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Légionnaire toujours...

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2015


Le 4e RE recrute cette année 700 légionnaires supplémentaires

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Le 05 juillet

1 700 légionnaires au total seront bientôt en formation au 4e Régiment étranger.
1 700 légionnaires au total seront bientôt en formation au 4e Régiment étranger. PHOTO/© D.R
 
Conséquences indirectes des attentats parisiens du mois de janvier, l'armée de terre dans sa globalité dispose de 10 000 postes additionnels, dont plus de 700 pour Castelnaudary. À Castelnaudary, s'il y a sans aucun doute un secteur qui recrute, c'est celui de la Légion étrangère. Cette année, au lieu des habituels 1 000 légionnaires formés en cité chaurienne, ils seront 700 de plus. Soit 1 700 formations à instruire en 2015 au 4e RE, plus les 50 sous-officiers supplémentaires...

« Tendre la main à celui qui a mal négocié son virage dans la vie »

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5 juillet 2015

Médiateur d’une cité, ancien légionnaire, Salim Bouali est de passage à Montigny-lès-Arsures ce dimanche, pour partager son expérience dans le Jura.

Salim Bouali est médiateur dans une cité de Marseille. Il a passé dix-huit ans au sein de la Légion Étrangère. Il vient témoigner de son expérience à Montigny ce dimanche à 17 h.

De par son parcours personnel et professionnel, Salim Bouali (aujourd’hui médiateur dans une cité à Marseille, hier membre de la Légion Etrangère)  veut partager son expérience : les différences culturelles sont une richesse. Pour lui, des personnes d’origines très différentes « peuvent trouver une vraie cohésion dans l’effort, et plus encore au travers de l’entraide ».

Trois questions à Salim Bouali avant sa conférence à Montigny-lès-Arsures ce dimanche 5 juillet, à 17 h.

Comment vous présenteriez-vous à ceux qui ne vous connaissent pas ?

C’est selon l’intervention que je fais : soit comme médiateur, comme tonton… Je suis président de l’association EAPN (En action pour les nations) et le fondateur du Centre d’instruction civique.

Pourquoi donnez-vous une conférence dans le Jura ?

Parce qu’il y a des jeunes. Par le bouche à oreille, notre travail commence à avoir un écho favorable dans les villes, auprès des gens du milieu. Le pasteur du Jura, je suis aussi pasteur, m’a contacté pour venir sensibiliser les jeunes de votre région.

Quel est votre message ?

Redonner une chance. Tendre la main à celui qui a mal négocié son virage dans la vie. Je pose la question : pourquoi notre jeunesse est malade ? Est-ce que ce sont les seuls malades ? Et la cellule familiale ?
L’association a pour objectif de sensibiliser les jeunes aux valeurs de la République ; sensibiliser les parents sur le rôle de la cellule familiale dans la société ; sur le choc des cultures ; pourquoi la religion divise alors qu’elle doit nous unir ? Est-ce la faute de Dieu ou des hommes ? Quand l’homme se prend pour Dieu, alors les choses ne peuvent aller qu’en empirant. L’homme défend son pré carré. Dieu s’en fout de ces frontières.

Ce dimanche 5 juillet, à 17 h, conférence témoignage de Salim Bouali, “De légionnaire à médiateur dans une cité de Marseille”, 10 Rue de la Boutière, à Montigny-lès-Arsures. Organisée par l’association familiale protestante du Jura.

Deux photoreportages à l'honneur à la CCI

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Publié le 04/07/2015

Caroline Thirion, photographe  de la série «Légion». / Photo DDM, R.G.
Caroline Thirion, photographe de la série «Légion». / Photo DDM, R.G.

Dans le cadre du festival Contrechamps, deux artistes nous invitent à découvrir leurs reportages photos à la chambre de commerce et d'industrie de Carcassonne (CCI). Deux histoires racontées par ces deux artistes, anciennes élèves de l'université de Perpignan. Voyage en immersion.

«Légion», de Caroline Thirion, retrace l'initiation des jeunes engagés volontaires au métier de légionnaire dans l'armée. Apprentissage de la langue française, exercices physiques et mentaux, ils y apprennent le b.a.-ba de l'armée et plus, en complète autarcie, jusqu'à la remise du fameux «Képi blanc».

