y a aucune tension, mais de l’attention partagée. Tout le monde est plus vigilant».

Le Salon, conclut-il, c’est «comme une ville à surveiller, avec des vols, des incidents, des exhibitionnistes, des accidents et des gens malades...».

- Attention aux lapins -

Ce ne sont pas les taureaux de près de deux tonnes, ni les sabots des vaches stressées par la foule qui causent le plus de dégâts, vu que leurs mouvements sont restreints au strict nécessaire dès l’ouverture au public, à 09H00. Mais les morsures des lapins, dérangés dans leur cage par les enfants.

Restent les parents qui perdent leur progéniture: une cinquantaine d’enfants sont égarés chaque jour. «Mais la plupart du temps, on les retrouve en 20 minutes», jure M. Redgen.


Jean Krikorian a présenté à Valence (Drôme) sa passionnante conférence sur « Les Volontaires Arméniens »

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samedi 21 février 2015,


L’Association des Anciens Combattants d’Origine Arménienne de Drôme-Ardèche (ACFOA) a présenté vendredi 20 Février à la Maison de la vie associative à Valence(Drôme) une conférence sur « Les Volontaires Arméniens » par Jean Krikorian, président d’honneur de la MCA de la Loire et fils d’un volontaire arménien (gamavor en arménien) de l’armée du général Antranik. Après le mot du président Georges Erétzian (président de l’ACFOA Drôme-Ardèche) et la présentation de l’auteur par Henri Siranyan, Jean Krikorian débuta sa présentation aidé par Eddie Haytayan (président de la MCA de la Loire) pour la projection de photographies sur un grand écran. Parmi le public, de nombreuses personnalités et représentants d’associations, ainsi que Georges Rastklan, Conseiller municipal de Valence.

Durant plus d’une heure, face à une assistance attentive, Jean Krikorian aborda une partie de l’histoire des revendications arméniennes, depuis le traité de San-Stéfano (1878) en insistant sur le rôle de l’Eglise arménienne, colonne vertébrale du la Nation à cette époque, plus particulièrement les actions de Khrimian Haïrik, Catholicos de tous les Arméniens de 1892 à 1907. Jean Krikorian évoqua également l’histoire et le rôle des « Gamavors », les volontaires Arméniens, durant la Grande guerre de 1914-1918 à travers le cheminement qui les conduisit du Caucase à Verdun, et de Verdun en Palestine, ou ils se sont distingués au nom de la Légion arménienne. Une unité de volontaires Arméniens qui a intégré la Légion Etrangère et conquis le Mont Arara en Palestine, permettant au Général Allemby quelques semaine plus tard, le 30 octobre la signature de l’armistice de Moudros, qui concrétisera la capitulation de l’Empire Ottoman. Jean Krikorkian évoquera également lors de cette soirée, les accords Sikes-Picot, qui auraient permis en cas de victoire, la création d’un futur Etat Arménien autour de la Cilicie. Avec quelques détails sur des épisodes de la vie de ces volontaires Arméniens, Jean Krikorian captiva le public. Très applaudi, Jean Krikorian a su démontrer sa très bonne connaissance de l’histoire d’une époque où le peuple arménien luttait à armes souvent inégale, mais héroïquement, pour sa survie.

Krikor Amirzayan texte et reportage-photo à Valence (Drôme)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Krikor Amirzayan ©armenews.com

Départementales : Stéphane Delahaye et le Mudi présentent quatre candidatures dans l’agglomération de Rouen

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Publié le 19/02/2015

Élections. Implanté sur Sotteville-lès-Rouen depuis sa création en 2011, le Mudi va présenter quatre candidatures dans l’agglomération.

