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2012


En souvenir d’El-Moungar

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publié le 23/08/2012

Le samedi 1er septembre, à 18 h, l’Amicale des anciens de la Légion étrangère du 2e REI organise une commémoration du combat d’El-Moungar...


Castelnaudary L'hommage aux héros de la Libération

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22/08/2012

 

Élus et autorités militaires ont déposé des gerbes de fleurs à la mémoire des héros de la Résistance. (Photo D. Rumeau)

Il y a tout juste 68 ans, la ville de Castelnaudary était libérée par les forces françaises libres soutenues par les troupes britanniques et américaines. Le 20 août 1944, le dernier soldat occupant quittait le Lauragais, tandis que le drapeau français flottait à nouveau sur Montauban, Albi, Toulouse et la cité chaurienne.

Lundi en fin d'après-midi, devant la stèle de la Résistance, les autorités militaires et civiles ont rendu hommage "aux garçons de Castelnaudary jamais revenus de déportation et à ceux qui participèrent à la libération de la ville". "La Libération s'éloigne, il faut garder le souvenir de ces actes d'héroïsme", a rappelé le conseiller municipal André Taurines, avant les traditionnels dépôts de gerbes. En présence du maire, Patrick Maugard, du conseiller général du canton nord, Stéphane Linou, de la conseillère régionale, Hélène Giral, du représentant du préfet, Olivier Delcayrou, de jeunes pompiers et d'une délégation de la Légion étrangère, la cérémonie s'est achevée par une Marseillaise, suivie du "Chant des partisans".


Le docteur Michel Guettard a reçu la Légion d’honneur à titre militaire dimanche

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21/08/12

C’est lors de la commémoration de la Libération d’Avallon que le docteur Michel Guettard a été décoré.

Il avait fait son service militaire dans la Légion. Plus de cinquante ans après, le docteur Michel Guettard a été décoré de… la Légion d’honneur.

Il y a 53 ans, le docteur Michel Guettard était appelé pour effectuer son service militaire dans la Légion étrangère. Il avait 27 ans et venait de terminer ses études. Dimanche dernier, il a été décoré de la Légion d'honneur à titre militaire par Georges Morizot lors de la commémoration du 68e anniversaire de la Libération d'Avallon.

Un seul médecin pour 250 légionnaires

Né à Avallon, Michel Guettard y a vécu jusqu'à la fin de l'école primaire avant d'étudier la médecine à Paris.

À peine diplômé, en octobre 1958, il est incorporé au fort de Vincennes, pour six semaines de classes, « où [il] a surtout appris à dérouiller les fusils de 40, et peut-être à marcher au pas », se souvient-il. Après six autres semaines à Lyon, à l'école des officiers de réserve, il débarque à Alger le 15 février 1959.

Affecté dans le sud du Constantinois, aux portes du Sahara, il est à 27 ans médecin chef de la 4e compagnie portée du 4e régiment étranger d'infanterie, qui comptait 250 légionnaires.

Après quatre mois, le régiment est muté dans le nord-est, à la frontière tunisienne, « avec pour mission de surveiller le barrage franco-algéro-tunisien ».

Michel Guettard suit toutes les opérations « mais sans aucune arme, en restant auprès du capitaine ».

« Pendant un engagement, le 25 mars 1960, je me suis occupé de trois blessés et d'un tué, se remémore le médecin. C'est ce jour-là que j'ai été cité à l'ordre de la division ». Le capitaine de sa compagnie avait alors fait part à son colonel de la « bonne conduite de Guettard ». Les légionnaires étaient tous impressionnés par la « ténacité » du jeune médecin, dans ces conditions difficiles.

En 1961, le docteur rend son paquetage, après avoir passé vingt mois en Algérie. En métropole, il travaille aux quatre coins de la France avant d'installer son cabinet en région parisienne, pour revenir enfin à Avallon à sa retraite, en 1997. « Je n'ai plus remis les pieds à Paris depuis », assure-t-il.

Dans un album, il conserve une photo d'un notable nomade qui vient lui offrir le thé à la menthe. Il se souvient aussi qu'on avait « offert un cheval arabe aux harkis, ce qui leur permettait de rejoindre leurs proches pendant les permissions ».

