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Légionnaire toujours...

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2015


Le caporal Mario Galli officier de la Légion d’honneur

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Le Journal de Saône et Loire Autun

le 10/06/2015

Lundi, à l’occasion de la cérémonie d’hommage aux morts pour la France en Indochine, Mario Galli, ancien caporal de la Légion étrangère, a été promu au rang d’officier de la Légion d’honneur.


Hommage au lieutenant Yvon Neveu

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10/06/2015

Dépôt de gerbes par les autorités.

Une quinzaine de personnes étaient rassemblées lundi matin devant le monument aux morts, place Saint-Martial, à l'occasion de la commémoration du 8 Juin (journée nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine), en présence de Guy Berthon, ancien combattant d'Indochine.

Patrice Bouteloup, représentant de la municipalité, a tout d'abord lu le message de l'UFAC (Union fédérale des associations de combattants), avant de rendre hommage au lieutenant Yvon Neveu, né à Haims le 4 juillet 1925, disparu en mission au nord Vietnam le 28 septembre 1950. Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre avec palme et étoile de vermeil, ce légionnaire est présumé mort par noyade, emporté par le courant avec deux autres soldats dans le Son Chay, considérablement grossi par les pluies. A l'issue de cet hommage, le sous-préfet Benoît Vidon a procédé à la lecture du message du ministre délégué aux Anciens combattants, avant le dépôt de gerbes au monument aux morts.


L'envol d'un joli festival de BD

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Lundi 08/06/2015

Dédié à l'aéronautique, sa première édition a fait le plein, hier, à la halle polyvalente

L'envol d'un joli festival de BD - 1

Bien avant que les portes de la halle polyvalente ne s'ouvrent, les fans étaient là pour faire dédicacer leurs albums par les auteurs stars de la discipline, comme Patrice Serres. Photos P.M.

Réussite totale pour la première édition du festival "AéroBD" qui s'est tenue hier toute la journée dans la halle polyvalente d'Istres.

Son instigateur, Nicolas Sanchez, a joué volontiers les VRP pour une manifestation inédite : "Il n'existe pas de festival de bande dessinée tourné vers l'aéronautique, précise ce mécanicien avion qui, avant Istres, a mis en place une manifestation similaire, "Bulles d'air", sur la base d'Évreux. Elle s'y poursuit mais, maintenant que je suis dans le sud, je vais passer la main là-bas". Seul regret : que le renforcement du plan Vigipirate, suite aux événements de janvier, ait empêché la tenue du festival sur la base. Mais ce n'est sans doute que partie remise (lire ci-dessous).

Si des auteurs sont régulièrement invités sur des meetings, Istres pourrait bien, en tout cas, combler un manque depuis l'arrêt, il y a cinq ans, du festival qui se tenait pendant le salon du Bourget à Paris. Et l'association du comité des fêtes de la base aérienne 125 a mis le paquet pour séduire les nombreux visiteurs venus en connaisseurs ou en curieux, l'entrée étant qui plus est gratuite à la halle.

"Bien avant que les portes ne s'ouvrent, les fans étaient là pour faire dédicacer leurs albums", atteste Nicolas Sanchez. Il faut dire que des stars de la discipline, comme Patrice Serres, étaient au rendez-vous.

Mais pour permettre au public de prendre son temps entre deux coups de crayon, les animations et stands parallèles ne manquaient pas. À l'image, sur la gauche, de l'allée des peintres et illustrateurs, Tiennick Kérével en tête. Devenu peintre officiel Art et Espace en 2008, il présentait notamment son ouvrage Ciels de Provence, histoire de l'aviation en Provence de 1910 à nos jours, sorti en 2010. Juste à côté, l'imposant Evgueniï Ponomarev exposait ses impressionnantes scènes de combat aérien, des peintures à huile criantes de réalisme, que cet ex-légionnaire réalise dans son atelier à Marseille.

