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Sculpteur, violoniste, un couple d'artistes à la Légion

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Publié le 15/05/2018

Le jeune couple et leur magnifique bébé. ./Photos DDM, Gladys

Le jeune couple et leur magnifique bébé. ./Photos DDM, Gladys

La Légion étrangère recèle d'incroyables talents, à l'instar de Vladlen, caporal-chef au «4», et de Nika, qu'il a épousée il y a deux ans, dans notre ville. Elle est violoniste, il est sculpteur. Ils sont ouzbeks, d'origine russe… Ils étaient faits pour se rencontrer. Une bonne fée y a veillé. Cette bonne fée est la maman de Vladlen, qui a organisé la rencontre des jeunes gens. «Dans notre pays, on doit être marié avant 20 ans. A 30 ans, tu es vieux», rapporte Nika, qui s'était résignée. La vie en a décidé autrement, et leur belle petite Anastasia est là, qui le leur rappelle. Lui, comme elle d'ailleurs, a grandi dans ce pays d'Asie centrale. Il voulait être designer en bijouterie et avait d'ailleurs commencé des études en ce sens, à l'école des arts. C'était l'époque soviétique. L'indépendance a mis fin à ses rêves. Des usines fermées… «Tout s'est arrêté», se souvient-il, confiant qu'«il a fallu alors travailler pour gagner son pain». En 1996, il s'engage dans la Légion étrangère. Son premier Noël, il le passe ici, au quartier Danjou. Ce sera également — c'est la tradition à la Légion — ses toutes premières crèches. On lui demande de réaliser des santons en terre cuite, il s'exécute. Et il le fait bien, très très bien. Le résultat est tout simplement magnifique. Un talent s'est révélé. Et quel talent ! Sous ses doigts, de la terre cuite, des visages surgissent, saisissants de réalisme . Premier succès avec une première place pour la crèche de la 1re compagnie. Depuis, on fait régulièrement appel à lui. Sa plus grande fierté : «Laisser une trace de son passage à la Légion». Les visages burinés, marqués de ses sapeurs, de ses pionniers, racontent vingt années de service et de rencontres. Sa sensibilité d'artiste a su en saisir toute l'expérience.

Nika, elle, a appris le violon. «J'avais 7 ans quand ma mère m'a demandé si je voulais faire du violon, rapporte-t-elle. J'ai dit oui, parce que je ne savais pas que cela représentait autant de travail, mais j'ai vite compris. Ma mère a été intransigeante. Tu as commencé, tu dois finir. Je lui suis, aujourd'hui, reconnaissante». Nika sourit. École spécialisée dans la musique, conservatoire, direction d'orchestre, professeur de violon… la jeune femme a un magnifique parcours. Songez donc, elle s'est même produite, à plusieurs reprises, devant le Président de l'Ouzbékistan, avec l'orchestre qu'elle dirigeait. Elle joue ici avec un chœur d'amateurs et ne désespère pas de se produire au niveau qui est le sien. «En France, on peut tout faire», souligne-t-elle, confiante. Classique, country, jazz, latino… elle joue et aime tout. Elle se produira en concert, au début de l'été, avec un orchestre amateur et devrait même jouer avec la musique de la Légion étrangère pour l'anniversaire du régiment, en novembre prochain.

Gladys Kichkoff


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