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L'ancien CCH Marcel Mahaux a rejoint le dernier Bivouac.Samedi, 25 Novembre 2017 00:41 L'ancien CCH Marcel Mahaux, 1er REP - 3e REI, 1958 - 1963, a rejoint le dernier Bivouac, jeudi 23 novembre 2017, en début d'après midi. Il était Porte - drapeau de l'AALEME depuis plus de 25 ans. |
Obsèques de Marcel Mahaux.Le mercredi 29 novembre 2017 à 15H00 en l’église St Théodorit, 10 Place de la Mairie, 34740 Vendargues. Parking conseillé : Marcel est visible, jusqu'à mercredi : P.F. CMC LUVISON, 12 Avenue du 11 Novembre, 34160 Castries. |
2017
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Hommage à la Légion étrangèreSamedi, 04 Novembre 2017 02:37https://www.estrepublicain.fr/ Le 10/10/2017
Les 20 et 21 août 1917, le Régiment de marche de la Légion étrangère, sous les ordres du lieutenant-colonel Rollet, reprend Cumières et Regnéville. De nombreux légionnaires reposent à la nécropole de Chattancourt.Chattancourt : Capucine, accompagné d'un figurant Poilu, a déposé un bouquet de fleurs sur la tombe du légionnaire Karl Buser, matricule : 40 952, de la 1re compagnie du RMLE, tombé le 20 août 1917 à Cumières. |
JMO du RMLE 20 et 21 août 1917.Samedi, 04 Novembre 2017 05:14 |
Association « Les Amis de Cumières » Les étrangers au service de la France ; Journée de commémoration du 8 octobre 2017.Samedi, 04 Novembre 2017 05:29 |
Décès du général Simonin : figure de la résistance jurassienne et ancien d’Indochine et d’AlgérieJeudi, 02 Novembre 2017 02:08Publié le 26 octobre 2017 C’est un grand soldat et un grand Français, un des ces héros discrets de la résistance, qui a été conduit à sa dernière demeure ce mardi 24 octobre 2017 à Aubais ( Gard) où il résidait. Les honneurs militaires ont été rendus au général Simonin par le 2 e REI (Photo aimablement fournie par la famille) Les légionnaires du 2e REI, lui ont rendu les honneurs militaires à Gallargues-le-Montueux (30660) et porté le cercueil de cet ancien officier qui avait servi dans la légion et qui portait encore fièrement son béret vert. Le général Simonin était un ancien légionnaire et était grand officier de la légion d’honneur ( Photo famille Simonin) Né à Tourcoing en 1920 d’une mère nordiste et d’un père Jurassien, le général Paul Simonin vivait depuis de nombreuses années dans le Gard et était d’ailleurs président des médaillés de la résistance du Gard et membre de l’amicale des anciens enfants de troupe du Gard dont il était le doyen et le président d’honneur. Livre Enfant de la Patrie » Admis au collège militaire d’Autun à Autun à 13 ans, il y puisera des valeurs et une grande force mentale. « C’est dans ce creuset que va se forger la personnalité de Paul Simonin » peut on lire dans son éloge funèbre retraçant son parcours. Il rejoindra ensuite les classes préparatoires du lycée militaire de la Flèche et réussit le concours de Saint-Cyr avec un 19 en géographie! Il était l’un des derniers membres de la promotion de Saint-Cyr « Amitié Franco britannique » (1939-1940). Cette promo particulière de 762 officiers qui a perdu 163 des siens au combat pour la France qui est entrée de plein pied dans la guerre a d’ailleurs fait l’objet d’un film. https://www.dailymotion.com/video/xpdfx2 En avril 1943, il rejoint la résistance, un choix » dans sa logique d’enfant de troupe » aimait-il à dire et est membre de l’ORA, organisation résistance de l’armée. Il est arrêté deux fois par la gestapo et s’échappe deux fois. Le 2 mars 1944, il échappe une troisième fois à la gestapo, qui le recherchait comme un dangereux terroriste. Il commande en fait le district FFI de Bletterans, la capitale de la Bresse jurassienne d’où son père était originaire. A la libération, le 1 er Bataillon du Jura est intégré au 159 ème RIA , le régiment de la neige qui part en Alsace et dans le Briançonnais. Il est fait chevalier de la légion d’honneur en 1945 à titre exceptionnel avec une citation élogieuse Jeune officier, modèle de discipline et de dévouement, qui s’est distingué dès 1943 au cours de la réception des parachutages. Avec une énergie prudente, intelligente et acharnée, après avoir échappé à une arrestation a organisé dans le district de Bletterans une troupe admirablement disciplinée , d’une ardeur combattive exceptionnelle. Du 6 juin 1944, jusqu’à la libération du Jura, s’est dépensé sans compter harcelant l’ennemi jusqu’à lui rendre intolérable la circulation dans son district. A participé courageusement à toutes les opérations importantes dans le département, particulièrement : attaque de la 157 ème division allemande, prise de Lons-le-Saunier le 25 août 1944 et prise de Dôle le 7 septembre 1944″. De cette période de la résistance qui lui a valu la médaille de la résistance, Il a également écrit un livre sur la résistance en Franche-Comté, » des Francs-Comtois dans la résistance » Des Francs-comtois dans la résistance : Paul Simonin était bien placé pour en parler ayant joué un rôle important ( Capture d’écran D.C) Puis, c’est l’Indochine. Paul Simonin rejoint la légion étrangère et commande la 15e Compagnie du 4/13e D.B.L.E ; bataillon jauni, en Cochinchine de 1951 à 1953. De cette « période » exaltante qui lui valu « le mal jaune », le capitaine Simonin, avait tiré un livre écrit d’après ses notes prises au quotidien : « Les bérets blancs de la légion en Indochine ». Paul Simonin a écrit un livre sur son expérience de commandant d’une compagnie de bérets blancs en Indochine (capture d’écran D.C) Dans ce livre (*) il retrace son expérience à la tête d’une compagnie de « bérets blancs », des Vietnamiens d’origine khmère engagés volontaires. Dans cet ouvrage, Paul Simonin raconte comment il s’est servi de son expérience dans la résistance pour lutter contre le vietminh en mettant en oeuvre une guérilla respectant les droits de l’homme bien avant l’ingérence humanitaire et battant en brèche les clichés sur cette guerre « coloniale ». Il commande ensuite une compagnie du 68 ème bataillon vietnamien. Dans son parcours qui a été retracé lors de son éloge funèbre, il est dit « qu’il se bat au Cambodge contre le communisme aux côtés d’une population particulièrement attachante, mettant en oeuvre les notions de solidarité acquises chez les enfants de troupe. Il va ainsi créer des postes sûrs pour que des familles y trouvent le repos et y vivent en parfaite harmonie avec les soldats « . Il sert aussi en Algérie où » sa passion de l’homme, du progrès social et du développement resteront le fil directeur de son engagement sans jamais nuire à la réussite de sa mission de combat ». Le général Simonin, a aussi été instructeur à cinq reprises notamment et il en était fier, au lycée militaire d’Aix-en-Provence où il a commandé une compagnie mais aussi à l’école d’application de l’infanterie de Montpellier. Après le service actif, il a beaucoup participé à la vie associative, comme président d’honneur de la section des Gard des anciens enfants de troupe et comme membre du CADIR, ( comité des associations de déportés, internés, et résistants) il était chargé des conférences dans les établissements scolaires et de l’organisation du concours de la résistance et de la déportation. Il était aussi un fidèle de l’amicale du 1 er bataillon du Jura du 159 ème RIA et avait d’ailleurs présidé l’assemblée générale en 1985 à Poligny dans le Jura. ( où l’auteur de ces lignes, alors appelé au 15/9 l’a accompagné) . (*) Cet ouvrage édité chez Albin Michel a été préfacé par Jean-François Deniau, de l’Académie française, lui même ancien combattant en Indochine en 1947-1948 et titulaire de la croix de guerre des T.O.E. Le général Paul Simonin, promu officier de la légion d’honneur à titre exceptionnel en 1956 avait élevé à la dignité de grand officier en 2009. Il était notamment titulaire de la croix de guerre 39-45 avec trois citations dont une avec palme de la croix de guerre des TOE avec quatre citations, de la croix de la valeur militaire avec trois citations dont une avec palme et de la médaille de la résistance. |
Gallargues-le-Montueux : les honneurs rendus au général Paul SimoninMercredi, 01 Novembre 2017 22:17Publié le 30/10/2017 Lors de la cérémonie, avant inhumation à Aubais. Éliane Roché C'est en l'église Saint-Martin, à Gallargues-le-Montueux, qu'un dernier hommage a été rendu, mardi 24 octobre, au général Paul Simonin décédé à l'âge de 97 ans. Grand officier de la Légion d'honneur, il avait été fait citoyen d'honneur de Gallargues-le-Montueux par l'ancien maire René Pourreau qui ne tarit pas d'éloges sur le grand homme qu'il a eu la chance de côtoyer, notamment lors des cérémonies commémoratives du village. À l'église, on notait la présence d'une forte délégation de civils et militaires, d'un bon nombre d'officiers généraux, de la section d'honneur et des porteurs de gerbes de la Légion étrangère - 2ème régiment de Nîmes -, de porte-drapeaux. Un premier hommage a été rendu par Gérard Quintana, président des anciens enfants de troupe (AET) du Gard, qui a retracé la vie du général «un grand soldat, un grand Français, et, pour les enfants de troupe, un si prestigieux aîné d'une grande générosité d'âme. Un enfant de troupe puis un combattant, un instructeur, un résistant, un écrivain enfin, à qui l'on doit trois livres dont Enfants de la Patrie». Le président de l'Amicale des anciens de la Légion étrangère (AALE) de Nîmes, le lieutenant-colonel Michel Deutschmann, a pour sa part rappelé que c'est en 1950, que Paul Simonin a été affecté en Indochine. «Rejoignant la Légion, pendant trois ans, il a commandé une compagnie de la 13e Demi Brigade de Légion Étrangère. Parcourant alors sans répit les rizières et la jungle cochinchinoise et déjouant les ruses de l'adversaire en inventant un nouveau modèle de poste militaire adapté au terrain, tout en protégeant les populations civiles. Trois années qui lui valurent les quatre belles citations qui vinrent orner sa Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs». Le général Simonin avait conservé une indéfectible admiration pour la Légion étrangère et un grand attachement à l'amicale des anciens dont il était un membre actif depuis 1989, toujours présent aux commémorations de Camerone et à divers regroupements d'anciens. Lors du dernier conseil municipal du 24 octobre, une minute de silence a été observée par les élus et le public. Nos sincères condoléances à sa famille. |
Obsèques du Général Paul SIMONINMardi, 31 Octobre 2017 14:52 |
Résistant Jurassien, le général Paul Simonin nous a quittésMardi, 31 Octobre 2017 14:41Publié le : 18/10/2017
Ancien résistant du Jura, né près de Bletterans, le général Paul Simonin est décédé hier, mardi 17 octobre, à l'âge de 97 ans.
Le général Paul Simonin, résistant, FFI Ancien Résistant à l’origine d’un réseau sur la Bresse du Jura durant la Seconde Guerre mondiale, auteur de plusieurs ouvrages, le général Paul Simonin est décédé hier, mardi 17 octobre 2017, indique aujourd’hui sa famille. Il était âgé de 97 ans. Né en Saône-et-Loire en 1920, mais tout près de Bletterans, le général Paul Simonin s’était depuis plusieurs années retiré dans le midi de la France. Durant la Seconde Guerre Mondiale, il avait constitué un réseau de résistance sur la Bresse du Jura et, au sein de l’Etat major du Jura, représentait le District F.F.I. de Bletterans. Après la Libération, alors capitaine, Paul Simonin avait commandé la 15e Compagnie du 4/13e D.B.L.E ; bataillon jauni, en Cochinchine de 1951 à 1953. Pendant son séjour, il notait chaque jour sur un agenda un résumé de ses activités. Reprenant ses agendas et cartes, par devoir de mémoire, il avait fait paraître un livre témoignage, « Les bérets blancs de la légion en Indochine », préfacé par Jean-François Deniau, de l’Académie française, lui même ancien combattant en Indochine en 1947-1948 et titulaire de la croix de guerre des T.O.E. Ce livre, témoignage incontestable et émouvant, qui a éclairé sous un jour inédit la présence française en Indochine, n’a pas été le seul du général, également auteur d’une histoire des Francs-comtois dans la Résistance (Maillard, 1983) ou encore « Enfant de la patrie » qui présente, de façon autobiographique, l’itinéraire d’un enfant de troupe pendant la seconde guerre mondiale : du Jura aux Alpes et à l’Alsace, le général Paul Simonin y retraçait son itinéraire de troupe pendant la deuxième guerre, apportant là encore un témoignage exceptionnel sur l’armée d’armistice et sur la résistance Jurassienne au quotidien. Les obsèques auront lieu mardi 24 octobre à 10 h à Gallargues-le-Montueux (Gard) pour l’hommage militaire et à Aubais, où il résidait, pour la cérémonie religieuse. Laurent Villette |
24 octobre 1942...Meurt le Lcl Amilakvari à El Alamein, figure mythique de la Légion étrangère !Jeudi, 26 Octobre 2017 11:11https://veteransjobscenter.com/ Publié le 24/10/2017