La deuxième exposition se nomme «Mères avant d'être femme». Ce reportage photo de Léonora Baumann nous emmène en République Démocratique du Congo, dans le Nord Kivu, pour y découvrir des filles-mères, encore adolescentes. Souvent victimes de viols, elles sont rejetées par leurs familles. Des petites structures comme la maison Marguerite les hébergent et les éduquent pour leur permettre de s'émanciper.

Deux séries de photos poignantes, dont le naturel étonne. À découvrir jusqu'au 3 août.

Elisa Flory

La littérature des stades

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Publié le 04 juillet 2015

 

 

Il fallait deux solides gaillards, Nicolas Jeanneau et Emmanuel Bluteau, pack bien soudé, pour faire avancer la cause littéraire de Dominique Braga, journaliste franco-brésilien des Années folles. Des auteurs oubliés, nos bibliothèques en sont pleines. Elles débordent même d’illustres inconnus qui font la joie de quelques érudits. À chacun son snobisme. Le moindre écrivain régional a droit à sa notice quelque part dans un fonds abandonné et à son fan club clairsemé. Braga reste cependant un mystère presque total. Rien sur lui à part ces récits sportifs réunis pour la première fois dans Lignes d’avant(s) et Lignes d’arrivée aux Editions La Thébaïde.

On connait sa date de naissance (1892) et sa disparition à Sevran en 1975. Nos deux arpenteurs des vertes pelouses ne sont pas du genre à baisser les bras ou le coude dans la troisième mi-temps. Aussi obstinés qu’un gamin à la recherche d’une vignette Panini, Jeanneau et Bluteau ont mis la main sur quelques éléments biographiques épars : élève à Janson, pratiquant de nombreuses disciplines au Racing, engagé dans la Légion étrangère en 14, journaliste au Crapouillot et pacifiste dans le sillage de la SDN. Un vague pedigree se dessine. Une silhouette de dandy en crampons et d’athlète des salles de rédaction se profile. Comme si l’homme refusait l’embrigadement dans une catégorie, à la fois journaliste, éditeur et fonctionnaire international. Les années 20/30 nous ont habitués à ces étranges sauts dans l’inconnu où les frontières et les records volaient en éclats. Son parcours après la Seconde Guerre Mondiale reste encore plus flou.

Braga ne facilite donc pas la tâche à nos deux piliers des archives. C’est un cas à part dans le milieu des lettres car il cumule deux handicaps majeurs : il aimait la littérature et le sport. Depuis que Blondin est parti rejoindre le paradis des forçats du zinc, la chronique sportive a perdu de son mordant et de son éclat. Elle se morfond dans le commentaire technique et en oublie tout lyrisme. Le sport est une chose trop sérieuse pour la laisser écrire par les seuls sportifs. Braga fut certainement le premier à considérer les grandes épreuves comme un terreau fertile à la création littéraire et les champions comme des héros de tragédie. L’immense Denis Lalanne, seizième équipier du XV de France, l’appelle même affectueusement « Papa » dans sa préface intitulée « L’Héritage ». « Longtemps j’ai cru que le reporter sportif dans mon cas était né de père inconnu » botte-t-il en touche. Dans ce recueil de chroniques parues entre 1922 et 1938, Braga s’emballe pour la Finlande où « le sport est considéré presque comme un culte », regrette les mauvais gestes, s’inquiète d’un Tour de France trop commercial mais se délecte d’un tel spectacle sur les routes de l’été. L’ouvrage vaut surtout pour deux morceaux de bravoure, deux longues nouvelles qui manquent ni de souffle, ni d’allant. Quinze hommes à Twickenham  est le récit circonstancié d’un match de 1926 opposant l’Angleterre à la France lors du Tournoi des V Nations. Notre défaite (11-0) et la rencontre en elle-même ne prennent qu’une part infime dans cette épopée à hauteur d’hommes. Braga a suivi les joueurs durant tout le week-end. En ne limitant pas volontairement son propos aux deux mi-temps stricto sensu, il embarque le lecteur dans un voyage au cœur des Bleus. On les suit de Paris à Calais, de Calais à Douvres, de Douvres à Londres, etc.