Quant au niçois Régis Rocca, son travail bénévole pour l'armée de l'air épate. "Designer pour l'univers du luxe sur la Côte d'Azur, j'exerce ici ma passion du dessin en customisant des avions lors de commémorations d'événements". Un art éphémère dont témoignent des photos et un joli palmarès de podiums : "J'ai eu beaucoup de 2es prix, sourit-il. Je suis un peu le Poulidor du design aéronautique".

Christopher Amen, venu de Bordeaux, fait vivre, à travers sa société AéroDéco, sa passion pour le recyclage en objets (tables basses, pendules, sculptures) de pièces d'avions : "À la base, je suis mécanicien avion chez Dassault, précise le jeune homme. Mais, depuis quatre ans, je mène cette activité en parallèle, aussi bien pour des escadrons, des aéroclubs ou des particuliers". Avec aussi des objets personnalisés pour des anniversaires ou des départs à la retraite.

Un mariage des genres que Nicolas Sanchez analyse ainsi : "Il se confirme que la bande dessinée intéresse plus les hommes, tandis que les femmes sont plus attirées par l'art pictural. Mais j'ai constaté que des femmes, après avoir vu des peintures sur l'aéronautisme, venaient volontiers à la BD".

Tout un univers complémentaire que les amateurs ont dévoré des yeux et que les néophytes ont découvert avec plaisir. Entre la présence de libraires et les étals d'une bourse aux BD, petits et grands ont pu passer de bons moments. Agrémentés par la présence de quelques objets empruntés à l'univers des avions de chasse, fauteuil éjectable, missiles ou tente de survie en cas d'amerrissage d'urgence. Hier, Istres a confirmé être aussi une capitale de l'aéronautique en bande dessinée.


Sur la base dès l'an prochain ?

Présents à la halle polyvalente hier matin, François Bernardini et le colonel Thierry Garreta se sont accordés pour dire tout le bien qu'ils pensaient de ce nouveau rendez-vous.

Le maire d'Istres soutient l'idée initialement envisagée que le hangar Mercure, cher à son coeur, puisse abriter la deuxième édition dès 2016. Le commandant de la base aérienne 125 le rejoint d'autant plus qu'il a confié : "Il se peut que nous ayions un meeting l'an prochain. Nous pourrions faire coïncider le festival avec la manifestation aérienne". De quoi donner le sourire et des ailes à ses promoteurs.

Patrick Merle


Un marathon qui va entrer dans la légende

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Publié le 08/06/2015

Pour sa première édition, le marathon de Carcassonne Pays Cathare a déjà marqué les esprits. Une épreuve qui en appelle d'autres / Photos DDM
Pour sa première édition, le marathon de Carcassonne Pays Cathare a déjà marqué les esprits. Une épreuve qui en appelle d'autres / Photos DDM

Les visages sont parfois défaits, d'autres paradoxalement sereins. Les foulées écrasées, d'autres légères. Qu'importe le niveau, tous ceux qui ont participé à ce premier marathon de Carcassonne Pays Cathare ne sont pas près de l'oublier. «C'est un marathon pour les costauds, il faudra savoir barouder pour en sortir indemne», avait déclaré Didier Chaussade, l'un des organisateurs de Dépêche Évents, à propos du tracé. Et ce parcours, avec ses dénivelés et la chaleur en plus, a tenu toutes ses promesses. «C'était dur», ont confié nombre de coureurs qui venaient à peine de franchir la ligne d'arrivée au stade Domec, hier, en fin de matinée. Les coureurs ont alterné moments d'encouragement avec des habitants sur le bord des routes, et moments de solitude en rase campagne ou dans la montée de Villedubert. à l'euphorie du matin, quand les 1 300 participants se sont élancés à l'ombre des tours de la Cité médiévale pour foncer vers l'arrière-pays Minervois, a succédé la fatigue, les crampes parfois.

Des Catalans en nombre

Pour tenir, les coureurs pouvaient compter sur les postes de ravitaillement, bien sûr, mais aussi les copains, les amis sur le bord du tracé ou à vélo, tout près, avec des mots d'encouragements. À l'entrée du stade Domec, une colonie de supporters catalans s'était positionnée à l'ombre des arbres. À peine voyait-elle arriver un participant que les applaudissements, les félicitations fusaient, certes un peu plus fort lorsqu'il s'agissait d'un «gars» du pays...

