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Légionnaire toujours...

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2010




Hommage national au sergent-chef Rygiel

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Instruction au combat et aguerrissement au CECAP

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Les 3e et 4e sections de la compagnie d’infanterie de la 13e DBLE se sont rendu, du 10 au 19 mai 2010, au CECAP afin de se former au combat de contre insurrection et de s‘aguerrir. Le territoire djiboutien, qui possède de nombreuses similitudes avec l’Afghanistan, offre un cadre particulièrement réaliste pour ce type d’entraînement.

Dans la première phase consacrée à l’instruction au combat, les légionnaires embarquaient le 10 mai sur la Dague, pour un exercice dont le thème tactique général était celui d’un débarquement suivi d’une reconnaissance d’itinéraire dans le but de s’installer sur la FOB Amilakvari. Cette dernière, servait par la suite de point d’appui pour rayonner et sécuriser la région du CECAP. Chaque jour, les deux sections recevaient des missions qui leur permettaient de se confronter aux contraintes liées au combat dans les oueds et au bouclage de zone. Chaque séquence était suivi d’une analyse après action approfondie, au cours de laquelle l’accent était mis sur les points à corriger pour chacun des niveaux de responsabilité.

Cette semaine fut au final une phase particulièrement riche d’enseignements tactiques. Elle a rappelé la nécessité de maîtriser parfaitement les fondamentaux du fantassin de les adapter aux exigences et particularités du terrain.

Puis la seconde phase dédiée à l’aguerrissement débutait après une instruction théorique sur la piste nautique et les équipements de sécurité le 17 mai dans la soirée. Les deux sections ont réalisé le parcours nautique le 18 mai matin puis successivement sur deux jours le parcours groupe et le module individuel 1. Ces trois journées ont permis aux légionnaires et cadres d’appréhender les différentes techniques de franchissement d’obstacles et de parfaire leur aguerrissement dans un milieu exigeant et un climat difficile.

Hommages funèbres au sergent-chef Rygiel à Calvi

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C'est dans une ambiance solennelle empreinte d'un profond recueillement qu'ont été rendus hier à Calvi au camp RAFFALI les hommages funèbres militaires au sergent Konrad RYGIEL promu au grade supérieur à titre posthume.

M. Hubert FALCO, secrétaire d'état à la Défense et aux anciens combattants, l'a également fait chevalier de la Légion d'Honneur et le général d'armée Elrick IRASTORZA, CEMAT, lui a remis la médaille militaire et la croix de la valeur militaire avec palme. Ils étaient entourés du général Bruno DARY, gouverneur militaire de Paris, du général Alain Bouquin, commandant la Légion étrangère ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires.

Tous les compagnons d'armes du sergent-chef RYGIEL non engagés en opération extérieure étaient présents pour saluer une dernière fois celui, qui une semaine plus tôt, était tombé en Afghanistan en accomplissant son devoir.

Auparavant, ses camarades déployés sur le théâtre afghan lui avaient rendu un ultime hommage. A cette occasion, leur chef de corps, le colonel BELLOT DES MINIERES avait prononcé un ordre du jour marqué du sceau de la fraternité d'armes et de la solidarité :

« Cher Konrad, nous garderons de toi l' image d'un compagnon d'armes apprécié de tous. Aujourd'hui, au milieu de tes frères d'armes, entouré par la section commandos parachutistes que tu aimais tant, nous honorons ta mémoire. Accomplissant ton devoir jusqu'au bout, tu es tombé les armes à la main en faisant la preuve du dévouement immense qui caractérise les légionnaires. Ton sacrifice n'est pas vain, ta vaillance au combat nous oblige : avec détermination, nous maintiendrons – More Majorum. Tu rejoins ainsi la glorieuse cohorte de nos Anciens morts au combat. Le 2e Régiment étranger de parachutistes emboîte le pas derrière toi, le cœur serré, mais fier de ton comportement dans la tourmente. »

De son côté, Monsieur Hubert FALCO à Calvi a été l'expression de la reconnaissance de la Nation et du respect dû à l'engagement du sergent-chef RYGIEL.

