La Newsletter 18/15 de l'AALEME. |
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XXXIIe Congrès de la FSALE.
Messieurs les Présidents, chers Anciens, Comme vous le savez déjà, notre prochain congrès se déroulera à Nîmes les 14, 15 et 16 juin prochains. Pour que tout se déroule au mieux, nous adressons directement le dossier d’inscription à chaque Président d’Amicale, qui aura pour mission de le diffuser, mais aussi de regrouper l’ensemble des inscriptions de son amicale et de les faire parvenir à la Fédération. Pour un meilleur échange, entre la Fédération, les Présidents et au sein des Amicales, nous avons décidé de privilégier la diffusion par INTERNET. Afin de pouvoir compter sur la présence de tous les Présidents, mais aussi de permettre au plus grand nombre de participer, vous constaterez que la FSALE, prend à son compte l’ensemble des frais d’organisation, pour ne laisser à la charge de chacun, qu’une contribution aux dépenses d’alimentation. Par ailleurs, pour donner plus de rayonnement à la prise d’armes, je souhaiterais pouvoir regrouper un maximum de drapeaux de nos amicales et pour ce faire, la Fédération subventionnera la moitié de la quote-part des porte-drapeaux. Espérant une participation massive à ce rassemblement qui sera le gage de son succès, je vous en remercie par avance et vous assure, cher Président, de mes sentiments de fraternelle amitié légionnaire.
Général de division (2S) Rémy Gausserès Président de la Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion étrangère |
Éloge funèbre du Général (2s) Jean Got.Vendredi, 21 Décembre 2018 15:46
Mon général, cher papa
C’est d’abord au soldat que tu as été pendant 38 ans que je souhaite rendre hommage. Comme ton père qui a combattu pendant la 1ère guerre mondiale, tu décides en 1943 de servir ton pays, dans une période où se déterminer n’était pas chose facile. Après quelques mois passés dans les chantiers de jeunesse, puis dans un maquis FFI en Haute Marne, et enfin en février 1945 dans l’une des unités formées par l’école des cadres de Cahors pour participer à la reprise aux Allemands de la poche de la Rochelle, tu finis par rejoindre ce formidable creuset qu’était et qu’est encore l’École Militaire Interarmes, pour y former la Promotion Victoire-Coëtquidan 1945. Vous étiez 2900 à l’entrée. Un peu plus de 1700 seront nommés sous-lieutenants. Tu seras de ceux-là après avoir suivi le stage d’application de l’école d’application de l’infanterie d’Auvours en 1946. Jeune officier, tu débutes alors une tranche de vie trépidante, qui te verra successivement arpenter le Maroc, au sein du 6e Tirailleur Marocain, puis l’Algérie à Sidi-Bel-Abbès où tu découvriras pour la 1ère fois la Légion étrangère, ta chère Légion, avant d’embarquer pour un 1er séjour en Indochine au sein du 2e Régiment étranger d’infanterie. Tu y passeras plus de 2 ans. À ton retour en 1951, tu rejoins le 1er RI en Allemagne où le destin te fera rencontrer une jeune étudiante française, notre chère maman. Mais l’intermède est de courte durée, car tu embarques pour un second séjour en Indochine à l’été 1953. Tu y sers au sein du 5e Régiment étranger d’infanterie, et tu y seras blessé par une rafale de mitrailleuse le 3 novembre 1953 au cours d’une action contre l’ennemi qui te vaudra de recevoir sur ton lit d’hôpital la Légion d’honneur, avec attribution de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs avec palme. Après une longue convalescence sur place, tu prends le commandement comme capitaine d’une compagnie de génie/légion du 5e Étranger, jusqu’en mai 55 date où tu seras rapatrié, pour y retrouver enfin ta chère Danielle, à qui tu écrivais tous les jours, et pour enfin vous marier. Mais l’époque est loin d’être stable, et dès l’été 55, tu repars en Afrique du Nord dans diverses affectations au sein du 2e REI, puis du 1er Tirailleurs marocains, et enfin à l’état-major de la 9e division d’infanterie à Orléansville. Un court passage en métropole te permettra d’effectuer le stage de l’école d’état-major, avant d’être affecté à Metz à l’état-major de la 6e Région Militaire en mai 1959. Et ce sera une nouvelle fois l’Algérie pour 2 années de 1961 à 1963, dans diverses affectations en état-major à Mostaganem et Oran. J’ai souhaité prendre le temps d’évoquer ces 18 ans de ta première carrière de jeune officier, au cours de laquelle tu seras cité 4 fois à l’ordre de l’armée, de la division et de la brigade. Tu n’en parlais pas beaucoup, par pudeur, comme beaucoup de tes camarades. Ces derniers temps, quand je venais à ton chevet, c’étaient ces souvenirs d’Indochine, d’Algérie, que tu arrivais à exprimer avec le plus de force et de clarté. C’est fort de cette expérience combattante exceptionnelle que tu arrives à Besançon comme chef de bataillon au Centre de perfectionnement des cadres de l’infanterie. C’est là que commence véritablement ta deuxième carrière, vouée toute entière à la formation des cadres. Tu vas notamment entre 1969 et 1975 marquer de ton empreinte 6 promotions successives d’élèves-officiers, et leur encadrement, de l’École militaire interarmes de Coëtquidan et de l’École militaire de Strasbourg. La présence en cette église de certains d’entre eux témoigne du lien très fort qui s’est tissé entre ces promotions et leur chef. La chute tragique en