Né le 30 octobre 1906 à Gori, le jeune Dimitri Amilakvari connut les journées exaltantes de l'indépendance de la Georgie, qui se détache en 1918 de l'ensemble des territoires de la Russie, puis viennent les jours sombres de l'intervention de l'Armée Rouge qui instaure en 1921 dans sa Patrie, le régime soviétique. Sa famille est contrainte de quitter son pays, gagne Constantinople, puis vient s'installer en France, son caractère se trempe aux souffrances de l'exil et au travail manuel nécessaire pour vivre. En 1924 il entre à Saint-Cyr et appartient à la promotion du Rif ; nommé Sous-Lieutenant, il rejoint la Légion. Muté en 1929 au 4ème Etranger, il sert sous les ordres du Colonel Catroux et participe en 1932 aux opérations de pacification du Maroc, dans le Haut Atlas. Deux fois cité pour son courage il a su s'imposer à ses hommes, ses camarades, ses chefs, par son prestige, sa droiture, son idéal ; aimé de tous il est devenu une figure du Régiment. Il appartient à la Compagnie du Capitaine Koenig quand il quitte le Maroc. Le 20 février 1940, le capitaine Amilakvari est affecté au 2e Bataillon du Groupement de haute montagne, quelques semaines avant de recevoir la nationalité française. Pendant la campagne de France, il prend part avec la 13e Demi-brigade de Légion étrangère aux opérations du corps expéditionnaire en Norvège, en qualité de commandant de la compagnie d'accompagnement du 2e Bataillon en Norvège, il confirme sa valeur au combat par trois nouvelles citations et la croix de chevalier de la Légion d'Honneur. De retour en Bretagne le 16 juin 1940 avec le corps expéditionnaire et devant l'impossibilité de reprendre le combat sur le sol français, il s'embarque le 19 juin de Saint-Jacut de la Mer avec quelques officiers de la "13", dont son chef, le colonel Magrin-Vernerey. A Jersey, la petite troupe est prise en charge par un cargo et parvient en Angleterre le 21 juin 1940. Ayant choisi après l'armistice de s'engager dans les Forces françaises libres, Dimitri Amilakvari reste à la Légion étrangère. Les Bataillons ont échappé de justesse à la capture, à Dinan, embarqués à Brest, ils arrivent en Angleterre le 20 juin et campent près de Liverpool. Là nous prenons connaissance de l'Appel lancé par le Général de Gaulle, Magrin-Verneray (alias Monclar), Koenig, Amilakvari, résistent aux sollicitations des Chefs militaires qui nous pressent de partir au Maroc, ils entraînent derrière eux 1100 Légionnaires, sur les 15000 hommes présents en Angleterre, ceux-ci forment le "noyau des Forces Françaises Libres". Le Colonel déclare "nous saurons tirer les dernières cartouches au nom de la France, pour son honneur et la fidélité à la parole donnée". Koenig est prêt à servir même dans l'armée britannique, Amilakvari déclare " je dois tout à la France, ce n'est pas au moment où elle a besoin de moi que je l'abandonnerai ". Et le 14 juillet notre Capitaine défile à Londres,en tête des Légionnaires devant le cénotaphe du soldat inconnu, puis dépose une gerbe au pied de la statue du Maréchal Foch, sur le ruban tricolore est écrit " passant, va dire à la France que la Légion Etrangère est là ". De Londres, il part le 31 août 1940 pour Dakar dans le cadre de l'opération "Menace" visant au ralliement de l'AOF à la France libre. Après l'échec devant Dakar, il refuse de participer à la prise du Gabon pour ne pas avoir à tirer sur des Français. Après le ralliement du Gabon en novembre 1940, il rejoint l'Erythrée via le Cameroun. Au sein de la Brigade d'Orient, il commande la compagnie d'accompagnement du 1er Bataillon de Légion étrangère qui prend une part active à la victoire de Keren le 27 mars 1941 puis à la prise de Massaouah le 8 avril. Dimitri Amilakvari participe ensuite à la campagne de Syrie en juin 1941 au cours de laquelle il est nommé chef de bataillon (le 25 juin). Le 25 septembre 1941, il est promu lieutenant-colonel après avoir reçu, le 16 septembre, le commandement de la 13e DBLE qui comprend alors trois bataillons. Formidable entraîneur d'hommes, il s'attache alors à réorganiser son unité et à la préparer à la guerre du désert. Le 19 octobre 1941, à Homs en Syrie, il reçoit des mains du général Catroux le drapeau de la "13". Au début de 1942, commence la campagne de Libye, dès la fin mars, le lieutenant-colonel Amilakvari commande une Jock column (groupement tactique constitué d'éléments d'infanterie motorisée, d'une batterie d'artillerie tractée, d'un peloton d'automitrailleuses, d'une section de canons antichars de 75 mm et d'éléments légers de DCA, du génie et de transmissions radio) dans le désert de Libye. Du 26 mai au 11 juin 1942, à Bir-Hakeim, il est l'adjoint du général Koenig, commandant la 1ère Brigade française libre, et ne cesse de se porter volontairement dans les endroits les plus exposés pour renseigner le commandement et redresser la situation. A la tête d'une Jock column, il attaque un détachement de chars allemands le 31 mai, en détruisant cinq. Dans la nuit du 10 au 11 juin, il sort de la position de Bir-Hakeim dans la voiture du général Koenig. La Croix de la Libération lui est remise par le général de Gaulle au camp de El Tahag (Egypte) le 10 août 1942. Sept semaines plus tard, au moment de la bataille d'El Alamein, en Egypte, le lieutenant-colonel Amilakvari se trouve à la tête de sa demi-brigade réduite à deux bataillons. Il est chargé du Groupement A de la 1ère Brigade française libre et doit assurer l'effort principal devant permettre d'enlever le piton de l'Himeimat qui s'élève à 80 mètres. Une partie du plateau est occupée mais au matin du 24 octobre 1942, les chars allemands attaquent et le repli est décidé. Le Colonel est triste, il a laissé au flanc de l'Himeimat quelques blessés, ceux-ci rassemblés par l'Adjufant-Chef Branier combattront jusqu'à épuisement de leurs munitions, leur chef se fera sauter la poitrine avec une grenade pour ne pas être capturé. Le 2/13 progresse, le Capitaine Arnault en tête, en serre-file le Colonel et le Docteur Lepoivre. L'ambiance est lourde, le Colonel a perdu sa pèlerine. Deux stukas survolent, mitraillent, personne ne bronche. Mais le Blindé léger, qui sert d'observatoire à l'Officier d'Artillerie britannique, vient à eux. Il a été renvoyé par le Général Koenig à qui il était allé de sa propre initiative rendre compte. Il veut prendre à son bord le Colonel pour le ramener, Amilakvari répond " ma place est à la Légion, au milieu de mes hommes " et le 105 ennemi qui avait cessé de tirer reprend, l'automitrailleuse est à peine partie qu'un obus explose au milieu du petit groupe. Amilakvari s'est retourné au bruit, un éclat l'a atteint à l'œil, il s'abat, porte ses mains à sa tête, en râlant. Le Docteur Lepoivre est blessé dans le dos, il est 10 heures. Les chars allemands approchent, le char de l'Aspirant Touny vient à eux. Le Colonel et le Docteur sont hissés sur la plage arrière. " Je maudirai les Anglais si je ne termine pas la guerre sur un char " avait-il déclaré à ses chefs, ceux-ci lui avaient promis de satisfaire son désir et la 13 méritait bien de devenir une Unité Blindée, " mais les promesses " disait Monclar, " n'engagent que ceux à qui elles sont faites ". Et c'est sur un char que le Colonel revient mortellement blessé. En ce soir de bataille du 24 octobre 1942, quatre légionnaires portent sur l'épaule le corps de leur chef, que le Général Koenig veut veiller dans sa tente. Dans le soleil rouge du couchant les Légionnaires d'escorte ont allumé des torches pour l'accompagner. On entend les Artilleurs tirer des salves à intervalles réguliers : c'est à la fois grandiose et infiniment triste. Ainsi mourut le Lieutenant-colonel Amilakvari, Prince Georgien, Compagnon de la Libération. Il est enterré sur les pentes du Quart el Himeimat puis son corps est transféré au cimetière militaire d'El Alamein .Son képi taché de sang et l’éclat d’obus qui le blessa mortellement sont gardés au musée de la Légion à Aubagne. Chevalier de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération (décret du 9 septembre 1942), Croix de guerre 1939-1945 avec 4 palmes (5 citations), Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (2 citations), Médaille des évadés, Médaille coloniale avec agrafe « Maroc », Croix de guerre (Norvège), Officier de l'ordre du Ouissam alaouite. |
Une miss dans la légion étrangèrelundi 30 octobre 2017
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Retour aux sources nous raconte l’incroyable histoire d’une aventurière, la seule femme admise dans les rangs de la légendaire Légion étrangère : Susan Travers. Longtemps oubliée de l’Histoire, elle a été décorée à l’âge de 86 ans et honorée par Simone Veil."Susan, l'héroïne cachée de Bir Hakeim " à voir sur La Une le vendredi 31 octobre à 22h45. Rediffusion sur La Trois le 04/11 à 21h05 et le 06/11 à 13h30 Flamboyante, héroïque, solaire, Susan Travers est de ces femmes que l’on n’oublie pas. Des yeux immenses, le front haut, le regard clair, elle a la beauté magnétique et l’énergie farouche des grandes aventurières. Pendant sept ans de 1940 à 1947, cette Anglaise élevée dans le Sud de la France, fille d’un officier de la Royal Navy, a fait la guerre en tant que chauffeur au sein des Forces des Français Libres puis en Indochine. Toute sa vie, Susan Travers fut appelée " la Miss " par les légionnaires de Bir-Hakeim. " Un drôle de mec " disait-on d’elle. Respect envers cette auxiliaire courageuse qui fut la première à lancer sa vieille Ford rouillée sous les bombes de Bir-Hakeim, pour rejoindre les lignes anglaises après dix-huit jours de combat contre l’Afrika Korps et à sauver la vie du général Koenig. Mais elle dût attendre l’âge de 86 ans pour être reconnue et enfin décorée de la légion d’Honneur, avant que Simone Veil plus tard ne lui rende hommage. Les "nettoyeurs" de la mémoire ont fait le ménage pour effacer les traces de celle qui aurait pu porter ombrage à la réputation de Pierre Koenig, le vainqueur de Bir Hakeim, élevé plus tard à la dignité de Maréchal de France. Il recevra tous les honneurs, de De Gaulle, des Alliés, de Rommel même. Elle ? rien Pour commenter ce documentaire raconté par la comédienne Irène Jacob et intitulé , Elodie de Sélys recevra son réalisateur Patrick Jeudy. |
Histoires 14-18 : le premier pilote noir américain, Eugène BullardMercredi, 01 Novembre 2017 21:53https://france3-regions.francetvinfo.fr/ Publié le 28/10/2017 © National Museum of the US Air Force/Pathé Gaumont Il est sans doute le plus français des Américains … Eugène Jacques Bullard, premier pilote noir, passé par l’armée française, fait partie de ces héros oubliés, négligés. En premier lieu par sa patrie d’origine : les Etats-Unis. Convalescent, il est décoré de la Croix de guerre mais ne peut plus servir dans l’Infanterie. Pourtant Eugène Bullard veut continuer à se battre. Il devient élève-pilote dans plusieurs écoles et ainsi l’un des deux premiers pilotes de chasse noirs de l’Histoire, avec l’ottoman Ahmet Ali Celikten. Il est affecté au Lafayette Flying Corps = l’escadrille La Fayette. Une unité sous commandement français, née ici à Luxeuil les Bains, et composée de volontaires américains qui n’ont pas attendu l’entrée en guerre des États-Unis pour combattre. Eugène Bullard vole avec sa mascotte : un petit singe nommé Jimmy. Et la devise inscrite sur son fuselage est « All blood runs red » = « Tout sang coule rouge » Toute la collection des 500 vidéos Histoires 14-18 |
Calvi : Elle recherche la sépulture de son père…Lundi, 23 Octobre 2017 10:16https://www.corsenetinfos.corsica/ Rédigé par Charles Monti le Dimanche 22 Octobre 2017
"J'ai grandi avec un manque énorme de mon père, et ne pouvant obtenir quasiment aucune information sur lui de la part de ma mère ou de ma famille, ce manque s'est amplifié au cours des années. Depuis mon adolescence je me suis promise de me recueillir sur sa tombe, de voir où il repose. Aujourd’hui à plus de 46 ans, je n'ai toujours pas la possibilité de le faire et je suis mal dans ma peau." C'est le message adressé à CNI par une jeune femme qui habite dans le Nord. Ne pouvant obtenir aucune réponse de la part de ma famille, j'ai besoin de savoir où il est pour, je l’espère depuis ma plus tendre enfance, pouvoir me recueillir à l'endroit où il repose". |
Le Commandant Cattelin - 1891Vendredi, 27 Octobre 2017 14:23 |
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Souvenirs de ma vie 1837 - 1908 - Général ZédéVendredi, 27 Octobre 2017 11:12 |
Vis ma vie de légionnaire du 1er Reg de Laudun
PHOTO MiKAEL ANISSET PHOTO MiKAEL ANISSET PHOTO MiKAEL ANISSET PHOTO MiKAEL ANISSET PHOTO MiKAEL ANISSET PHOTO MiKAEL ANISSET PHOTO MiKAEL ANISSET PHOTO MiKAEL ANISSET
Pour la première fois, samedi 14 octobre, une trentaine d'épouses de militaires ont enfilé le treillis pour une journée en immersion. Une expérience des plus marquantes. Retour en images.https://player.myvideoplace.tv/?v=MIDI_PAD_211017 Il y a la bondissante et énergique Olga. Petit bout de femme, Ukrainienne, arrivée cet été. Roxana, de Roumanie, ici depuis un an, élue miss Képi blanc. Et aussi Laurence, qui exerce le métier de kiné, Corinne, en recherche de mission de graphiste, et puis Iryna, Leila... En tout, elles sont une trentaine, ce samedi 14 octobre, à enfiler, avec le sourire, treillis et veste de camouflage. Une trentaine de femmes de légionnaires du 1er Reg de Laudun. Pour la première fois, elles ont été invitées à participer à une journée en immersion à la Légion.
Sur le site de Lascours, elles vont enchaîner les ateliers : montage d'un bateau pneumatique, secourisme sur zone de combat, déminage, tirs (avec petites billes), progression dans les arbres. Autant de gestes pratiqués ou de missions réalisées par leurs maris dans la vraie vie. Elles vont apprendre à marcher au pas, chanter, improviser quelques pompes, faire réchauffer leur ration, sans jamais se départir d'une bonne dose de bonne humeur. Un moment pour elles, alors que les hommes gardent les bambins à la maison. Et surtout, un temps pour tisser des liens, des amitiés peut-être, alors qu'elles seront bientôt et à nouveau seules, pendant plusieurs mois...