Monique, la femme de Michel Guettard, complète parfois ses phrases. Elle donne l'impression de connaître la vie de son mari en Algérie aussi bien que lui : « Les Algériens faisaient confiance aux médecins et amenaient toute leur famille. »

« J'ai serré la main du général Monclar à Sidi-bel-Abbès »

« La médecine civile : tout aurait été parfait si on avait pu se limiter à cela », regrette Michel Guettard.

L'un de ses grands souvenirs est d'avoir participé à la fête de Camerone ( une fête importante dans la légion étrangère, qui commémore un combat de 1863 contre les troupes mexicaines, N.D.L.R.) à Sidi-bel-Abbès, le 30 avril 1960. Ce jour-là, « [il] serre la main du général Monclar, qui avait été adjoint du général MacArthur lors de la guerre de Corée ».

Si ses souvenirs d'Algérie restent vivaces, s'il est fier de sa décoration, qu'il qualifie d'« exceptionnelle », il aspire désormais à vivre dans la discrétion.

Emmanuel Daeschler


Plus jamais ça...

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21 août 2012


Castelnaudary. Émouvant hommage au 4° RE

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Publié le 18/08/20


Castelnaudary. Émouvant hommage au 4e RE - Tous droits réservés. Copie interdite.

Hier se déroulait sur la place d'Arme du quartier Danjou, la remise du képi noir et des galons de sergent à une promotion de caporaux-chefs qui venaient de boucler un stage intensif (et extrêmement difficile) de dix-huit semaines. Comme parrain de cette promotion avait été choisi le sergent-chef Rygiel, tué en opération en Afghanistan en 2008. Le sergent-chef Rygiel appartenait au 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi, et c'est donc quatre de ses anciens coéquipiers, qui faisant fi du vent violent qui soufflait sur Castelnaudary, ont sauté au-dessus du «4» pour apporter au major de promotion, l'élève sous-officier Jaklo (sergent Jaklo depuis hier) ses galons et son képi noir. Dans un silence de cathédrale, les troupes en carré au garde-à-vous ou au «présentez arme» autour de la place d'Arme, avec un incroyable professionnalisme les quatre parachutistes se sont posés au milieu de la cour de d'honneur. Le régiment d'instruction qu'est le 4e RE, vivait hier à l'heure des «paras», puisque le nouveau sergent Jaklo, major de promo, appartient lui aussi au 2e REP. Une cérémonie des plus sobres mais ô combien émouvante, avec ce côté exceptionnel des sauts en parachute. L'une de ces cérémonies que seule la Légion étrangère sait nous offrir. Félicitations à tous les nouveaux sous-officiers de la promotion Sergent-chef Rygiel, et bravo encore à ses anciens coéquipiers pour leur performance de parachutiste dans le ciel aussi venté du Lauragais.

La Dépêche du Midi


La belle reconversion de Thierry

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17.08.2012



Après 22 ans au service de l’armée, dans la légion étrangère, Thierry Ghyllebert décidait de poser ses bagages à Lasbordes où il vit maintenant depuis 8 ans.

Auparavant il avait résidé dans plusieurs villages alentours car il était dans la région depuis 1996 et avait même été propriétaire à St Martin Lalande.

Homme d’action, Thierry ne concevait pas une retraite au coin du feu l’hiver où à la pêche l’été.

Comme il restait de la place autour de la maison, il décide de mettre au service des gens ses compétences en mécanique, acquises dans l’armée.

Son expérience débutée il y a 5 ans, est une grande réussite, puisque ses clients sont de plus en plus nombreux et cela principalement par le bouche à oreille, à tel point qu’il a été contraint de louer un hangar à côté de son habitation pour y entreposer les véhicules.

Il a également fait l’acquisition d’une valise électronique pour intervenir sur les modèles récents. Un service de proximité que les habitants du village apprécient de plus en plus.


Mort de Christian Haemers : le suspect reste écroué

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publié le 15 août 2012

Guillaume Bédani (à droite) ici lors de la reconstitution de l’agression le 25 juin dernier (Photo d’archives LLY)

Guillaume Bédani demandait sa remise en liberté. Mais hier, la chambre de l’instruction a décidé de laisser derrière les barreaux celui qui est suspecté d’avoir participé à la tentative d’extorsion qui a coûté la vie le 23 janvier 2011 à l’ancien légionnaire Christian Haemers.

