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2018




Cheyenne Carron : “Sans héros, la jeunesse est condamnée à mourir de froid”

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http://www.valeursactuelles.com/

Par Auteur Laurent Dandrieu / Dimanche 18 mars 2018

Cheyenne Carron avec d'anciens légionnaires sur le tournage. Photo © Presse/Cheyenne Carron

Interview. Dans son nouveau film, Jeunesse aux coeurs ardents, Cheyenne Carron orchestre la rencontre d’un jeune à la dérive et d’un vieux légionnaire empreint des valeurs militaires. Rencontre avec une cinéaste résolument hors des modes.

Comment une jeune femme comme vous en vient-elle à s’intéresser à la Légion ?

À l’adolescence, pour des raisons liées à mon parcours [née en 1976 de parents kabyles qui la violentaient, elle est placée à l’âge de 3 mois dans une famille aimante, mais qui ne peut pas l’adopter avant que ses géniteurs l’aient officiellement abandonnée], la Légion me fascinait. Pour moi, pupille de l’État, la Légion, ça représentait des valeurs, l’occasion de servir mon pays, aussi de changer d’identité et de trouver une famille. À 16 ans et demi, j’ai voulu m’engager et il a fallu qu’on m’explique que la Légion n’engageait pas de femmes… Finalement, je me suis tournée vers le cinéma, mais, si j’avais été un homme, j’aurais peut-être été légionnaire ! Mais les grands rêves d’enfant ne vous quittent jamais complètement… Plus tard, à Paris, je suis devenue la voisine de Pierre Schoendoerffoer, j’ai redécouvert son cinéma à ses côtés (j’ai d’ailleurs glissé une photo de lui en Indochine parmi les souvenirs de mon légionnaire) et puis, un jour, je me suis dit qu’il était temps de faire mon film qui parle de ce rêve de jeunesse.

Mais en quoi ce prisme de la Légion peut-il éclairer un film sur la jeunesse de 2018 ?

Ces valeurs de la Légion, de camaraderie, de solidarité, ce code d’honneur qui oblige à porter secours au frère d’armes, quelles que soient sa nationalité, sa race ou sa religion, toutes ces choses créent une fraternité et un respect véritables, cette fraternité et ce respect dont la société dans laquelle nous vivons nous parle sans arrêt mais qu’elle est incapable de mettre en place. Mais ce que nous apprend la Légion, et l’armée dans son ensemble, c’est que cette solidarité n’est possible que dans une société qui est régie par des mythes, des valeurs, qui sont supérieurs aux hommes qui la composent et au service desquels ils se placent. La Légion, c’est le contraire de notre société éclatée où chacun a ses propres règles. Et quand on est jeune, ça fait rêver, parce que les jeunes se retrouvent dans cette quête de transcendance et d’idéaux.

L’idée qui sous-tend tout votre film, c’est qu’il y a dans la jeunesse actuelle une soif d’idéal qui, faute de se voir proposer des débouchés positifs par la société, ne peut que se perdre…

Cette quête d’idéal, la société contemporaine y répond difficilement. Quand mon héros répond à son prof de philo : « J’avais besoin d’un maître, pas d’un copain », il traduit bien cette quête d’autorité, qui est si difficile à satisfaire, aujourd’hui, dans la société civile, mais qui est au coeur du monde militaire. J’ai voulu dépeindre un jeune à qui il ne manque rien, aux niveaux affectif, financier, culturel — rien sauf l’essentiel, de quoi répondre à cette soif de transcendance, de quelque chose de plus haut et de plus beau que les hommes, qu’il ne sait pas où trouver et que les anciens de la Légion vont lui offrir : ces valeurs d’honneur, de sacrifice, de fidélité, de sens de la parole donnée… Toutes ces choses qu’il avait cherchées confusément, de manière un peu foireuse, faute de modèles.