Leurs témoignages à lire dans Midi Libre Bagnols, version papier, de ce samedi 21 octobre. |
Aubagne : il y a 55 ans, la Légion étrangère s'installait sur la communeMercredi, 01 Novembre 2017 22:12Dimanche 29/10/2017
Présentation historiquePour fêter l'anniversaire de son arrivée à Aubagne, le 1er Régiment étranger a organisé, jeudi dans la soirée, sur les cours Voltaire et Foch, une prise d'armes, suivie d'une présentation historique du régiment. Cette cérémonie de pied ferme, était placée sous les ordres du lieutenant-colonel Bertrand Morel commandant en second, et présidée par le colonel Guillaume Dujon commandant le 1er Régiment étranger, en présence de Bernard Deflesselles, député de la 9e circonscription, de Gérard Gazay, maire d'Aubagne, et de Sylvia Barthélémy, présidente du Territoire. Outre les élus, on notait la présence de l'Amicale des Anciens de la Légion étrangère, des associations patriotiques, des invités, et de spectateurs venus nombreux. Dès la fin d'après-midi, sur le cours Foch, des stands d'animation étaient accessibles au public : une présentation de matériels, un camion de recrutement des réservistes, une présentation dynamique avec ateliers secourisme et Tior (Technique d'intervention opérationnelle rapprochée), un historique du 1er RE... À la nuit tombée, le dispositif, sous le feu des projecteurs, était impressionnant sur le cours Voltaire : les pionniers avec leurs barbes, tabliers de buffle et haches sur l'épaule ; la musique de la Légion étrangère ; les trois compagnies du 1er RE, capitaines fanions en tête avec deux sections en armes ; les cadres sans troupe et les militaires du rang ; les anciens en tenue de tradition ; les drapeaux et associations patriotiques... Après l'accueil des autorités et le salut au drapeau avec Marseillaise, la cérémonie comportait plusieurs phases : le colonel Dujon a proclamé son ordre du jour, puis a eu lieu une remise de décorations. L'Ordre National du Mérite a été décerné au major en retraite Alain Maksoud, et le sergent-chef Benjamin Coureau s'est vu remettre la Médaille d'or de la Défense nationale avec étoile de bronze. Quatre légionnaires ont reçu leurs décrets de naturalisationEnfin, quatre légionnaires ont reçu leurs décrets de naturalisation des mains du Maire d'Aubagne, et du député, avant la lecture par le maire d'une adresse du Président de la République aux nouveaux français. À l'issue de la cérémonie militaire, un petit déplacement a permis au maire de s'adresser au public, juste avant la projection à l'aide d'un canon à images, d'une évocation historique du régiment. Pour clore cette belle soirée, un vin chaud apprécié, a été offert aux présents, tandis que la musique de la Légion donnait une aubade appréciée, suivie de quelques animations au milieu des stands. |
La Légion étrangère à El-Moungar (Sud-Oranais 2 septembre 1903) |
A la mémoire d'Alan Seeger et de ses camarades , les volontaires américains.Lundi, 09 Octobre 2017 18:54 |
Décès du Capitaine GRAVEREAU, du 1er régiment étranger, le 4 février 1885, au combat de Thaï-Hoa.Le Monde illustré 18850926
GRAVEREAU (Eugène-Auguste-Joseph), capitaine du 1er régiment étranger, né le 21 janvier 1855, à Saint-Pol-de-Léon (Finistère). Entré à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr le 27 octobre 1873, sous-lieutenant du 47e de ligne le 10 octobre 1875, lieutenant au même régiment le 20 janvier 1881, passé sur sa demande dans la Légion étrangère en 1882, le lieutenant Gravereau s'est embarqué, à Oran, le 27 décembre 1883, pour le Tonkin. Il a pris une part brillante aux combats de Bac-Ninh, d'Hong-Hoa; nommé capitaine le 12 juillet 1884; il a été cité à l'ordre du jour du corps expéditionnaire à la suite du combat du marché de Ha-Ho où le capitaine Gravereau n'a pas craint de rompre son ordre de marche pour aller dégager une compagnie du régiment étranger sérieusement engagée et dont la situation allait devenir critique. Le capitaine Gravereau avait été proposé pour la croix de la Légion d'honneur au titre de cette affaire. Le 4 février 1885, au combat de Thaï-Hoa, il a été tué à la tête de sa compagnie avec laquelle il avait enlevé trois ouvrages formidables. Il est mort devant le retranchement du dernier ouvrage, le revolver d'une main, et de l'autre un coupe-coupe chinois pris à un porte-drapeau qu'il avait tué de sa main. Le capitaine Gravereau avait été nommé chevalier de l'ordre royal du Cambodge par décret du 31 décembre 1884. Il était très apprécié de ses chefs, aimé de ses camarades et admiré de ses soldats. |
Décès du capitaine Cotter, du 2e régiment étranger, tué à Dong-Dang le 24 mars 1885.Le Monde illustré 18850926 Le capitaine Cotter, du 2e régiment étranger, chevalier de la Légion d'honneur, par décret du 13juillet 1 881, est né à Tyoronne Dungarvon (Irlande), le 22 juillet 1849. Il a assisté comme lieutenant à la campagne de l’Est sous le général Bourbaki. Revenu de Suisse, il partit pour l'Algérie et assista aux combats sous les ordres du général Négrier et du colonel Swiney et s’y distingua. Il fut tué au combat de Dong-Dang, à côté du capitaine Brunet. Ce brave officier irlandais s’est distingué dans les combats du Tonkin depuis deux ans. Il appartenait à une famille Irlandaise très respectable et il a eu un frère officier dans la 1égion étrangère qui n'a quitté le service qu'après y avoir été blessé. |
Décès du capitaine Brunet, du 2e régiment étranger, tué à Dong-Dang le 24 mars 1885.Le Monde illustré. 1885/06/27. BRUNET, Jules, capitaine à la légion étrangère, né à Malesherbes (Loiret) en 1838. Engagé volontaire en 1859, il prenait part quelques mois après à la campagne d(Italie. Lieutenant au moment de la guerre franco-allemande, il s'échappait de Sedan pour venir à Paris se mettre à la disposition du gouvernement. Capitaine en 1874, chevalier de la Légion d'honneur en 1881, il était à la légion étrangère depuis six ans, quand son bataillon reçut l'ordre de partir au Tonkin, où il trouva une mort glorieuse à Dong-Dang, trois mois après son arrivée. Doué d'un grand cœur et d'un grand courage, il était la providence de ses vieux parents, que sa mort plonge dans la désolation et dont il était le seul soutien. |
Décès du médecin-major Arthur Lucotte, du 1er régiment étranger, le 12 août 1885 à l'ambulance de Phu-Lang-ThuongLe Monde illustré 18850926 LUCOTTE (Jacques-Hippolyte-Arthur) né le 8 novembre 1846 à Liernais (Cote d’Or) Elève le 15 octobre 1886 à l'École de Strasbourg. Docteur le 31 décembre 1870/ Aide-major de 2e classe le 31 décembre 1871. Aide-major de 1re classe le 31 décembre 1873. Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 5 mai 1884 pour services distingués, rendus au Tonkin, 19 ans de services, 10 campagnes. Proposé pour médecin-major de 1re classe avec le numéro 1 par décision ministérielle du 2 Juillet 1885. Il servait au 2e bataillon du 1er régiment étranger, et s'est embarqué le 30 décembre 1883 pour le Tonkin. A la suite de la prise de Bac-Ninh il a soigné avec un grand dévouement les hommes du bataillon cantonné à Hong-Hoa où la fièvre de bois sévissait avec rage. Il a fait toute la colonne de Lang-Son, a assister au combat de la porte de Chine le 23 février 1885, au combat de Bang-Bo (24 mars 1885), et à celui de Ki-Lua (28 mars 1885). Le brave officier est mort du choléra le 12 août 1885 à l'ambulance de Phu-Lang-Thuong, victime de son dévouement, au chevet des cholériques. |
Un Glorieux Centenaire.Lundi, 09 Octobre 2017 16:35 |
Recherches Guerre d'Algérie - 1961/1962Vendredi, 20 Octobre 2017 06:45
Bonjour, Auteur d'une quinzaine de livres, j'effectue actuellement des recherches sur les derniers mois de la Guerre d'Algérie (1961/1962). Cela étant, je recherche des personnes ayant été pris part ou été témoins de la semaine des barricades en décembre 1960, du Putsch en Avril 1961, etc. jusqu'à l'indépendance. Par conséquent, est-ce que des membres de votre Association seraient susceptibles de m'apporter leur témoignage, etc. ? Si je possède une importante documentation amassée durant trois décennies, je souhaite néanmoins la compléter en contactant d'autres protagonistes. Je viens de terminer la rédaction d'un nouvel ouvrage consacré à la Grande Guerre qui sortira en librairie le 10 janvier 2018 (ci-dessous lien vers mon éditeur) :
Vous remerciant de l'intérêt que vous voudrez bien porter à ma démarche, Cordialement, Patrick-Charles Renaud |
Marseille : au Kortchma, les spécialités ukrainiennes réchauffent La PlaineMercredi, 01 Novembre 2017 22:54Lundi 30/10/2017 "La Provence" pense à tous ceux qui ne partent pas en vacances en leur proposant une sélection "évasion" des restaurants du mondeDepuis 13 ans, Igor et sa femme Olga, régalent les amateurs de cuisine de l'Est. Photo philippe laurenson
Brochettes géantes de porc, mariné dans de la bière, et accompagné de purée maison...Le repas commence par un grand choix de zakouski, c'est-à-dire de hors-d'oeuvre. De la charcuterie aux blinis, en passant par le hareng, les crêpes fourrées ou encore de petites galettes de pommes de terre recouvertes de fromages (genre feta). Un délice ! Suivent les fameux vareniki, qu'Igor recommande vivement. Servis dans une petite cocotte, ces raviolis - dont on peut choisir la garniture : champignon, poulet, patate, oignon - peuvent être accompagnés de quelques morceaux de viande sautée et d'un peu de crème fraîche. Parmi les incontournables de la carte, et pour les amateurs de viandes, ne manquez pas de goûter le chachlyk : des brochettes géantes de porc, mariné dans de la bière, et accompagné de purée maison. Au dessert, les becs sucrés se laisseront tenter par une part de gâteau au miel ou un amiral : sorbet de pomme arrosé de vodka au miel et citron. Car au Kortchma, comme en Ukraine, la vodka trouve sa place sur la table. Aromatisée au piment, au miel, à la griotte, etc., elles se dégustent avec modération et de gros cornichons. Si vous mélangez encore zakouski, vareniki ou chachlyk, pas de panique Igor, avec son petit accent de l'Est, vous fera un petit rappel. (1) "Winter is coming", Game of Thrones |
La Newsletter 17/34 de l'AALEME.
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A REDIFFUSER SANS MODÉRATION |
Cérémonie en hommage «aux morts de l'AALEME» |
La Newsletter 17/33 de l'AALEME.
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A REDIFFUSER SANS MODÉRATION |
Bel-Abbès et son arrondissement; histoire... 1880Dimanche, 01 Octobre 2017 11:00 |
La Légion qui passe |
En colonne : récits de guerre, de chasse et d'exploration - 1913Jeudi, 05 Octobre 2017 02:49 |
Un capitaine de la Légion étrangère...Historique du 5e escadron du train des équipages militaires - 1920 |
La Légion étrangère. Quand elle est au repos... |
At the Front in North Africa - november, december 1942 |
When France's Foreign Legion Becomes French2017-10-02 Foreign legion in Southern France city of Orange - Jean-Louis Zimmermann
Each year, about 200 soldiers from the elite military unit become naturalized French citizens.PARIS — Even if the sky was falling, they would still stand straight and calm. They are the Légion Étrangère, the French Foreign Legion, a unique military unit with its own history in this patriotic land. As they do every year, the Legion stood out at this past July 14th's national celebration parade. Perhaps it’s because of the myths that surround this unique elite unit, which was created in 1831, and the distinct white kepi, a French military cap with a horizontal peak, that the troops wear. Wielding axes and big beards at the parade, they walked in front of the flags and their chiefs, unlike all the other units. It was a tradition inherited from history, when they were in charge of clearing paths with their axes. The Legion is the only unit that marches at “88 steps per minute,” an officer explained, whereas other units do 120 steps for the same time. Other particularity: all troops, when they get to the Champs Elysées and face the president, split up. The legionnaires go to the same side — “undivided,” a battalion commander of the 4th Foreign Regiment pointed out. This year, there were 205 legionnaires of 44 nationalities at the parade. They are all members of the 4th Regiment, the Legion’s school based in Castelnaudary, in the south of France, which trains between 1,300 and 1,700 men each year. Most of them were in Paris for the first time. After 12 years of service in the Legion, Sergueï, a 32-year-old Russian, asked for French nationality. The naturalization document was handed to him on the July 13 during a ceremony at the Senate — by the French president. “He was crying with happiness,” on the day he got the news, an officer recalled. Most legionnaires, however, don't go through the administrative steps to become French. Since 1998, 5217 legionnaires have received French nationality through naturalization — about 200 per year. “Only 10% of the men ask for French nationality,” said Colonel Nicolas Dufour of the 4th Regiment. “There are many easier ways to obtain citizenship.” For the Foreign Legion and its 8,624 men of 150 different nationalities, administrative requests are constantly analyzed. These soldiers need to have served for at least three years, a way to “avoid illegal immigration,” and they also need to prove they want to be part of the French nation and obtain a certificate of good behavior. The request is looked at by commanders of the Legion, who can sometimes refuse it. It’s then sent to the Interior Ministry or the prefecture. The procedure is the same for civilians. It takes about 18 to 24 months. As for their French language skills, nothing more than the 600 to 800 words required at the end of their 4-month training is demanded of them. Their motivations are often the same: the prestige of France and the love for a country they serve. Some of the naturalized soldiers also keep their birth nationality. Others are forced to give it up if their homeland doesn’t accept dual citizenship. There is also another, less common way for them to obtain French nationality. Since 1999, France has been using Article 7 of the “Code du legionnaire” — “never leave your wounded and your dead behind” — through a law stating that every member of the Legion can become French if they lost blood in the process. Since 2000, 19 wounded legionnaires have obtained citizenship through this entitlement. If a soldier is killed in action, his children under 18 can also obtain it. Since 1831, almost 38,000 legionnaires have been killed in action and more than 40,000 have been wounded since 1940. French Foreign Legion in Orange — Photo: Jean-Louis Zimmermann/Flickr Hand on heart His journey is like his brother’s, who has been a legionnaire for 18 years and “who became French, along with all his children,” Attila said. Afghanistan, Ivory Coast, New Caledonia… He goes from one battlefield to the other, like his brothers in arms, rifle in his hand and… a horn under his arm, as he is also a musician. He says he is always happy to go back to France, which gave him everything: “My job, and my wife!” This is my country In my blood A mortar shell |
Les Ensablés - Hans Bringolf, "Feu le lieutenant Bringolf" (1930)01.10.2017
De l’escroquerie considéré comme un des beaux-arts… Né en 1876, fils d’un colonel de l’armée suisse et d’une russe, Hans Bringolf a connu une existence des plus agitées. Membre des services diplomatiques helvétiques, promis à une belle carrière, l’homme est doté d’une des meilleures éducations, d’une intelligence sans aucun doute des plus aigües et d’un courage hors-norme. Mais le démon du jeu, du paraître et des plaisirs le conduise à sa perte.Par Carl Aderhold
Il recourt aux usuriers, signe reconnaissance de dettes sur reconnaissance de dettes, vit sur un pied trop grand. Jusqu’au jour où il ne peut plus rembourser. Il est contraint de s’enfuir en Amérique du Sud pour échapper au scandale. Radié, il mène alors une existence misérable dans différents pays, au Paraguay, en Bolivie, vivotant de petites arnaques auprès de la colonie suisse présente dans ces pays, s’engage dans l’armée américaine aux Philippines, passe trois années en prison. Des riches cours européennes aux geôles immondes de la Guadalupe de Lima, l’homme connaît tous les états, monte et descend les marches de la société avant de trouver une forme de rédemption en s’engageant dans la légion étrangère en 1914 et de participer activement à la Première Guerre mondiale notamment dans les Dardanelles et sur le front en Grèce et en Serbie. Devenu après-guerre un riche banquier œuvrant dans la Sarre occupée, il décide alors d’écrire ses Mémoires, à la fois plaidoyer pro domo et récit édifiant, l’escroc repenti, au service des lecteurs.
Son livre est publié en 1927 en Suisse. Trois ans plus tard, il paraît en français aux éditions du Sans Pareil, dans la collection « Les Têtes brulées » dirigée par Blaise Cendrars.
À en croire Claude Leroy, le préfacier de la réédition qui vient de paraître aux éditions de La Table Ronde, la version française a été considérablement remaniée et réécrite par l’auteur de de L’Or et de Rhum.
À lecture des mémoires de Bringolf, on comprend aisément ce qui a pu séduire Blaise Cendrars, son compatriote, lui aussi engagé en 1914 dans la légion étrangère.
Bringolf appartient à la race de ces aventuriers qui, entre 1850 et 1914, ont quitté la vieille Europe pour tenter leur chance dans le Nouveau Monde. Comme le général Sutter, héros de L’Or parti en Californie ou Jean Galmot, le héros de Rhum, qui lui débarque en Guyane, Bringolf quitte tout pour rejoindre l’Amérique.
À une époque où le monde se désenchante à grande vitesse, ce genre de personnage a tout pour séduire Cendrars. Les mémoires de Bringolf témoignent de cette dernière effervescence avant la grande guerre. Les cours européennes, les grands palaces mais aussi la jungle amazonienne, les guerres aux Philippines, partout où il se passe quelque chose, on trouve Bringolf ! À cela s’ajoute une touche de mauvais garçon, d’aigrefin malin et joyeusement jouisseur. Oui vraiment ce Bringolf a tout pour plaire à Cendrars. Car comme pour les héros de ces romans, la quête, le mouvement, le départ comptent beaucoup plus que la réussite. L’argent, le pouvoir ne sont pas des buts en soi, la poésie d’entreprendre, de renverser des montagnes, de bruler ce qui a été construit sont des choses finalement beaucoup plus primordiales.
Chez Bringolf, ce ne sont pas les événements (comme la ruée vers l’or qui détruit les plantations de Sutter) ou les éléments (la forêt amazonienne qui vient à bout de Galmot) mais l’adversité, la méchanceté des autres qui conduisent sa destinée. Chaque fois qu’il est en passe de réussir, de se sortir de la misère ou bien d’enfin accéder à la gloire que ses mérites devraient lui valoir, un adversaire, un jaloux l’en prive, réduit à néant ses efforts, oblige le malheureux à tout recommencer, sans repos ni pause.
Finalement le plus important ne réside ni dans la réalité des faits, ni même dans la multiplicité des aventures de Bringolf mais dans son récit, sa reconstruction qui en fait une véritable œuvre : au bout du bout, ce pourquoi ces péripéties nous captivent, réside dans le fait que Cendrars en fait de la littérature.
De la littérature qui s’inscrit dans une tradition vieille de plusieurs siècles. Par sa forme et sa vision, les mémoires de Bringolf font songer aux romans picaresques espagnols, telle La Vie de Lazarillo de Tormes. Ou bien encore aux romans de Scarron au XVIIe ou de Lesage au XVIIIe, aux romans feuilletons qui paraissent dans les journaux du XIXe…
Cendrars s’en inspire manifestement. Il en reprend la disposition, avec des têtes de chapitres qui en résument le contenu, des débats moraux sur la nature mauvaise du héros, le désir de réhabilitation qui l’anime.
Si Bringolf avait voulu faire de ses mémoires un plaidoyer pour retrouver sa place dans la société après des années d’errance, Cendrars lui en fait un roman. Un véritable roman qui tout en reprenant des problématiques morales anciennes sur le mal inhérent à l’âme humaine, l’adapte au monde moderne par un récit haletant et sans fioriture. Une façon de lancer sa collection consacrée aux Têtes brulées, ceux qui sont à la marge de la société, cherchent à faire leur chemin en dehors des codes tout en essayant de s’y fondre…
La comparaison entre les petites escroqueries du début en Amérique du Sud, où Bringolf tente de grapiller un séjour dans un hôtel confortable, de bons repas, une nouvelle garde-robe en se faisant passer pour un consul de Suisse et l’escroquerie à grande échelle à la fin du roman où le héros participe au pillage des richesses de l’Allemagne vaincue est à cet égard significative. Autant les premières ont un caractère romanesque, poétique même, à la fois dérisoires et imaginatives, les dernières sont méthodiques, froides et en passent de procurer une reconnaissance sociale à leur auteur.
