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Légionnaire toujours...

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2013


Noël à l'Amicale de la Légion

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Publié le 26/12/2013

Noël à l'Amicale de la Légion

Le colonel Cristofani, commandant du 17e GA, Laurent Coustaud, président de l’Amicale et l’abbé Jean-Michel Dupouy. © Photo photo A. F.

 

La présentation de la crèche de Noël est l'occasion pour les membres de l'Amicale de la Légion étrangère de Parentis de se retrouver autour de ses traditions, le temps d'une journée conviviale. La crèche symbolise la famille et sa confection représente pour chaque légionnaire un moment magique et privilégié.

« Dans toutes les sections de la Légion, où qu'elles se trouvent dans le monde, et sur tous les terrains d'opération, on réalise une crèche de Noël. Sa confection, souvent à partir d'objets de récupération, donne lieu à une véritable émulation, les légionnaires rivalisant d'imagination », explique Laurent Coustaud, président de l'Amicale, fondée par Dusan Grulovic il y a plus de quarante ans.

Une crèche un peu singulière puisque chaque année, en plus de la représentation de la Sainte Famille, elle est décorée selon un thème choisi : la parade de la Légion devant le mémorial d'Aubagne.

Tradition et solidarité

La cérémonie débute par un recueillement autour d'une prière toute simple et chargée de symboles, proposée par l'abbé Jean-Michel Dupouy, suivie d'une minute de silence à la mémoire des soldats qui sont morts pour la France.

Laurent Coustaud, qui s'applique depuis quelques années à redynamiser l'amicale - qui compte aujourd'hui près de 80 adhérents, dont une vingtaine d'anciens légionnaires - avait aussi invité des représentants des Soldiers, un club constitué d'anciens militaires et de militaires d'active réunis autour de la passion commune des motos. Ils entretiennent le devoir de mémoire à l'égard de leurs camarades tombés au combat et collectent des fonds pour les enfants orphelins de la Marine nationale.

Cette année, l'Amicale de la Légion a décidé d'initier une collecte de vêtements et de jouets en faveur de l'antenne locale du Secours catholique et d'une association caritative qui œuvre en Afrique.

Axel Frank


Laudun: A Notre Dame la Neuve, la messe des familles a rassemblé près de 900 personnes

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Publié le 25/12/2013

Laudun: A Notre Dame la Neuve, la messe des familles a rassemblé près de 900 personnes

Le célébrant et le diacre à l'élévation Picasa
Laudun: A Notre Dame la Neuve, la messe des familles a rassemblé près de 900 personnes

La procession précédée par l'Etoile Picasa
Laudun: A Notre Dame la Neuve, la messe des familles a rassemblé près de 900 personnes

Les enfants qui apportent les lumignons éclairés Picasa
Laudun: A Notre Dame la Neuve, la messe des familles a rassemblé près de 900 personnes

L'arrivée de la procession Picasa

Laudun: A Notre Dame la Neuve, la messe des familles a rassemblé près de 900 personnes

Le Père Philippe Jullien dépose l'Enfant Jésus dans la crèche Picasa
Laudun: A Notre Dame la Neuve, la messe des familles a rassemblé près de 900 personnes

La très nombreuse assistance Picasa

Laudun: A Notre Dame la Neuve, la messe des familles a rassemblé près de 900 personnes

L'autel décoré Picasa

La messe des familles avec la Légion Etrangère à l'église paroissiale Notre dame La neuve a la particularité de se dérouler le 24 décembre à  partir de 18H. C'est une des raison pour laquelle elle attire un très nombreux public en famille.

La messe traditionnelle de la Nativité, célébrée à partir de 18H ce mardi 24 décembre à l'église Notre dame la Neuve a connu une très grande affluence de fidèles et de visiteurs. Une foule estimée entre 8 et 900 personnes comme l'a annoncé le Père Philippe Jullien, à la fin de la célébration. Il est vrai que cette cérémonie s'est déroulée avec la participation des familles des légionnaires du 1er REG. Au premier rang, on notait la présence du chef de corps, le Colonel Alexandre Coulet accompagné de son état major, ainsi que la première adjointe de la municipalité Dominique Souchon.

