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Les poèmes du Cne Bonetti

L'inconnu

 « L'Inconnu! » Sous ce nom que me donne la tombe

 Où la gloire a scellé mon éternel sommeil,

 Verbe lavé de pluie et doré de soleil

 Qu'invoque chaque jour Paris quand la nuit tombe,

 

 Passant, reconnais-moi! De l'immense hécatombe

 Je suis le survivant unanime, pareil

 A tous ceux que tu fus toi-même, jeune ou vieil,

 Et dont le juste orgueil à ma mémoire incombe.

 

 Je suis le fils, le père et le frère et l'ami.

 Le sol, le ciel, la foi, la mort, je les résume.

 Tous tes rêves, c'est mon rêve qui les assume.

 

Et dans les vastes soirs, quand sous l'Arc endormi,

Invisible guetteur, seul je veille et je prie,

C'est dans mon coeur que bat le coeur de la patrie.


Le volontaire étranger

 « La France est en danger! » La France ... il ne sait d'elle

 Encore que son nom de grâce et de clarté,

 Ce qu'un maître d'école un jour en a conté,

 Qu'elle fut grande et noble et juste et qu'elle est belle.

 

 Sans la connaître, il sait vaguement que c'est elle

 Qui, la première, au monde apprit la liberté.

 Il sent confusément au cri qu'elle a jeté

 Qu'il se doit de répondre aux dieux puisqu'elle appelle .

 

 ... Quatre ans il a peiné, lutté, saigné, souffert

 Et puis un soir il est tombé dans cet enfer.

 Qui sait si l'Inconnu qui dort sous l'arche immense,

 

 Mêlant sa gloire d'ombre aux fastes du passé,

 N'est pas cet étranger devenu fils de France

 Non par le sang reçu mais par le sang versé!

 

 


Autre version du volontaire étranger

Le monde entier disait : la France est en danger ;
Les barbares demain, camperont dans ses plaines.
Alors, cet homme que nous nommions « l'étranger »
Issu des monts latins ou des rives hellènes



Ou des bords d'outre-mer, s'étant pris à songer
Au sort qui menaçait les libertés humaines,
Vint à nous, et, s'offrant d'un cœur libre et léger,
Dans nos rangs s'élança sur les hordes germaines.



Quatre ans, il a peiné, saigné, souffert.
Et puis un soir, il est tombé dans cet enfer...
Qui sait si l'inconnu qui dort sous l'arche immense,

 

Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé
N'est pas cet étranger devenu fils de France
Non par le sang reçu mais par le sang versé ?


Traduction

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