Dans la course en relais des entreprises, «La Dépêche du Midi» avait aligné trois équipes, Cap Ouest automobiles n'était pas en reste, la Légion étrangère le 3e RPIMa et les gendarmes non plus d'ailleurs.

Comme pour donner un dernier coup de rein, un anonyme s'était placé à l'entrée du stade et lançait à tous les concurrents : «Il n'y a plus que 200 mètres», une petite phrase qui faisait son effet, qui redonnait des couleurs à ceux qui désespéraient d'arriver. Ceux qui ne tenaient qu'en puisant encore et encore dans des ressources insoupçonnées. «Merci», lâchaient alors les coureurs en direction de cet homme providentiel. La ligne d'arrivée franchie, les organisateurs ôtaient les puces électroniques fixées à l'une des chaussures des concurrents, qui permettent d'enregistrer automatiquement leur temps. Domec se transformait alors en oasis. Allongés sur la pelouse, les marathoniens se rafraîchissaient, réalisaient de longs étirements, alors que le rythme de leur foulée résonnait encore dans leur tête. «Je l'ai fait, je l'ai fini», chuchotait un homme vidé de ses forces mais heureux. Le premier marathon de Carcassonne Pays Cathare n'a pas fini de faire rêver, même dans la douleur.


Le Fokontany Cap Diego

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Lundi, 08 Juin 2015

Le quai de Cap Diego
Le quai de Cap Diego

Cap Diego est le quartier de la Commune Urbaine d’Antsiranana le plus isolé. Il est subdivisé en quatre secteurs, deux ont leurs chefs et le reste est administré directement par le chef du quartier Randrianiaina Olivier à la suite des démissions des deux autres chefs de secteur

Aller à Cap Diego

Il faut traverser la mer sur 2 km 300 pour se rendre à Cap Diego. Prendre une pirogue près du port d’Antsiranana. Les frais de transport sont de 1 000 Ariary. Quatre pirogues à moteur assurent chaque jour la navette. Les départs pour Cap Diego sont « fixés » à 7h et à 11h. Le premier départ peut être retardé à 8h et parfois au delà car les pirogues attendent à Cap Diego les passagers qui emmènent lait, poissons et cageots vides vers la ville. La dernière pirogue en partance pour Diego est à 16h. Il est également possible d’aller à Cap Diego en voiture. Dans ce cas, le quartier est à 45 km du centre ville et il faut passer par Anamakia et la commune rurale d’Antsahampano sur une route en assez mauvais état. La population de Cap Diego vit majoritairement de la pêche, de l’agriculture et de l’élevage.


Rencontre avec le chef Fokontany de Cap Diego

La Tribune de Diego : Le quartier souffre-t-il d’insécurité ?
Randrianiaina Olivier :
Ici, il n’y a pas de cambriolage ou d’agression. Par contre, les vols de zébus étaient fréquents. Depuis ces six ans que je suis chef du quartier de Cap Diego, cela a toujours été le problème majeur. Ils ont cessé depuis que les gendarmes ont effectué des contrôles en 2013. Je leur ai fait la demande parce que la situation était critique. Elle impliquait certains habitants du quartier et créait des tensions. Maintenant, le quartier compte au maximum 1 500 zébus. Leur vol et les maladies affectent l’économie du quartier.

Quelles mesures prenez-vous lorsqu’il y a vol de zébu ?
Randrianiaina Olivier :
Le propriétaire fait une déclaration (ou un rapport), je la transmets à la gendarmerie. Les propriétaires suivent souvent les traces des voleurs, moi, je reste au village. Nous nous entraidons aussi avec les quartiers nous avoisinant : Ambodimadiro (Commune rurale d’Antsahampano), Andranomaïmbo et Ambondromikaiky de la Commune rurale de Bobaomby. Auparavant, nous avions dix quartiers mobiles pour assurer la sécurité, mais faute d’indemnité ils ont abandonné.