En effet il ne restait plus de places assises, les travées et le fond de l'église étaient envahis par des gens debout. Cette messe de la Nativité a débuté par la veillée de Noël à 18H. Sur écran géant les nombreux fidèles ont assisté à la projection de l'annonce faite à Marie et l'arrivée à Bethléem pour la naissance du Christ. A 18H30, en procession, par l'allée centrale de l'église ce fut l'arrivée de l'enfant Jésus porté à bout de bras par le Père Philippe Jullien et du diacre Jean Villeminot entourés des servants de messe et de nombreux enfants qui tenaient à la main des lumignons allumés. Le cortège ainsi formé s'est rendu au pied de la crèche paroissiale où le santon de l'Enfant Jésus a été déposé par le célébrant. La cérémonie religieuse de cette messe de la Nativité dite messe des familles a pu ensuite se dérouler. Une cérémonie rehaussée par la présence du chœur des légionnaires qui ont assuré les chants avec la chorale paroissiale. Un moment religieux très fort, marqué par des chants religieux et populaires de noël, en français et en latin, où se trouvaient à l'unisson les voix graves et solennelles des choristes militaires et des civils. Dans son homélie le Père Philippe Jullien s'est attardé avec son charisme habituel à évoquer Noël et la Fête des Familles. Il a rendu un hommage particulier à la grande famille des Légionnaires du 1er REG qui a toujours à l'esprit cette devise de la Légion : Honneur et Fidélité. La bénédiction des santons de l'Enfant Jésus amenés par les fidèles, a clos cette cérémonie avec un cd de Noël offert. Le Père Philippe Jullien a invité les fidèles à participer à la journée portes ouvertes du Quartier Général Rollet, ce mercredi 25 décembre jour de Noël, à partir de 14H. Les fidèles, civils et militaires, ont participé à cette célébration dans la joie d'un grand moment de solidarité et d'amitié partagée avec la grande famille de tous les chrétiens.

Nîmes : la Légion étrangère expose au public ses crèches

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Publié le 25/12/2013

Scène de vie dans les tranchées de la guerre 1914-1918 reconstituée par les légionnaires basés à la caserne de Nîmes. PHOTO SAMUEL DUPLAIX

Les soldats du 2e Régiment étranger d'infanterie ont proposé au public dans plusieurs ailes de la caserne du Colonel Chabrières ce mercredi 25 décembre de visiter leurs crèches et de découvrir des tableaux vivants.

En ce jour de Noël, dans l'après-midi, les légionnaires du 2e Régiment étranger d'infanterie ont ouvert exceptionnellement les portes de leur caserne, route d'Uzès, comme le veut la tradition, au public, pour leur montrer leurs crèches, ainsi que des tableaux vivants. 

Retour dans les tranchées

Dans le bâtiment 31 de la caserne, une partie des 1 300 soldats ont joué des scènes dont celle qui évoque l'histoire de Pierre qui se confie, en décembre 1952, à son fils sur son lit d'hôpital avant de mourir. Il lui donne une pièce qu'un de ses anciens camarades de combat lui a donné en 1914 dans les tranchées de Verdun lors de la Première guerre mondiale.

Scènes de vie reconstituées

Un cadeau de Noël que Pierre, orphelin, avait reçu. A la fin du spectacle d'une dizaine de minutes, les légionnaires, qui ont reconstitué dans une pièce une vraie tranchée, montrent le cadeau que le fils de Pierre offre à son père : un sapin de Noël avec la crèche confectionnée par eux.

Départ de Bonifacio

Autre tableau joué par des légionnaires dans le bâtiment 31 : celui de militaires du 2e Régiment étranger d'infanterie basés à Bonifacio qui peignent des santons pour confectionner leur crèche. Un clin d'oeil aussi pour rappeler que le 2e REI est parti de Corse il y a tout juste trente ans pour gagner la caserne de la route d'Uzès à Nîmes.