SAINT-DENIS

"Tentative d’extorsion ayant entraîné la mort." Voilà ce pourquoi Dimitri Bodia et Guillaume Bédani sont mis en examen et écroués. Reste à déterminer quel a été le rôle de chacun dans l’agression qui a coûté la vie le 23 janvier 2011 à Christian Haemers, un ancien légionnaire belge, sur le parking de l’école Herbinière-Lebert rue Joseph-Bédier au Chaudron.

Hier, Bédani comparaissait devant la chambre de l’instruction pour demander une nouvelle fois sa remise en liberté. Mais la cour a finalement décidé de le maintenir derrière les barreaux. Interrogé par le biais d’une visioconférence avec Domenjod, le suspect a répondu aux magistrats concernant ses motivations : "Je ne suis pas un délinquant. Je n’ai jamais eu de problème avec la justice. J’ai des responsabilités, une vie de famille, un travail d’agent polyvalent".

L’avocat général Bruno Badré rétorque : "Il dit qu’il n’est pas un délinquant, mais il est quand même lourdement impliqué dans une tentative d’extorsion ayant entraîné la mort".

Le 23 janvier 2011, au petit matin, Guillaume Bédani pilote le scooter sur lequel est installé Dimitri Bodia quand leur route croise celle de Christian Haemers et de Thierry R. Selon les versions, il apparaît que Bodia aurait décidé de racketter les deux dalons quand les esprits se seraient échauffés. Au juge d’instruction, Guillaume Bédani a expliqué au sujet de Dimitri Bodia : "Le zoreil lui a mal parlé, ça l’a mis en colère et il lui a donné un coup de pied".

Après la rumeur, les auditions

Il y a également une version qui dit qu’une altercation avait aussi éclaté entre Christian Haemers et Thierry R. Tous deux étaient extrêmement ivres après avoir participé à une soirée d’anniversaire dans un appartement de la cité Alain-Peters.

"On a des versions qui ne sont pas les mêmes et qu’il faut confronter", appuie Bruno Badré pour demander le maintien en détention provisoire du suspect. "Il faut aussi interroger tous les individus qui ont porté la rumeur." Car si Bodia et Bédani ont été interpellés en juin, c’est notamment parce que leurs noms étaient donnés par une rumeur qui courait dans le quartier du Chaudron sur leur participation à l’agression qui a coûté la vie à Christian Haemers.

Me Catherine Moissonnier, avocate de Guillaume Bédani, revient quant à elle sur les constatations du médecin légiste : "Il dit que Christian Haemers a pu mourir parce qu’il est tombé de sa hauteur". Puis elle émet des doutes sur la mise hors de cause de Thierry R., premier à avoir été interpellé et placé sous contrôle judiciaire avant de voir cette mesure levée : "Il a expliqué qu’il avait pris un coup de casque. Mais il n’avait aucune lésion en rapport avec son éventuelle agression…"

N.G.


Commémoration de Bir Hakeim

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14 août 2012


De légionnaire à médiateur dans une cité de Marseille

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Créé le 14-08-2012

Salim Bouali conserve de ses 18 années passées dans la Légion étrangère une carrure de militaire. Aujourd'hui installé dans une cité de Marseille, il fait profiter les jeunes du quartier de son expérience, cherchant à leur apprendre "respect et discipline".

Au coeur de son action, est organisé chaque été depuis 2010 un camp de vacances aux côtés de légionnaires, sur la base nautique du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) à Calvi, en Haute-Corse.

Et à en croire Mani, 19 ans, parti une semaine en juillet avec ses camarades de Félix-Pyat (3e arrondissement), l'édition 2012 a tenu toutes ses promesses.

Malgré les réveils à 06H30, le footing matinal obligatoire et les défis sportifs quotidiens (parapente, plongée, sport de combat...), il se dit prêt à repartir immédiatement à l'aventure. "J'ai fait des centres aérés toute ma vie, mais là c'est le meilleur camp que j'ai jamais connu", lance le jeune homme, enthousiaste.

"Le premier séjour a fait le tour du quartier en 48H, ils n'avaient jamais été à Calvi, mais ils racontaient tout comme s'ils y étaient", s'amuse Salim Bouali, 63 ans.

Par ces intermèdes estivaux, financés par la politique de la ville et le Conseil général, l'ancien militaire entend tout d'abord aider des garçons et filles en difficulté à "sortir du ghetto" que représentent pour eux ces barres d'immeuble délabrées où, confie Mani, "on ne peut tout simplement pas envisager d'avenir". Leur faire entrevoir un autre horizon. Certains, depuis, se sont d'ailleurs engagés dans la police ou l'armée.