Cette solidarité, vous avez pu l’expérimenter à travers le soutien apporté par l’armée à votre film…

J’avais annoncé sur les réseaux sociaux que mon prochain film parlerait d’un jeune qui finit par s’engager dans la Légion et j’ai reçu un mail m’invitant à venir en parler à Aubagne ; là, j’ai eu la surprise d’être reçue par le commandant de la Légion en personne, le général Maurin. Je lui ai présenté mon projet, puis il m’a serré la main en me disant : « Bonne chance pour votre mission. » C’était magnifique, parce que cela voulait dire qu’il me donnait sa confiance ! De même, quand le président de l’Association de soutien à l’armée française (Asaf), le général Pinard Legry, qui m’a aidée à triompher de plusieurs difficultés durant le tournage, m’a dit : « Ne vous inquiétez pas, je ne vous lâcherai pas. » Le général Gausserès, qui préside la Fédération des anciens de la Légion, m’a présenté plein de gens et figure dans le film. Pour moi, qui ai toujours fait mes films toute seule, c’était précieux. Sans eux je n’aurais pas pu faire le film !

Il y a aussi dans votre film un éloge des vertus militaires de transmission…

Ce qu’il cherchait sans vraiment le savoir, mon personnage va le trouver au contact d’un ancien d’Algérie qui, sans vouloir l’épater, va lui parler avec simplicité de son parcours, avec le sentiment de faire lui-même partie d’une lignée. Il va ainsi lui permettre de s’inscrire dans une filiation qu’il s’est lui-même choisie, de choisir son destin. Et le sauver du nihilisme. Il y a une scène du film qui exprime ce danger du nihilisme qui menace tant notre jeunesse, où le héros se drogue, à la sortie d’une boîte de nuit, avec un autre jeune qui porte un tatouage, inspiré de Patrice de La Tour du Pin : « Malheur à la jeunesse dont les héros sont oubliés, car elle est condamnée à mourir de froid. » Sans modèles et sans héros, la jeunesse est condamnée à se déliter et à être tentée d’aller se chercher de nouveaux héros ailleurs — fussent-ils négatifs.


Aveyron : La Cavalerie, cette commune à marier très séduisante

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GUILHEM RICHAUD -
Publié le 20/02/2018

Aveyron : La Cavalerie, cette commune à marier très séduisante
C’est un problème de transports avec le camp militaire qui a relancé les discussions en ce début d’année. EVA TISSOT

Aveyron : La Cavalerie, cette commune à marier très séduisante

Le village passerait à 2 500 personnes. MIDI LIBRE

L a commune du Larzac attire les convoitises. L'Hospitalet souhaite l'intégrer. Mais Millau veut l'annexer.

S'associer pour subsister. C'est en gros le principe de la fusion des communes. Depuis plusieurs années, l'État incite les villages à s'unir. L'Aveyron a été l'un des pionniers en la matière. Avec notamment la création, il y a deux ans maintenant, de Sévérac-d'Aveyron. Depuis, ils sont nombreux à y penser. Notamment dans le Sud-Aveyron. Et si sur le Lévézou les rapprochements se font de manière discrète, sur le Larzac, on discute de façon beaucoup plus publique. Il y a quelque temps, Nant, L'Hospitalet-du-Larzac, La Couvertoirade et Sauclières ont annoncé officiellement leurs intentions. Depuis, le projet semble avoir du plomb dans l'aile et il semble que personne ne bougera avant 2020 et les élections municipales. Mais depuis plusieurs semaines, un autre projet est en...

La résidence Général-Goupil inaugurée à l'espace Tufféry

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Publié le 14/02/2018

Le préfet Alain Thirion, le général Maurin et la famille du général Goupil assistaient à cette manifestation. /Photo DDM, Gladys

Le préfet Alain Thirion, le général Maurin et la famille du général Goupil assistaient à cette manifestation. /Photo DDM, Gladys