Les légionnaires ont voulu montrer dans ce tableau qu'ils pouvaient se transformer aussi en artistes. L'un d'eux joue d'ailleurs à la fin de cette succession de scènes du violon. Le public n'en est toujours pas revenu ! Pour une autre image de la Légion étrangère...


Idée sortie pour Noël: à la découverte des crèches de la légion à Castelnaudary

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Le 25 décembre par Pierre Meunier

Dans le décor reconstitué de la Première Guerre mondiale, les portraits accrochés des trois compères, tandis que l’un d’entre eux brave la mitraille pour terminer la crèche du camarade.
Dans le décor reconstitué de la Première Guerre mondiale, les portraits accrochés des trois compères, tandis que l’un d’entre eux brave la mitraille pour terminer la crèche du camarade. PHOTO/PIERRE MEUNIER

Les Légionnaires présentent au public les six crèches de Noël qu’ils ont imaginées puis fabriquées. Comme un petit air de fête à la caserne...

Ce mercredi de Noël, entre 14 h et 18 h, le public pourra à loisir franchir la barrière de sécurité de la Légion étrangère, pour aller contempler les crèches réalisées par les militaires. Ce rituel propre à la fête chrétienne a lieu chaque année au sein du 4e régiment étranger. L’objectif annoncé est de « centrer le légionnaire autour de la famille ». Le principe de base est simple, chaque compagnie (elles sont six) doit faire la plus belle crèche, en tout cas celle qui sera jugée comme telle, via un jury issu de la société civile, religieuse et militaire.

Les réalisations doivent autant que possible être faites avec des matériaux de récupération, la compagnie primée recevant alors une récompense de 300 euros, une somme qui sera redistribuée au sein de celle-ci.

Singer son chef... 

« Au-delà de la fabrication de ces crèches, explique le capitaine Hervé-Bazin, les légionnaires apprennent à se rencontrer. Alors que notre corps d’armée est réputé parmi les plus disciplinés, le soir de Noël, les barrières s’effacent. Ce soir-là, les cadres ne passent pas Noël en famille mais, avec leurs légionnaires ».

Ce 24 décembre, les soldats ont le droit de « singer ou de mimer leur chef ». Avec un risque de représailles ? « Non, ils le font avec beaucoup d’intelligence et beaucoup de tact, parce qu’ils sont très forts. Ils sont exceptionnels et arrivent à repérer le petit détail pour dépeindre un cadre, de façon fabuleuse ! », ajoute alors l’officier chargé de superviser les sketchs de chaque compagnie : « D’ailleurs, souvent, ils grossissent à peine le trait ! ».

Et oui, il existe un garde-fou pour ceux qui s’essayent à jouer le fou du roi, même si le capitaine Hervé-Bazin précise que, « si on leur supprime les sketchs, c’est le scandale assuré ! ». Les légionnaires reçoivent pour Noël un « cadeau du régiment » choisi sur catalogue et un autre cadeau, « offert par leur capitaine ». Cette année, les soldats ont ainsi bénéficié d’un porte képi et de vêtements chauds destinés à l’usage « du terrain ».

« Noël en famille »

À la suite de la veillée, les compagnies se retrouvent autour de leur bar respectif, alors que le chef de corps et les officiers vont à la rencontre des légionnaires, durant la nuit, de bar en bar. « C’est le moment où le légionnaire va peut-être se confier, en abordant des choses qui auraient été passées sous silence en service », relève le capitaine. Une règle persiste en tout cas, celle pour les officiers de ne quitter les soldats que lorsque ceux-ci sont « tous couchés ». « Cela se termine tard dans la nuit, explique l’officier. Nous ne nous fixons pas de limite. C’est, au sens de la Légion, le Noël en famille ».