juillet 1971 d’un avion transportant une partie de la promotion Général Koenig en stage parachutiste, brisant d’un coup 37 vies et leurs familles a été pour toi, et pour maman, un coup terrible, qui a encore davantage resserré les liens. Tu termines ta carrière en Allemagne comme colonel adjoint de la 12e Brigade mécanisée, puis de l’École des opérations aériennes combinées. Tu es nommé général de brigade en 1980, le jour où tu quittes le service actif, après 37 ans d’une carrière exemplaire au service de la France. Tu seras promu commandeur dans l’ordre de la Légion d'honneur en 2003. C’est en général là que se termine l’hommage aux soldats. Je ne peux néanmoins passer sous silence ces presque 40 années de retraite à Montpellier, dont tu auras consacré l’essentiel à servir les autres avec autant d’engagement et de qualités humaines que tu en as eu au service du pays. Tu auras ainsi passé près de 10 ans au service de l’association Saint-Vincent de Paul où tu seras successivement délégué social, puis président départemental jusqu’en 1998. Tu seras également trésorier de la paroisse Saint-Roch et vice-président de l’ANOCR. Tu t’occuperas également d’un centre de réfugiés vietnamiens à Palavas avec le général Nicot, sans parler des innombrables visites réalisées avec maman auprès des malades dans les hôpitaux, et la collecte au profit de la banque alimentaire. Mon cher papa, ces qualités humaines ont illuminé notre cercle familial. Ces valeurs d’altruisme, de service et d’entraide, et surtout la droiture et l’intégrité qui ont guidé toute ta vie ont été des exemples pour tes 3 enfants et tes 9 petits-enfants. Nous savons tous que de Là-Haut, tu continueras de veiller sur maman et sur nous tous. Général de corps d’armée (2s) Philippe GOT |
Vendredi, 21 Décembre 2018 01:25
Association de soutien à l’armée française 18, rue de VEZELAY « Ne pas subir » (Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)
Lettre de l’ASAF 18/12 « De l’année de la mémoire à celle de l’espoir »
Les tweets du président américain Les tweets du président Trump sont naturellement destinés en priorité à son opinion publique. Cependant, et sans entrer dans une quelconque polémique, ils nous offrent l’occasion de rappeler à nos amis américains quelques éléments de notre histoire commune qu’ils n’ont sans doute pas l’occasion d’apprendre à l’école ou par leurs médias. De très nombreux jeunes Français, encadrés par leurs professeurs, sont allés se recueillir à Verdun pour honorer le sacrifice des 300 000 Poilus morts pour la France, mais aussi dans les cimetières américains de Colleville et de Saint-James, en Normandie, devant les 15 000 tombes de GI’s tombés sur notre sol. À son retour de la cérémonie du Centenaire du 11 novembre 1918, en France, monsieur Trump, a-t-il rappelé à ses compatriotes que les Français ont eu 1,4 million de soldats tués pour 38 millions d’habitants quand les États-Unis, dans un temps certes beaucoup plus court, n’en ont compté que 50 000 pour une population de 95 millions ? Leur a-t-il dit que le Sénat américain n’avait pas ratifié le traité de paix signé à Versailles le 28 juin 1919 bien qu’il fût pourtant très inspiré par les idées de leur président de l’époque, Woodrow Wilson ? Aussi, quand la France estime que sa défense et celle du continent européen doivent être assurées par les nations européennes face à tous les pays y compris les États-Unis, elle ne fait que prendre en compte les réalités d’hier et celles d’aujourd’hui : espionnage continu et systématique des dirigeants politiques, des grandes entreprises européennes, embargo sur les matériels militaires américains en cas de non alignement sur leurs choix politiques comme ce fut le cas pour la maintenance des catapultes du porte-avions Charles de Gaulle lors de la deuxième guerre contre l’Irak. La France, qui a une longue histoire, sait qu’elle doit compter d’abord sur elle-même et que les intérêts des États-Unis peuvent malheureusement être divergents des siens (« Make America Great Again »).
Les discours des dirigeants français
Les Français accepteront de se battre pour leurs alliés européens face à un ennemi commun car ils partagent une même terre, une même Histoire et une même culture et ils font face ensemble aujourd’hui à la menace islamiste. Mais pensez-vous qu’ils accepteront de voir mourir leur fils, frère ou mari pour défendre la Turquie de monsieur Erdogan s’il entre en conflit avec la Russie ? Non seulement l’Europe s’arrête au Bosphore et Ankara est en Asie comme 90% de la Turquie mais, surtout, les nations européennes ne partagent guère de valeurs avec un pays au régime dictatorial et islamiste. D’ailleurs, l’appartenance à l’Alliance atlantique n’implique aucune obligation d’engager des forces armées au profit de l’un de ses membres.
Oui, nous vous sommes reconnaissants d’avoir honoré nos soldats à Diên Biên Phu et par là même tous les Français, civils et militaires, qui ont fait rayonner la France en Indochine pendant des décennies. Si ce ne fut pas à proprement parler un acte de repentance, vos propos furent perçus comme une insulte par les milliers d’anciens prisonniers français et étrangers et les millions de Vietnamiens torturés au nom d’une idéologie mortifère, le communisme, qui a fait plus de 50 millions de morts à travers le monde.
