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Légionnaire toujours...

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2014




Guy Bedos et Sophie Daumier "Adieu Raymond"

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LA SORCIÈRE D'ENDOR et autres récits

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10/2013 164 p. 978-2-8251-4298-1

Collection « Au cœur du monde »

Si l’on s’en tient à la littérature suisse d’expression allemande, Friedrich Glauser (1896-1938) pourrait représenter le « chaînon manquant » entre Robert Walser et Friedrich Dürrenmatt : en effet, tout comme l’auteur de L’homme à tout faire, Glauser a eu une existence semée d’embûches multiples, qu’il a génialement retranscrite dans son œuvre, avec une attention particulière pour les petites gens. Quant au lien entre les deux Friedrich, il apparaît nettement lorsqu’on examine leurs histoires policières, certes « alimentaires », mais toujours empreintes de réalisme fantastique, d’une vision humaniste et inquiétante à la fois.

Le présent recueil offre une parfaite introduction au monde tourmenté de Friedrich Glauser : ces quinze textes, du récit autobiographiques sur la Légion étrangère à l’interrogatoire de police en passant par la nouvelle historique, arrivent le plus souvent à étonner ou à désorienter le lecteur, malgré une écriture très accessible. On n’a pas fini de découvrir les milles sortilèges de Friedrich Glauser, plus de sept décennies après sa mort.


La Solidaire de la Légion 2014

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Ainsi va le monde !

samedi 15 février 2014

Bouquet à la main, François Faber vient de remporter au sprint, ce 23 mars 1913, Paris-Roubaix. Le Luxembourgeois est un champion confirmé. Quatre ans auparavant, il a gagné la septième édition du Tour de France, vainqueur de six étapes sur quatorze. En 1914, il court au sein de l'équipe Peugeot mais ne remporte que deux étapes : la treizième, le 22 juillet, Belfort-Longwy (325 kms) puis le lendemain Longwy-Dunkerque (390 kms). François Faber ne termine que neuvième d'une Grande boucle dont le vainqueur est son coéquipier belge, Philippe Thys. Nous sommes le 26 juillet.
Le 22 août, il s'engage à la Légion étrangère. On lui prête les mots suivants : "La France a fait ma fortune, il est normal que je la défende". Le caporal Faber (2e de marche du 1er étranger) meurt le 9 mai suivant, à Saint-Eloi (Pas-de-Calais), en voulant sauver un camarade. 
Nul doute qu'en cette année marquant le centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale, l'institution honorera François Faber. En particulier, lors de La Solidaire, épreuve caritative créée en 2010 par le 4e régiment étranger (Castelnaudary, Aude), qui a pour objectifs de recueillir des fonds visant à la réfection des chambres des pensionnaires de l'institut des invalides de Puyloubier (IILE). La quatrième édition, à nouveau parrainée par Bernard Thévenet ( (double vainqueur du Tour en 1975 et 77), se disputera à partir du 23 juin prochain (prologue Castelnaudary-Couiza, 67 km). Trois étapes suivront : Couiza-Prades, 130 km, le 24 juin, Prades-Ax lesThermes, 113 km, le 25 et Ax-Castelnaudary, 124 km, le 26 juin.

Une page Facebook a, cette année, été ouverte :https://www.facebook.com/pages/La-solidaire/1390596261184463?fref=ts


Camerone 2014. Le lieutenant-colonel Sabljic porteur de la main

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Ainsi va le monde !