À chaque étape, Braga nous fournit mille indications sur leur caractère, leur psychologie, comment le groupe se crée, se forme, que les particularités locales (basque, catalan, parisien) s’effacent sous le même maillot. Le journaliste-écrivain s’inscrit dans la lignée de Prévost ou de Montherlant, il fait de la matière sportive un substrat de l’Art. Son toucher de plume est encore plus saisissant dans 5 000. Un cinq mille mètres qui s’inspire d’une épreuve des Jeux olympiques à Paris en 1924 et qui donna au cinéma Les Chariots de feu. Cette fois-ci, le lecteur est acteur, il est dans la tête du coureur à pied, il partage ses doutes, ses excès d’euphorie, il vit la course en direct. Le rythme de lecture s’accorde avec la foulée, la tête gamberge, les jambes sont à la peine et une communion de destins se noue sur la piste. « Les athlètes qui courent en groupe, quelles que soient les hostilités qui les divisent, trouvent dans l’escorte de leurs rivaux une assistance » écrit-il. Alors vive le sport en toutes lettres!

Lignes d’avant(s) et Lignes d’arrivée de Dominique Braga – Textes sportifs 1922-1938, Editions La Thébaïde.


Une stèle pour le légionnaire tué en 1944

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Le 03/07/201505:00
Une stèle pour le légionnaire tué en 1944
Une stèle pour le légionnaire tué en 1944

Avec les légionnaires et les marsouins de l'opération "Marne" au sud de Gao

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02.07.2015

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Du 6 au 25 juin 2015, une opération de contrôle de zone a été effectuée à l’est du Mali, dans la région d’Ansongo (au sud-est de Gao). Selon l'EMA, suite à un renseignement d’opportunité, la mission de reconnaissance a été poussée au-delà des frontières nigériennes, jusqu’au sud-ouest d’Akabar. Baptisée "Marne", cette opération a rassemblé des légionnaires du 1er REC et des marsouins du 21e RIMa. 300 soldats au total, avec 70 véhicules blindés (VAB, VBL, PVP) et 23 poids lourds.

Une partie de ces hommes participe actuellement à l'opération "Dordogne".

Notre correspondant au Mali, François Rihouay, les accompagnait. Voici quelques-unes de ses photos (cliquer sur les photos pour les agrandir).

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Des véhicules blindés légers du 1er Régiment étranger de cavalerie (1er REC) progressent à travers un oued asséché, au sud de la région de Gao, le 23 juin 2015. La période dite "de soudure", ou d'épuisement des réserves alimentaires, accompagnée de sécheresses, est la plus redoutée au Sahel.

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Des véhicules blindés de l'opération "Marne" en formation dite de base opérationnelle avancée temporaire (BOAT) à la veille d'un raid blindé sur une position djihadiste présumée.

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Les officiers en charge de l'opération "Marne" effectuent la répétition du raid blindé sur la position djihadiste présumée, à partir d'un "bac à sable": une reproduction cartographique en trois dimensions de la zone d'opération.

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Des légionnaires du 1er REC et des marsouins du 21e RIMa désensablent un véhicule lourd de soutien logistique, au passage d'un oued asséché. L'ensablement et les pannes de véhicule sont quotidiens et nombreux pendant les opérations blindées de la force Barkhane dans le nord du Mali.


Au moins trente soldats de plus dans chaque régiment (une compagnie pour l'infanterie), promet le général Bosser

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02/07/2015

légion,cemat

Le général Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre (photo archives Patrick James, La Voix du Nord), est resté ferme sur les prix et surtout les annonces au cours d'un échange intervenu ce jeudi 2 juillet. Le gros des informations concernant les terriens interviendra le 14 juillet (nouvelle répartition des régiments au sein des brigades, 1 400 recrutements d'ici 2016 et évolution marquante à la Légion étrangère)... De Sentinelle aux chantiers de rentrée de l'armée de terre, petit tour d'horizon.

On a tout de même appris qu'entre 30 et 50 personnels au minimum intégreront chacun des régiments de l'armée de terre. " Leur nombre dépendra de l'engagement opérationnel du régiment. " Une façon de n'oublier personne même si " tous les régiments d'infanterie compteront une compagnie supplémentaire d'ici fin 2016 ".

Mais il faut déjà recruter 11 000 soldats d'ici fin 2016. L'objectif devrait être tenu en 2015 (5 000) sans ternir la qualité des nouveaux engagés (2,1 candidats pour un poste en 2014, 1,9 jusqu'ici en 2015).

Comment améliorer Sentinelle ?

Les grands axes de travail du CEMAT à la rentrée seront l'organisation des forces Sentinelle avec celles du ministère de l'Intérieur. Où et comment l'armée peut-elle " agir en propre " ? Avec des réservistes dans les territoires désertés par l'armée ? La réflexion est ouverte.