«Entre la ville et son régiment, existe un lien extrêmement fort et partagé qui conduit toute une partie de l'action de la ville», soulignait, hier, le préfet, à l'occasion de l'inauguration de la résidence qui porte le nom du général de division Bernard Goupil, dernier-né des ensembles urbains chauriens. Un événement auquel assistaient le général Jean Maurin, commandant la Légion étrangère, ainsi que les enfants Catherine et Philippe, et petits-enfants du général Goupil. L'occasion de rendre un bel hommage à celui qui fut à l'origine, en 1976, de la venue des fortes têtes à Castelnaudary et une attention qui valut à Patrick Maugard, les remerciements du général Maurin. Le maire revint sur l'histoire de ce site, en cœur de ville, depuis qu'il fut caserne, à son occupation par la Légion ensuite jusqu'en 1986, et son acquisition par la ville auprès du ministère de la Défense en 1992. Une acquisition sous conditions : celle de maintenir un espace ouvert au public dans la cour d'honneur de l'ancienne caserne Lapasset, condition qui sera respectée, et celle concernant le maintien de deux postes de garde, à l'entrée du site. Le maire évoqua également quelques épisodes marquant de la vie de cet illustre général, serein, fidèle et bienveillant, grand officier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite, six fois cité, trois fois blessé.

On revient enfin sur cette réussite architecturale, signée François et Michel Mastrandreas, plébiscitée par tous pour ces 41 logements réalisés à l'espace Tufféry, par le bailleur social francilien Trois Moulins Habitat, à quelques certaines de mètres à peine du cours de la République. Instant émotion quand Claude Canalès remit au commandant Goupil, fils du général dont on honorait la mémoire, les épaulettes de son père…


41 logements

La résidence Général-Goupil compte 41 logements. Le quarante-deuxième, c'est la mission locale qui, prochainement, va emménager là. «Nous avons de l'activité, des bureaux et du logement, dans un espace Tufféry complètement rénové», souligne M. Sambussy, directeur de Trois Moulins Habitat. Les prix ? «Exactement les mêmes qu'aux Vallons du Griffoul : des loyers à 5 € le mètre carré, soit 588 € (loyer et charges comprises) pour un 88 m2. Un loyer abordable».

Gladys Kichkoff


L’heure des « au revoir » pour la Légion Etrangère

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Quatre militaires de la Légion Etrangère naturalisés français

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Dans la gueule du Guépard

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Par Louis de Raguenel/ Mercredi 7 février 2018

 

Défense. La 11e brigade parachutiste s’apprête à partir sécuriser la bande sahélo-saharienne (BSS), où la menace terroriste a explosé ces dernières semaines. Plongée au cœur du Guépard.

Mythique. Nous sommes en pleine nuit, le 28 janvier 2013, à 300 mètres d’altitude au-dessus de Tombouctou (Mali). À bord d’un avion C-160 s’apprêtant à larguer les légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (REP), les sapeurs du 17e régiment du génie parachutiste (RGP) et les artilleurs du 35e régiment d’artillerie parachutiste (RAP), la tension est maximale. Serrés les uns contre les autres, engoncés dans leurs équipements, les paras sont silencieux. Après trois heures de vol inconfortable, ils vont faire cet acte contre nature : franchir la porte de l’avion pour se jeter dans le vide, afin d’aller intercepter les djihadistes qui fuient l’avance des troupes au sol devant Tombouctou.

Personne ne parle, certains prient peut-être, d’autres répètent les gestes à maîtriser dans les prochaines minutes. Tous ont « l’estomac dans la bouche », se souvient l’un d’eux. La lumière rouge plonge la carlingue dans une ambiance surréaliste, le bruit est assourdissant, l’odeur de kérosène, de sueur et de graisse d’armes est étouffante. Le chef largueur donne l’ordre de se lever. C’est le signal : les deux colonnes de paras s’exécutent péniblement, chacun accroche son mousqueton au câble qui permettra l’ouverture du parachute. La force du vent est indiquée par un signe de la main. « Go ! », la lumière passe au vert et le bruit du klaxon assourdissant retentit… Il ne s’interrompra qu’à la fin du largage.