Vœux de l’ASAF pour 2019 Pour cette année 2019 qui s’annonce, l’ASAF demande au nom de l’immense majorité des Français qui voient leur pays se fragiliser, parfois se fragmenter et douter de lui-même, de cesser toute forme de culpabilisation, de repentance au regard de notre passé, d’assumer toute son Histoire sans reniement ni omission et de retrouver la fierté en mettant en avant ses héros plutôt que des victimes. Vis-à-vis de l’Algérie notamment, elle propose d’une façon très symbolique que nos deux pays restaurent ensemble le superbe monument aux Morts d’Alger, hommage aux Algériens de souches européenne et nord-africaine qui ont versé ensemble leur sang pendant les deux guerres mondiales ; il est en effet enfermé depuis 1962 dans un bloc de béton… Elle demande que soit tenu l’engagement de remise à niveau de notre armée puis entamée une véritable remontée en puissance, faute de quoi la France ne pourra plus garantir son indépendance et protéger sa population ainsi que ses intérêts stratégiques. Les engagements financiers des responsables politiques devront être tenus intégralement ! L’ASAF incitera les Français à faire preuve d’une grande vigilance pour éviter qu’une fois de plus les promesses ne soient pas tenues. Le maintien de la confiance et de la loyauté des soldats est à ce prix.
La RÉDACTION de l'ASAF www.asafrance.fr |
Médecin-Lieutenant Bernard PlissonLundi, 10 Décembre 2018 03:19 |
Les pattes de collet des uniformes des Officiers de la Légion étrangère de 1831 à nos jours. |
Devoir de Mémoire à Nosy Be et Nosy Komba22/03/2018
Vendredi 2 mars 2018, les légionnaires et marins français et malgaches sont venus rendre les honneurs aux combattants français décédés 120 ans plus tôt à Nosy Komba Le 1er mars à l’alliance française de Hell-Ville, le révérend-père Robert JAOVELO-DZAO, enseignant à l’université de Diègo-Suarez, a rappelé avec émotion l’Histoire particulière qui lie le peuple Sakalava et la France à la fin du XIXème siècle à l’occasion d’une conférence devant un large public. Sur la plage, villageois, clergé, autorités locales, accueillent les militaires pour le sacrifice rituel de zébu organisé par l’attaché de défense de l’ambassade et le consul honoraire de France à Nosy Be. Zébu sacrifié, la délégation s’engage sur un sentier caillouteux et boueux. 6 kilomètres à peine mais 600m de dénivelé quand même, 30 degrés et 90% d’humidité à faire avec la tenue de cérémonie, étendard, fanion, armes, … à un rythme soutenu. Au sommet, au milieu de nulle part, un cimetière militaire, un hameau, une école composent un environnement bucolique. Dans le cimetière repose une centaine de soldats et marins français décédés en 1895 lors des événements alors que, blessés ils venaient à Nosy Komba pour se soigner dans le sanatorium nouvellement bâti. C’est au sommet de Nosy Komba qu’ils ont élu domicile pour l’éternité. |
Que signifie : a TH-, qui suit le nom de l'abbé Wattel, aumônier du 11e R.E.I, mort pour la France le 27/05/1940 au bois d'Inor dans la Meuse. |
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Vœux de l'Amicale des Anciens de la Légion Étrangère d'Aubagne.Le capitaine (er) José GIL et les membres du comité directeur, de l'amicale des anciens de la Légion Étrangère d'Aubagne et sa région vous souhaitent un Joyeux Noël et vous présentent leurs meilleurs vœux pour la nouvelle année. |
Vœux de l'Amicale des Anciens de la Légion Étrangère de LaudunJeudi, 20 Décembre 2018 23:56L'amicale des anciens de la légion étrangère de Laudun vous souhaite de bonne fête de fin d'année et vous présente ses vœux pour la nouvelle année.
Que l'amitié légionnaire continue a nous unir toujours dans le bonne esprit,
Légion-patria-nostra
Amicalement
Les membres du bureau de Laudun et son président. |
Vœux de l'Amicale des Anciens de la Légion Étrangère de VaucluseAmicale des Anciens de la Légion Étrangère de VaucluseLes Anciens de la Légion Étrangère de Vaucluse, les membres associés et le Président,
vous souhaitent un joyeux Noël dans la tradition et une excellente Année 2019.
ADC (er) CROMBEZ Président |
des iles GAMBIER... |
2018
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La Newsletter 18/14 de l'AALEME.
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Le Colonel (er) Roland Jean-Richard a rejoint le dernier bivouac,le samedi 15 décembre 2018.
Roland Jean-Richard s'engage par hasard à la Légion
Roland Jean-Richard, sous-officier ...
Roland Jean-Richard dit Bressel naît à Porrentruy le 30 octobre 1929. Son père Charles, d'une famille originaire de La Sagne, figure dans la liste des contribuables de 1937 comme «employé» (il est encaisseur à la Banque Populaire Suisse à la rue du Temple), puis comme laitier dans celle de 1954. Il a également été le tenancier du Cercle de l'Union. Après son école primaire et son progymnase à l'Ecole cantonale, Roland fait pendant trois ans un apprentissage à la Municipalité de Porrentruy, suivant les cours de l’École professionnelle commerciale dirigée alors par le professeur Ali Rebetez, colonel de milice. Il finit son apprentissage «libre de tout engagement», selon le certificat signé par Xavier Billieux, secrétaire municipal.