Dépassant largement le but poursuivi par Bringolf, somme toute un baroudeur sans grande envergure, ses mémoires, revues par Cendrars deviennent ainsi un hymne à un monde mort avec la guerre de 14-18 où un homme par sa seule volonté pouvait parcourir la planète, à coups d’aventures, faire de sa vie un roman. Le monde d’après 14 est alors le triomphe des escrocs à grande échelle, la consécration du profit, la fin de l’escroquerie considéré comme un des beaux-arts… |
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Deux tourtereaux de 90 ans égayent le repas des anciensLe 03/10/2017 Louise Lor, 94 ans, et Michel Martin, 92 ans, entourent Charles Lamy-Aurousseau, le maire du Fay. Photo Michel SYLVAIN Est-ce un curieux signe du destin? Toujours est-il que Cupidon décoche à tout âge les flèches de l'amour ! Louise Lor, aujourd'hui âgée de 94 ans, et son compagnon Michel Martin, 92 ans, se sont rencontrés dans un dîner d'anciens combattants à Cousance en 2004. Depuis, ils ne se sont plus quittés. Louise et Michel étaient donc les doyens du traditionnel repas des anciens financé par la commune et organisé par le club de l'Amitié que préside Mano Morel. D'origine lyonnaise, Louise aura travaillé longtemps dans la restauration avant de venir se fixer au Fay voici trois décennies. De son côté, Michel Martin a su faire honneur à son corps d'armée de la Légion étrangère durant plus de 15 ans. Il s'est même engagé en 1944 dans l'armée française avant d'intégrer la Légion étrangère en 1945. De ses glorieuses campagnes effectuées respectivement en Indochine, au Maroc, en Algérie, Michel a su largement se mettre en évidence si l'on songe qu'il est titulaire de nombreuses distinctions dont la croix d'officier de la Légion d'honneur. D'une élégance rarissime, Michel Martin est aussi, parait-il, un excellent chanteur. |
En vadrouille à Calvi avec les légionnairesPublié le jeudi 5 octobre 2017 Installés depuis cinquante ans au camp Raffalli, les hommes du 2e REP sont devenus des figures emblématiques de la ville. L’entraînement terminé, c’est l’heure de la relâche.Comme une rascasse échappée du chalut, le légionnaire italien Paolo frétille : avec une dizaine de ses camarades, il sort enfin de l’enceinte du camp Raffalli. Jeune incorporé du 2e Régiment étranger parachutiste, il vient d’y passer deux semaines cloîtré, pour apprendre l’art du saut en parachute, à 400 mètres d’altitude. Sept bonds dans le vide et quelques bosses plus tard, le voici breveté. Alors, ce soir, c’est la fiesta. Il va déambuler dans les ruelles de Calvi, képi blanc sur la tête et insigne de para crânement épinglé sur la chemisette de son uniforme. «Le plus dur, ce sont les quatre mois de formation initiale à Castelnaudary. Ensuite, l’affectation au REP, c’est la consécration», sourit le soldat. À vrai dire, il ne va pas trop faire le mariole durant cette courte permission. Le petit groupe est encore chaperonné par son instructeur. Un sergent-chef allemand, sec et nerveux. «Une fois les jeunes brevetés, nous sortons tous ensemble à Calvi. On dîne, puis on fait la fête. C’est la tradition. Le major de la formation a même droit à un petit cadeau de la part de ses camarades», confie-t-il avec un clin d’oeil. À voir les créatures qui ondulent lascivement dans le bar où le petit groupe finit par atterrir, et leur promptitude à tomber amoureuses des képis blancs, on envisage la nature du « cadeau». © Jérémy Lempin pour VSD - Affectées au régiment après quatre mois de formation initiale et deux semaines d’apprentissage du parachutisme, les jeunes recrues trouvent enfin l’occasion de sortir pour écorner leur première solde.
La bière coule et la sortie se prolonge dans une ambiance bon enfant, jusqu’à une heure avancée. Pas de baston avec les Calvais ni de beuglements dans les rues. Le mythe du militaire ivrogne paraît bien surfait. On se plaît à imaginer que la vigilance de la patrouille de la légion étrangère (PLE) y est pour quelque chose. Il s’agit d’un simple groupe de trois soldats, qui veillent au comportement décent de leurs compagnons d’armes. Ils ont leurs quartiers en dehors du régiment, sur les hauteurs de la citadelle. De ce perchoir fortifié, ils descendent pour patrouiller à pied, dans la ville. L’adjudant-chef Christian est à leur tête. Avec ses paluches de bûcheron et sa carrure de char Leclerc, on préfère être de ses amis au cas où la situation dégénérerait. «Bien sûr, il suffirait de trois légionnaires énervés pour plier un bar, susurre-t-il. Alors les restaurateurs de la ville ont notre numéro. S’il y a un problème, ils nous appellent. Cela permet de nous arranger entre nous, sans déranger la gendarmerie. Mais ça n’est pas arrivé depuis au moins dix ans.» © Jérémy Lempin pour VSD - « Il était mince, il était beau, il sentait bon le sable chaud. » Les légionnaires se prêtent de bon coeur au jeu des selfies avec les touristes.Pourtant, lorsque le 2e REP a débarqué, en 1967, l’ambiance était un tantinet plus explosive. Le régiment arrivait alors de son camp de Bou Sfer, en Algérie. Il fallait bien à ces mille cinq cents soldats l’accueillante baie de Calvi pour les consoler de leur adieu à l’Oranais. Mais la forte trempe du caractère légionnaire s’est heurtée au tempérament insulaire. «Pour les Corses, un régiment créé en 1948 en Indochine, que l’on installait sur leur île, ça avait un peu des relents de colonisation, s’amuse l’adjudant-chef Jean. Et les histoires de filles n’ont rien arrangé.» Mais lorsque deux adversaires s’estiment, ils finissent par se serrer la main et deviennent les meilleurs amis du monde. «Nous avons le même attachement à la mémoire et à la tradition que les Calvais. Nous partageons des valeurs communes. Nous ne pouvions que nous entendre.» Aujourd’hui, le REP a intégré le paysage. De nombreux anciens se sont installés sur l’île, y ont trouvé un emploi et fondé une famille. Les Calvais ne s’imaginent plus vivre sans leur régiment. Sur la plaque de marbre du monument aux morts, les noms des derniers légionnaires tombés au Mali sont inscrits à côté de patronymes corses. «Ceux qui tombent au combat sont Calvais pour l’éternité», salue Ange Santini, le maire de la ville. Calvi a aussi adopté les fêtes traditionnelles de la légion : «Nous connaissons tous la fête de Camerone et la Saint- Michel, fête des paras, confirme Serge Haller, directeur d’un supermarché local. Des écoles jusqu’à la mairie, en passant par les commerces, tout le monde est unanime : si le REP quittait la ville, ce serait une catastrophe pour l’économie.» © Jérémy Lempin pour VSD - La tradition d’une des compagnies du régiment veut qu’à l’occasion du départ d’un de ses cadres, tout le monde se jette dans le port de Calvi. Au 2e REP, on repasse surtout son uniforme pour le panache…En septembre, le régiment a fêté ses 50 ans de présence sur l’île. L’occasion pour les militaires d’organiser des festivités d’une fantaisie toute soldatesque : un cross de 12 kilomètres avec les enfants de la ville, suivi d’une grande kermesse dans le camp Raffalli. Le public pouvait y trouver des stands de tir à la carabine, des initiations au parachutisme et même un petit parcours commando aménagé pour les enfants revêtus de treillis. Tout cela encadré par des animateurs à grosse voix et gueule carrée, veillant au bon déroulement de la fête avec une paternelle attention. Une façon pudique, pour ces hommes de la légion qui portent toujours en eux le pesant souvenir des combats menés partout sur le globe, d’exprimer simplement la profonde humanité qui les anime. Par Henri De Lestapis Crédit photos : Jérémy Lempin pour VSD Retrouvez cet article dans le VSD n°2093 |
Aubagne : la Légion retrace sa première conquête de l'océan IndienLundi 02/10/2017 L'exposition "Entre terre et mer" invite au voyage jusqu'au 15 janvier Richard Nirdle et Yann Domenech de Celles présentent "Entre terre et mer", qui s'inscrit dans un circuit d'expositions coordonnées par Bouches-du-Rhône Tourisme. Photos c.c.
Embarquez dans le sillage des légionnaires à la conquête de l'océan Indien. L'exposition "Entre terre et mer" a été pensée et se vit comme une invitation au voyage. Un plongeon au goût iodé dans les vagues de l'appel du large pour ces soldats, traditionnellement plus habitués au désert, vers de nouvelles dominations territoriales. 1895, marquée par les luttes d'influence entre l'Angleterre et la France, les oblige à apprivoiser le pied marin, direction Madagascar. Photos d'époque et contemporaines signées Charles Fréger et Emanuel Martin, toiles commérant les batailles victorieuses sur l'île rouge et scènes de vie du quotidien des habitants et des légionnaires à leurs côtés durant cette première expédition entamée dans la région, signées Louis Tinayre... D'hier à aujourd'hui, la Légion dévoile un pan important de son histoire. Des pièces uniques"Cette rétrospective, à l'image de notre musée, rappelle aux visiteurs nos valeurs : "Les étrangers au service de la France"", se félicite le commandant Yann Domenech de Celles, nouveau conservateur des lieux depuis le 1er août dernier. La première exposition qu'il porte à Aubagne semble lui tenir particulièrement à coeur. "Cette rencontre représente un an de travail, loin d'être aisé, reconnait-il, il n'a pas été évident de collecter ces objets exotiques à droite à gauche de par la France entière, contrairement aux souvenirs des grands chefs à la tête de nos hommes." Grâce à la contribution de nombreux généreux partenaires, la visite offre pourtant à découvrir des pièces rares, uniques, à forte symbolique, jusqu'au 15 janvier 2018. Parmi lesquelles un globe d'inspiration 17e siècle - première escale de la visite - commandé par François Mitterrand à son effigie tout juste élu président de la République, il en fera offrir un exemplaire à chaque ministère. Le monde survolé, le public est invité à plonger dans les eaux des souvenirs filmés par Jacques Perrin, dans Océans, sorti en salles en 2009. Le film est projeté sur un rideau qu'il faut traverser, la sensation d'immersion est totale. "C'est le témoignage de notre amitié avec la Marine nationale, souligne Richard Nirdle. Un lien fort uni les képis blancs aux pompons rouges, sourit-il, ils nous transportaient en opérations quand nous étions basés en Afrique du Nord. Cette fraternité d'armes perdure". Remonté à la surface en un souffle, le visiteur a le privilège de contempler la voiture du général Gallieni, une Coche 1897. "Il a été l'administrateur de Madagascar en 1900, succédant au général Duschènes. À la tête d'une colonne de légionnaires c'est lui qui a vaincu les Malgaches après qu'ils aient prêté allégeance aux Anglais, sous l'égide de leur reine. On passe alors du protectorat aux colonies, rappelle le conservateur du musée. Ce modèle est le dernier existant, une pièce exceptionnelle." Elle trône fièrement devant une immense toile de scène de guerre de Louis Tinayre. Les entourent des objets du quotidien sur la grande île à l'époque. Voyager, une rencontreDe conquêtes, en pacifications, jusqu'en 1947 où les peuples des colonies se soulèvent simultanément dans un désir vif d'indépendance, les souvenirs des légionnaires défilent. On les suit ensuite à Mayotte, le DLEC - détachement de Légion étrangère aux Comores - s'y installe en 1956, puis devient le DLEM - détachement de Légion étrangère de Mayotte -, où il garde aujourd'hui encore un rôle de sentinelle. Salle suivante, les amarres sont larguées à Djibouti, en 1962. "Jusqu'en 2011, la Légion y assurait une présence stratégique, mais ce que nous voulions appuyer avant tout ce sont les liens humains", intervient Richard Nirdle. Un film, tendrement romantique, tourné en boîte de nuit diffuse des danses à deux, des rencontres sous l'oeil de la caméra, les séductions qui s'opèrent... "Nombreux sont ceux à avoir épousé des Djiboutiennes." Ces expéditions synonymes de zones d'entraînement, de climats extrêmes, évoquent aussi fortement les rencontres. De ces hommes aux multiples voyages, d'escales en escales, d'autres multiples souvenirs ont été rapportés. "Entre terre et mer est une exploration où l'on voit du pays !", conclue le commandant Domenech de Celles. Ouvert du mardi au dimanche. 10h-12h et 14h-18h. Entrée gratuite. Exposition visible jusqu'au 15 janvier 2018. Chanaël Chemin |
Le militaire qui a abattu le tueur de Marseille est un réserviste de la légion2 octobre 2017 Entraînement réserviste lors de la FMIR au 1 er Reg ( Photo 1 er REG)
On en sait un peu plus sur le militaire de Sentinelle qui a abattu de deux balles de Famas ce dimanche à Marseille l’individu ayant mortellement poignardé deux cousines âgées de 20 ans sur le parvis de la gare Saint-Charles, une action revendiquée par l’Etat Islamique. Ce caporal de 24 ans est cadre dans le civil. Par ailleurs, la Provence a publié une vidéo filmée par un passant juste après la mort de cet homme dont on a appris qu’il était sorti de garde à vue quelques heures auparavant à Lyon. L’enquête sur l’attaque au couteau à Marseille revendiquée par l’organisation Etat islamique, au cours de laquelle deux jeunes femmes ont été tuées dimanche sur le parvis de la gare Saint-Charles, se concentrait lundi sur le profil de l’assaillant, un SDF toxicomane en situation irrégulière. Alors que la France est confrontée à une menace jihadiste sans précédent depuis 2015, les enquêteurs cherchent à cerner la personnalité et le parcours de l’auteur de l’attaque, perpétrée aux cris d'”Allah Akbar”.
Une revendication douteuseLe groupe jihadiste Etat islamique a revendiqué son acte dimanche soir maiscette revendication “pose vraiment question, car aucun élément ne relie”l’assaillant à l’EI “à ce stade”, a souligné une source proche de l’enquête.
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Camaron : Épisode de la guerre du Mexique .Jeudi, 05 Octobre 2017 05:40
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Jeunesse aux coeurs ardants. |
Les journées annuelles de mémoire du monde combattant de l’hérault.Les journées annuelles de mémoire du monde combattant de l’hérault (JAM)L’année 1917
Organisées par le Conseil Départemental des Anciens Combattants, Victimes de Guerre et Mémoire de la Nation de l’Hérault adossé pour l’occasion au Service Départemental de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, elles s’articuleront autour de deux cycles de conférence et seront accompagnées d’une exposition temporaire de maquettes de char présentée par l’Association des Maquettistes du Montpelliérain (AMM 34). Programme : Mardi 10 octobre à partir de 17h00 : Les Etats-Unis dans la guerre
Jeudi 12 octobre à partir de 15h00 : Le char de bataille, de la Première Guerre mondiale à nos jours
- Mardi 10 de 10 à 12h et de 14h à 17h - Mercredi 11 de 10 à 12h et de 14h à 17h00 – Atelier de construction de maquettes réservé aux enfants de 14h à 16h - Jeudi 12 de 10h à 12h Modalités pratiques : - Parking possible au parking PEYROU-PITOT, 7 rue du carré du roi - Visites privatives possibles pour les établissements scolaires, sur réservation. - Conférences : Entrée libre en fonction des places disponibles. Ouverture du lieu de conférence 30 minutes avant le début. Contact : Carine LÉVÊQUE et Nathalie MARSAA, chargées de mémoire et de communication Occitanie Tél.: ++ 33 (0)4 67 16 59 30 E-mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. Contact : Alain DAVID, directeur du service départemental Tél : ++ 33(0)4 67 16 59 30 – Port : ++ 33 (0)6 47 06 70 44 --------------------------------------- A propos de l’ONACVG Créé en 1916 dans la tourmente de la Première Guerre mondiale, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre est un établissement public, sous tutelle du ministère des Armées, chargé de préserver les intérêts matériels et moraux de ses ressortissants : anciens combattants, invalides et blessés de guerre, veuves de guerre, pupilles de la Nation, victimes de guerre et plus récemment, d’actes terroristes. Pour s’adapter au contexte économique et social du pays, l’ONACVG a vu ses missions évoluer au fil du temps. A la reconnaissance et la réparation est venu s’ajouter, depuis les années 80, un travail de mémoire effectué en liaison étroite avec les enseignants et le monde associatif avec comme point d’appui les neuf hauts lieux de mémoire gérés par l’ONACVG depuis 2011. En 2016, l’ONACVG qui a également en charge l’Œuvre Nationale du Bleuet de France (ONBF) a célébré le centenaire de sa création. |
Salon de l’Écrivain-soldatChers Camarades,
j'ai le plaisir de vous inviter au Salon de l'Ecrivain-soldat qui se déroulera pour sa deuxième édition, compte tenu du réel succès rencontré l'an dernier, à l'hôtel Splendid, 50 bd Victor Hugo à NICE le samedi 14 octobre 2017 de 10 heures à 17 heures.
