AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

2011




Le courage, thème de la séance de rentrée 2005 en hommage à Pierre Messmer

Envoyer

Séance solennelle cinq académies sous la Coupole du 25 Octobre 2005

En ce mardi 25 octobre 2005, les académiciens font leur rentrée. Celle-ci, sur le thème du courage, est dédiée au Chancelier Pierre Messmer, de l’Académie française, de l’Académie des sciences morales et politiques, ancien Premier ministre. Elle est présidée par le Président de l’Institut de France et Président de l’Académie des beaux-arts Jean Prodomidès. Ecoutez-en la retransmission.
 


la circassienne de guillemette de sairigné

Envoyer

aa


Le nouveau site de la FSALE

Envoyer
est en ligne à l'adresse suivante :

Les légions dangereuses

Envoyer

Isabelle Marnier entreprend le récit de l’aventure de son père, chirurgien de renom qui, en 1941, à 36 ans, s’engage, par anti-communisme, dans la Légion des Volontaires Français, créée par le gouvernement de Vichy pour rejoindre les Allemands contre les Russes. Mais, revirement, le voici peu après dans la Légion étrangère qui participe à la Libération ! D’une Légion à l’autre, d’où le titre "Les légions dangereuses". Jean Mauduit, s’il apprécie l’histoire et sa sincérité, souligne tout de même plusieurs points dérangeants... S’agirait-il d’un chef d’oeuvre maudit ?


JORF n°0038 du 15 février 2011

Envoyer
Décret du 14 février 2011 portant promotion et nomination dans la 1re et 2e section d'officiers généraux

NOR: DEFB1102838D


Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d'État, ministre de la défense et des anciens combattants,
Vu l'article 13 de la Constitution ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :


A. ― ARMÉE DE TERRE

Article 1


Sont promus dans la 1re section des officiers généraux de l'armée de terre, avec maintien dans leurs fonctions :


Au grade de général de division
Pour prendre rang du 1er avril 2011

.../...
M. le général de brigade Bouquin (Alain, Pierre).
M. le général de brigade Margail (Eric, André, Marcel).
.../...


Le mot du général COM.LE

Envoyer
La Phalange magnifique poursuit sa route...

La décision est prise : la 13e DBLE rejoindra les Émirats Arabes Unis à l’été 2011 pour une nouvelle mission. Cette décision n’a pas été simple à prendre car les termes du choix étaient nombreux et pouvaient parfois paraître contradictoires. Le COMLE a bien sûr été consulté. Nous pouvons finalement nous féliciter de cette option : la 13e DBLE va demeurer. Et la solution retenue a le mérite de lui préserver sa double identité, celle d’une formation de la Légion étrangère au plein sens du terme et celle d’une unité combattante de mêlée. Elle va ainsi pouvoir conserver son style propre, son patrimoine et sa vocation.
L’histoire de la 13e DBLE est celle d’une unité atypique et itinérante : création de circonstance, première formation de la France libre, engagée dans tous les confl its de 1940 à 1962, elle a attendu vingt ans avant de disposer d’une garnison... Elle a survécu à toutes les épreuves et su se remettre en cause : en 1940 quand elle a fait le choix de rejoindre le général de Gaulle ou au début des années 60 lorsque la Légion a dû quitter sa terre natale… Si elle a eu des états d’âmes, ce qui est tout à son honneur, elle a toujours compris que ce même honneur lui commandait de savoir les dépasser ! Au-delà des interrogations
que son départ de Djibouti a pu soulever, je voudrais donc vous redire avec vigueur que les regrets ne font partie ni de l’histoire de la 13e DBLE ni de la culture de la Légion, et que notre fidélité consiste à aller résolument et loyalement de l’avant. La nouvelle 13 va évoluer. Forcément. Elle va changer de format, "s’interarmiser", découvrir de nouveaux espaces, tisser des relations avec un nouvel environnement, conduire de nouvelles missions d’entraînement, servir des matériels les plus modernes, trouver un nouvel équilibre… Réussir cette transformation dans un contexte radicalement différent et devenir le premier régiment de l’armée de Terre à prendre pied dans la Péninsule arabique constitue un challenge passionnant. Un challenge qui n’est pas seulement celui de la Légion, mais de la Défense toute entière. Je sais par avance que tous, officiers, sous-officiers et légionnaires, vous saurez vous montrer à la hauteur de ce défi.
Nos autorités se sont efforcées de mettre en œuvre une solution qui non seulement préserve l’existence de cette prestigieuse unité mais encore lui offre un cadre, une organisation et des missions à sa mesure. Sa culture outre-mer a été prise en compte ; son savoir-faire dans le domaine de l’aguerrissement trouvera matière à s’exprimer dans les sables du désert arabe ; sa polyvalence lui permettra de réussir. La Légion a donc désormais un nouveau devoir : celui de faire de ce transfert un succès. Cela nécessitera de notre part imagination, réactivité, adaptation et souplesse. Qualités dont nous ne manquons pas. Derrière la 13, il y a les hommes : ils ne sont pas négligés. Nous ferons tout pour éviter les déceptions au sein de ceux qui quittent "le soleil brûlant d’Afrique" et pour permettre à chacun de retrouver un poste conforme à ses aspirations. Personne ne sera laissé pour compte.
De Bir-Hakeim à Djibouti, la 13e DBLE s’est forgée la réputation d’une unité des grands espaces et des déserts surchauffés : elle quittera la Corne de l’Afrique avec un brin de nostalgie, mais sans aigreur, car elle trouvera aux EAU un terrain de choix pour poursuivre sa belle aventure.


TRANSFERT DES CENDRES DU GENERAL BIGEARD A DIEN BIEN PHU.

