14.04.2013
J'avais été tenté d'annoncer la sortie de cet ouvrage dans le post consacré au dictionnaire de la Légion étrangère. Puis je m'étais ravisé. Plutôt, comme on dit, juger sur pièces. Le livre, publié chez Nimrod, est enfin sorti. Et il mérite, incontestablement, un post laudatif. A elle seule, la couverture, magnifique, donne le ton. Il s'appelle Johnny Martineau, du 1er RE (la photo a été prise en juillet 2008).
Fruit d’un travail de plus de cinq années, Légionnaires. Portraits permet, comme l'explique l'éditeur, de pénétrer l’univers des légionnaires depuis la première journée de leur engagement jusqu’à la fin de leur vie dans la célèbre institution de retraite de la Légion à Puyloubier.
Pas une photo d'Afghanistan, pas une du Mali... Ce n'est pas un regret. Au contraire. L'absence de marqueurs temporels contribue à l'intemporalité du mythe.
Le photographe Jean-Baptiste Degez, qui a suivi ces hommes en France, mais aussi à Djibouti ou en Guyane, à réussi à les convaincre de dévoiler leurs visages et leurs traditions devant son objectif. Sa galerie de portraits intimistes ou de scènes de vie est mise en valeur par des textes du journaliste Henri Weill qui sont "autant d’anecdotes et de tranches de vie où l’extraordinaire cotoie l’incroyable".
Légionnaires. Portraits, éditions Nimrod, 368 pages, 49€.