La population a accès à l’eau potable ?
Randrianiaina Olivier :
Il y a une source qui nous fournit de l’eau potable, il y a des infrastructures qui conduisent l’eau vers le quartier. Auparavant, le quartier disposait de dix fontaines publiques. Aujourd’hui, il n’en reste plus que cinq, pour l’instant c’est suffisant.

Où vont les habitants lorsqu’ils tombent malades ?
Randrianiaina Olivier :
Nous avons un centre de santé, mais les gens n’y vont que rarement. Il n’y a qu’une sage-femme et elle n’habite pas Cap Diego. Elle n’est donc pas en permanence au centre de santé. Les malades sont emmenés par leur famille à Diego ville. Il en va de même pour les femmes qui vont accoucher. Les bébés naissent rarement à Cap Diego.

Il y a une EPP (Ecole Primaire Publique) à Cap Diego, mais où vont les enfants lorsqu’ils passent en classes secondaires ?
Randrianiaina Olivier :
Oui nous avons une EPP et il faut dire que le taux de scolarisation à Cap Diego est satisfaisant. Lorsque les enfants obtiennent leur CEPE (Certificat d’Etude de Primaire Elémentaire) ils vont en ville pour étudier aux CEG (Collège d’Enseignement Général) ou aux collèges privés. Les parents doivent louer des chambres pour leurs enfants. Ceux-ci retournant au village le week-end. Il en va de même pour les lycéens et les universitaires. C’est loin d’être facile, mais les parents sont motivés.

Y a-t-il des organisations particulières pour les transports entre la ville et Cap Diego ?
Randrianiaina Olivier :
Quatre embarcations font les va-et-vient entre Cap Diego et la ville de 7h à 16h. Cependant, les habitants peuvent les solliciter à tout moment même la nuit en cas d’urgence. Il n’y a pas de système établi pour les personnes âgées, mais certains skipper ne les font pas payer. Les élèves par contre payent la moitié du frais de transport. C’est-à-dire 500 Ariary.

La présence du centre d’instruction et de formation de fusiliers commando marins affecte-t-elle la vie du quartier?
Randrianiaina Olivier :
Les habitants de Cap Diego ont toujours eu l’habitude d’avoir les militaires comme voisins. Les exercices ne les effraient plus, donc il n’y a aucun problème à ce qu’elles reprennent après ces quelques années de « pause ». Toutefois pour prévenir les gens, on met des affiches avant que ne se tiennent les exercices.

Que faut-il faire pour améliorer la situation actuelle ?
Randrianiaina Olivier :
Pour l’hygiène, nous avons besoin de toilettes et de lavoirs publics. C’est le plus urgent.

Le Centre d’Instruction et de Débarquement Commando du 2e RFI

Le Capitaine Constant Doris Jean Bonaventure Willy Randriamaromanana est le 14e de la deuxième compagnie du 2e RFI. Il est aussi commandant du CIDC ou centre d’Instruction et de Débarquement Commando du 2e RFI. Le CIDC est installé à Cap Diego depuis 1973. Auparavant, le camp était le centre commando de la légion étrangère française. Dans ce centre sont maintenant formés les fusiliers marins commando. Ils se distinguent des marins de la Base Navale par le fait qu’ils effectuent des approches à bord de navire tout en ayant des capacités commando. Le Capitaine Doris Randriamaromanana explique que tous les militaires peuvent suivre une formation au CIDC. Cinq types de formation sont proposés dans ce centre, de la formation d’initiation à la formation de formateurs. La durée de la formation (technique et pratique) varie selon les types de formation. Elle est de deux semaines pour la formation d’initiation, cinq mois pour l’obtention du certificat technique n° 1. Pendant la saison de pluie, c’est-à-dire de novembre à avril, le CIDC est fermé car les parcours deviennent dangereux. Le Capitaine Doris Randriamaromanana rappelle que les lieux ont été abandonnés à la suite des évènements politiques de 2002. Les quatre compagnies du 2e RFI ont été regroupées dans la ville d’Antsiranana. « Ce n’est que depuis peu que la 2e compagnie revient petit à petit à Cap Diego. Depuis 2007, deux hommes seulement gardaient le camp. D’ici peu, trois bâtiments seront réhabilités et emménagés pour accueillir les militaires » dit-il. A quelques mètres du champ de tir se trouve la grotte, elle fait partie du terrain militaire, mais peut être visitée. Il s’agit d’ancien caveau des tributs Sakalava anjoaty. D’après l’historique recueillie par le 2e RFI, en 1842, les Anglais ont déplacé les ossements près de la plage Est de Cap Diego. Lors de l’installation de la légion étrangère française, la grotte a été aménagée et était devenue le « carré des officiers ». Aujourd’hui elle est la salle des fêtes de la 2e compagnie du 2e RFI.