Stéphane Delahaye veut exporter les idées du Mudi sur l’agglo

À Sotteville-lès-Rouen, Stéphane Delahaye et le Mudi font aujourd’hui partie du paysage politique. Élu au conseil municipal (avec Sylvie Lemonnier) avec un score de 11,28 % au second tour l’année dernière, le fondateur du Mouvement unitaire des droites indépendantes (créé en 2011) a des envies d’ailleurs. Ou au moins d’agglomération puisque son parti a constitué quatre binômes pour les prochaines départementales (22 et 29 mars). Mais pas à Sotteville. « J’aurais pu y aller. Mais l’objectif ce n’est pas de me mettre en avant, mais de mettre en avant nos idées et notre parti », assure l’ancien légionnaire, reconverti en transporteur de fonds.

« L’ego des chefs »

C’est dans les cantons de Canteleu, Mont-Saint-Aignan, du Petit-Quevilly et de Rouen 3 que le Mudi va se présenter devant les électeurs. « Ce sont des secteurs où nous souhaitons nous faire connaître en pensant aux prochaines échéances, les législatives et surtout les municipales. » Une stratégie à moyen terme dont l’objectif est de démontrer l’utilité d’un nouveau parti à droite, même petit. « La forte abstention qu’on constate élection après élection, c’est la preuve que le peuple, que les gens d’en bas, ne s’intéressent plus à la politique et surtout ne croient plus aux partis qui ne servent que l’ego des chefs. Même le FN, qui se dit différent, mais ne jure que par Marine. Nous, nous proposons une alternative », analyse l’ex-militant frontiste, passé ensuite par l’UMP. Sans jamais trouver sa place finalement. « Au FN, on disait que j’étais à l’aile gauche du parti, et à l’UMP, à l’aile droite... »

Lui assume un discours très à droite, notamment sur la sécurité et le rejet des communautarismes. Mais il revendique également des positions que ne renierait un militant du Front de gauche en prônant la défense du service public de proximité ou la promotion des filières courtes en matière d’alimentation, au point de soutenir la création d’une régie publique pour la restauration scolaire à Sotteville.

Une ligne pas toujours facile à suivre donc, et une image qui n’arrive pas à se démarquer d’une étiquette « très droitière » sur la rive gauche. Populiste pour ses opposants. Lui, préférerait sûrement populaire.

L. D.

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Le RIMAP-P en renfort de la population de Fangatau

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Rédigé par JFF le Mercredi 18 Février 2015

dernière photo de famille

PAPEETE, le 18 février 2015 - Une section du RIMAP-P a passé deux semaines à Fangatau, au nord-est des Tuamotu, dans le cadre de la "mission de présence de l'armée". Pas de grandes manœuvres militaires au programme, mais des travaux pour "améliorer le quotidien des habitants."

27 militaires de la légion étrangère, affectés au RIMAP-P en Polynésie, ont passé deux semaines à Fangatau en ce mois de février 2015. La population a accueilli à bras ouvert ces légionnaires issus du monde entier, qui sont venus braver les orages et le soleil de plomb des Tuamotu pour les aider. En travaillant d'arrache-pied ils ont pu renforcer une digue proche de l'effondrement, avancer la construction d'un abri pour le futur groupe électrogène de l'île, et réparer de nombreuses machines en panne, dont le bateau communal, un camion-benne, un engin de chantier…

Le plus gros problème rencontré lors de la mission : le temps pluvieux, qui a compliqué la tâche des équipes chargées de couler le ciment nécessaire à l'abri. Et en deux semaines, même avec 27 hommes, il n'a été possible que de finir le gros œuvre. Il restera donc pour la commune à installer un toit sur ce bâtiment par ses propres moyens. Le travail sur la digue est également très sommaire : de grosses pierres pour casser la houle et des gravas pour consolider la construction. "Le problème de cette digue est qu'elle n'a pas de fondations, donc l'eau s'infiltre par en-dessous" explique le Lieutenant Chaix, qui a dirigé cette section pendant les deux semaines sur place.