Envoyer
Le 29 Juin 1994 , le Général Marcel BIGEARD s'était recueilli devant le mémorial de DIEN BIEN PHU érigé par le légionnaire Rolf RODEL.
 
Le Général BIGEARD avait alors écrit :
 
 
" Pour rappeler nos morts , tous ces sacrifices , il n'y a que ce monument. C'est un légionnaire , Rolf RODEL, qui seul l'a réalisé. Il y a travaillé des mois. Avant , il n'y avait qu'une plaque rouillée.
 
Le gouvernement Français n'a rien fait. . Alors que ces hommes tués , blessés qui ont pourri dans les tranchées, avant de crever , c'était pour servir la France.
 
Et tous ces sacrifices qui n'ont jamais été reconnus. Et à notre retour personne pour nous accueillir.
 
On était des pestiférés.
 
Aujourd'hui , ici, le gouvernement n'a toujours rien fait.  C'est lamentable.
 
Il faut le crier. Je ne m'en priverai pas .
 
Rolf RODEL, tu m'as fait chialer . Merci "

Le témoignage d'un légionnaire blessé en Afghanistan

Envoyer

aa


Jean-Claude Narcy : Un grand honneur

Envoyer

aa


Hommage à l'adjudant-chef Dieter Ries

Envoyer

Il existe un chant que les Légionnaires entonnent sur la tombe de leurs morts, il s’appelle J’avais un camarade: en voici le début:

«J’avais un camarade De meilleur il n’en est pas, Dans la paix et dans la guerre nous allions comme deux frères, Marchant du même pas.»

Oui, moi aussi j’avais un camarade et maintenant il n’est plus, Il se nommait Dieter Ries, ici nous l’appelions Didier, c’était un vrai soldat et un homme de bien. II ne faut pas que son souvenir tombe dans l’oubli, c’est pourquoi je vais vous parler encore un peu de lui.

Didier RIES est né le 3 octobre 1938 à Francfort sur le Main en Allemagne .A l’issue de la guerre sa mère se trouve veuve et sans ressources pour élever ses trois enfants, une fille et deux garçons. Le jeune Didier ne fera pas de longues études et devra très tôt se mettre à travailler pour aider sa famille.

Toutefois le jeune homme ne tarde pas à ressentir l’appel impérieux de l’aventure, en 1957, à 19 ans il s’engage à la Légion Étrangère, il est aussitôt affecté au 1er Régiment Étranger Parachutiste qui est alors en première ligne au cœur du conflit algérien.

Dès lors la vie de Didier peut se découper en trois périodes:

A partir 1957 date de son engagement à la Légion et jusqu’en 1971 il est militaire. Je préfère dire soldat, un soldat d’élite, un combattant de choc et un meneur d’hommes né. Après l’Algérie il sera en garnison à Aubagne, à Verdun, à Trêves, à Landau où il rencontre Valérie cette femme remarquable trop tôt disparue qui fut son épouse et que nous avons tous connue. Il quitte le service à Toulouse en 1971 avec le grade d’adjudant —chef, cinq citations et la Médaille militaire. La France lui marquera plus tard sa reconnaissance en lui décernant la Légion d’honneur.

Une mission à Libreville lui ayant donné l’idée de se tourner vers l’Afrique il part y travailler et, de 1973 à 1986 il est au Gabon puis en RCA où il se montre un organisateur et un logisticien de premier plan dirigeant sur le terrain d’importants programmes de travaux.

A partir de 1986 il est ici, à Saint Clément, d’abord négociant en vins avec une clientèle à Hambourg puis et ensuite au service de la commune en assumant à partir de 1989 au sein du conseil municipal des responsabilités importantes dont vous parlera sans doute notre maire monsieur Cacciaguerra.

La vie de Didier telle que je viens de vous la résumer dénote la fermeté de caractère, l’intelligence des choses, l’esprit de décision. Cela appartient, pourrait on dire, au côté soldat .C’était un homme extrêmement actif ,membre de plusieurs associations , un chasseur acharné qui traquait la bécasse avec son chien Solo .Mais la personnalité de Didier était infiniment riche . Il possédait une immense curiosité intellectuelle ,une ouverture d’esprit peu commune ,un souci des autres qui en faisait un ami fidèle , attentionné et tolérant., J’ai parcouru avec lui les bois et les garrigues pour cueillir les cèpes et les asperges sauvages , animé les réunions d’anciens paras, assisté à des manifestations patriotiques. Mais nous aussi discuté des soirées entières de la guerre en Afghanistan, épluché l’organisation des légions romaines, tenté de sonder les arcanes du monothéisme d’Akhenaton, disséqué les récits de Tacite et de Xénophon. Nous nous sommes aussi appuyés l’un sur l’autre lorsque le vent était mauvais.

Rappelez-vous ce poème castillan:

Caminante no hay camino, e! camino se hace al andar, Toi qui marche, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant

Didier a marché longtemps se faisant son propre chemin, dimanche dernier il est passé derrière notre ligne d’horizon, il ne peut pas se retourner pour regarder le sillage qu’il a laissé. Mais nous, nous pouvons le faire et nous voyons une ligne nette, sans crochets ni retours, les empreintes d’un homme qui a toujours avancé debout face au soleil.

Nous sa famille, ses amis, ses compagnons nous ferons tout pour que la poussière du temps ne vienne pas effacer la trace de ses pas.

Général Jean-Paul FAVREAU


Page 24 sur 25

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui3532
mod_vvisit_counterHier18543
mod_vvisit_counterCette semaine52163
mod_vvisit_counterSemaine dernière40850
mod_vvisit_counterCe mois129127
mod_vvisit_counterMois dernier119907
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919988463

Qui est en ligne ?

Nous avons 4507 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42867883
You are here BREVES 2011