Deux frères condamnés à 3 et 4 ans de prison Ajaccio pour violences en réunion

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Publié le lundi 08 juin 2015

Gérard et Serge Poilblan comparaissaient vendredi devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio pour des faits de violence aggravée. Auraient dû comparaître à dire vrai, car Serge "n'est pas là". "Il n'a pas reçu sa convocation", argue Me Jean-Michel Mariaggi, son avocat.

"Je vais rappeler la prévention", commence la présidente : "Pour Gérard, ce sont des faits de violence aggravée. Serge n'est pas là. En ce qui le concerne on lui reproche d'avoir à Carbuccia le 21 juin 2011, commis des faits de violence aggravée en réunion et sous la menace d'une arme". S'ajoute pour Serge Poilblan, le cadet, "détention et port d'arme".

Sur le banc de la partie civile, un Polonais athlétique, ancien légionnaire et autrefois en affaire avec les deux frères. "La victime va déposer plainte le 22 juin 2011 à la gendarmerie. Monsieur, vous indiquez aux enquêteurs que vous aviez à cette époque une entreprise de construction et que vous aviez effectué des travaux pour le site de paintball de Gérard Poilblan à Carbuccia. Sur les 15 000 euros du chantier, il lui en restait 4 000 à vous régler. C'est bien ça ? ", questionne la magistrate qui préside le tribunal correctionnel. "Oui, oui", répond l'homme, dont l'air indique qu'il apprécie la précision de la juge. Et après ? A la barre, la partie civile raconte, avec des phrases brèves et un vocabulaire choisi : "J'étais dans des difficultés financières, j'essayais de récupérer les dettes, cela traînait depuis des mois. Je l'appelle (Gérard Poilblan, n.d.l.r.) la veille pour voir ce qu'on pouvait faire. Il me passe son associé qui me dit que si je voulais mon argent, il fallait que j'aille les voir."

La présidente veut des détails : "Vous dites que l'associé pointe une arme vers vous et que deux jeunes sortent du maquis avec une arme. Un troisième sort un instant après, armé également."


Un légionnaire du 2e Rep de calvi chute sur un parcours d'escalade au mont Gozzi

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Publié le vendredi 05 juin 2015

L'homme de 46 ans a fait une chute d'une vingtaine de mètres après avoir glissé dans la voie du CAF.

Dans un état grave après un "gros traumatisme thoracique", il a d'abord été pris en charge par les pompiers montagnards et un médecin du Samu.

L'hélicoptère de la sécurité civile l'a transporté à l'hôpital d'Ajaccio très rapidement après l'arrivée des secours.


Des questions sur l'augmentation de la Force opérationnelle terrestre

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02/06/2015

Un imposant rapport de Patricia Adam, la présidente de la Commission de Défense et des Forces armées de l'Assemblée nationale, décortique le projet de loi sur l'actualisation de la Loi de programmation militaire 2014-2019, lequel a été adopté le 27 mai par la commission et sera soumis au vote en procédure d'urgence jeudi 4 juin. Parmi les différents enjeux, éclairés par l'opération Sentinelle (photo Christophe Lefebvre, La Voix du Nord) l'extension de la Force opérationnelle terrestre de 66 000 à 77 000 militaires est particulièrement sensible. Et définira le visage de l'armée de terre.