Cette manifestation littéraire est organisée par l'Association "Pages du Sud", avec le soutien de l'UNC 06 et du Cercle Algérianiste.
Une vingtaine d'écrivains, anciens militaires, dédicaceront leurs ouvrages.
Pour ma part, je vous présenterai mes trois derniers livres dont vous trouverez les flyers en pièces jointes.
Je publie notamment la biographie de deux officiers de Légion, dont celle de notre camarade et ancien, le colonel Loïc Corbel, membre de notre amicale.
A travers leur carrière j'évoque les campagnes de la Légion étrangère en Indochine et en Algérie.
Je vous souhaite la bienvenue,
Cordialement, CES Ph. de Parseval AALE NICE
PS : Mes droits d'auteur seront reversés à l'Amicale des Anciens de la LE de Nice |
La Newsletter 17/32 de l'AALEME.
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A REDIFFUSER SANS MODÉRATION |
La vierge protectricehttps://www.estrepublicain.fr/ Le 24/09/2017 Une tête de Vierge identique à celle de la statue trouvée dans les ruines de l’église de Regnéville en août 1917. Sous l’égide des Amis de Cumières, la commune rendra hommage aux étrangers, combattants ou civils, engagés au service de la France au cours des différents conflits, en particulier au Régiment de marche de la Légion étrangère qui libère, en août 1917, ce secteur de la rive gauche de la Meuse. Grâce à Micheline Hermann, belle-fille d’un légionnaire, le maire de Regnéville-sur-Meuse, André Trouslard, sait ce qu’est devenue une statue de l’église ruinée. Voici ce qu’elle a écrit : Quand la 1ère Guerre mondiale éclata, mon beau-père, François Hermann, de nationalité luxembourgeoise, n’eut aucune hésitation. Animé par un fort sentiment pro-français, il quitta l’imprimerie familiale, afin de s’engager dans l’Armée française pour la durée de la guerre. De ses souvenirs de combats, il racontait volontiers : « Lors d’une attaque dans la vallée de la Meuse, j’avais trouvé la tête d’une statue de la Vierge dans les ruines d’une église détruite par les combats ; je l’avais ramassée et mise dans mon sac à dos. » Il avait gardé cette précieuse relique sur lui jusqu’à la fin de la guerre et la Madone l’avait protégé des blessures et de la mort. La tête de Vierge aux États-UnisReprenant contact avec de lointains cousins restés au Luxembourg, Micheline Hermann a appris qu’une partie de la famille avait émigré aux États-Unis et que ces cousins du bout du monde venaient de découvrir, au cours d’un déménagement, une tête de Vierge portant l’inscription « Vestiges de l’église de Regnéville. Souvenir de l’attaque de Regnéville le 24 août 1917 ». Elle avait été ramassée par le légionnaire François Hermann. Plusieurs cérémonies auront lieu le dimanche 8 octobre à Regnéville-sur-Meuse, à Cumières-le-Mort-Homme et à Chattancourt avec le concours de la Mission Histoire. |
BAGNOLS Nouvelle promo pour l’atelier défense et citoyenneté du lycée Ste-Marie
Le jury a sélectionné les participants à l'atelier défense et citoyenneté (DR) L’atelier défense et citoyenneté, initié par le lycée professionnel privé bagnolais Sainte-Marie, est reconduit et renouvelé. L’idée reste d’initier les lycéens au monde de la défense, avec le 1er REG de la légion étrangère, les pompiers, la marine ou encore l’armée de l’air. Un jury s’est réuni en fin de semaine dernière sous la houlette du chef d’établissement Dominique Saget et du coordinateur de l’atelier André Simon pour sélectionner les futurs membres. Sur les 34 candidatures, filles et garçons, 16 ont été retenus pour participer à l’atelier cette année. Un programme annuel leur fera découvrir les métiers de la défense, mais aussi participer à des cérémonies commémoratives, des manoeuvres militaires, découvrir la police scientifique, apprendre les gestes qui sauvent ou encore s’entraîner avec les commandos parachutistes. Chaque participant sera parrainé par un officier ou un sous-officier du 1er REG. Ils seront accueillis ce mercredi 20 septembre au 1er REG de Laudun-l’Ardoise pour une première session de découverte. |
Les Américains au « coin »Publié le 20/09/2017 Jusqu’au 10 janvier prochain, la Maison du patrimoine de Kembs présente, au « Coin des collectionneurs », l’exposition « Quand les Américains étaient en Haute-Alsace 1917-1918 », constituée par la collection de Claude Girardi.Claude Girardi armant un soldat d’un fusil US 17 (neutralisé). Photos L’Alsace/ D.J. À l’occasion du centenaire de l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, Claude Girardi, historien amateur éclairé de Kembs, vient de monter une petite mais très didactique exposition au « Coin des collectionneurs » de la Maison du patrimoine de Kembs. Uniformes, armes, pièces d’équipement, documents anciens, vaisselle personnalisée en métal, photographies d’époque, le tout richement complété d’explications vulgarisant cette présence américaine très peu documentée et qui a amené Claude Girardi jusqu’aux archives de l’armée américaine à Washington. Passionné par ce sujet depuis une quarantaine d’années, il a été lui-même surpris de découvrir la présence de soldats américains sur le sol français durant le premier conflit mondial. Eh bien oui, ils étaient déjà en France en 1917-1918. À la fin, certes, comme pendant la Seconde Guerre mondiale. Lui aussi a pensé longtemps que les Américains n’avaient été là qu’en 1944. « Le déclic s’est fait en 1978, lorsqu’une grand-tante qui habitait à Saint-Dié-des-Vosges m’a parlé de la guerre 14/18 dans les Vosges et des soldats américains qu’elle avait côtoyés et qui distribuaient abondamment des friandises aux enfants. Je lui ai fait remarquer qu’elle se trompait de guerre, ce devait être 1944 dont elle me parlait. Elle m’a repris et m’a dit : “Non, non, j’étais très jeune, c’était en 1918”. C’est ainsi que j’ai découvert que les Américains étaient déjà chez nous presque quatre décennies plus tôt. » Et l’historien a même retrouvé les traces de soldats « qui ont fait le voyage à deux reprises, en 1917 et en 1944 ». Le premier mortLorsque les États-Unis sont officiellement entrés en guerre contre l’Allemagne, le 6 avril 1917, beaucoup d’Américains étaient déjà sur le sol français. Par esprit patriotique ou par reconnaissance envers les services rendus à l’Amérique par le marquis de La Fayette, ces jeunes volontaires s’étaient engagés dans la Légion étrangère, comme conducteurs d’ambulances, brancardiers ou secouristes. « Plusieurs dizaines de ces ambulanciers sont intervenus dans la vallée de Thann. Et le premier d’entre eux, tué en service le 25 décembre 1915, repose toujours en terre alsacienne. » En novembre 1918, à la fin de la guerre, ils étaient plus de deux millions à être stationnés sur le sol français, dont la plupart dans l’Est. Tous étaient placés sous le haut commandement de John Joseph Pershing, lui-même d’origine alsacienne. Même Walt Disney et Harry Truman, plus tard le 33e président des États-Unis, ont servi en France. DestinsCe qui intéresse avant tout l’historien, ce sont les individus, les témoignages qu’ils ont laissés dans leurs carnets de notes ou sur leurs gamelles en zinc. Ce qu’il fait découvrir, c’est le destin de ces combattants noirs qui, une fois débarqués en France, se voyaient souvent refuser l’entrée dans une unité américaine par leurs officiers blancs. La ségrégation raciale battait alors son plein aux États-Unis. Ces soldats de couleur ont été alors intégrés dans des régiments français où ils combattaient sous uniforme américain, mais avec un casque et des armes français… En réalité, toute l’armée nord-américaine débarquée en France se voyait confrontée à d’énormes problèmes matériels, tout au moins au début. « Cette modeste exposition reste avant tout un hommage à ces hommes venus de loin pour aider les troupes alliées qui s’enlisaient dans les tranchées après trois années de conflit. Qu’ils ne tombent pas dans l’oubli » , conclut Claude Girardi. |
Letters From Indochina, 1952-54: The Tragic Story Of A 18 Year Old Enrolled In The Legion EtrangereBy Tommaso Dorigo | September 17th 2017 In 1952 my uncle Antonio, then 18 years old, left his family home in Venice, Italy to never return, running away from the humiliation of a failure at school. With a friend he reached the border with France and crossed it during the night, chased by border patrols and wolves. Caught by the French police Toni - that was the abbreviated name with which was known by everybody - was offered a choice: be sent back to Italy, facing three months of jail, or enrol in the French legion. Afraid of the humiliation and the consequences, he tragically chose the latter. He was first sent to Sadi Bel Abbes, in Algeria, and then to Indochina, where France was engaged in a difficult war. There, he was forced to fight, and quickly grew a man much wiser than oue could think possible for what was little more than a child. Then, in April 1954, he was caught in the middle of the catastrophe called Dien Bien Phu, where France knew a horrible defeat. Resisting in Fort Isabelle until the end, he was killed in an ambush as he tried to rescue a comrade. |
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Le 2e Régiment Etranger de Parachutistes fête Saint Michel et ses 50 ans de présence à Calvihttps://www.corsenetinfos.corsica/ Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Lundi 18 Septembre 2017 Depuis le mois de mars dernier, à travers différentes cérémonies et expositions, le 2e REP de Calvi fête ses 50 ans de présence dans la célèbre station touristique. Le régiment d'élite de l'Armée Française clôturera ces manifestations en apothéose du 21 au 24 septembre en accueillant des anciens de la grande famille du REP pour fêter avec la population ces noces d'or mais aussi la Saint Michel, patron des parachutistes 2017, c'est l'année du 50e anniversaire de l'installation du 2e Régiment Etranger de Parachutistes à Calvi.
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Cérémonie au carré militaire de Calvi avec les anciens du 2e REPhttps://www.corsenetinfos.corsica/ Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Jeudi 21 Septembre 2017
Le 2e Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi va fêter en cette fin de semaine Saint Michel, patron des parachutistes et son 50e anniversaire de son installation à Calvi. A cette occasion, un dépôt de gerbe a eu lieu en début de soirée de jeudi au Carré Militaire de Calvi en présence des anciens venus tout spécialementDepuis le mois de Mars, le 2e Régiment Etranger de Parachutistes fête ses noces d'or en partageant avec la population et les anciens du Régiment des temps forts. |
Calvi et le 2e Régiment Etranger de Parachutistes: Un destin commun depuis 50 anshttps://www.corsenetinfos.corsica/ Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Vendredi 22 Septembre 2017
Dans le cadre des festivités du 50e anniversaire de l'installation du 2e REP à Calvi, un concert exceptionnel mêlant Chants traditionnels corses et Musique de la Légion Etrangère a été donné vendredi soir au Théâtre de verdure de Calvi en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires, d'anciens du régiment, des calvaises, calvais et BalaninsA 19 heures, heure du concert programmé dans le cadre des "noces d'or" entre la Ville de Calvi et le 2e REP, il a fallu ajouter à la hâte des chaises pour tenter de satisfaire tout le monde mais cela n'y suffisait pas.
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Calvi : Florence Parly, ministre des Armées, a remis la croix de la Valeur militaire au drapeau du 2e REPhttps://www.corsenetinfos.corsica/ Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Samedi 23 Septembre 2017
Le 2e REP de Calvi fêtait samedi matin au Camp Raffalli la Saint-Michel, patron des parachutistes et les 50 ans de son installation à Calvi. La prise d'armes était présidée par la Ministre des Armées Florence Parly qui a cette occasion a décerné la Croix de la Valeur militaire au drapeau du 2e REP
C'est à 10h30 ce samedi matin, au camp Raffalli qu'a eu lieu la prise d'armes de la Saint-Michel, patron des parachutistes. Une prise d'armes présidée par la ministre des Armées Florence Parly qui coïncidait avec le 50e anniversaire de l'installation du 2e REP à Calvi. L'implication du 2e REP dans la vie de la citéFlorence Parly se dirigeait ensuite au pupitre pour proclamer son ordre du jour. |
A Calvi, dépôt de gerbes et cocktail avec les anciens chefs de corps du 2e REP et les élushttps://www.corsenetinfos.corsica/ Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Samedi 23 Septembre 2017
Les cérémonies du 50e anniversaire de l'installation du 2e Régiment Etranger de Parachutistes et de la Saint-Michel, patron des légionnaires ont été ponctuées en début de soirée de samedi par un dépôt de gerbes au Monument aux morts et un cocktail à l'Hôtel de Ville de Calvi. Après la prise d'armes de ce matin présidée au Camp Raffalli par la ministre des armées Florence Parly, les festivités de la Saint-Michel se sont poursuivies avec l'ouverture de la kermesse au sein de laquelle bon nombre d'activités étaient proposées comme le paint-ball, l'escalade, le tir aux armes de poing, le parcours commando, les balades en véhicules blindés... |
Le 2e REP célèbre ses 50 ans à Calvihttps://france3-regions.francetvinfo.fr/ Publié le 23/09/2017 50 ans du 2e REP célébrés à Calvi / © Préfecture de la Haute-Corse / Twitter
1967 - 2017 : le 2e Régiment étranger de parachutistes est basé depuis 50 ans en Corse, à Calvi. Des noces d'or célébrées par les légionnaires depuis le mois de mars avec en point d'orgue samedi la visite de la ministre des Armées Florence Parly au Camp Raffalli. Le 2e REP est héritier des traditions du 2e bataillon étranger de parachutistes, engagé en Indochine dès sa création en 1948 et jusqu’en 1954. Sous l’appellation de régiment, il participe à la guerre d’Algérie de 1955 à 1962.
Un régiment qui participe à l'identité de CalviAu point qu'aujourd'hui, les légionnaires considèrent Calvi comme leur maison. Ils sont 1.348 hommes, originaires de 86 pays. 250 familles vivent dans la cité calvaise et ses environs. Et de vrais liens ont été tissés.
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La Newsletter 17/31 de l'AALEME.
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Livre de témoignages sur les OPEXChers Présidents,
nous recevons l'annonce par le président de l'ANOPEX d'un projet de livre sur "les OPEX engagées depuis quarante ans (1978-2018)" porté par deux officiers d'active, le colonel Gilles Harberey et Rémi Scarpa. Ce livre sera constitué de témoignages des acteurs et de photos. Les anciens d'OPEX peuvent envoyer un texte de 20 à 30 lignes sous word sur leurs expériences particulières, le vécu (combat, ressenti, scènes de la vie quotidienne ...) Les cibles visées par ce livre sont: les civils qui découvriront la réalité opérationnelle, humaine, les valeurs de camaraderie et d'esprit de corps; les Anciens qui sauront que les jeunes ont repris le flambeau derrière eux; les militaires d'active, fiers de replacer leurs actions dans un cadre qui entre dans l'histoire. Le plan du livre prévoit que tous les témoignages soient articulés de la même façon: nom de l'OPEX, pays, date, mandat, grade de l'époque, prénom et nom, mission générique de l'unité, mission du témoin puis récit. Joindre si possible des photos haute résolution dont l'insigne de l'OPEX et/ou de l'unité. Afin que la Légion ne soit pas absente de cet ouvrage il est souhaitable que vous soyez nombreux à témoigner. En mettant la Fsale en copie, Texte et photos sont à envoyer au plus tard pour le 14 septembre 2017 à l'adresse suivante: Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. A tous les valeureux qui souhaitent écrire leur vécu en OPEX, à vos claviers.