C’est parti ! En moins de trente secondes, une cinquantaine d’hommes sont largués, chacun portant ses 50 kilos de matériel. Dans cette masse, rien ne distingue le colonel d’un jeune parachutiste. Les colis suivent, poussés à leur tour par la porte : munitions, nourriture, eau et armes lourdes. Une heure trente plus tard, le dispositif d’interception des djihadistes est en place, la mission commence.

On l’appelle quand un pays est en train de sombrer. On la sollicite pour qu’elle entre en premier sur un théâtre d’opérations où l’on sait les combats rudes et où les incertitudes sont immenses. On compte sur elle, enfin, pour des assauts fulgurants par les airs, la saisie de ponts, de ports, d’aéroports et aussi pour l’évacuation de ressortissants français à l’autre bout du monde.

Véritable troupe d’élite de l’armée de terre, la brigade parachutiste — la “BP” — compte près de 8 500 “paras” surentraînés et testés en permanence après avoir franchi une sélection sévère. Placée en disponibilité immédiate permanente, cette force d’intervention rapide est capable de larguer n’importe où son premier échelon de 800 hommes, avec armes, équipement et munitions, en seulement… vingt-quatre heures. Un exploit technique et humain. C’est ce qu’on appelle l’alerte Guépard, déclenchée 7 fois depuis 2015 en opérations extérieures mais aussi, et c’est moins connu, sur le territoire français, pour l’ouragan Irma ou encore lors des attaques terroristes du Bataclan, au Louvre et à Nice sur l’esplanade des Anglais.

L’inquiétante progression de la menace terroriste en France, mais aussi au Sahel, a rappelé aux plus hautes autorités de l’État la nécessité de garantir la préparation opérationnelle de ce fameux “Guépard”. Avec le retour de la question de “masse”, c’est-à-dire la nécessité de pouvoir engager des soldats bien formés en nombre, capables de durer et donc de se relever, les paras sont redevenus l’outil de réaction par excellence. Distincts des forces spéciales, ils en partagent quelques caractéristiques, liées à la souplesse d’emploi par les airs et à leur capacité d’action en profondeur. Si le président décide d’un assaut immédiat dans une zone dans laquelle il faut défendre les intérêts français ou conquérir un point, tenir… ils sont là, en alerte. « Quelles que soient les circonstances, nous garantissons que nous sommes prêts : nous nous entraînons sans cesse, durement », fait valoir le général Collet, à la tête de la brigade.

Aucun autre pays européen ne détient une telle capacité à ce niveau, permettant l’engagement de plusieurs milliers d’hommes par les airs. Même les Américains, disposant pourtant de la 82e Airborne, celle du débarquement de Normandie, envient la souplesse d’emploi et la maîtrise des paras français qui savent presque tout larguer par les airs, jusqu’à 8 tonnes. Un savoir-faire maîtrisé par le 1er régiment du train parachutiste (1er RTP) stationné à Francazal, qui a tout de même permis de larguer un… bulldozer du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP), pour réparer l’aéroport de Tombouctou. Une prouesse technique qui a permis de rénover la piste en un temps record et de permettre l’atterrissage d’avions chargés d’hommes, de matériel et de munitions.

Une histoire marquée par des personnalités fortes : Saint Marc, Bigeard, Massu…

Ces aptitudes font la fierté de l’armée de terre et sont souvent citées en exemple, notamment par l’actuel chef d’état-major de l’armée de terre, le général Bosser, qui connaît bien ces soldats d’exception pour avoir commandé la BP de 2008 à 2010, après avoir été chef de corps du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) de Castres. Comme d’autres dans la brigade, ce régiment a été éprouvé en opération, perdant 8 hommes et comptant plusieurs blessés dans la terrible embuscade des talibans à Uzbin en Afghanistan, en 2008. Le 9 décembre 2013 en Centrafrique, deux autres paras du “8” ont perdu la vie.