L'un de ses meilleurs camarades, Antoine Barthe le fait engager chez Lucien Vallat, agent Ford à Porrentruy, puis il part à l'école de recrue. Là se joue le destin d'un jeune homme qui «s'est consenti des avances sur salaire imprévues par les patrons». Il traverse la frontière, puis se retrouve à Paris, sans un sou. ... Il vient à Porrentruy présenter sa future épouse à ses parents.
A la tête de sa compagnie, le capitaine Jean-Richard défile aux Champs-Elysées le 14 juillet.
La carrière de Roland Jean-Richard en style militaire - Sur sa demande expresse, incorporation au bataillon de marche N° 1 de la Légion étrangère en renfort dans le massif des Aurès (janvier 1955). - Novembre 1955, promu sergent-chef et désigné comme commandant d'un poste isolé (effectifs 2 sous-officiers, 30 caporaux-chefs, caporaux et légionnaires, dont 1 Suisse, 1 Espagnol et... 30 Allemands). - Début 1956, affectation au Bureau statistiques d'Alger. - Fin 1957, retour en opération (5e compagnie du 3e Régiment étranger d'infanterie), Croix de guerre avec citation à l'ordre de la brigade. - 1960, sous-officier de carrière, affecté à la Sécurité militaire de la zone du Nord-Algérois. Putsch du général Challe, Roland Jean-Richard est affecté dans le Jura à Lons-le-Saunier au 60e Régiment d'infanterie.
-1963, admis à l'Ecole de l'infanterie, adjudant en octobre, sous-lieutenant le 1er août 1964. Retour à sa demande au 60e Régiment d'infanterie pour y payer son galon.
- Lieutenant le 1er août 1966, il rejoint le 3e Régiment étranger d'infanterie à Madagascar. En cours de séjour, il commande un détachement en Grande Comore. De retour sur la Grande île, il est désigné comme directeur de stage "Snipers" puis, pendant un an à Mayotte, comme chef de section.
- Sur les conseils de son colonel, l'âge étant là - trente-huit ans - ii s'oriente vers les services administratifs et financiers des éléments organiques de la 4e Brigade motorisée à Beauvais comprenant une compagnie de QG, une compagnie légère de transmissions, un escadron de transport et une compagnie de réparation. Le colonel, susceptible de prendre le commandement de la Légion, avait ajouté qu'il envisageait de donner le commandement d'une compagnie à Roland Jean-Richard, dès sa promotion au grade de capitaine. - En 1971, après avoir assuré en Corse la reconversion d'un groupe de snipers sur le fusil FRFI, promu capitaine le 1er août, il commande la compagnie des services du 1er Etranger aux effectifs de 340 dont 220 présents à la portion centrale. Le départ d'un commandant du 1er Etranger, chef des services administratifs et financiers, amène le commandement à confier cette fonction à Jean-Richard (mi-1974 - mi-1975), son expérience dans le domaine administratif et financier à Beauvais est à l'origine de cette décision. Dans la même fonction, il est muté à la 13e Demi-brigade de Légion étrangère à Djibouti (1975 - 1977) et, en 1978, à l'école de l'Infanterie à Montpellier. Quatre ans plus tard( 1er octobre 1982), promotion au grade de lieutenant-colonel. - Mi-1983, le général commandant la Légion étrangère lui demande de créer et d'animer le poste d'officier chargé de la communication à l'issue d'un stage au au Centre de formation des journalistes de Paris. Le lieutenant Jean-Richard reçoit la médaille de chevalier dans l'Ordre du mérite des mains du général Henry.
En 1985, Roland jean-Richard quitte l'active. Promu au grade de colonel dans le cadre technique et administratif, section État-major, le 1er octobre 1989, il reçoit l'honorariat de ce grade le 1er avril 1990.Il bénéficie d'une retraite de colonel 2e échelon et est pensionné de guerre pour des affections contractées en Indochine. Totalisant trente-six ans et six mois de service, dont vingt-deux au sein de la Légion étrangère, titulaire de la Médaille militaire, officier dans l'Ordre national du Mérite, Croix de la valeur militaire avec citation à l'ordre de la brigade, Croix du combattant volontaire ... Selon le colonel Roland jean-Richard, seule la Légion étrangère, institution française multiraciale, permet, quelles que soient les origines sociales, culturelles ou professionnelles de l'intéressé, de gravir les échelons de l'échelle des responsabilités, grâce à l'encadrement et à la conduite d'officiers français les meilleurs du monde militaire. D'autres pays ont tenté l'expérience d'une Légion sans jamais connaître le succès. Concernant les quatorze années passées dans l'armée française régulière, Roland Jean-Richard souligne le bonheur qu'il a eu, à trois reprises, de servir au 60e Régiment d'infanterie à Lons-le-Saunier avec des appelés du cru, des jurassiens, excellents soldats. A l’École de l'infanterie, la qualité des cadres civils et militaires est reconnue de tous.