Bien fidèlement.
Général Rémy Gausserès président de la FSALE. |
Disparition d'un ancien combattantPublié le 13/09/2017 L'adjudant-chef Jean Roure, récemment disparu./ Photo DDM Les adhérents du Souvenir français de La Salvetat-Saint-Gilles présidé par Martine Fischer ont souhaité s'associer à la tristesse de la récente disparition le 1er septembre dernier de l'adjudant-chef Jean Roure, ancien légionnaire qui a servi en Indochine et en Algérie de 1946 à 1975 au 3e REI, 13e DBLE et 2e REI. L'homme, officier de la légion d'honneur et médaillé militaire était titulaire de la croix de guerre TOE avec étoile d'argent et de la valeur militaire avec une étoile vermeille et une étoile de bronze. Il a présidé l'AALE de Toulouse pendant 14 ans et a présidé le Souvenir français de Cugnaux jusqu'en 2016. Entouré par la présence de sa famille et de ses nombreux amis, ses obsèques ont été dignement célébrées le 5 septembre dernier en l'église Saint-Laurent de Cugnaux. |
Le Moulinois fut le fondateur des légionnaires parachutistesPublié le 17/09/2017 Dans son discours, le colonel Jean de Minicault a salué « un homme droit, modeste et lumineux ». © Photo François-Xavier Gutton
Une stèle en mémoire de Jacques Morin, le père fondateur des légionnaires parachutistes, a été inaugurée hier, impasse Dieudonné-Costes à Moulins. Une cinquantaine de personnes était présente, hier matin, pour l'inauguration de la stèle en mémoire du chef de bataillon, Jacques Morin, père fondateur des légionnaires parachutistes. Né en 1924 à Moulins, formé à l'école Saint-Cyr, il a dû écourter ses études en raison de la Seconde Guerre mondiale.
Résistant et innovant Résistant en 1942, Jacques Morin a fini le conflit capturé puis déporté à Buchenwald, avant de rejoindre les rangs de la Légion étrangère en 1947. Breveté parachutiste, le Moulinois fut à l'origine de la première unité de parachutistes de la légion étrangère en 1948. Engagé dans la guerre d'Indochine, puis la guerre d'Algérie, il fut à 29 ans le plus jeune commandeur de la Légion d'Honneur. Le chef de bataillon quitta l'armée en 1969 pour terminer sa vie professionnelle au sein de la société Thomson. Présent à l'inauguration, hier, le colonel Jean de Monicault, chef de corps du 2 e Régiment étranger de parachutistes, a fait l'éloge d'un brillant officier de légion. « Un chef au grand cœur, un homme droit modeste et lumineux », à l'origine d'une compagnie offensive « qui allie la souplesse du parachutiste à la solidité du légionnaire », et dont l'exemple a nourri de nombreuses vocations d'officiers.
Yvan Guilhot |
Bardé de médailles, la Légion lui était pourtant étrangère.Publié le 09/09/2017 |
Port illégal de décorationhttps://www.legionetrangere.fr/ mercredi 6 septembre 2017 Port illégal de décorations constaté à Saint-Etienne le samedi 02 septembre 2017 (Après 5 ans de service, Cet ancien n'a ni blessure, ni citation, ni décoration sur son ESS.)
Les imposteurs qui arborent illégitimement des décorations se font « légion »… Près de 50 sont dévoilés chaque année, un chiffre qui, malgré les procès régulièrement instruits ne diminue pas. Rappel : L’article 433 – 14 du code pénal : « Punit notamment d’un an de prison et de 15 000 € d’amende, le fait par toute personne, publiquement et sans droit de porter une décoration réglementée par l’autorité publique, c’est-à-dire par la République ».
Si Vous êtes témoin d’un port illégal de décoration, adressez les renseignements suivants à la FSALE : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. :
La FSALE se chargera des dispositions à prendre et vous retransmettra la conduite à tenir. |
Libérateur et Père de la Légionhttps://www.estrepublicain.fr/ Le 03/09/2017 Le général Paul-Frédéric Rollet, le père de la Légion, premier légionnaire de France. Photo ER André Trouslard rend hommage au lieutenant-colonel Paul-Frédéric Rollet, « le Père de la Légion », le libérateur de Regnéville. L’offensive française d’août 1917 est déclenchée afin d’enlever puis d’occuper les positions du Mort-Homme et de la Cote 304 tenues par l’ennemi afin de dégager Verdun des feux de l’artillerie allemande. Ainsi les communes de Cumières et de Regnéville sont libérées, les 20 et 21 août 1917, par le régiment de Marche de la Légion étrangère, une des composantes de la division marocaine du 16e corps d’armée avec le 4e régiment de Marche de Tirailleurs, le 7e régiment de marche de tirailleurs et le 8e régiment de Marche de Zouaves. Ces régiments obtiendront, à la fin du conflit, la fourragère rouge à la couleur de la Légion d’honneur. Paul-Frédéric Rollet le Père de la LégionLe régiment de Marche de la Légion étrangère est commandé par le lieutenant-colonel Paul-Frédéric Rollet. Entré à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1894, il rejoint la Légion étrangère en décembre 1899. Il sert en Algérie, puis à Madagascar. À la déclaration de la Grande Guerre, il demande à être affecté en métropole. Son comportement au feu en Argonne, sur la Somme, sur la rive gauche de la Meuse est remarquable. Le régiment se couvre de gloire et le lieutenant-colonel Rollet devient un personnage de légende. Promu général de brigade et inspecteur de la Légion étrangère en 1931, cette figure emblématique va réorganiser la Légion et développer « l’esprit légionnaire ». Le « Père Rollet » devient le « Père de la Légion étrangère ». La promotion de Saint-Cyr 1978-1980 porte son nom. Sur les pas des légionnaires, une marche de Cumières à Regnéville et retour, avec arrêts commentés, sera organisée le samedi 23 septembre. Le rendez-vous est prévu à 14 h, au village détruit de Cumières-le-Mort-Homme. |
Commémorations du Centenaire de la reprise de Cumières et Regnéville par le Régiment de Marche de la Légion Étrangère |
4 leçons que la Légion étrangère pourrait donner aux entreprisesPar Beatrice M. Chretien. 10 septembre 2017
La Légion étrangère enseigne plusieurs leviers que les dirigeants d’entreprise peuvent activer afin d’assurer croissance et pérennité.Légion étrangère by Florent Bouteillier(CC BY-NC-ND 2.0)
De nombreuses entreprises sont confrontées à des indicateurs de performance inquiétants : manque de motivation, ralentissement du chiffre d’affaire, absence de décision se retournent contre l’organisation. Le manque à gagner induit, la défiance, le cynisme sont immédiatement captés par les clients et la concurrence. À défaut de s’interroger sur la perte de sens en entreprise, les dirigeants tentent d’y répondre ponctuellement par le biais de séminaires, formations, coach bien-être ou team buildings dont le contenu reste souvent discutable. Dans ce dernier cas, l’enjeu est de dissoudre en quelques heures l’individualisme désigné comme responsable de tous les maux, tandis qu’un animateur à l’entrain de circonstance s’évertue à éveiller un semblant de solidarité dans le groupe au cours d’un jeu de zombies ou de méditation sous tipi. Certaines organisations sont malheureusement plus avancées dans le degré d’obscurcissement des indicateurs psychosociaux et la baisse des résultats. Aussi, un développeur de jeux vidéos embauché par un leader du courrier rend ludiques les tâches quotidiennes que les salariés rechignent à faire. Tel un hochet que l’on agite devant eux, ces derniers redeviennent des nourrissons pour l’occasion, et les dirigeants en un temps rassérénés devant le sourire à trois quenottes, espèrent atteindre les objectifs fixés, tout du moins provisoirement. De retour à la sévère réalité puisque le sens ne se décrète pas, nous nous sommes penchés sur le rayonnement de la Légion étrangère qui attire les talents du monde entier. Comment expliquer qu’une institution qui forme des soldats d’élite à 90% étrangers de parcours disparates, qui vont servir sous notre drapeau dans des conditions rudes au péril de leur vie avec un salaire modeste, connaisse autant de succès ? Dès sa création en 1831, la Légion ne cesse de mettre les hommes au coeur de ses préoccupations afin de remporter des victoires et motiver ses troupes. Elle s’appuie sur des leviers puissants pour y exceller, en particulier : son identité forte, son leadership, sa formation. Mission et identité de la LégionLa mission de la Légion est claire, ambitieuse et très simple : servir la France. Le fait de servir, par le biais de missions petites ou grandes, anime chaque légionnaire par le biais du Code d’Honneur : 7 articles qui fondent cet esprit de corps unique. Tous le connaissent par coeur et sont le reflet des valeurs d’honneur, solidarité, loyauté, discipline, rigueur, modestie, mission sacrée et amour du travail bien fait. Par ailleurs, la commémoration par tous du mythe fondateur, la bataille de Camerone, contribue à enraciner les légionnaires dans une vision héroïque de leur rôle. Chaque 30 avril “apporte une légitime confiance, renforce le sens du devoir et exalte les âmes et les coeurs, en vue des missions qui attendent les légionnaires” précise le Général Maurin. De plus, les nombreuses traditions, rites, coutumes, fêtes sont autant de points d’ancrage forts qui évoluent au fil du temps et assurent cohésion et fierté de servir dans cette unité. Par exemple, l’uniforme, les chants, la cérémonie d’engagement solennelle, Noël et tant d’autres particularités consolident ce sens d’appartenance à un corps d’excellence de l’Armée. La fabrique à leadersAlors que nos quartiers d’affaires sont gorgés de bons managers bac+5 soucieux de mettre le process au coeur de leurs priorités, les leaders de la Légion mènent les hommes en opération et les placent au coeur de leurs préoccupations. Et le contraste est saisissant : énergie, regard direct, franc-parler et propos en parfaite cohérence avec ceux de l’état-major. Le rôle principal du leader à la Légion est de définir la réalité auprès des équipes : plus besoin d’interprétation via l’intranet quand vous patrouillez avec 50 kg d’équipements sur le dos ou de tergiversation sur la pertinence d’un process quand l’ennemi lance l’assaut. En raison d’un encadrement resserré, 1 sous-officier pour 3 militaires de rang, et d’une forte proximité, les leaders connaissent très bien chacun de leurs hommes et les encouragent à s’améliorer tout en veillant sur leur forme physique et morale. Les gratifications sont proportionnelles au mérite et personnalisées. De même, les comportements qui ont mis en danger les autres sont sanctionnés. Aussi, les hommes sont traités avec équité car l’avancement est à la valeur des actes. Ceux qui ont pris du grade ont accompli des actes méritoires et sont regardés comme des exemples. La montée en compétence par l’apprentissage en situationTous vos collègues vous le disent : 90% du contenu de la formation en stratégie commerciale il y a 3 mois est déjà oublié. Et pour cause : le gros classeur qu’on ne sait pas où ranger rempli d’évidences déconcertantes, l’instructeur qui ânonne en pilotage automatique ses préceptes innovants d’il y a seulement 10 ans et étayés d’exemples tirés de son terroir natal. À quoi bon retenir une réalité qui n’est pas la vôtre ? Quel que soit le grade ou la spécialisation, les légionnaires bénéficient d’un savoir-être, d’un savoir faire et d’un savoir faire-faire, d’excellence et sur-mesure. La formation est centralisée afin de garantir le niveau de qualité de l’enseignement d’environ 2000 stagiaires par an. Elle s’adapte en temps réel au planning et aux besoins opérationnels du régiment concerné. À peine arrivés, les nouveaux engagés suivent une formation exigeante pour intégrer un régiment opérationnel en 4 mois seulement. Les formateurs issus de la maison prennent le temps auprès de chacun pour s’assurer que la leçon est bien intégrée. L’assimilation durable des compétences se fait par des exercices de simulation sur le terrain, suivis de débriefings jusqu’à maîtrise parfaite. Ainsi, chacun a confiance en ses capacités, celle des autres et connait parfaitement sa partition en opération, quel que soit le scénario. Enfin, la puissante cohésion des hommes est fondamentale pendant et après la formation, au delà des divergences d’origine, de culture, de religion. Dès leur intégration, les légionnaires apprennent à s’entraider afin que la force des uns compense la faiblesse des autres à un moment donné. Ils sont d’ailleurs régulièrement évalués sur ce point. La Légion : un exemple à suivreTout comme l’Armée, les entreprises doivent composer maintenant avec un environnement incertain, complexe et ambigu. Les réponses courantes proposées par les experts externes ne s’appuient ni sur ses talents/ressources ni sur l’identité de l’organisation. Pourtant ce sont les seuls véritables points d’appui de son développement à moyen et long terme. Des valeurs partagées, une culture forte, la montée en compétences des équipes en situation réelle, une mission explicite et vécue sont les fondations nécessaires au succès de l’entreprise. Au Fort de Nogent, nous avons croisé une multitude de visages aussi radieux que confiants. À table avec les supérieurs, nous avons parlé innovation, leadership, meilleures pratiques de management dans une qualité d’écoute et bienveillance étonnantes. Les échanges étaient empreints d’authenticité, et c’est peut-être ça l’innovation de rupture. |
Benoît Puga et Patrick Calvar, deux profs de choc pour Sciences-PoPar Alain Barluet Publié le 31/08/2017
INFO LE FIGARO - Le général Benoît Puga, l'ex-chef de l'état-major particulier de l'Élysée, et Patrick Calvar, le patron du renseignement intérieur jusqu'à mai dernier, rejoignent cette année Sciences-Po pour enseigner sur les questions de sécurité et de défense. L'ancien premier ministre Bernard Cazeneuve sera lui aussi professeur. La soixantaine d'étudiants de la spécialité sécurité et défense qui seront présents, vendredi, pour la rentrée dans l'amphithéâtre Emile-Boutmy de Sciences-Po, ignoraient en s'inscrivant qu'ils hériteraient d'aussi «grosses pointures». Le secret, bien gardé, ne devait être levé que lors de cette première séance: parmi leurs professeurs, figureront cette année le général Benoît Puga, actuel grand chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur et qui fut à l'Élysée l'influent chef d'état-major particulier de Nicolas Sarkozy puis de François Hollande (jusqu'en 2016), ainsi que Patrick Calvar, directeur général de la sécurité intérieure (DGSI) de 2014 à mai dernier. Un troisième «ténor», et non des moindres, l'ex-premier ministre et ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui avait annoncé cet été son arrivée à Sciences-Po, après avoir repris la robe d'avocat, fera dans la même filière un cours sur la «gouvernance de la sécurité intérieure», à partir de janvier prochain. Naissance de la filière sécurité-défenseLe général Puga, 64 ans, légionnaire parachutiste qui «sauta sur Kolwezi» en 1978 avant de mener une brillante carrière militaire, débutera en janvier 2018 un cours consacré à la «perspective comparée sur la prise de décision en matière militaire». Il s'agira d'«expliquer la prise de décision opérationnelle et la conduite des opérations militaires, par rapport aux cas britannique et américain», explique-t-on à Sciences-Po en rappelant notamment le rôle du général Puga, alors à l'Élysée, lors de l'opération «Serval», au Mali, en 2013.