D’autres unités comme le 1er régiment de hussards parachutistes (RHP) de Tarbes maîtrisent des savoir-faire uniques : larguer des blindés de reconnaissance (VBL) et des véhicules antichars. Seul régiment d’artillerie parachutiste, celui du maréchal Foch, le 35e RAP, largue ses mortiers, ses radars et ses batteries sol-air. Expert dans l’usage de drones, il les utilise pour faire de la surveillance et du renseignement. Connu dans le monde entier, le 2e REP stationné à Calvi — ses soldats sont les seuls de la brigade à porter le béret vert de la Légion étrangère et non celui amarante (rouge) de la brigade — fut créé à Sétif en Algérie avant de rentrer en France après les accords d’Évian. Chacune de ses compagnies est spécialisée : montagne, désert, jungle, zone urbaine.

Le 7 février, quelques semaines seulement avant de partir en “opex” au Sahel, la brigade joue gros en organisant une gigantesque démonstration de force, avec l’armée de l’air, si essentielle pour les paras, mobilisant pas moins de 8 avions, dont des appareils américains. Plus de 400 soldats largués… de nuit, entre Tarbes et Pau. Une opportunité unique aussi pour Airbus, permettant de montrer les capacités du très attendu A400M. Un avion conçu pour embarquer plus de 80 paras équipés et les larguer 5 000 kilomètres plus loin — un record — sans ravitaillement, directement depuis le pôle national des opérations aéroportées (PN-OAP) de Toulouse-Francazal. L’impatience est grande de voir aboutir cette capacité.

Héritière d’une longue histoire marquée par le passage de personnalités fortes comme Hélie de Saint Marc, le général Bigeard ou encore le général Massu, la “BP” est parvenue à se rendre indispensable en se modernisant et en honorant sa mission d’alerte Guépard. Sans doute a-t-elle surtout conservé l’essentiel, à rebours des attentes du monde actuel, et qu’exprime si bien la prière du para : « Donnez-moi [mon Dieu] ce que l’on vous refuse. / Je veux l’insécurité et l’inquiétude. / […] Mais donnez-moi aussi le courage, / Et la force et la foi. / Car vous êtes seul à donner / Ce qu’on ne peut obtenir que de soi.»


450 soldats du Larzac mobilisés pour Barkhane

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Publié le 06/02/2018

Le député Arnaud Viala a passé la journée au sein de la 13e DBLE du Larzac et a mangé comme tout le monde : ration de combat, menu que connaîtront quotidiennement les légionnaires pendant quatre mois./ Photo 13e DBLE

Le député Arnaud Viala a passé la journée au sein de la 13e DBLE du Larzac et a mangé comme tout le monde : ration de combat, menu que connaîtront quotidiennement les légionnaires pendant quatre mois./ Photo 13e DBLE

50 % du camp du Larzac de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère se videra la semaine prochaine : les militaires sont appelés à partir en mission au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane.

De la neige au sable. Les légionnaires vont vite devoir s'acclimater à un environnement qu'ils vont occuper pendant quatre mois : le Sahel au Mali. Près de 450 militaires sont mobilisés dans le cadre de l'opération Barkhane et s'envoleront dès la semaine prochaine pour le nord du Mali. D'un mercure négatif à plus de 30 degrés. D'une vie de famille à l'éloignement. Qu'importent les conditions : ils sont prêts. Dans un pays grand comme deux fois la France, le colonel Percie du Sert s'apprête à diriger 700 des 4 000 soldats français. «Nous sommes engagés sur une mission de quatre mois mais il faudra sûrement plus de temps pour obtenir des résultats. On s'attaque à un ennemi qui ne porte pas de treillis, qui tue des mères et des professeurs pour établir la charia et prendre le contrôle de la population», explique-t-il. Une mission d'autant plus importante que l'armée française est la seule armée européenne à combattre aux côtés des forces africaines. «Nous apportons notre aide mais nous formons 20 000 soldats africains chaque année pour permettre la souveraineté de ces États», souligne le colonel. Question planning, le mystère demeure. Mesures de sécurité obligent. Seule certitude, certains légionnaires ont déjà rejoint le Mali. «La vie sera dense là-bas. Nous serons actifs jour et nuit pendant quatre mois et les hommes sont prêts à risquer leurs vies pour les intérêts de la France», promet-il.