« Le sergent-chef RYGIEL est né polonais. Ces seuls mots, polonais, Pologne, valent tout notre respect pour ce qu'ils signifient de courage, de ténacité et de combativité. Citoyen libre dans un pays libre, il a choisi la Légion étrangère pour y engager l'essentiel de lui-même et trouver une existence à la hauteur de ses immenses qualités. Il est de ceux qui en choisissant le 2e régiment étranger de parachutistes, ont pris ce qu'il y a de mieux parce qu'ils sont les meilleurs ».

Dépotage de l'affrété du 27

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Le 27 mai à 09h00, l’ « EIDER », navire affrété par la Marine Nationale et effectuant la cinématique dans l’océan indien, arrive à quai au port de Djibouti à l’occasion de son escale du trajet aller. Comme 3 à 4 fois par an, l’affrété est un des moyens principaux pour assurer la livraison de matériels, de munitions et de pièces de rechange au profit de l’ensemble des Forces Françaises stationnées à Djibouti.

La compagnie de maintenance de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère est désignée pour assurer le débarquement et l’acheminement des véhicules jusqu’au quartier Monclar. Dans le même temps sont déchargés les conteneurs renfermant à la fois des munitions à destination du dépôt de la Doudah et des pièces de rechanges majoritairement à destination de la section approvisionnement de la CIMAT.

Pour ce troisième bateau depuis le début de l’année, ce sont au total 59 conteneurs et 25 véhicules qui auront été livrés (dont 27 KC20 et 19 véhicules pour la CIMAT) et pris en compte après une opération de déchargement de 10 heures.

Cette première phase ouvre la voie à d’autres opérations de maintenance puisque viennent ensuite deux missions :

- l’une commence par le « dépotage » des conteneurs ; chaque pièce sortie du KC20 est enregistrée pour ensuite être servie directement aux mécaniciens ou pour aller trouver sa place dans les magasins de stockage de la section ; l’arrivée d’un affrété est ainsi en général synonyme d’une augmentation de la disponibilité technique des matériels ;

- l’autre mission consiste en un point de situation pour chaque véhicule à la fois au niveau qualitatif et quantitatif pour déterminer l’aptitude à l’emploi immédiate, avant de faire procéder à une perception par le destinataire final du matériel.

D’ici quelques semaines, l’ « EIDER » sera de nouveau à quai pour son trajet retour, permettant cette fois d’y embarquer non seulement des matériels destinés à être remis en état en France mais également des pièces de rechanges usagées destinées à être éliminées ou réparées.


CECAP ; les sapeurs Légion s'aguerrissent

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La 2e section de la compagnie génie de la 13e Demi-Brigade de Légion Etrangère a effectué un stage au Centre d’Entrainement au Combat d’Arta Plage du 2 au 20 mai 2010. Ce stage se révéla être inédit car il est peu courant qu’une section de génie combat vienne s’exercer seule au CECAP, plus habitué à entraîner des DIA mixtes infanterie et génie. Les missions confiées aux légionnaires sapeurs furent donc essentiellement orientées sur des opérations d’ouverture d’itinéraire et de fouille de caches et de grottes. Appuyé sur les hauteurs par une section de la Garde Républicaine Djiboutienne et renforcée ponctuellement par une équipe EOD* de l’US NAVY, les légionnaires ont pu travailler dans des conditions particulièrement réalistes. Le CECAP cherchant en permanence à coller à la réalité des situations rencontrées par les unités déployées en OPEX et notamment en Afghanistan, les légionnaires ne comptent donc plus le nombre de fois où l’un d’entre eux était évacué de la zone de combat réellement perfusé avec un garrot au bras et une attelle à la jambe. Ces exercices furent donc l’occasion pour chacun de s’entraîner au secourisme au combat dont la formation a été dispensée à tous peu avant la projection de la compagnie en République de Djibouti. Les légionnaires ont cloturé ce stage avec de très bons résultats et un record du CECAP pour le tir au FA-MAS.


