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Champ d'honneur, champ d'horreur

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Publié le 19/10/2018

De gauche à droite : M. Pierrard, J-C Requier, M. Charles, J-L Tarrega, H. Tiegna, A. Préville.

De gauche à droite : M. Pierrard, J-C Requier, M. Charles, J-L Tarrega, H. Tiegna, A. Préville.

Dimanche 14 octobre, avec quelques jours d'avance sur le 11-Novembre, la commune de Bio avait décidé d'honorer ses enfants morts pour la France lors de la Grande Guerre. Matthieu Charles, le maire, Jean-Luc Tarrega, sous-préfet, Huguette Tiegna, députée, Angèle Préville et Jean-Claude Requier, sénateurs, le lieutenant-colonel Marc Pierrard, délégué militaire départemental, les représentants du CEA et du CNICG, les élus départementaux et locaux, les Biotois et Biotoises venus en nombre, se sont rassemblés en fin d'après-midi devant le monument aux morts.

Cette cérémonie était rehaussée par la présence des porte-drapeaux et d'un détachement de la 13e demi-brigade de Légion étrangère basée à La Cavalerie du Larzac, actuellement en stage dans la région. Dans son intervention, Matthieu Charles est revenu sur les conséquences de cette guerre mortifère qui a emporté 1,4 million de nos compatriotes, parmi lesquels quatorze enfants de Bio. Il a fait part de son étonnement en découvrant que seules cinq de ces victimes biotoises avaient reçu une sépulture. «Les corps des neuf autres ont été enfouis, disloqués dans la lourde terre du Nord et d'Alsace, témoignant si cela était nécessaire de la violence des conflits», a-t-il ajouté. Avec des mots et des phrases particulièrement choisis, il a évoqué «la souffrance de nos aïeux envoyés par centaines conquérir des morceaux de collines ou des lopins de terre, le traumatisme créé par les combats et la douleur des familles apprenant la disparition d'un proche.» Comme il l'a dit, «le champ d'honneur était aussi un champ d'horreur…»

Rappelant que le dernier vétéran français de cette guerre était décédé en 2008, le maire a conclu en indiquant que la disparition des poilus ne signifiait pas l'oubli, «c'est au nom de l'Homme, au nom de l'humanité, qu'il s'agit, par simple amour de la vie, de l'honneur et de la liberté d'en garder la mémoire.»

Dépôt de gerbes, appel aux morts, minute de silence et Marseillaise ont clôturé la cérémonie. Les participants ont partagé ensuite le verre de l'amitié devant la mairie.

La Dépêche du Midi

Traduction

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