La Commission, c'est son rôle, a ajouté quelques garde-fous et amendements à l'actualisation de la LPM. Ainsi, sujet particulièrement sensible pour l'armée de terre, " l'augmentation des effectifs de la force opérationnelle terrestre (FOT) doit permettre de conserver un haut niveau de préparation opérationnelle ".

Le renforcement prévu de 11 000 militaires à la FOT aura logiquement des conséquences en terme d'organisation, de formation et de moyens. On ne crée ou ne recrée pas une cinquième compagnie au 8e RPIMa (parachutiste infanterie de marine) à Castres sans adaptation... à financer. On ne refonde pas des brigades sans adaptation (disparitions de la 1re BM et de la 3e BLB, réaffectation des régiments orphelins au sein des six restantes). On n'imagine pas éventuellement ressusciter des régiments sans plan de financement (bon là, on se calme et on boit frais mais la question est sur la table).

Le signal d'alarme date du déploiement en urgence de janvier : " L’armée de terre a dû modifier substantiellement ses plans de formation pour armer l’opération Sentinelle dans les meilleurs délais. " On cite notamment " le report de l'entraînement interarmes des unités élémentaires ". 

L'opération Sentinelle, dont les mauvaises langues susurrent qu'elle tombe à pic pour les terriens, réclame le déploiement dans la durée de 7 000 militaires sur le territoire national. Et donc l'augmentation de la FOT de 11 000 militaires pour faire face et passer de 66 000 à 77 000.

Premier défi : le recrutement rapide, plus de 5 000 soldats en 2015 ; les 6 000 restants en 2016 et 2017. Ce qui implique par exemple un effort urgent sur la formation initiale, les équipements individuels...

La rapporteure l'affirme : " Le gros des restructurations de l’armée de terre a déjà été réalisé. Il n’y aura donc plus de dissolutions de régiments. Bien au contraire, c’est un mouvement de densification qui va s’opérer, avec la création de nouvelles compagnies dans les régiments (dont plus de 700 créations de postes dans la Légion étrangère d’ici septembre 2015). "

Le coût supplémentaire de cette non-déflation sur la période 2015-2019 a été estimé à 2,8 milliards d’euros, dont 2,4 de rémunérations. Le coût de l'opération Sentinelle est estimé à 250 millions d'euros en 2015 et 180 millions d'euros par an ensuite... La rapporteure estime que " le financement des surcoûts de cette mission intérieure (MISSINT) devrait logiquement faire l’objet d’un financement interministériel, sur le modèle de ce qui existe pour les OPEX ". Bonne question, à suivre...


La légion garibaldienne dans l’Argonne

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01/06/2015

«Regardez comment meurt un Garibaldien ! crie un homme en tombant dans la mêlée hagarde. La France s’agenouille auprès de lui, le regarde, et grave se relève en disant : ‘‘Il meurt bien’’ ». C’est ainsi qu’Edmond Rostand présente les engagés volontaires italiens dans « La Chemise rouge », fidèles hérauts de la cause latine, saisis par l’amour de la patrie française et prêts au sacrifice ultime pour elle. Sans aucun doute, parmi eux, certains étaient motivés par de tels sentiments. Mais au-delà de cette image idyllique, « on ne peut que difficilement faire abstraction de la précarité qui pèse sur les immigrés italiens », explique l’historienne Stéfanie Prezioso après avoir reconnu qu’« aujourd’hui encore il est difficile de revisiter la trajectoire de ces engagés tant leur geste a été mythifié alors même que les combats de la Première Guerre mondiale faisaient encore rage ».

Pour comprendre la vraie motivation de ces hommes qui s’engagent dans l’armée française régulière, dans la légion républicaine de Nice, ou dans le 4e régiment de Marche de la Légion étrangère qui s’illustrera en Argonne (Bois de Bolante) au prix fort (300 morts et disparus, 400 blessés), il faut d’abord s’intéresser à l’immigration italienne. C’est elle en effet qui fournit le contingent le plus important parmi les volontaires étrangers. Au soir du 3 août 1914, ils sont 8.000 à se présenter à Paris pour s’engager. « Ce qui n’étonne guère, lorsque l’on sait que la France est le premier pays européen d’émigration des Italiens et que cette communauté constitue alors la première immigration par ordre d’importance de l’Hexagone », rappelle l’historienne.