Le Colonel (er) Roland Jean-Richard était le Président d'Honneur de l'AALEME. |
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Les obsèques du Colonel (er) Roland Jean-Richard auront lieu le vendredi 21 décembre 2018 à 11H30 à Grammont. |
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La Newsletter 18/13 de l'AALEME.
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Le Général (2s) Jean GOT a rejoint le dernier Bivouac,commandeur de la Légion d'honneur, Promotion ESMIA "Victoire 1945".
Il est décédé le vendredi 7 décembre 2018 à son domicile à Montpellier.
Ses obsèques seront célébrées le mardi 11 décembre à 14 heures en l'église Sainte Bernadette, 250 Rue du Truel, 34090 Montpellier. |
La Newsletter 18/12 de l'AALEME.
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Une chapelle pour le 4e régiment étranger de Castelnaudaryhttps://www.credofunding.fr/fr/chapelledeslegionnaires
Aidez-nous à participer à l'édification de notre nouvelle chapelle en participant au financement de sa construction pour le ressourcement de nos légionnaires!
La chapelle du régiment est fréquentée tous les jours. C’est un lieu de prière où chacun peut se ressourcer et retrouver la paix intérieure. Tous les dimanches, la messe du légionnaire qui rassemble des hommes volontaires de tout horizon, est célébrée à 17h00. Il y a une véritable demande de la part de nos légionnaires.
Alors pourquoi une nouvelle chapelle ?
Nos souhaits
Qui sommes nous?
Une Famille pour éduquer Baigné par l’esprit de Camerone, le quartier DANJOU est devenu pour chaque légionnaire sa maison d’accueil, qu’il entretient avec passion. Le régiment est d’autre part ouvert sur le monde extérieur, par ses contacts permanents avec d’autres institutions, civiles ou militaires. Une communauté vivante composée de cadres et de légionnaires disponibles et compétents, aux origines diverses, pour qui les valeurs de la famille légionnaire sont essentiels à l’accomplissement de leurs multiples missions (encadrement, formation, soutien, etc ...).
Ce que vous pouvez faire pour nous aider.
Merci à vous.
Don en ligne :
https://dioceseauxarmees.fr/ en précisant votre aumônerie : "Chapelle du 4e RE"
Par chèque à l'ordre du "Diocèse aux Armées" adressé au : Diocèse aux Armées - Chapelle du 4e RE - 20bis rue Notre Dame des Champs - 75006 Paris.
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Recherche à contacter des anciens de la 5° Cie de la 13° DBLE à Xom Pheo (Indochine) en janvier 1952.
Bonjour,
Dans l’onglet Recherches pouvez-vous lancer l’appel suivant : Recherche à contacter des anciens de la 5° Cie de la 13° DBLE à Xom Pheo (Indochine) en janvier 1952.J’ai quelques noms (j’ignore ce qu’ils sont devenus) Cne Yvon Catheline, Lt Guy Hautechaud, Lt Henri Blanchard, Sergent-chef Marius Ogier, Sergent-chef John Carrey, Sergent-chef Herbert Schlieppat, caporal-chef Brause, caporal-chef Werner Ziegler.
En vous remerciant.
Bernard Ballanger Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. - Mobile 06 62 48 13 35 - |
Est-ce que le 2° Bataillon du 6° REI se trouvait dans le camp de Nouvion près de Relizane (Algérie) en avril 1951.
Bonjour,
Dans l’onglet Recherches pouvez-vous lancer l’appel suivant : 1° - Est-ce que le 2° Bataillon du 6° REI se trouvait dans le camp de Nouvion près de Relizane (Algérie) en avril 1951 ? 2° - Que signifie dirigé sur DCLE ? 3° - Que signifie CP3 et CP4 ?
En vous remerciant.
Bernard Ballanger Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. - Mobile 06 62 48 13 35 - |
Qui est cet ancien Repman, titulaire de la LH, TOE 1 clou, VM 1 clou... |
Hommage aux 45.863 tirailleurs malgaches de la Grande Guerre à Paris12/11/2018
Le 10 novembre 2018, dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, l’association Cefmad, présidée par Christophe Gasnot, a organisé à Paris une cérémonie en hommage aux troupes malgaches qui ont combattu aux côtés des troupes métropolitaines pendant la Grande Guerre. Cette cérémonie a vu la présence du Secrétaire d’état aux Affaires étrangères, Jean Baptise Lemoyne, du ministre des Affaires étrangères malgache Maxime Dovo ainsi que de la Maire du 12ème arrondissement de Paris. Un dépôt de gerbes a été réalisé au Jardin d’Agronomie Tropicale, où se dresse la stèle à la mémoire des 10% des artilleurs malgaches morts au combat. Le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Jean-Baptise Lemoyne n’a pas manqué de rappeler la contribution du 12ème bataillon malgache au génie militaire et à l’effort de guerre produit dans les usines durant la guerre. Des représentants de la diaspora malgache étaient présents à cette cérémonie, dont les descendants et membres de la famille des soldats ayant donné leur vie lors de la Grande Guerre. |