Ils apprennent à "casser leur clichés" sur la Légion, découvrent que plus de 120 nationalités y cohabitent. Ils s'initient à la vie en collectivité, avec "l'esprit d'équipe, le respect du plus faible, la rigueur", échangent aussi sur une foule de sujets comme la religion ou comment réussir sa vie, détaille l'organisateur au parcours atypique.

Né le 26 mars 1959 à Vienne (Isère), dans une famille algérienne de sept enfants, Salim Bouali a vu sa vie "basculer une première fois" en 1972. Sur le chemin des vacances, ses parents trouvent la mort dans un accident de voiture à Sétif.

Recueilli par un oncle, il repart rapidement en France où il est confié à un orphelinat de Colmar. "Là c'est un deuxième coup de bambou, je n'acceptais pas de voir ces enfants détruits par la vie", se souvient-il.

Trois ans plus tard, il s'enfuit, vit dans la rue jusqu'à ce jour de 1978 où il rencontre dans un bar un homme qui lui parle de la Légion. "Je m'engage à Strasbourg, je me donne à fond pour saisir cette opportunité de repartir à zéro", relate-t-il.

Il gravit les échelons, participe à différentes opérations à Djibouti, en Libye, au Tchad, au Koweït, au Liban... Après 18 ans de bons et loyaux services, il prend sa retraite à Fréjus (Var), envisage un temps de s'engager comme mercenaire en Sierra Leone, mais a une révélation et se convertit au christianisme.

"Saisi par le désir de venir en aide à son prochain", il devient éducateur dans les quartiers difficiles, puis crée en 2001 l'association d'aide humanitaire En action pour les nations (EAPN). Arrivé à Marseille en 2006, il s'installe dans une cité populaire, où il essaie "petit à petit de se rendre utile, comme un grand frère".

Outre les séjours à Calvi, il met en place des actions de prévention tout au long de l'année, notamment un "marathon institutionnel" pour permettre aux adolescents en difficulté d'insertion de rencontrer police, pompiers et armée. Et rêve d'organiser un camp dans la forêt équatoriale en Guyane. Mani, lui, est déjà partant...


Le général de Franclieu : une vie de service

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mardi 14 août

Geneviève de Galard remet les insignes de grand officier de la Légion d'honneur au général Hubert de Franclieu. (Photo R. H.)

C'est une cérémonie toute simple qui a eu lieu vendredi au monument aux morts du Houga. Geneviève de Galard a remis la plaque en argent de grand officier de la Légion d'honneur au général Hubert de Franclieu, qui lui est apparenté. Devant les anciens combattants et leurs drapeaux, la famille, les amis, celle qui fut surnommée « l'ange de Diên Biên Phû », elle-même grand officier de la Légion d'honneur, a retracé la carrière du général. Les jeunes générations seront peut-être touchées à la lecture de ce résumé d'une vie au service du pays.

Trois guerres. Hubert de Franclieu, né en 1923, s'engage en 1943 en Algérie et participe aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne. Blessé au combat, il est cité trois fois. De 1946 à 1948, il est en Indochine comme chef de section dans la Légion étrangère (3e régiment étranger d'infanterie) et il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre exceptionnel. En 1951 et 1952, de nouveau en Indochine, il commande une compagnie et reçoit la croix de guerre avec palme. Sa compagnie tombée dans une embuscade, il réussit à regrouper les hommes valides, rompt l'encerclement au corps à corps, porte secours à ceux qui résistaient encore et ramène tous ses morts.

La suite de la carrière du futur général le conduit notamment à l'École d'état-major, ensuite en Algérie comme commandant de compagnie puis officier d'état-major et enfin commandant d'un bataillon. Il est encore cité et est promu officier de la Légion d'honneur.

Jusqu'au bout. Autres événements marquants : l'affectation à l'état-major de la 4e région militaire, puis à l'école d'application d'infanterie avec la mission de réorganiser le bureau instruction. En 1970, Hubert de Franclieu est nommé colonel, promu commandeur de la Légion d'honneur et il prend le commandement du 51e régiment d'infanterie. Il s'impose avec des résultats remarquables. Ses dernières affectations, en 1976 sont à la sécurité militaire. Le général de Franclieu est retiré au Houga.

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