jeudi 13 février 2014

Crédit : PPFM

C'est la traditionnelle question qui se pose à l'automne, au commandant de la Légion (COMLE) ; qui portera la main du capitaine Danjou, lors du Camerone suivant ? Pour 2014, les éléments de base de l'équation étaient les suivants :
- le thème tout d'abord, "Les étrangers au service de la liberté",
- 2014 marque le 60ème anniversaire de l'Institution des invalides de la Légion étrangère (IILE, Puyloubier),
- mais également le 80ème anniversaire de la Maison du légionnaire (Auriol).
Restait à dégager un profil lié à la solidarité, celui d'un homme "charismatique".
Le choix s'est porté sur le lieutenant-colonel (er) Zlatko Sabljic (né en 1955). Engagé en 1974, ce croate d'origine servit dans tous les grades et distinction de militaire du rang et de sous-officier -y compris celui de major- au 2e Régiment Étranger de Parachutistes (REP, Calvi). Participant en 1978 à l'opération Bonite à Kolwezi, l'une des très nombreuses missions extérieures accomplies par ce képi blanc qui termina sa carrière en 2012, comme adjoint au chef de la DSPLE (division statistique et protection de la Légion étrangère). Quelques semaines après avoir quitté le service actif, Zlatko Sabljic devint directeur de la Maison du légionnaire, fondée par le général Rollet en 1934. Il est officier de la Légion d'honneur.

Légion étrangère, les futurs chefs de corps de l'été 2014

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Ainsi va le monde !

jeudi 30 janvier 2014

Le 1er RE, le 2e REI, le 2e REP et le GRLE changeront de patron cette année. A Aubagne, le lieutenant-colonel Rémy Rousseau  (EMA, CPCO) remplacera à la tête du 1er régiment étranger, le lieutenant-colonel Damien de Besombes. A Nîmes, c'est le colonel Valéry Putz, actuellement à la sous-direction Plans de l'EMA, qui succèdera au colonel Eric Ozanne à la tête du 2e régiment étranger d'infanterie. 
Quant au REP, il sera dirigé dans quelques mois par un solide connaisseur du régiment, le colonel Jean-Michel Meunier. Aujourd'hui à Paris, à la sous-direction études de la DRHAT, il prendra donc la suite à Calvi du colonel Benoît Desmeulles. Enfin, au Groupement de recrutement de la Légion étrangère (Fort de Nogent) la tradition est respectée. Le lieutenant-colonel Thierry Morvan est remplacé par son numéro deux, le lieutenant-colonel François-Xavier Petiteau. Ces informations qui circulaient depuis quelques jours à l'EMAT sont désormais officielles.


Institution des Invalides de la Légion Étrangère

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Date : mardi 7 janvier 2014

Accueillir, héberger, soigner, réinsérer

L'IILE de Puyloubier est la quintessence même de la solidarité légionnaire, faisant partie d'un réseau complet d'organismes (CCPLEM de Marseille, Maison du Légionnaire à Auriol ou mensuel Képi blanc…).

Cette institution se situe à la sortie est du village de Puyloubier, sur le domaine du capitaine Danjou, terrain vaste de 220 hectares, dont 40 consacrés à la vigne, et qui a été mis à disposition de la Légion par le ministre de la Guerre en 1953. L'IILE s'y est installé dès 1954 pour y accueillir ses blessés, notamment d'Indochine et d'Algérie. Et c'est en 1962 que le carré Légion du cimetière de la commune a été inauguré.

L'institution, aux ordres du lieutenant-colonel BOUCHEZ, se constitue d'une équipe d'encadrement de la Légion étrangère et de personnels civils, pour la majorité issus des rangs de la Légion, dont la mission peut se décliner en 4 verbes :

- Accueillir : seule condition pour l'admission à l'IILE : avoir obtenu le certificat de bonne conduite en fin de service Légion. Aujourd'hui 82 pensionnaires, dont la moyenne d'âge est de 66 ans, y vivent.

- Héberger : les pensionnaires sont logés, nourris, blanchis, mais aussi administrés (organismes sociaux, chancellerie…).

- Soigner : le département médico-social du cadre de santé ROYNEL a une convention avec deux médecins civils et gère en liaison avec les centres spécialisés du secteur des pathologies assez lourdes (cancers, diabète, affections circulatoires).

- Réinsérer : si au début la réinsertion était plus médicale, aujourd'hui la réinsertion est plus sociale (effort sur l'estime de soi, le besoin de se sentir utile). C'est pourquoi l'IILE compte des ateliers de fonctionnement courant (accueil, restauration, espaces verts) mais aussi des ateliers occupationnels (céramique, reliure) et un atelier de production (la viticulture avec 200 000 bouteilles de vin Légion par an).