“Ancien combattant, j’ai accompagné Edouard Philippe à Dien Bien Phû...”https://www.valeursactuelles.com/ Edouard Philippe salue le colonel Jacques Allaire, de retour à Dien Bien Phû, 64 ans après la bataille. Photo © Jewel SAMAD / AFP Le colonel Jacques Allaire se trouvait dans la délégation du Premier ministre lors de son déplacement au Viet Nam. L’ancien parachutiste, Grand officier de la légion d’honneur, nous raconte l’émotion qui a été la sienne au moment de retourner sur le lieu de la bataille de sa vie. Je m’appelle Jacques Allaire. Je suis colonel parachutiste à la retraite, j’ai 94 ans et j’ai sauté deux fois sur Dien Bien Phû. Le 20 novembre 1953 pour le prendre. Le 16 mars 1954 pour le perdre. A la fin du mois d’octobre dernier, j’ai été contacté par le chef du cabinet militaire du Premier ministre, le général Benoît Durieux. Il m’apprend alors qu’Edouard Philippe, à l’occasion d’un déplacement au Vietnam, souhaite se rendre sur les lieux de la bataille de Dien Bien Phû et qu’il aimerait être entouré d’anciens combattants. Mon nom aurait été soufflé par le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser. Un officier d’une grande valeur, que j’estime beaucoup. J’ai eu l’honneur d’être élevé à la dignité de Grand officier de la légion d’honneur le 11 juillet dernier. Depuis, j’ai l’impression que l’administration me talonne… J’ai longtemps nagé sous l’eau, mais à force d’apnée, j’ai fini par remonter à la surface. Je n’ai plus dix-huit ans, et j’imagine que les gens qui préparaient ce voyage au Viet Nam se sont dits “ Ce gars-là, il faut qu’il parle avant de s’en aller… ” Me voilà donc en train d’échanger des mails avec les services du Premier ministre. Ils ont besoin de mon numéro de passeport, de ma date de naissance et de toutes ces informations essentielles à l’administration. Je boite et suis fatigué : ils ont la délicatesse de m’adjoindre la précieuse aide d’un officier d’ordonnance, le commandant Fiamenghi. Sa présence fut essentielle dans le bon déroulement de mon séjour. Aujourd’hui, il vaut mieux avoir comme allié le Vietnam que l’Algérie. Je ne serais d’ailleurs pas retourné en Algérie, même si un Premier ministre me l’avait proposé. Là-bas, nos tombes ont été profanées. En Indochine, pas une tombe de soldat français n’a été souillée. Le 1er novembre, jour du départ, je suis d’abord reçu à Matignon. Edouard Philippe n’est pas là, mais son cabinet prend grand soin de moi. Nous nous dirigeons ensuite vers le pavillon d’honneur d’Orly, rejoindre l’A340 de la République française. L’avion est immense, nous sommes installés à l’avant, avec le général Durieux. Pendant le vol, le Premier ministre vient nous saluer. Bonne gueule, charmant. Son cheminement politique n’est pas le mien, mais il lui appartient. Il se montre extrêmement sympathique et me remercie d’être là, comme témoin de cette bataille vieille de plus de 60 ans. Il réalise qu’en plus de mes trois séjours en Indochine, j’ai également servi deux fois en Algérie. Et s’en montre étonné. Je ne pouvais faire autrement qu’intégrer le dispositif monsieur le Premier ministre. Ma génération se devait de se battre.. |
Les Batailles des Éparges par le colonel (er) Xavier PIERSONhttps://www.legionetrangere.fr/ Publication : 8 novembre 2018
Les combats des Éparges par Xavier PIERSON
Il existe un plan classique pour expliquer une bataille ; il faut présenter les forces en présence, la tactique employée, la chronologie des évènements, le bilan des pertes et annoncer le vainqueur. Les ouvrages traitant de cette bataille ont utilisé cette méthode excellemment didactique. Pourquoi s’en affranchir ? Mais il est nécessaire d’expliquer en quoi les combats des Éparges sont emblématiques. Plus que partout ailleurs dans cette Grande Guerre qualifiée d’industrielle et de totale, la place de l’homme est restée prépondérante. Toute la puissance de feu, tout le pouvoir de destruction se sont concentrés là, sur crête d’un peu plus d’un kilomètre de long. Cette terre fut martelée, remuée, bouleversée, chamboulée à l’extrême au point de recueillir des milliers de disparus, de soldats sans sépultures, sans noms, sans croix…
Ainsi, au-delà de ce plan logique, il faut insister sur les dimensions humaines. Que l’exposé devienne récit, histoire d’hommes ! Le champ de bataille des Éparges ne possédait pas les critères traditionnels pour une confrontation ; pas de grande plaine pour les déploiements de masse, pas d’axes pour les mouvements tactiques, pas de place forte à investir, pas de dimension symbolique à acquérir. Pourtant, l’affrontement, un des plus violents du premier conflit mondial, aura lieu de février à juin 1915. Et dans cet affrontement titanesque, le futur écrivain Maurice Genevoix est présent. Il écrira : « Ce que nous avons fait c’est plus qu’on ne pouvait demander à des hommes et nous l’avons fait ».