Soutenus par les élus

Pour l'occasion et pour partager leurs préoccupations et aussi échanger sur les enjeux de la politique de défense et les attentes des forces armées, Arnaud Viala, député de la troisième circonscription de l'Aveyron, a passé la journée d'hier aux côtés du chef de corps. Les parlementaires et les élus locaux sont également venus apporter leur soutien, à quelques jours du départ. «Cette mission prouve que le camp n'est pas seulement des bâtiments et des familles qui s'installent. Barkhane est un aboutissement», a insisté Arnaud Viala. «Recevoir le soutien des Aveyronnais fait très chaud au cœur», remercie le colonel.

Le député a découvert le déjeuner en ration de combat améliorée et s'est essayé aux tirs avec le nouveau fusil d'assaut HK 416 avec la section du lieutenant Ripoche. Avant, pourquoi pas, de rejoindre les soldats du Larzac au Mali ? L'autorisation au ministère de la Défense est en cours pour quelques élus volontaires.


3 questions à Alain Marc, Sénateur de l'Aveyron

Qu'est-ce que représente une telle mission pour le camp du Larzac ?

Cela fait près de deux ans et demi que la demi-brigade de la Légion étrangère est installée sur le plateau du Larzac. Que de chemin parcouru ! C'est une récompense, on ne leur confie pas n'importe quelle mission : ils vont défendre notre patrie. C'est une fierté.

Est-ce un moyen de mettre en avant la région ?

Ce n'est pas le but de leur mission. Les élus, nous sommes là pour apporter tout notre soutien et le faire au nom de la population qui a très bien accueilli cette DBLE. Je ne sais pas si ça leur servira mais c'est très important de leur apporter un peu de chaleur avant qu'ils partent.

Que pensez-vous de la programmation militaire ?

Les moyens alloués aux forces militaires sont en passe d'être arbitrés pour la période 2019-2025. C'est important d'être sur le terrain pour connaître les véritables besoins et les problématiques, les faire remonter, et en prendre compte dans le futur budget.


L'opération Barkhane pour promouvoir la sécurité au Sahel

Barkhane a succédé à Serval le 1er août 2014. Cette opération militaire pour lutter contre les groupes djihadistes mobilise près de 4 000 soldats, huit avions de chasse, 300 blindés, 300 véhicules logistiques, 17 hélicoptères et des avions de transport. C'est le plus important déploiement français en opération extérieur. L'opération s'inscrit dans un partenariat avec cinq pays de la région : le Burkina Faso, le Mali, le Tchad, le Niger et la Mauritanie. La stratégie sahélienne de la France vise à ce que les États partenaires acquièrent la capacité d'assurer leur sécurité de façon autonome. Elle repose sur une approche globale (politique, sécuritaire et de développement).

Les soldats français mènent à la fois des opérations planifiées - avec les armées partenaires mais aussi les hommes de la mission de l'ONU - et des opérations ponctuelles en fonction d'indications des services de renseignements. L'objectif est de traquer, d'identifier des djihadistes pour les cibler, les éliminer et détruire leurs moyens logistiques. Une mission d'autant plus difficile que ces cibles se mélangent à la population.

Loïc Bailles


Le camp du Larzac prêt à accueillir 1 350 hommes cet été

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http://www.centrepresseaveyron.fr/

04 févr. 2018

 

La 13e demi-brigadede la Légion étrangère atteindra son format définitif durant l’été prochain.

Le camp du Larzac prêt à accueillir 1 350 hommes cet été

Le camp militaire du Larzac accueille déjà un millier d’hommes.   Photo José Torres

 

Conscient des enjeux environnementaux, le ministère des Armées s’est inscrit dans une démarche vertueuse : bâtiments à haute performance énergétique, chaudière mixte bois-gaz, favorisant la filière bois locale...

De plus, une convention entre le ministère et le Parc naturel régional des Grands Causses, intitulée « une autre vie s’invente ensemble », a fixé un cadre pour l’intégration du régiment dans son environnement, en phase avec les objectifs du PNRGC, qu’il s’agisse de préservation et de valorisation des ressources naturelles, de bodiversité, de développement local et de territoire à énergie positive.