Cette population ne sait pas ce que le déclenchement du conflit va concrètement signifier pour elle. La France va-t-elle les renvoyer chez eux ? Et, si l’Italie devait entrer en guerre du « mauvais côté », qu’adviendrait-il d’eux dans un pays devenu ennemi ? Ces questions vont longtemps les tarauder. Aussi beaucoup décident de s’enrôler dans la Légion étrangère. Ce type d’engagement est contracté pour la durée de la guerre. « On mesure l’importance capitale de cette disposition, dès lors qu’il devient clair que la guerre sera longue. Il s’agit d’échapper à la faim et à la misère » qui attendent les Italiens en France ou au destin de ceux qui, poussés par l’avancée des troupes allemandes, entreprennent un voyage exténuant et désespéré vers l’Italie.

Certains engagés correspondent pourtant bien à l’image d’Épinal qui colle généralement aux troupes de volontaires, prêts au sacrifice pour la nation qui les « accueille » et pour leurs idéaux républicains et nationalistes. C’est en particulier le cas de nombre d’engagés de la fameuse légion garibaldienne créé le 5 novembre 1914 et dissoute quatre mois plus tard. Le régiment de 3.220 hommes (la grande majorité vivant à Paris, dans le Midi, en Rhône-Alpes et dans l’Est), est commandé par Peppino Garibaldi, petit-fils du « héros des deux mondes. ». Dans ses rangs, on trouve également un certain Lazzaro Ponticelli, le dernier vétéran français. L’ancien immigré eut droit à des funérailles nationales en présence du président de la République (2008). On oubliera de rappeler que lui comme ses camarades avaient été renvoyés en Italie sans grand ménagement quand celle-ci entrera en guerre (23 mai 1915).

Jérôme ESTRADA :

L’Italie fournit le contingent le plus important parmi les volontaires étrangers


Triathlon : pour un coup d'essai, c'est un coup de maître !

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Publié le 01/06/2015

Triathlon à Montauban.
Triathlon à Montauban.

Pour une première organisation Cyrille Molène et toute son équipe peuvent être fiers, très fiers. Le premier marathon de Montauban est allé au-delà des espérances hier. On attendait du spectacle, il y en a eu, on espérait le beau temps il fut chaud, très chaud. Tous les ingrédients avaient en fait été réunis pour faire de cette nouveauté un rendez-vous qui marquera l'année sportive dans le département. Les organisateurs voulaient savoir ce qu'ils pouvaient faire, ce qu'ils pouvaient espérer pour l'avenir. Désormais ils savent. Ils savent que tout est là pour que le triathlon devienne une place forte à Montauban. Du public, extrêmement nombreux du départ quai nautique à l'arrivée en centre ville, des athlètes avec un sourire gros comme ça, que demander de mieux. Et comme pour mettre la petite cerise sur le gâteau, le côté sportif a valu tout son suspense. En particulier dans l'épreuve reine masculine (M, 1,5 km de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied) avec le succès de Jérôme Save (L'Union) avec neuf petites secondes d'avance sur son poursuivant direct, le coureur représentant la légion étrangère Donat Jeszenszki. On notera au passage les excellentes performances des anciens coureurs professionnels et licenciés du triathlon club de Montauban Mathieu Perget (6e) et Laurent Jalabert (10e). Une autre qui ne pouvait que se réjouir de cette journée c'est la vainqueur féminine Emmie Charayron, sélectionnée olympique aux Jeux de Londres et marraine de la manifestation. Elle a connu moins de difficulté à s'imposer chez les femmes et chacun aura notamment remarqué son aisance dans l'eau où elle a surclassé tout le monde en sortant du Tarn avec près de deux minutes d'avance sur toute la troupe. Impressionnant. Le parrain de l'épreuve Laurent Jalabert n'y va pas non plus par quatre chemins pour évoquer la journée (lire ci-contre). Laurent Jalabert qui peut se targuer d'avoir fait un petit bout du parcours avec Emmie Charayron : «Je la reprends juste avant la transition vélo-course à pied. J'ai commencé la course avec elle mais ça a duré 100 mètres (rires)». On soulignera enfin la très grande qualité du plateau enfants et la course XS qui ont animé les alentours du quai nautique dans la matinée. Non, rien n'a manqué hier pour que la fête et le spectacle soient au rendez-vous. Et pourquoi pas un «Half» lors de la prochaine édition...