Castelnaudary. Crèches à la Légion : le miracle de Noël

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Publié le 25/12/2013

Des jours, des soirées, parfois des nuits… à bâtir ces crèches que l'on pourra admirer cet après-midi à Castelnaudary/Photos DDM, Gladys
Des jours, des soirées, parfois des nuits… à bâtir ces crèches que l'on pourra admirer cet après-midi à Castelnaudary/Photos DDM, Gladys

Noël en Lauragais comme partout dans le monde, c’est un moment fort pour la famille «Légion». J-15 avant Noël… Quartier Danjou, on s’active aux crèches et bars de Noël dans le plus grand secret et si nous avons l’extrême privilège de pénétrer dans les coulisses, c’est contre la promesse solennelle de ne rien dire à quiconque. A la compagnie des spécialistes, CIS, on a enfin choisi le thème de marottes et marionnettes parmi plusieurs idées proposées. «Tous les stages se terminent vendredi, nous serons plus disponibles après. », explique le caporal-chef Lefèvre. «Tout le monde participe. Au début, c’est souvent à reculons, ensuite, on ne les arrête plus. C’est la magie de Noël», commente, dans un grand sourire le capitaine Hervé-Bazin, l’officier supérieur adjoint, en charge de la communication.

Plus loin, compagnie de commandement et des services, «un cuistot», a troqué ses ustensiles de cuisines contre un pinceau. «Ce vestiaire avait besoin d’être refait, avant de commencer les crèches, en fin de semaine», commente le lieutenant Dardailhon. La compagnie de soutien est, en période de Noël, forcément très sollicitée. Aussi, en cuisine, s’est-on organisé pour prendre en charge le travail du collègue détaché à la peinture.

La crèche des cadres aura pour thème la Grande Guerre, dont on commémore cette année le centenaire. On y a juste travaillé un jour avant de partir en stage à Caylus. «Au retour, ils ne feront que ça», nous explique-t-on. Bricomarché a donné de s palettes de bois… Elles n’attendent que d’être transformées. C’est cela aussi, la débrouillardise du légionnaire, capable de faire des miracles avec rien.

Le thème des tranchées, c’est également celui qu’a choisi, la compagnie d’engagés volontaire. Eux n’ont que quelques semaines de légion. Avec les crèches, on ne leur inculque pas la chrétienté mais l’esprit de famille et la débrouillardise. La cohésion et l’esprit de famille. Ces valeurs qui font de la Légion étrangère un modèle d’intégration. . Et ça marche. Musulman ou catholique. qu’importe. Venus de pays amis ou non, qu’importe. Ensemble, ils bâtissent les crèches, auront passé ensemble avec leurs cadres la veillée de Noël, auront eu, chacun, un cadeau. En cet après-midi de Noël, ils ouvrent le quartier au public qui pourra admirer le talent de ces hommes venus des quatre coins du monde et plus encore puisqu’ici, près de 130 nations y sont représentées. Ces crèches les racontent autant qu’ils les racontent., elles. Récits d’Histoire, de théâtres d’opération...Une histoire à partager.

Gladys Kichkoff

Il a décidé de ne plus taire ses souvenirs de guerre

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Publié le 24/12/2013

Il a décidé de ne plus taire ses souvenirs de guerre

André Fournier, un difficile travail de mémoire. © Photo  Photo Sabine Darré

Agé de 87 ans, André Fournier a vu sa vie bouleversée par le réveil d'une blessure primitive, celle d'un ancien combattant, d'un médecin lieutenant confronté aux souffrances des guerres d'Indochine et d'Algérie. Lorsqu'il consulte le livre « Histoire de la médecine aux armées », André Fournier ne trouve pas le nom d'un collègue médecin, dans la liste des officiers du Service de santé tués en Indochine. Le nom de son ami figure par contre dans une revue du corps de santé, associé à la mention « mort de cause indéterminée ».