L'intégration dans les esprits terrestres, que le territoire national est une mission comme une autre, reste une priorité, " un point clé du nouveau modèle ", rappelle le CEMAT. " Nous avons de 10 à 12 000 personnels en opérations extérieures, 7 à 10 000 à l'intérieur. Un soldat d'aujourd'hui sait qu'il sera en janvier au Tchad et en juillet à Paris. " " Nous sommes très attentifs à la manière dont ils remplissent cette mission et on s'organise pour garder une forme d'adhésion. " A la rentrée de septembre, trois grands pôles de vie dans la région parisienne participeront de cet effort " pour tenir dans la durée ".

Il entend aussi ouvrir les brigades de la force terrestre à l'international avec des partenariats sur le modèle de la 11e brigade parachutiste avec le 16th Air Assault britannique. " Il faut développer ce contact avec des proches alliés. Peut-être qu'un jour, nous aurons besoin de capacités étrangères que nous n'avons plus. Comme avec l'Espagne, les hélicoptères lourds. "

Travailler avec les industriels

Le champ industriel doit être plus imprégné par l'opérationnel. Les signes de faiblesse du moteur de l'hélicoptère Caracal dans le Sahel (19 hélicoptères pour 7 % de disponibilité et 53 millions d'euros de maintien en condition opérationnelle) sont aussi réglés par des échanges directs entre militaires et industriels. " Des officiers du 5e RHC sont allés dans l'entreprise Turboméca de Pau pour analyser les problèmes moteur. Pour moi, cette question est réglée. " Le CEMAT veut être également associé avec la DGA à la réflexion autour du successeur du drone tactique (SDTI) et sur le remplaçant du FAMAS.

La réserve et l'expérimentation du Service militaire volontaire (SMV) sont les autres dossiers qui occuperont une armée de terre en pleine révolution interne...

" Si les faits sont avérés, c'est grave "

Le général Bosser a enfin évoqué les gravissimes accusations de viols sur mineurs par des soldats français en Centrafrique et depuis ce week-end au Burkina Faso. Les deux soldats (des éléments des forces spéciales n'appartenant pas à l'armée de terre) incriminés dans le dernier cas ont été rapatriés et placés en garde à vue. " Je pense d'abord aux victimes et à leur famille. Ensuite, je pense à l'institution militaire. Entendre traiter des soldats français de " violeurs ", c'est très dur à supporter. Dans les deux affaires, si les faits sont avérés, c'est grave. Et si ce n'est pas avéré dans le cas centrafricain, c'est grave aussi. "


La bagarre s’achève à coups de dents au visage

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Mercredi 1 Juillet 2015

© DR
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Une altercation a opposé un adjoint au maire de Rikitea et un retraité de la légion, lundi, en marge de la fête de l’Autonomie, aux Gambier. Les deux hommes s’étaient insultés une bonne partie de la matinée avant d’en venir aux mains plus tard dans la journée. Bagarre au cours de laquelle l’élu a mordu le militaire à la retraite au visage, le blessant à l’oreille, au nez et au front. Une plainte a été déposée par l’ancien légionnaire de 62 ans et les deux hommes devront s’expliquer en début d’année prochaine devant le tribunal forain.

R.P.

14 Juillet: le défilé militaire sera réduit

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Par Romain Rosso, publié le 29/06/2015

Défilé militaire du 14 juillet 2013 sur les Champs-Elysées, à Paris.

Défilé militaire du 14 juillet 2013 sur les Champs-Elysées, à Paris. afp.com/Fred Dufour

Près de 300 hommes et un quart des véhicules en moins par rapport à l'an dernier: la multiplication des opérations intérieures et extérieures oblige l'armée française à réduire la voilure lors du traditionnel défilé militaire.

Les militaires français sont sous tension. Depuis les attentats de Paris, en janvier, contre la rédaction de Charlie Hebdo, plus de 7000 soldats sont mobilisés, de façon permanente, sur le territoire national, en particulier en Île-de-France, dans le cadre de l'opération Sentinelle. Dans le même temps, les opérations extérieures continuent, au Mali (Barkhane), en Centrafrique (Sangaris) ou en Irak (Chammal). Ces unités seront mises à l'honneur lors du traditionnel défilé du 14 Juillet, à Paris. Elles défileront juste derrière les forces armées mexicaines, invitées d'honneur dans le cadre de la visite d'Etat du président du Mexique. La cérémonie, cependant, sera sensiblement réduite cette année.  