Mayotte - Le bâtonnier marseillais au secours du légionnaire

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Le 19 mars 2007, le caporal chef Bous se dirige vers son camion SUMB Marmon garé au DLEM (Détachement de Légion Etrangère de Mayotte). Il doit aller faire le plein d’essence à Labattoir et démarre son véhicule. Il s’aperçoit alors qu’il a oublié d’enlever les cales qui bloquent les roues, car il vient de rouler dessus. Il met le frein à main pour les retirer, et contourne son camion. C’est alors que celui-ci se met à rouler tout seul, écrasant le jeune légionnaire de 43 ans contre un autre camion en stationnement. La cage thoracique est enfoncée, provoquant une hémorragie interne. Il décèdera quelques heures plus tard au Centre Hospitalier de Mamoudzou.

Les investigations déterminent que le même véhicule avait subi le même accident le 6 février 2007 avec 3 militaires blessés à la suite de la même défection du frein à main. L’adjudant-chef T.H., responsable de l’atelier mécanique est alors mis en examen. En effet, selon les experts, ce véhicule aurait du être immobilisé avec interdiction de circuler.

« Avez-vous cherché la panne en démontant intégralement le système de freinage ? » questionne Marie-Edith Tomasini la présidente de l’audience correctionnelle de ce mercredi 9 juin. « Ce sont des pièces celées, indémontables. J’ai alors serré le frein au 3ème cran qui garantit normalement un freinage à 100 % » répond l’adjudant-chef T.H.

« Ce qui vous est reproché c’est d’avoir changé le bon de commande des pièces en le basculant d’urgence numéro 2 qui impliquait que le camion était interdit de circuler, en urgence numéro 1 qui autorisait sa mise en circulation » insiste la présidente. « Oui c’est vrai madame la présidente, mais nous n’avions pas assez de véhicules. J’ai effectué des essais en pente qui me paraissaient concluant. Sur 17 camions, 6 ou 7 étaient en attente de pièces que nous n’arrivons plus à trouver en métropole. Or on nous demande en permanence d’être opérationnel » répond un légionnaire atteint par le décès de son camarade et qui a du mal à cacher son émotion.

« Des camions dangereux en métropole mais bon pour Mayotte !... »

Et là est le nœud du problème puisque ces camions « n’existent plus en métropole car trop dangereux. En effet leur fiche signale qu’il est impossible de remettre aux normes le circuit de freinage. On les envoie donc en Outre-mer ou en Afrique ! » s’emporte maître Mattei, bâtonnier arrivé du barreau de Marseille pour défendre le légionnaire, « le remplacement des véhicules a été différé pour cause de restriction budgétaire et on veut faire porter le chapeau à mon client… c’est odieux ! D’autant plus que depuis, il n’y a plus de tels engins à Mayotte ».

L’avocat rajoute en outre qu’une note de service stipule qu’il est interdit de garer les camions à cet endroit en pente devant l’infirmerie au DLEM, mais qu’ils doivent se trouver à 4 km dans la zone technique des Badamiers, et qu’il faut être deux à bord du véhicule. Ce qui n’était pas le cas.

Personne n’ayant cherché qui avait garé ces camions à cet endroit, la substitut du procureur Valérie Mascarin n’avait auparavant pu que constater la faute caractérisée, en soulignant malgré tout les impératifs du service qui nécessitaient d’avoir des véhicules opérationnels et des pièces de rechange aux abonnés absentes faute de circulation de ces camions en métropole. La procureur requérait 1 an de prison avec sursis.

« Nous sommes en présence d’un dossier triste et douloureux car il y a eu un décès et mon client se sent responsable moralement. En interdisant ces camions en métropole et en les autorisant en Outre-mer, on cultive l’art de la discrimination. Et mon client n’est qu’un petit adjudant chef, apprécié pour tous ses états de service, mais soumis à sa hiérarchie militaire qui remonte aux impératifs financiers de Bercy. C’est injuste ».

Une plaidoirie de haut vol que maître Mattei concluait en demandant que quoiqu’il arrive, le casier judiciaire du légionnaire ne soit pas entaché, « sinon il y aura une déchéance disciplinaire ».

Délibéré le 28 juillet.

A.L.


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Les légionnaires construisent une déchetterie pour Ouéah

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