André Fournier, anonyme retraité bostensois, est alors confronté à de violentes réminiscences. Il décide alors de prendre la plume, se livre, confronte le petit médecin lieutenant et le neuropsychiatre redevenu civil qu'il est. Cela au travers de deux années de guerre en Indochine dans un bataillon de la Légion étrangère et de dix-huit mois passés en Algérie.

Une voix inaudible

Le petit médecin lieutenant de 25 ans raconte ses souvenirs de guerre. Soixante ans après, il signe un baroud d'honneur poignant, un travail de mémoire en faveur des frères d’armes, il met à jour les injustices de l'histoire dans un terrible retour d'émotions.

Le lecteur est propulsé dans les théâtres d'opérations et est confronté à chaque page au complexe refoulement des souvenirs de bataille. Blessures psychiques de guerre, psychonévroses de guerre. Il faut marcher dans les pas du lieutenant qui assume la mission de « triage » indispensable pour répondre à l'afflux des blessés, le suivre dans la guérilla, dans les rizières avec les bataillons de marche indochinois.

La voix jusqu'alors inaudible d'André Fournier dérange, elle évoque les incohérences de l'histoire et le silence assourdissant des autorités, laissant dans l'ombre les combats du delta du Tonkin, ceux de Cochinchine, du Laos, etc. Tout un peuple de méconnus. « Le traumatisé est privé de mots pour exprimer cette horreur et inaudible pour les autres qui ne supportent pas d'entendre l'insupportable. Se taire, voilà l'issue pour un survivant », lâche André Fournier.

Sabine Darré

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Laudun: Veillée de Noël et Messe des Familles avec la Légion Etrangère

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Publié le 22/12/2013

Laudun: Veillée de Noël et Messe des Familles avec la Légion Etrangère

L'arrivée en procession de l'Enfant Jésus porté par des Légionnaires Picasa

Veillée de Noël et Messe des Familles, une tradition qui se perpétue chaques anéne à l'égsie Notre Dame la Neuve

Comme les années précédentes, la veillée de Noël à l'église Notre Dame la Neuve, les fidèles sont très nombreux pour assister aux cérémonies. Peut-être en raison de l'heure 18H, sans attendre minuit, ou la présence de la chorale des légionnaires du 1er REG, associée à celle de la paroisse pour entonner les chants religieux du rituel de Noël 

Ce mardi 24 décembre la veillée de Noël se déroulera à partir de18H à Notre Dame la Neuve. Au cours de ce début de soirée, le curé de la paroisse le Père Philippe Jullien procédera à la bénédiction des santons de l'Enfant Jésus, amenés par les fidèles et qui seront ensuite disposés dans les crèches familiales.
Après cette bénédiction, à 18H30 aura lieu en procession par l'allée centrale de l'église, l'arrivée de l'enfant Jésus porté sur un pavois par des légionnaires entourés des servants de messe et du célébrant, jusqu'à la crèche de l'église paroissiale. Puis la cérémonie religieuse se déroulera avec le cérémonial religieux de la messe de la nuit de Noël.

L'ancien légionnaire sauve la vie du bébé

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Publié le 21/12/2013

La vie de Cassandra, 1 mois, n'a tenu qu'aux réflexes du garagiste.

? Être prêt », dit la devise d'un des régiments de la Légion. Même reconverti dans une vie de garagiste à Avignonet-Lauragais, en Haute- Garonne, l'ancien légionnaire Pascal Martinez a prouvé qu'il l'était resté. Sa femme Laurence dit même de lui qu'il « garde toujours son calme ». Jeudi après-midi, une famille de l'Aude s'arrête dans sa station-service, au bord de la départementale 813, entre Toulouse...


380 personnes pour la crèche des légionnaires à Fontenay

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21 Déc. 2013

380 personnes se sont rendues samedi après-midi au fort de Nogent, situé à Fontenay-sous-Bois, pour découvrir la crèche de Noël du groupement de recrutement de la Légion étrangère. Une véritable tradition pour ces hommes souvent éloignés de leur famille pendant les fêtes. Chaque année, les légionnaires créent plusieurs tableaux retraçant une tranche de leur vie.