«Digne d'une épreuve de haut niveau »

Jérôme Save (vainqueur masculin) :

«Je suis très heureux de ce succès acquis à l'arraché. Jusqu'au 7e kilomètre de la course à pied j'étais au coude-à-coude avec mon poursuivant. Il a fallu vraiment que j'aille puiser au fond de mes ressources pour gagner. Mais celle-là, je suis vraiment allée la chercher (sourire). Je suis aussi ravi du parcours, c'était un peu sélectif au départ mais cela a permis à la course de se décanter ; pour ce qui est du vélo la dernière difficulté était intéressante et la course à pied en ville était fantastique».

Emmie Charayron (vainqueur féminine) :

«Je félicite les organisateurs de nous avoir fait ce parcours. C'est un parcours où l'on peut très bien s'exprimer. C'est assez technique en natation avec cette nage en rivière où il faut jouer avec le courant. En plus l'eau n'est pas trop froide donc c'est agréable (sourire). Ce que j'ai aimé aussi c'est le parcours vélo, roulant mais avec des bosses et où on ne s'ennuie jamais. Pour la course à pied c'est un régal de passer dans le cœur de la ville, devant les principaux monuments, avec un public déchaîné. Par moments j'avais vraiment l'impression qu'on était dans une Coupe du monde».

Laurent Jalabert (10e) :

«Le parrain est content mais il est un peu vanné (rires). J'ai eu très soif et j'ai souffert mais comme tous ceux qui ont participé. Je suis content de mon top 10 car ça allait vraiment vite devant mais il faut aussi dire que je préfère les distances plus longues. Quand on voit tout ce qui a été mis en place autour de cette épreuve c'est digne d'une épreuve de très haut niveau. C'est une vraie performance de faire ça. C'est sûr que ça va les booster pour les années futures».


Les résultats

Scratch (M, distances olympiques).

1. J. Save (L'Union), 1h54'42'', 2. D. Jeszenszki, (1er rég. Laudin l'ardoise) à 9'', 3. N. Tauty (pompiers de Paris), à 1'31'', 4. J. Cuq (Lourdes), à 2'56'', 5. J. Morel (Draguignan), à 3'32'', 6. M. Perget (Triathlon Montauban), à 4'26'', 7. E. Charayron (première féminine, Sartrouville), à 4'40'', 8. D. Pierrat (Pau), 9. B. Teattini (Lourdes), 10. L. Jalabert (Triathlon Montauban) ...

Course XS.

1. A. Aubanton (Toulouse), 2. L. Dubreuil (Muret), 3. L. Migonotte (Muret), 4. N. Bibal (Rodez), 5. P. Larroze-Lauga (Première féminine, Toulouse), 6. B. Aliphat (Toulouse), 7. L. Chenelle (Muret), 8. N. Aumagy (non licencié), 9.L. Marty (Toulouse), 10.M. Sagnes (non licencié), 11. A. Bedue (Natures O Pattes), 12. B. Allègre (Tarbes)...

Course Avenir 12-15 ans.

1.Q. Descous (TOAC), 2.L. Lala (Toulouse), 3.M. Vieillescazes-Delrieu (Rodez), 4. E. Favre (Toulouse), 5.M. Taurin (Muret), 6. V. Marcouly (Rodez)...

Course Avenir 8-11 ans.

1. A. Arbin (Rodez), 2.N. Barthe (Albi), 3.S. Tan (Montauban), 4.T. Bousquet (Rodez), 5.F. Adel (Rodez), 6.M.Cahue (Montauban)...

Relais.

Petit Motard (non licencié).


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