Depuis l’arrivée des premiers légionnaires, en 2016, le camp militaire du Larzac a bien changé. Et l’on peut mesurer sur place, mais aussi dans le bourg de La Cavalerie et les villages environnants, l’apport des centaines de bérets verts et de leurs familles, sur ces terres qui furent longtemps le théâtre et le symbole de la... contestation antimilitariste. Conformément à la planification programmée par le ministère des Armées, la montée en puissance de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE) se poursuit.

Comme cela fut précisé lors du troisième comité de suivi de l’implantation de la 13e DBLE, qui s’est tenu, en préfecture, en présence des élus concernés, des autorités civiles et militaires, les deux dernières des huit unités qui composeront le régiment sont en cours de constitution.

20 M€ de travaux

Déjà fortement engagée sur le territoire national, dans le cadre de l’opération Sentinelle, la demi-brigade aveyronnaise se prépare pour sa première projection opérationnelle majeure, principalement au Sahel. Aujourd’hui composée de plus de 1 000 hommes, la 13e DBLE atteindra son format définitif et accueillera 1 350 militaires durant l’été prochain. Cela représente, dès à présent, un apport de quelque 240 nouvelles familles et 400 enfants pour le Sud-Aveyron.

50 000 heures d’insertion à réaliser d’ici 2019

On l’a écrit à plusieurs reprises. L’installation des légionnaires dans le camp du Larzac représente une véritable manne économique et financière pour les entreprises aveyronnaises. Les nombreuses opérations d’infrastructures permettant d’accueillir les militaires et le matériel de la 13e DBLE sont, en effet, d’une ampleur inégalée depuis la construction du viaduc de l’A75. Depuis fin 2016, grâce aux marchés des armées, les entreprises aveyronnaises ont globalisé plus de 20 M€ de chiffres d’affaires. Et ce n’est pas fini, quand on sait que de nouveaux équipements sont prévus.

En outre, ces marchés comportent des clauses sociales, participant ainsi, et au-delà des obligations légales, à l’insertion de personnes éloignées de l’emploi. Le ministère s’est ainsi fixé l’objectif de 50 000 heures d’insertion à réaliser entre 2016 et 2019. Et les services préfectoraux de souligner, au final, la parfaite implication de tous les acteurs du territoire. « Leur forte mobilisation mérite d’être saluée. »

Un camp vert au pays de Bové

Conscient des enjeux environnementaux, le ministère des Armées s’est inscrit dans une démarche vertueuse : bâtiments à haute performance énergétique, chaudière mixte bois-gaz, favorisant la filière bois locale... De plus, une convention entre le ministère et le Parc naturel régional des Grands Causses, intitulée « une autre vie s’invente ensemble », a fixé un cadre pour l’intégration du régiment dans son environnement, en phase avec les objectifs du PNRGC, qu’il s’agisse de préservation et de valorisation des ressources naturelles, de bodiversité, de développement local et de territoire à énergie positive.


A Vence : Darius, ex-légionnaire devenu pro de la cafetière

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http://www.nicematin.com/

Publié le 03/02/2018

Darius et sa machine à café, une équipe qui gagne. 	( A.E.)

 

Quel pourrait bien être l'intérêt d'un coffe shop, alors que l'on trouve déjà des cafés à chaque coin de rue, ou presque ?

Quel pourrait bien être l'intérêt d'un coffe shop, alors que l'on trouve déjà des cafés à chaque coin de rue, ou presque ?

 

La question est légitime. Darius, lui, la balaie d'emblée : « Je ne connais pas beaucoup de cafés où on peut composer soi-même ses mélanges, avec des ingrédients de qualité comme ici. Et pour ceux qui sont en manque d'inspiration, faites-moi confiance, j'ai quelques idées. » Plusieurs centaines...


Victor Desmet, l’un des derniers Compagnons de la Libération, est décédé à 98 ans

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