Pour cette édition, les curieux ont pu découvrir un vieux monsieur racontant à son petit-fils les différentes étapes du parcours d'un légionnaire. Une vingtaine de «képis blancs» ( NDLR, nom donné aux légionnaires) ont participé à la fabrication des décors et à l'élaboration des scénettes. «C'est émouvant, lâche Benoit, un ancien officier qui a servi dans la Légion étrangère. Ca exprime bien la solidarité qui existe entre ces hommes.» La crèche sera de nouveau visible le 4 janvier prochain de 14 à 18 heures. Fort de Nogent, boulevard du 25-Août-1944 à Fontenay-sous-Bois.


Dialogue autour de la guerre 1914-1918

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Publié le 21/12/2013

L' écrivain Gisèle Bienne avec une classe de première littéraire.
L'écrivain Gisèle Bienne a rencontré des élèves du lycée Sophie Berthelot.
Elle leur a présenté son livre " La ferme de Navarin ". Un lieu-dit qui se situe dans la Marne, près de Reims, et qui fut le théâtre de la grande offensive de 1915 pendant la guerre 1914-1918. Un ouvrage qui éclaire surtout la figure de Blaise Cendrars, poète ami de Guillaume Appollinaire.
Ce livre fait partie de la collection " L'un et l'autre ", une collection qui demande à un auteur de se pencher sur la vie d'un autre auteur.
« Blaise Cendrars était suisse. Il s'est engagé volontairement dans la légion étrangère pour combattre pour la France en 1914. Il raconte avoir découvert à cette occasion des copains incroyables, aux histoires personnelles incertaines » confie l'écrivain. « Chez les légionnaires tout est faux sauf leur mort » dit le poète, qui portait l'accent sur l'épreuve de vérité que constituait la guerre.
Un récit qui raconte l'attente puis l'offensive dans la zone rouge de la Marne, plus meurtrière encore en septembre-octobre 1915 que le Chemin des dames en 1917.
Des documents, des lettres, éclairent ce que vivent alors Blaise Cendrars et ses camarades de combat. Les paysages, la grande plaine champenoise, le désert de terre blanche, le temps statique, puis la déflagration de l'assaut.
Après la présentation de son livre, Gisèle Bienne a dialogué avec les lycéens.
« Leur maturité, la pertinence de leurs questions m'ont frappée. Les jeunes gens s'intéressent aux trajectoires de ces soldats anonymes, ils essaient de penser des rapports avec leurs propres histoires, l'histoire de leurs familles pendant la première guerre mondiale. L'engagement, la puissance de la camaraderie, la sensation d'absurdité que dégage le récit de ces épisodes de guerre les touchent » confie l'écrivain.
Elle-même est petite fille de soldat, et trois hommes de sa famille sont morts à la guerre. « Les récits de guerre récèlent souvent des secrets de famille. Ils dévoilent des choix concrets, des engagements parfois douloureux. Partager ces moments avec des jeunes gens, c'est une façon de prolonger la vie souvent trop courte de ces jeunes gens dudébut du XXème siècle, de perpétuer leur mémoire » explique Gisèle Bienne.
Cette rencontre s'inscrivait dans un projet soutenu par le conseil régional " Voix de passage", porté au lycée Sophie Berthelot sur deux années par Mme Resplandy, professeur de lettres et référente culture. Il s'agit d'organiser des rencontres entre des auteurs et les lycéens. Le 14 janvier ce sont deux autres créateurs qui interviendront, Eddy Kaddour, romancier poète qui anime l'atelier théâtre de normale sup et Olivier Barbarant, écrivain.
Une dynamique qui trouve aussi une validation dans un atelier d'écriture qui réunit tous les lundis au lycée des élèves volontaires.
« Mes jeunes interlocuteurs m'ont séduite par leur pertinence, leur vivacité d'esprit. Loin des clichés sur la jeunesse que l'on se plaît à véhiculer » conclut Gisèle Bienne.
O.F 


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