C'est donc une institution originale, que beaucoup d'organismes français mais aussi étrangers envient, et qui n'existe que par la solidarité Légion, car comme le précise le code d'honneur du légionnaire "tu n'abandonnes pas les tiens".

LCL BOUCHEZ Daniel
Directeur de l'IILE – COM.LE


L’Amicale des Anciens de la Légion étrangère de Mannheim se dote d’une nouvelle équipe

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Le nouveau bureau de l'Amicale des Anciens de la Légion étrangère. De gauche à droite : Otto Gottlieb, Heinrich Back, Manfred Weidenmann, Heinz Drager et Hermann Mayer. (remerciements à Heinz Draeger pour le cliché)
 
Après 16 années passées à la présidence de l’Amicale des Anciens de la Légion étrangère de Mannheim, Heinrich Back a tiré sa révérence le 18 janvier 2014 à l’occasion de l’assemblée générale de l’association.

Durant toutes ses années, l’Amicale aura considérablement développé ses activités : restauration du monument de la Légion étrangère au sein du cimetière de Mannheim, organisation de nombreuses rencontres avec les Légionnaires de Nancy, organisation de cérémonies à l’occasion notamment de Camerone.

L'engagement d'Heinrich Back aura largement dépassé les frontières de la République fédérale d’Allemagne puisqu’il devint même le  Président de l’AALE Allemagne, Autriche et Luxembourg. En reconnaissance de son dévouement à la Légion mais aussi aux relations franco-allemandes, Heinrich Back a été élu Président d’Honneur de l’Amicale à l’unanimité des membres présents lors de l’assemblée générale.

Cette assemblée générale a également vu l’élection d’un nouveau bureau.

Manfred Weidenmann a été élu nouveau Président de l’Amicale. Il sera secondé dans ses fonctions par Otto Gottlieb, élu Vice-Président, d’Heinz Draeger et de Hermann Mayer, élus respectivement aux fonctions de secrétaire et de trésorier. On ne peut que souhaiter bon vent et bonne réussite à ce nouveau bureau.

Vous pouvez retrouver toute l’actualité de l’Amicale de Mannheim de la Légion étrangère sur son site internet mais aussi sur Facebook.


Camerone 2014 à la Maison mère (Aubagne)

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Quand un chercheur de culture dit adieu à l’An passé

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29/01/2014

Chaque fois que revient le Têt, je ne peux m’empêcher d’évoquer le souvenir d’un Têt au maquis, au temps de la première guerre d’Indochine. Article signé par l’écrivain, journaliste et chercheur de culture Huu Ngoc.

C’était au début des années 1950, après la Bataille qui avait libéré la frontière vietnamo-chinoise faisant sauter un verrou important de l’encerclement français et préparant le terrain pour la victoire finale de Diên Biên Phu en 1954. Le gouvernement Hô Chi Minh et le QG du général Giap se trouvaient dans les montagnes du Viêt Bac. Cette année là, j’ai fêté le Réveillon du Têt, le soir du 30e jour du 12e mois lunaire, au Camp des ralliés allemands, dans une forêt de bambous. Ils sont une cinquantaine d’anciens soldats de la Légion étrangère du Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient (CEFEO).

Des Allemands fêtent le Têt vietnamien

Âgés de moins de 30 ans, ces recrues de la 25e heure de la Wehrmacht s’étaient engagées dans le CEFEO pour échapper aux persécutions des forces d’occupation française en Allemagne. Venus au Vietnam, les Allemands ont vu l’injustice de la guerre néo-coloniale et ont rejoint le côté vietnamien. Comme le gouvernement de la République démocratique allemande (Allemagne de l’Est) accepte de les accueillir, ils fêtent le Nouvel An vietnamien avec beaucoup d’allégresse, en attendant le jour du départ. À cause de l’embargo franco-américain, la vie dans le maquis est très dure. On manque de tout, même de sel. Mais la direction du camp remue ciel et terre pour permettre aux nouveaux amis du Vietnam de préparer un festin mémorable : un cochon, du riz gluant, des haricots, des feuilles dzong (phrynium), de quoi préparer les banh chung, gâteaux traditionnels du Têt.