L'ex-patron de la DGSI, Patrick Calvar, 61 ans, qui eu à mener la traque contre les auteurs des attaques de «Charlie» et du 13 novembre 2015 à Paris, planchera pour sa part sur le renseignement avec un souci, là aussi, de mettre en regard la spécificité de la situation en France avec l'exemple britannique. La création, lors de cette rentrée, d'une filière sécurité-défense au sein de l'École d'affaires publique de Sciences-Po traduit le renouveau de l'intérêt pour ces thématiques depuis les attentats en France et la guerre contre le terrorisme. «Notre maître mot est la professionnalisation», insiste Guillaume Farde, conseiller scientifique de la spécialité sécurité-défense de l'Ecole d'affaires publiques de Sciences-Po. «Le retour d'expérience de ceux qui ont été en responsabilité en situation de guerre et qui ont eu à prendre des décisions est extrêmement profitable pour nos jeunes. Ils doivent avoir une vision large des enjeux. Demain, ce sera à eux d'assumer la sécurité et la défense de la France», ajoute Guillaume Farde. Plusieurs personnalités du quinquennat de François Hollande figurent cette année dans le corps enseignant de Sciences-Po, notamment Gaspard Gantzer, ex-responsable du pôle communication à l'Élysée, Thierry Mandon, secrétaire d'État à la Réforme de l'État et à la simplification, puis à l'Enseignement supérieur, et Matthias Fekl, ultime ministre de l'Intérieur de la période. |
Les Marsouins du RICM privés de douche chaude pour éviter la maladie du légionnairehttps://www.lanouvellerepublique.fr/ 31/08/2017 Un Marsouin qui attrape la maladie du légionnaire, ça ne fait pas très sérieux, alors au quartier Ladmirault, siège du Régiment d'infanterie chars de Marine de Poitiers, c'est un peu comme sur le terrain. Les douches de campagne sont de sortie pour permettre aux militaires de se laver à l'eau froide malgré l'interdiction ponctuelle d'utiliser les équipement fixes le temps de nettoyer les canalisations où la bactérie a proliféré. Un simple choc thermique avec l'envoi d'une eau très chaude permet de tuer dans l’œuf toute prolifération et d'éviter ainsi de mettre les militaires sur le flanc. |
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NÎMES Le 2e REI rend hommage et célèbre les héros d’El-Moungar
La caserne du Colonel de Chabrières lors de la 114e commémoration de la bataille dEl-Moungar (Photo Anthony Maurin).
Le 114e anniversaire du combat d’El-Moungar, s'est déroulé dans l’enceinte de la caserne colonel de Chabrières. La cérémonie fut présidée par le général de division Jean Maurin, commandant la Légion étrangère. Pour l'occasion, toutes les compagnies présentes participaient à la prise d’armes. La Compagnie de Commandement et de Logistique mais aussi les 1ère, 2ème et 4ème Compagnies de Combat sans oublier celle de réserve (8ème) étaient au rendez-vous. Après la revue des troupes sous l'air rafraîchissant du Gai Légionnaire de la Musique de la Légion étrangère, plusieurs grands moments sont venus récompenser nos légionnaires nîmois. Revue-des-troupes (Photo Légion). Cité à l'Ordre du Corps d'Armée, le 2e Régiment Etranger d'Infanterie de Nîmes s'est vu attribuer la croix de la valeur militaire avec l'étoile vermeil suite à ses multiple opérations extérieurs menées avec panache et bravoure. Quand on parle de bravoure, le passé des légionnaires n'est jamais bien loin. Après la présentation au chef de corps, le dépôt de gerbe donnait le ton au moment de mémoire. S'en sont suivis la décoration du drapeau avec étoile de vermeil, la remise des décorations et la remise d’un témoignage de satisfaction, la lecture de l'ordre du jour avant de finir avec un vibrant récit du combat d’El Moungar qui précédait le grand défilé. La décoration au drapeau de la croix de la valeur militaire (Photo Légion). Revenons un peu aux décorations... Trois médailles d’or de la défense nationale avec étoile de bronze sont aujourd'hui accrochées au coeur de leurs récipiendaires. La remise d’une médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement et celle d’un décret de naturalisation seront peut-être les instants les plus symboliques de la matinée. Une fois toutes ses émotions passées, les décorés, le félicité et le naturalisé ont pu profiter de la collation organisée en salle d’honneur en compagnie des hautes autorités, du commandant en second et des présidents de catégories. Pour suivre l'actualité du 2ème REI, via le site Internet ou les réseaux sociaux. (Photo Légion). Les médaillés: Trois Médailles d'Or de la défense nationale avec étoile de bronze aux sergents Johan et Andrei ainsi qu'au caporal Ramesh. Sergent Johan : Engagé de juin à octobre 2015 dans le cadre de l’opération "Sangaris" en République centrafricaine, s’est particulièrement distingué le 29 septembre à Bangui au cours d’une attaque menée par une quarantaine de miliciens aux abords de l’aéroport de M’Poko. Dès le signal d’alerte, il a déployé son groupe en couverture en direction du marché où les assaillants s’étaient réfugiés et fixaient les forces amis. Évoluant en appui, a localisé la position des tireurs puis permis leur neutralisation par l’échelon au contact grâce à ses comptes rendus précis. Sergent Andrei: Engagé de septembre 2014 à janvier 2015 dans le cadre de l’opération "Harpie" en Guyane, s’est spécialement illustré du 10 au 14 novembre au cours de l’opération "AI" dans le secteur de Certitude. Après héliportage, s’est infiltré jusqu’à un site d’orpaillage illégal. Assurant la sureté immédiate de la zone avec son équipe, a été pris pour cible par l’opposant. Il a alors mis en œuvre les mesures de sauvegarde, avec un sang-froid remarquable, tout en essayant de localiser l’origine des tirs. Caporal Ramesh: Affecté de juillet 2014 à juin 2016 au 3ème régiment étranger d’infanterie, dans le cadre de l’opération "Harpie" en Guyane, s’est singulièrement distingué du 11 mars au 07 avril 2016 lors de l’opération "Korbo II". Après une infiltration à pied et de nuit de plus de treize heures le long de la crique Pauline, il a, le 27 mars, décelé un important campement. Par cette action, a permis la destruction de 22 carbets, d’un kilogramme de mercure, de six moteurs, de deux corps de pompes, de deux tables de levée, de cinq groupes électrogènes, d’un poste radio "BLU", de trois fusils, de 500 litres de carburant ainsi que de plus de 6200 m2 de bâches et de trois tonnes de matériels électroniques. Une médaille de "bronze" d'honneur pour "acte de courage et de dévouement" au caporal Petr. Caporal Petr: Effectuant un stage en immersion du 08 au 22 novembre 2015 au sein du service des urgences de l’Hôpital d’Instruction des Armées de Begin à Paris. Dans la soirée du vendredi 13 novembre 2015, suite aux attentats perpétrés dans la capitale, alors qu’il était de garde dans le service d’urgences, a participé à la prise en charge initiale des blessés, dès leur arrivée. Confronté à la dure réalité des blessés par balles ou polytraumatisés, a su mettre en application les savoirs faire appris et répétés, et a permis de concourir à la prise en charge des victimes dans les conditions difficiles et délicates ainsi qu’à la contribution, par son attitude, à la sauvegarde de ces dernières.
Le caporal Petr décoré suite aux événements qui se sont déroulés à Paris le 13 novembre 2015 (Photo Légion). Avant cela, le général de brigade René Grosjean, né en 1928, a été mis en lumière. Il s'est engagé 1947 mais c'est en 1953 qu'il rejoint la Légion étrangère pour servir en Indochine où il est affecté au 2ème Bataillon du 2ème Régiment étranger d’infanterie comme chef d’une section de combat. Promu lieutenant, c’est un officier de Légion courageux et manœuvrier. En Algérie, le lieutenant devient capitaine et ne cesse de se distinguer au combat, ses remarquables qualités de chef de guerre lui valent sept nouvelles citations dont quatre à l’ordre de l’armée. En 1963, il retrouve l’Algérie devenue indépendante et prend le commandement de la 2ème Compagnie portée avant de prendre celui du Détachement de la Légion étrangère de Bonifacio en 1966 où il est promu au grade de chef de bataillon. Après d'autres commandements, il est affecté aux écoles de Coëtquidan en qualité de directeur de l’Ecole militaire interarmes. En 1973, il est promu lieutenant-colonel puis colonel en 1977. Atteint par la limite d’âge en 1985, il est nommé dans la 2ème section des officiers généraux avec le grade de général de brigade. Le général (2S) Grosjean totalise plus de 38 années de services, dont 21 dans les rangs de la Légion étrangère. Sa brillante carrière d’officier de Légion, du jeune lieutenant chef de section en Indochine, jusqu’au colonel commandant le 3e REI est la preuve de ses remarquables qualités d’officier, aussi bien au combat que dans les différents postes de commandement qu’il a occupés. Il est aussi commandeur de la Légion d’honneur, Grand officier de l’ordre national du Mérite, titulaire de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures et de la Croix de la Valeur militaire. Le dépôt de gerbe au pied de la stèle en mémoire à la bataille d'El Moungar (Photo Légion). La bataille: Mais revenons à l'histoire de cette fameuse bataille d'El-Moungar. L'histoire se déroule au sud d'Oran alors que les légionnaires nîmois escortent les deux-tiers d'un convoi de ravitaillement (des centaines de chameaux) le 2 septembre 1903. Accompagnés de 20 spahis, les légionnaires débutent leur chemin vers 4h du matin. A 9h30, une halte est décidée mais c'est à cet instant que la fourbe attaque de Berbères venus du sud du Maroc se produit pour s'arrêter à l'arrivée des renforts à 17h30. Le temps s'est fait long, très long dans ce Camerone du désert où les légionnaires luttaient vaillamment à un contre dix (mais on parle de 3000 cavaliers adverses). Sur les 113 légionnaires engagés, 38 périront (dont les deux exceptionnels officiers Capitaine Vauchez et Lieutenant Selschauhansen) et 47 seront blessés. A cette occasion, le 2ème REI a reçu une citation à l'ordre du corps d'armée. Le 2ème REI de Nîmes déplore 6850 morts depuis sa création en 1841... De manière plus légère et plus moderne, après une rude compétition pour décrocher le fameux trophée du challenge El-Moungar, c’est la compagnie d’appui qui rafle toutes les récompenses! Marche-course, tir à 200m couché bras franc, challenge opérationnel par équipe… La CA s’impose dans toutes les catégories, bravo! Une partie du vaste défilé final (Photo Légion). |
" Le légionnaire est indémodable "https://www.lanouvellerepublique.fr/ 06/09/2017 Andrei Koudeev. Costaud comme une baraque à frites : l'expression n'a sans doute pas cours du côté du lac Baïkal où il a vu le jour. Elle correspond pourtant parfaitement à l'adjudant de la Légion étrangère Andrei Koudeev, qui était présent, hier, place de la République, à Châteauroux, à l'occasion de l'opération baptisée Turones. Pas de risques de blessures avec cette opération-là. Il s'agit pour la Légion étrangère d'effectuer une vaste campagne de recrutement et d'information à travers tout le pays. Le Russe Andrei Koudeev et plusieurs autres sous-officiers ont donc répondu aux questions, dans leur camion, ce mardi. Presque autant une leçon d'histoire qu'une leçon de géographie. Commençons par l'essentiel : légionnaire, est-ce un métier d'avenir ? « C'est en tout cas indémodable, sourit Andrei. Créé en 1831, ce corps est absolument unique en son genre à travers le monde. Il compte actuellement 8.000 soldats, dont 90 % sont d'origine étrangère et représentent 152 nationalités différentes. » |
Le canal de la vie, ensemble pour LoïcPublié le 16/09/2017 Le militaire au grand cœur encouragé par le chef de corps du 4e R.E. et ses hommes , lors de son passage à Castelnaudary Loïc Liber, ex-militaire du 17e régiment du génie parachutiste, est le seul survivant de l'attaque terroriste perpétrée par Mohamed Merah, à Montauban, en 2012. Au moment des faits, Loïc avait 28 ans ; s'il en a réchappé, il demeure à ce jour tétraplégique et fait preuve, dans sa vie de tous les jours, d'un courage extraordinaire. Un vrai héros. Son combat au quotidien a ému Éric, du 31e régiment du génie, qui s'est lancé le défi de rallier Sète à Castelsarrasin en courant. Un sacré défi, avec un périple long de 311 km en deux jours, le long du canal du Midi. Le militaire est parti le vendredi 8 septembre, de Sète, du bassin de Thau. Le samedi, vers 10 h 30, il était attendu à Bram, par le chef de corps du 4e régiment étranger, qui l'a accompagné jusqu'au régiment où une haie de képis blancs l'a soutenu en l'applaudissant (un peu plus de 400 légionnaires). Le chef de corps, le président des sous-officiers et le président des caporaux-chefs lui ont remis un képi blanc, en témoignage de solidarité (une valeur fondamentale de la Légion étrangère), ainsi qu'un chèque de 600 € (dons des compagnies et des présidents de catégorie). Le caporal-chef a repris son périple, accompagné du commandant en second, jusqu'à Castelnaudary, puis par deux sous-officiers du régiment, jusqu'à Toulouse. Un parcours suivi de près par Loïc Liber : «Il vit les projets et le parcours au même rythme que nous le vivons». Une action qui permet notamment de ne pas faire tomber dans l'oubli les blessés, à l'image de Loïc, dont la vie a basculé, en ce jour terrible de 2012. Pour rappel, une page de soutien est dédiée à Loïc Liber : « Ensemble pour Loïc ». https ://www.facebook.com/kikibermont/messages/ |
Tristan Riquelme, nouveau sous-préfethttps://www.lamontagne.fr/ Publié le 05/09/2017 Cérémonie. Le nouveau sous-préfet d'Issoire, Tristan Riquelme, 45 ans, a officiellement pris ses fonctions, hier matin, à l'occasion du traditionnel dépôt de gerbe devant le monument aux morts 39-45, en présence de nombreux élus locaux. Officier de l'armée de Terre passé notamment par la Légion Étrangère, par l'École de Guerre, et par le Centre de doctrine d'emploi des forces (CDEF), et père de trois enfants, il va découvrir dans le Puy-de-Dôme la fonction de sous-préfet. « C'est une démarche personnelle qui m'amène à intégrer le corps préfectoral. Cela va me permettre de travailler sur l'ensemble des politiques publiques », souligne celui qui succède à Christine Bonnard. |
