Hommage à l'adjudant Georges Lannuque.
Nous connaissons tous la prodigieuse carrière de Georges Lannuque. Quatre séjours en Indochine, plusieurs blessures, Dien Bien Phû, prisonnier du Vietminh avec les souffrances que l'on peut imaginer.
Tout ce qu'il a fait sous le Képi Blanc nous donne une idée de la dimension de l'homme et de la force de son caractère. Car comment aurait-il pu susciter une adhésion sans réserve et parvenir à nous bouleverser au terme de sa vie, sans des qualités exceptionnelles qu’il a mises en évidence au combat, puis dans toutes les autres activités qu’il a exercées.
Bien qu’ayant appartenu au même bataillon dans les années 1950 en Indochine, je ne l’ai découvert qu’à Montpellier il y a environs quinze ans, alors qu’il venait de prendre la direction de l’amicale.
J’ai d’abords vu un homme enthousiaste, perspicace qui a rapidement pris la mesure de sa nouvelle mission. Son autorité ferme, étayée par une solide connaissance de la nature humaine lui ont permis rapidement de réussir l’amalgame entre jeunes et anciens. Pour lui, diriger une amicale, impliquait qu’elle demeurât un modèle dans tous les domaines. Chaque dégagement organisé avec rigueur, ce qui n’excluait pas la bonne humeur, rassemblait de nombreux amis auxquels se joignaient, le plus souvent, des autorités, civiles et militaires. Et il en était légitimement fier.
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