Dès le mois de mars, les autorités militaires ont demandé à diminuer le volume des troupes "défilantes" le 14 Juillet, compte tenu de la charge opérationnelle des soldats. La durée sera amputée de quinze minutes environ (une heure trente au lieu d'une heure quarante-cinq minutes). Les troupes du génie ne défileront pas, ainsi que de nombreux engins blindés, notamment les chars lourds -les Leclerc sont actuellement déployés en Pologne dans le cadre des "mesures de réassurances" des anciens pays de l'est face à la Russie. 3463 militaires marcheront au pas sur l'avenue des Champs Elysées (289 en moins par rapport à l'an dernier). 208 véhicules (- 77), 55 avions, 31 hélicoptères (- 4 aéronefs) et 240 cavaliers de la Garde Républicaine sont tout de même mobilisés. "Le défilé est réduit, mais il n'est pas au rabais", insiste le général Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris, lors d'une présentation devant l'Association des journalistes de Défense (AJD), le 26 juin. 

Pas de rencontre avec le public

La cérémonie se terminera, cependant, dès que le dernier légionnaire aura franchi la place de la Concorde. L'opération de relations publiques des armées est supprimée. L'an dernier, les spectateurs avaient la possibilité d'aller à la rencontre des militaires et de leurs matériels sur la pelouse des Invalides. Le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a donné des ordres afin que les hommes rejoignent leurs garnisons aussitôt le défilé fini, ou bien qu'ils se reposent. Les militaires enchaînent les missions extérieures et intérieures, alors que leurs permissions d'hiver et de Pâques ont été annulées. Cette mobilisation exceptionnelle, après les attentats, s'inscrit désormais dans la durée, au détriment des entraînements. 

L'opération Sentinelle a été pérennisée lors d'un conseil de défense, en avril. Pour assurer cette mission face à la montée de la menace terroriste, et les autres à l'étranger, les armées ont obtenu de conserver 18500 militaires -dont les postes devaient être supprimés par la précédente loi de programmation militaire; la nouvelle mouture, en discussion au Parlement, leur accorde 3,8 milliards d'euros supplémentaires. 

Le défilé 2015 célèbre l'Ordre de la Libération. Une dizaine de compagnons -sur les 15 encore en vie- devraient y assister, au côté du président de la République.


Comines: la Légion d’honneur pour l’audioprothésiste Xavier Renard

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Publié le 29/06/2015

 Inventeur de la méthode dite de pré-réglage de l’appareil auditif, à la base de plusieurs « premières mondiales », Xavier Renard s’est beaucoup investi dans le dépistage néonatal et sur l’environnement sonore in utéro.
Inventeur de la méthode dite de pré-réglage de l’appareil auditif, à la base de plusieurs « premières mondiales », Xavier Renard s’est beaucoup investi dans le dépistage néonatal et sur l’environnement sonore in utéro.

L’audioprothésiste Xavier Renard a été nommé au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Vendredi soir, dans la salle de l’auditorium de Lys Aréna, en présence de son épouse, de sa famille et de ses nombreux amis du monde médical, Xavier Renard a reçu la distinction des mains de son parrain du comité de soutien, le général de corps d’armée Christian Piquemal, ingénieur Supelec et en génie atomique, ancien général commandant la Légion étrangère et ami de régiment.

Alain Detournay, maire, a fait part de la fierté qu’il éprouve à compter parmi ses administrés une telle sommité de la science et de la recherche médicale. Le général Piquemal, lors d’un discours teinté d’émotion et de fierté, a ensuite retracé la carrière civile et militaire de Xavier Renard.

«  Tu es né en 1940 dans une famille de médecins. Après une carrière militaire d’une dizaine d’années - dont plusieurs comme offcier au sein de la Légion étrangère - tu obtiens le diplôme d’état d’audioprothésiste en 1969. Au fil de tes brillantes études, tu es titulaire de quatre diplômes universitaires en techniques bioacoustiques et en génie biologique. Président du Collège national d’audioprothèse dès 1994, deux ans plus tard tu crées l’enseignement post universitaire (EPU), rendez-vous qui devient vite un événement incontournable de la profession  ».

Inventeur de la méthode dite de pré-réglage de l’appareil auditif, à la base de plusieurs « premières mondiales », Xavier Renard s’est beaucoup investi dans le dépistage néonatal et sur l’environnement sonore in utéro, en collaboration avec le regretté professeur Maurice Titran, à l’hôpital de Roubaix. G.W. (CLP)


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