Être présent même sur les îles les plus éloignées

La mission "Taamura 3" de ces hommes, telle qu'expliquée par le chef de corps du RIMAP-P le colonel Hubert Beaudoin, est avant tout "d'être présent auprès de la population polynésienne. Je ne vous l'apprends pas, la Polynésie a cette caractéristique d'être dispersée sur un territoire vaste comme l'Europe, il n'est donc pas aisé pour les îles les plus éloignées de Papeete de disposer de tous les moyens pour pouvoir vivre dans des standards de confort acceptables. Les militaires, nous, disposons de moyens en bras et d'un nombre conséquent de savoir-faire qui nous permettent de venir en aide aux populations isolées."

Des missions de type, l'armée en réalise une nouvelle tous les mois, sans en faire énormément la publicité. "Les militaires sont aussi des bâtisseurs, ils l'ont toujours été dans l'histoire de l'armée française, et en poursuivant cette tradition-là on participe aussi à assurer la sécurité des populations" insiste le colonel.

Les photos de la dernière journée de la mission :
L'heure du départ a sonné mais les habitants de l'île ne veulent pas laisser partir les légionnaires
le gros chantier était la construction - inachevée - d'un abri pour le groupe électrogène
Les commandants du RIMAP et les élus de l'île sont très satisfaits des travaux
Le RIMAP a consolidé la digue fissurée
La culture du coco reste la principale ressource de l'île
Le bateau de la commune a été réparé également
Les militaires ont réparé plusieurs appareils de l'île
Les légionnaires réservent bon accueil à leur Colonel venu inspecter leur travail
La population ravie de l'aide… Et de la visite

En plus de réaliser des travaux, les militaires ont également échangé avec la population locale. Les légionnaires ont ainsi assisté aux offices catholiques, construit des cages de football pour faire des matchs avec les enfants, observé le travail artisanal local et le traitement du coprah…

Ces hommes du RIMAP-P étant également des légionnaires de la Légion Étrangère, ils ont présenté aux enfants du village leurs différents pays d'origine : Brésil, Roumanie, Russie, Ukraine, Pologne, République Tchèque, Kenya, Madagascar, Cameroun, Algérie, Maroc, Turquie, Portugal, France…

Pour les remercier, les habitants leur ont offert un spectacle de danse traditionnelle et un grand Tamara'a. Henri Tane, élu au conseil municipal de Fangatau, remercie chaleureusement l'Etat, et la section qui est venue travailler "gratuitement" : "Pour le conseil municipal, ils ont réalisé tout ce qu'ils s'étaient engagés à faire. Mais pour la population, ils nous ont apporté des rencontres avec des gens qui viennent de pays lointains que nous n'aurons jamais l'occasion de visiter. Ils vont nous laisser un très bon souvenir pour très, très longtemps, et nous espérons qu'ils reviendront !"


Comment demander l'intervention du RIMAP-P sur son atoll

Pour solliciter la main d'œuvre des divers talents de l'armée pour un projet sur votre commune (construction, réparation, travaux informatiques, balisage de randonnées, travail à but écologique…), il suffit de contacter l'administrateur de votre archipel, qui représente le Haut-commissaire, avec un projet. L'armée ne fournira que la main d'œuvre, il faut donc que le matériel soit déjà sur place. De plus, il ne faut pas que le travail des militaires remplace celui d'une entreprise privée qui aurait eu la possibilité d'effectuer les travaux.


Prochaine mission : Rurutu

Après avoir travaillé à Puka Puka, Nukutavake et Fangatau, les hommes du RIMAP-P se rendront début mars à Rurutu aux Australes pour une nouvelle mission de deux semaines. Au programme :
- Mettre une couche de peinture sur la mairie
- Faire la peinture de la future cantine scolaire en cours de finition
- Baliser et ré-ouvrir un sentier de randonnée abandonné

Pour ces légionnaires, qui rentrent de mission en Afganistan ou au Mali, ce travail est finalement une pause bienvene et c'est avec plaisir qu'ils vont à la rencontre des populations polynésiennes.

Kia ora le RIMAP-P !
Au revoir Fangatau Kia ora le RIMAP-P !

De Kolwezy à Firminy, l’itinéraire d’un légionnaire devenu animateur

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Publié le 15/02/2015


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