Les plats cuisinés laborieusement préparés pendant le jour sont disposés sur de longues tables de bambou flanquées de longs bancs de bambou, dans une immense paillote. La fête commence à la tombée de la nuit, à la lumière vacillante des torches et des lampes à acétylène. Les enfants du Rhin entament le lied traditionnel Adieu à l’An passé. Dans le froid glacial de la jungle tropicale, la voix de basse bien étoffée du chœur improvisé distille la douce mélancolie du Heimweh, mal du pays, germanique :

Adieu, frères, incertain est le retour L’avenir, dans les ténèbres baigne, lourd est notre cœur

La voûte du Ciel recouvre tout le pays, adieu, adieu frères

Nous tous sommes dans la main de Dieu, adieu

Le soleil se couche, la nuit descend, le jour s’en va

Le monde dans le sommeil plonge doucement, s’éveille le chant du rossignol.

La voûté du Ciel reconnu tout le pays.

Ainsi, dans tout commencement la fin n’est pas bien loin

Nous venons et partons, nous nous en allons avec le temps

La voûte du Ciel recouvre tout le pays…

Bienvenue à l’An nouveau

À propos de ce lied Adieu à l’An passé, le sociologue Schuette m’a fait un commentaire d’un ton irrité : «Chaque fois que j’entends chanter cette chanson, deux sentiments opposés m’envahissent. D’une part, un sentiment d’attendrissement, le patelin, le Heimweh, thème très familier de la littérature populaire germanique. D’autre part, je sens monter en moi une grande colère tant je suis indigné contre l’usage que les Nazis avaient fait de ces lieds et d’autres vieilles chansons populaires pour allumer le feu de la haine raciste et conduire mon pays au désastre».

L’air de la chanson germanique Adieu à l’An passé est d’origine écossaise. C’est le fameux barde de l’Écosse, Robert Burns (XVIIIe siècle), qui avait composé la chanson For auld Lang Syne sur un ancien air écossais. L’air repris dans la chanson du scoutisme international. «Ce n’est qu’un au revoir, mes frères» a fait le tour du monde. La version vietnamienne commence avec le vers : «Gio dây, anh em chung ta» (Maintenant, frères…)

La chanson germanique Adieu à l’An passé est imbue de tristesse. Par contre, le message du Têt vietnamien respire l’optimisme : «Adieu à l’An passé, qu’il emporte tous nos maux ! Bienvenue à l’An nouveau, qu’il nous apporte tout le bien possible, dans l’ambiance du renouveau universel». –VNA

LA RAFALE Tome 3 : Terminus saïgon

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Scénaristes : Patrick COTHIAS, Patrice ORDAS
Dessinateur : WINOC
Parution en Avril 2014

Sur la piste Hô Chi Minh, la plus dangereuse du monde, une forteresse roulante est chargée de ravitailler des hommes…

1948, Frédéric Daguet, jeune ingénieur du Chemin de fer Transindochinois recruté par la Légion Étrangère, est toujours à bord de La Rafale ! Loin de sa mission première de protection et de maintien de la ligne de chemin de fer, le train blindé est contraint d’escorter deux wagons de civils vers Saigon. Malades, religieuses, élèves en philosophie et familles de notables embarquent pour un périlleux voyage. Affaiblis par la nécessité de veiller sur leurs nouveaux passagers, inexpérimentés et inconscients du danger réel, les hommes du Capitaine Renaudot vont être durement confrontés aux groupes armés Vietminh qui voient l’occasion ultime de frapper fort les esprits et le train... 

Cet album contient un cahier supplémentaire de 8 pages : un dossier réalisé en partenariat avec La Légion Etrangère - La Légion pendant la guerre d'Indochine.


Page 30 sur 32

Traduction

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