Le village des Éparges regroupait, à la veille de la Grande Guerre, environ deux cents âmes. Un village rue, comme tant d’autres en Meuse. Un village de paysans, de journaliers, d’artisans, de petits commerçants. Tous ces hommes ont rejoint leurs corps d’affectation et neuf d’entre eux (environ 20%) y laissèrent la vie. Dans les collines qui abritent la commune et dans la vallée du Longeau qui la borde, on cultive tout ce qui peut pousser et produire ; la terre est généreuse, lourde d’argile avec des lopins de calcaire pour accueillir la vigne. Les Éparges est dans un écrin. En gravissant les crêtes à l’est, on découvre au bout du chemin la grande plaine de la Woëvre et au-delà Metz, à quarante kilomètres, avec sa garnison allemande ; en montant à l’ouest, on entre dans la forêt avec sa Tranchée de Calonne et plus loin la Meuse. Il est évident que les hauts à l’est paraissent stratégiquement très importants. Promontoires excellents pour l’observation des mouvements et l’application des tirs, il convient de s’y installer les premiers, de s’y retrancher au plus vite et au mieux.
Les Allemands ne s’y trompent pas. A la fin d’août 1914, ils traversent la Woëvre, franchissent les Hauts, dépassent la Tranchée de Calonne et déboulent sur la Meuse. Ils espèrent passer rapidement sur la rive gauche, prendre à revers Verdun et frapper le flanc droit d’une armée française qui recule depuis un mois. Mais celle-ci réagit sur la Marne et repousse l’envahisseur. Sur la Meuse, les forts résistent et les Allemands ne peuvent qu’occuper Saint-Mihiel. Du coup, une grande partie des forces repart vers l’est et décide, justement, de s’installer sur les Hauts de Meuse. C’est la crête des Éparges qui est choisie. Elle n’est pourtant pas la plus haute (moins de 350 m). D’emblée, l’occupant creuse, fortifie, bétonne. Le train, tortillard plutôt, arrive au pied du mouvement de terrain, à Combres. On aménage des galeries, des abris, des postes de commandement, de secours, de tir… La crête se couvre de tranchées et de boyaux, s’hérisse de chicanes et de fils de fer barbelés. Les Français se déploient dans la forêt à l’ouest où ils placent leur artillerie, dans les ruines du village et sur la colline de Montgirmont, juste au nord de la position allemande.
De l’automne 1914 au tout début de 1915, les positions ne changeront pas. Certes, on se fusille, on se mitraille, on se bombarde de temps en temps mais rien de déterminant, de préoccupant. Si les choses pouvaient en rester là…
En janvier 1915, le commandement français décide de reprendre l’initiative. Des offensives seront lancées en Woëvre, en Argonne et à Saint-Mihiel. C’est tout le secteur meusien qui semble visé. Le promontoire allemand des Éparges devient un objectif prioritaire. La date de l’attaque est fixée au 14 février puis repoussée de trois jours pour cause de mauvais temps. L’artillerie est massée sur la Tranchée de Calonne. Il s’agit de 75 mm, de 90 mm, de 120, de 155 et même d’obusiers de 220. L’infanterie occupe l’ouest et le nord de la crête à portée de fusils de l’ennemi. Les premières lignes s’observent facilement ; à hauteur de Montgirmont quelques centaines de mètres les séparent. Pour les troupes positionnées dans le village, elles devront franchir le Longeau, petit ruisseau qui ne constitue pas un obstacle mais un fort désagrément pour qui veut le franchir à gué, en hiver.
Le 17 février, vers 4h15, les déplacements pour rejoindre les positions d’assaut s’exécutent. Personne ne se doute de la violence à venir. Pourtant tout est prêt pour anéantir l’adversaire. Toute la matinée, l’artillerie française déverse un déluge d’obus ; vers 14h, il est procédé à la mise à feu de quatre mines placées sous les tranchées allemandes. La déflagration est telle qu’elle est perçue physiquement à une vingtaine de kilomètres de l’explosion, dans la plaine de la Woëvre. C’est toute la crête des Éparges qui tremble. La frayeur empoigne tous les combattants : du jamais vu, du terrible… La crête est recouverte de fumée et sous celle-ci, il y a les hommes qui subissent et attendent l’attaque et ceux qui observent et préparent l’assaut. Ces derniers appartiennent pour la plupart aux 106e et 132e RI, régiments champenois de Chalons. Maurice Genevoix avait rejoint le 106 au début d’août 14.
A partir du 17 février, la bataille des Éparges n’est une longue suite d’attaques et de contre-attaques, de prises de tranchées et de reconquêtes de position. Combats de corps à corps, baïonnette au canon, avec képi sur la tête car le casque Adrian ne viendra qu’à l’été, voire l’automne 1915. Combats d’un autre âge avec des armes modernes d’une puissance destructrice inégalée. Les tranchées de premières lignes ont disparu ; elles ne sont qu’excavations de boue et de sang. La ligne de front, claire sur la carte, ressemble à un enchevêtrement de positions isolées tenues épisodiquement par l’un ou l’autre des adversaires. Les hommes qui tiennent et les autres qui attaquent, tous manifestent un courage extraordinaire, une ténacité inébranlable, une abnégation admirable. Les philosophes, les moralistes, pourront toujours chercher le pourquoi des choses ; les Poilus des Éparges ont montré le comment. L’acte et non le discours sublime l’homme. Au cours de cette bataille, les actes de bravoure, pour ne pas dire d’héroïsme, n’ont pas manqué.
Il faut lire Maurice Genevoix et son magistral ouvrage Ceux de 14 (Tome IV : Les Éparges) pour les saisir comme un cliché pris à l’improviste. C’est ce soldat mortellement blessé ; il ne peut pas parler mais il indique, par un regard intense, à l’auteur, chef de section, qu’il ne doit pas continuer sa progression. Un tireur allemand est aux aguets en face. Il n’avait plus que les yeux pour continuer la lutte… C’est ce jeune lieutenant saint-cyrien, Porchon, ami de Genevoix, qui crâne dans les ruines du village pour impressionner ses hommes et mourra le 18 février à la tête de sa section. Blessé une première fois, il veut rester en première ligne mais ses hommes l’entraînent à l’arrière pour… recevoir un fatal obus. C’est Maxime Réal Del Sarte qui refuse de se faire relever par un père de famille et qui est atteint, quelques instants plus tard, par un obus lui arrachant un bras. Après la guerre, il reprendra son métier de sculpteur et réalisera le magnifique monument des « Revenants » à la gloire des soldats du 106e RI. Ce sont tous ces soldats, anonymes et disparus, qui ont combattu aux Éparges. La Crête a enseveli environ 20 000 Français dont presque la moitié n’a pas de tombes. D’ailleurs, une jeune artiste, Mina Fischer, fiancée à un lieutenant porté disparu, décide de sculpter une fresque à « Ceux qui n’ont pas de tombe ». Cette belle œuvre orne le monument du point X. Devenue par la suite la Comtesse de Cugnac par son mariage avec un grand mutilé de la guerre, elle n’aura de cesse de commémorer chaque lundi de Pentecôte les combats de 1915. Aujourd’hui la cérémonie existe encore.
A la bataille des Éparges toutes les armes les plus meurtrières ont été employées et, pour certaines expérimentées. Ce fut le cas des mines. Il s’agissait de placer au bout d’un tunnel étroit une charge importante d’explosif juste à la verticale de la tranchée ennemie. On a lu plus haut que les Français avaient tiré, le 17 février, quatre mines et que l’explosion titanesque avait été perçue loin dans la plaine de la Woëvre. Mais il y en eut bien d’autres mises à feu. Les deux adversaires ne s’en sont pas privés. Environ 60. Certains spécialistes évaluent la plus grosse charge à 40 tonnes… A la bataille des Éparges, les éléments naturels ont ajouté à l’horreur. Un froid intense coupé par des pluies glaciales, un sol d’argile devenu terre de boue, accentuaient les souffrances des soldats. La lutte était continuelle ; rien n’épargnait les combattants. La soupe arrivait rarement en première ligne et quand elle y parvenait elle n’en était plus une. Les offensives françaises cessèrent courant juin. Elles avaient atteint le point C, le sommet, mais il restait encore 400 m pour que la conquête fût totale. L’État-major avait jugé les pertes trop importantes, les sacrifices trop grands. C’est tout dire. Il faudra attendre septembre 1918, pour chasser définitivement les Allemands de la crête avec l’aide des Américains.
Le combattant des Éparges préfigure celui de Verdun, l’année suivante. Malgré l’âpreté des combats et les pertes énormes qui en découlèrent, le Poilu des Hauts de Meuse résista aux contre-attaques et donna l’assaut avec fougue et détermination. S’il rechigna parfois, il fut discipliné, stimulé par l’exemple des chefs de contact et non contraint par une hiérarchie supérieure. Ils furent des héros et non des victimes ; ils ont préféré être des hommes de devoir. Que les citoyens d’aujourd’hui soucieux de leurs droits se souviennent de ces géants. Colonel (er) Xavier PIERSON, Saint-Cyrien de la « Guilleminot », 1975-77, Officier de la Légion étrangère, ancien Chef de corps du 1er Régiment étranger à Aubagne Maire des Éparges |
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L'ADC (er) Constantin Novik a rejoint le dernier Bivouac,Vendredi, 27 Avril 2018 10:07
le jeudi 26 avril à 15H30.Engagé volontaire le 23 juillet 1945, matricule numéro 29 201, il sert successivement au 1er REI, à la 13e DBLE ( 07/12/47 - 19/02/50; 24/09/50 - 01/09/52; 18/11/53 - 30/09/54), au 6e REI (08/12/54 - 31/08/56), au 2e REI (01/09/56 - 04/01/57). Libérable et retraitable l'Adjudant-chef Novik est rayé des contrôles de la Légion étrangère le 23 janvier 1961.Disparu au combat à Điện Biên Phủ le 23 avril 1954 ( présumé prisonnier ), il est libéré par le Việt Minh le 20 août 1954.Il était chevalier de la Légion d'Honneur, Médaillé Militaire, titulaire de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures avec 3 citations : , médaille des blessés. |
Obsèques de l'ADC (er) Constantin NovikLe jeudi 3 mai 2018 à 10H30 au complexe funéraire de Grammont. |
La Newsletter 18/06 de l'AALEME.
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Camerone 2018 de l'AALEME.Couleurs.
A l'issue de la cérémonie, vin d'honneur offert par la municipalité à la Mairie.
12H30 : Repas. Restaurant Les Châtaigniers, route départementale 613, 34740 Vendargues. Menu : Kir d'accueil et amuses gueules. Entrée : buffet varié à volonté. Aïoli, Plateau de fromages et sa salade, Omelette Norvégienne, Vin et café compris.
Prix : 30€. A régler auprès de notre trésorier, avant le jeudi 19 avril 2018, 12H00.A l'adresse suivante : Trésorier AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez.Mobile : 06 37 54 97 08 |
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