Avec les militaires français en Estoniehttps://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/ 08 Septembre 2017 La ministre des armées Florence Parly s’est rendu jeudi à Tapa où 300 soldats français participent aux mesures de dissuasion face à la Russie.La ministre des armées Florence Parly s’est rendue, jeudi 7 septembre, auprès des troupes françaises déployées en Estonie. Cette mission, baptisée « Lynx », s’inscrit dans le cadre des « mesures de réassurance » décidées par l’Otan en 2016. Nous avons pu participer à ce déplacement. 306 militaires français, provenant essentiellement du 2e Régiment étranger d’infanterie de Nîmes et du 501e régiment de chars de combat de Mourmelon sont actuellement à Tapa, à une heure de route de la capitale Tallinn et un peu plus de 100 kilomètres de la frontière avec la Russie. Ils sont hébergés sur une base militaire de la 1re brigade d’infanterie mécanisée de l’armée estonienne, au sein d’un Battle Group (effectif total : 1 168), commandé par les Britanniques. Tapa est un ancien terrain de manœuvres de l’armée soviétique. C’est un paysage de plaine, coupé de forêt et de marécages. « Nous sommes dans un nouvel environnement, as usual » remarque le colonel Olivier Waché, à la tête du détachement français. C’est la première fois - depuis la campagne de Russie - que des troupes au sol sont déployées aussi loin à l’Est, même si l’armée de l’air participe régulièrement aux missions de police du ciel depuis la Lituanie. Les hommes du colonel Waché sont arrivés fin juillet pour un mandat de quatre mois. Ils ont relevé un premier détachement français et le seront, en novembre, par des Danois. En décembre, Lynx sera transféré en Lituanie, sous commandement allemand, pour deux mandats. La suite n’est aujourd’hui pas programmée, mais comme on le reconnaît dans l’entourage de la ministre « cela ne sera pas facile de partir dans le contexte actuel ». Lorsque cette mission a été décidée en 2016, elle avait suscité de fortes réserves au sein de l’état-major des armées, qui estimait que les troupes étaient déjà beaucoup sollicitées, entre Barkhane et Sentinelle. L’idée affichée alors était une présence à mi-temps, six mois par an, mais elle semble aujourd’hui oubliée, puisque la planification actuelle est déjà de seize mois consécutifs… Cette « présence avancée renforcée » selon les termes officiels, vise à « montrer à tout agresseur potentiel que le territoire des pays baltes et de la Pologne est bien couvert par la garantie de sécurité de l’alliance atlantique » dans le cadre de l’article 5, a rappelé la ministre des armées dans son allocution aux troupes, sous un ciel de pluie et une température frisquette (12 °C) pour un début septembre. « C’est la région la plus froide du pays » sourit un officier estonien. Marécageux, le secteur est - en période d’été - infesté de moustiques et les militaires français ont dû également être vaccinés contre les piqûres de tiques, qui présentent des risques sérieux pour la santé. De son côté, le ministre estonien de la défense Jüri Luik s’est réjoui de l’engagement des alliés assurant que « nous sommes plus sûrs que jamais de notre liberté », alors qu’une jeune Estonienne nous confiait, en regardant les militaires français : « la solidarité n’est pas seulement un mot ». Le matin même, lors d’une conférence de presse conjointe avec la ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen, Florence Parly avait dénoncé « la stratégie d’intimidation russe » et « l’affirmation délibérée de leurs forces », alors que l’armée russe organise en ce moment les grandes manœuvres Zapad 2017 (Ouest) dans des régions proches des Pays baltes et de la Pologne. C’est « Back to the future » explique l’entourage de la ministre. Sur la place d’armes de Tapa, les matériels exposés nous renvoient en effet à une armée de type guerre froide, lourdement blindée : des Challengers 2 et des Warriors britanniques, des CV-90 estoniens (de fabrication suédoise) et pour les Français quatre chars Leclerc, un dépanneur Leclerc, 13 VBCI, des VAB, des VBL, des PVP… Au total plus d’une centaine de véhicules de l’armée de terre pour 300 personnels. « Dissuasif, robuste, crédible » comme l’explique le colonel Waché, dans un exposé en anglais, la langue de travail ordinaire. Comme nous le confie un officier français, ce déploiement est l’occasion de pouvoir s’entraîner sérieusement durant quatre mois avec les alliés de l’Otan, « sans opération Sentinelle ». Les exercices sont conjoints avec les Britanniques et les Estoniens. Le prochain a été baptisé « Northern Frog » Grenouille nordique ! On nous explique savamment qu’il s’agit d’une référence à la mythologie païenne des Estoniens, mais l’esprit facétieux des Anglais du 5 th Rifles n’est sans doute pas loin… Nous avons proposé que le suivant soit baptisé Garlic Roastbeef, en référence à la gastronomie locale. Au camp de Tapa, la cantine est assurée par les Britanniques et les Français ne semblent pas s’en plaindre, malgré la présence répétée de pommes de terre au menu… Le déploiement d’une unité de la Légion étrangère a suscité quelques interrogations chez les Estoniens, qui voulaient savoir s’il y avait des Russes parmi eux. La réponse officielle est que les Légionnaires sont des soldats français, mais le fait est qu’il y a bien des engagés d’origine russe. |
74e anniversaire de la libération de la Corse à Calvi : Cérémonie à la stèle du Bataillon de choc.https://www.corsenetinfos.corsica/ Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Mercredi 13 Septembre 2017 Autorités civiles et militaires se sont retrouvées mercredi matin à la stèle des anciens du 1er Bataillon de choc à Calvi pour commémorer le 74e anniversaire de la libération de la Corse.C'est à 11 heures, à la stèle des anciens du Bataillon de Choc, en présence d'une foule nombreuse de vacanciers et de quelques calvais qu'a été commémoré, mercredi, le 74e anniversaire de la libération de la Corse. Doyen des anciens du 1er Bataillon de Choc, à 95 ans, le colonel (er)Pierre Neuville rappelait que "c'est le 11 septembre à 18 heures que 109 hommes de sa compagnie, parmi lesquels se trouvent des corses, dont le sergent René Bonfanti, devenu plus tard colonel et Calvais d'adoption pour avoir fondé un foyer dans la cité, quittent Alger à bord du légendaire souxs-marin "Casabianca" leurs vivres et munitions suivront sur le bâtiment frère 'L'Aréthuse". Durant les actions menées sur le sol corse, les pertes du Bataillon se sont élevées à 16 tués, 34 blessés, 8 prisonniers et 3 tués par accident, auxquels il faut y ajouter 11 décès par suite de blessures reçues au combats ou morts accidentelles". C'est à eux que nous tenons à rendre hommage en premier mais nous n'oublions pas pour autant leurs camarades tirailleurs spahis, Goumiers, aviateurs, marins et résistants qui subirent le même sort". Minute de silence et hymne national devaient suivre. Cette cérémonie s'est déroulée en présence d'un piquet d'honneur du 2e REP, une délégation d'anciens combattants et anciens du Bataillon de choc, une délégation d'officiers et sous-officiers du 2e REP. Un apéritif devait suivre |
Le général Franck NICOL prend le commandement de la 6e brigade légère blindée.
Le 1er août 2017, le général de brigade Franck NICOL a pris le commandement de la 6e brigade légère blindée à Nîmes et de la base de défense de « Nîmes-Orange-Laudun », succédant ainsi au général de brigade Benoît DURIEUX, appelé à servir dans des plus hautes fonctions dans la région Parisienne. Comme son prédécesseur, le général NICOL assumera également les fonctions de délégué départemental du Gard.
Officier de l’armée de Terre française depuis 1984, Le général Franck NICOL a commencé sa carrière dans les régiments de la Légion Étrangère et en particulier au 2e régiment étranger d’infanterie à Nîmes, unité avec laquelle il a pris part à des nombreuses opérations extérieures (Tchad, Gabon, Irak (1990-1991), République centrafricaine, Bosnie, Rwanda). Il prend en charge par la suite, de 2000 à 2002, les activités opérationnelles et d’instruction au sein du 3e régiment étranger d’infanterie en Guyane. Sa carrière opérationnelle s’est poursuivie comme commandant le 16e bataillon de chasseurs à Saarburg (Allemagne), de 2008 à 2010. Il est engagé avec cette unité en République de Côte d’Ivoire et au Liban.
Il a également servi en administration centrale, notamment pour développer le combat en zone urbaine dans l’armée de Terre et a créé le centre d’entraînement aux actions en zone urbaine. En charge de réflexions doctrinales interarmées, il a conçu la doctrine des opérations contre les adversaires irréguliers. Il a par ailleurs servi cinq années à l’état-major des armées au centre de planification et de conduite des opérations dans la « conduite stratégique des opérations ».
A compter de 2015, il participe à la création du commandement Terre pour le Territoire National, organisme d’expertise du milieu terrestre au profit de l’interarmées et de l’interministériel, visant à optimiser l’engagement de l’armée de Terre sur le territoire national, en métropole comme à l’outre-mer. Il en assure le commandement par intérim de 2016 à 2017.
Marié et père de 3 enfants, le général Franck NICOL est officier de la légion d’honneur et de l’ordre national du mérite, titulaire de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs avec une citation et de la croix de la valeur militaire avec deux citations.
Au côté de son état-major et de sa compagnie de transmission, la 6e BLB compte 7000 hommes et femmes dans 7 régiments basés sur le front méditerranéen (de Fréjus au Larzac) : 4 régiments de la légion étrangère, 2 régiments troupes de marine et un régiment de spahis. Engagée sur toutes les opérations extérieures notamment en Irak et au Sahel, comme sur le territoire national dans le cadre de l’opération « Sentinelle », la 6e BLB est l’une des six brigades interarmes de l’armée de Terre. Depuis le 19 juin 2016, dans le cadre du nouveau modèle de l’armée de Terre « Au Contact », elle appartient à la 3e Division de Marseille aux côtés de la 11e brigade de parachutistes de Toulouse et de la 2e brigade blindée de Strasbourg.
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Grande Guerre : le Tableau d’honneur d’août 1917Publié le 1 Sep 17
Le 1er août 1917LEMÉTAYER Pierre Edmond Emmanuel (ELB), soldat au 47e RI. Né le 24/2/1891 à Sommesnil, domicilié à Elbeuf. Tordeur, célibataire. Tué à Bras (Meuse). Le 2 août 1917GUERRIER Gustave Joseph (SAE), soldat au 18e BCP. Né le 16/7/1896 à Saint-Aubin-lès-Elbeuf. Terrassier, célibataire. Tué à Esnes (Meuse). Le 3 août 1917PETIT Robert Raoul (ELB), soldat au 147e RI. Né le 1/12/1896 à Elbeuf. Rameur. Mort de ses blessures à l’ambulance 6/13 à Ville-sur-Cousances (Meuse). Le 5 août 1917MARTZ Pierre Félix Victor (ELB), soldat au 28e RI. Né le 14/4/1891 à Elbeuf. Dégorgeur. Mort de ses blessures à l’ambulance 5/3 à Longueval (Aisne). Le 7 août 1917DEVIN Marcel Victor (ELB), soldat au 74e RI. Né le 26/4/1884 à Elbeuf. Coiffeur, marié. Décédé des suites de maladie à l’hôpital auxiliaire 103 à Rouen. Marcel Devin, décédé des suites de maladie le 7 août 1917, à l’hôpital auxiliaire 103 à Rouen.
Le 9 août 1917GLACET René (NON), soldat au 104e RI. Né le 2/11/1879 à Saint-Vaast-en-Cambrésis (Nord), sa famille était réfugiée à Elbeuf. Marié, un fils. Tué à Vacherauville (Meuse). Le 17 août 1917CHARON Jules Louis (CAU), soldat au 319e RI. Né le 27/10/1884 à La Londe, domicilié à Caudebec-lès-Elbeuf. Monteur de chardons, marié, quatre enfants (dont un mort en bas âge). Mort de ses blessures à l’ambulance 11/18 à Brenelle (Aisne). Le 18 août 1917HEURTEMATTE Paul Louis (ELB), soldat au 274e RI. Né le 24/5/1885 à Caudebec-lès-Elbeuf, domicilié à Elbeuf. Cardier, marié. Mort de ses blessures à l’ambulance 5/3 à Longueval (Aisne). Le 20 août 1917MAUVIEL Stanislas Aldonce Jules (LAL), soldat au 8e RMZ. Né le 29/1/1889 au Theillement (Eure), domicilié à La Londe. Marchand de bois, un fils. Tué à Chattancourt (Meuse). Stanislas Mauviel, tué le 20 août 1917 à Chattancourt.
ROBINE Louis Alphonse Charles (SAE), sergent au RMLE. Né le 12/3/1893 à Beaumesnil (Eure), domicilié à Saint-Aubin-lès-Elbeuf. Charcutier, marié. Tué à Cumières (Meuse).Le 22 août 1917DUMONT Maximilien Émile (CAU), soldat au 129e RI. Né le 12/6/1889 à Saint-Pierre-lès-Elbeuf, domicilié à Caudebec-lès-Elbeuf. Débourreur, marié, un enfant. Tué à Bezonvaux (Meuse). Le 23 août 1917LEPAGE Julien Gustave (CAU), soldat au 161e RI. Né le 18/11/1895 à Colombes (Hauts-de-Seine). Orphelin, son frère habitait Caudebec-lès-Elbeuf. Maçon, célibataire. Tué à Louvemont (Meuse). Le 24 août 1917BOQUET Raoul Louis René (ELB), soldat au 272e RI. Né le 29/11/1897 à Saint-Aubin-lès-Elbeuf, domicilié à Elbeuf. Mécanicien, célibataire. Tué à Esnes (Meuse). DEMANTES Marcel Henri Maurice (CAU), soldat au 64e RI. Né le 14/8/1896 à Caudebec-lès-Elbeuf. Typographe, marié. Tué à Urvillers (Aisne). Le 25 août 1917KAPP Frédéric Auguste (ELB), soldat au 60e RI. Né le 19/11/1877 à Bischwiller (Bas-Rhin), domicilié à Elbeuf. Cafetier, marié. Tué à Louvemont (Meuse). Frédéric «Auguste» Kapp, tué le 25 août 1917 à Louvemont.
POIVEY Albert Jérémie (ORI et SAE), soldat au 403e RI. Né le 13/1/1880 à Orival. Charretier, marié, un fils. Tué à Oulches (Aisne). Le 26 août 1917CHARLES André Auguste Adrien Charles (ELB), sergent-fourrier au 155e RI. Né le 4/10/1892 à Caudebec-lès-Elbeuf, domicilié à Elbeuf. Clerc d’huissier, marié, un enfant. Tué à Beaumont (Meuse). HAREL René Albert (CAU), soldat au 227e RI. Né le 10/5/1896 à Caudebec-lès-Elbeuf. Journalier, célibataire. Tué à Kerklina (Serbie). René Harel, tué le 26 août 1917 à Kerklina (Serbie).
RENAULT Florent Armand (FRE), soldat au 329e RI. Né le 14/2/1896 à Freneuse. Cultivateur, célibataire. Mort de ses blessures à l’hôpital d’évacuation 7 à Ham (Somme). Florent Renault, mort de ses blessures, le 26 août 1917, à l’hôpital d’évacuation 7 à Ham.
Le 29 août 1917DELHAYE Albert Augustin (NON), soldat au 128e RI. Né le 10/10/1896 à Lys-lez-Lannoy (Nord), domicilié à Elbeuf. Bonnetier. Tué à Esnes (Meuse). Le 31 août 1917HARDY André Ernest Marcel (NON), sous-lieutenant au 403e RI. Né le 17/5/1893 à Dieppe. Instituteur, en poste à La Londe. Tué à Bouconville-Vauclair (Aisne). André Hardy, tué le 31 août 1917 à Bouconville-Vauclair.
Abréviations monumentsCaudebec-lès-Elbeuf (CAU), Cléon (CLE), Elbeuf (ELB), Freneuse (FRE), La Londe (LAL), Orival (ORI), Saint-Aubin-lès-Elbeuf (SAE), Saint-Pierre-lès-Elbeuf (SPE), Tourville-la-Rivière (TOU), Sotteville-sous-le-Val (SOT), non inscrit sur un monument aux Morts de l’agglo (NON). Abréviations unitésRégiment d’Infanterie (RI), Bataillon de Chasseurs à Pied (BCP), Régiment de Marche de Zouaves (RMZ), Régiment de Marche de la Légion Étrangère (RMLE). ContactsVous avez un ancêtre qui a combattu dans la Grande Guerre, qui y a laissé sa vie ou en est revenu. Vous avez des photos, documents, témoignages, anecdotes… contactez-nous en vue d’une exposition finale, en 2018, ou d’illustrer ce tableau d’honneur. Patrick Pellerin Mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. Tél. 02 35 77 96 32 ou 06 77 07 06 23. Thierry Guilbert Mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. . Thérèse Lehec Mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. Tél. 02 35 78 45 90 et 06 75 99 84 64. Claude Crevon Mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. Tél. 02 35 87 72 01. |
Krzysztof Wójcik , 15 września 2017 Milion za śmierć na kontrakcie dla rodziny. Tak smakuje ciężki chleb najemnikaByli członkowie GROM-u, antyterrorysta z jednostki specjalnej, żołnierz FORMOZY, gangster, a potem świadek koronny oraz młokos z prowincji szukający przygód i zarobku – co ich łączy? Wszyscy na pewnym etapie życia zostali najemnikami: czy to w Legii Cudzoziemskiej, w firmach ochroniarskich w Iraku i Pakistanie, czy w ochronie statków przed piratami. Ryszard Doda z Braniewa uciekł do Legii, kiedy komuna w Polsce pękała. Oto jego historia, a przynajmniej jej duży fragment.
Zabawa w Dżibuti trwała miesiąc. Raptem wybuchła Somalia. Był grudzień 1992 roku. Środek nocy. Akurat weekend się zaczynał i cały pułk szalał na imprezie w mieście. Większość legionistów była już porządnie wstawiona. Kiedy police militaire przywiozła chłopaków do jednostki, dowódca nie mógł na nich patrzeć. Źródło: Archiwum prywatne Doda już wiedział, że to nie są ćwiczenia, choć nadal w czubie szumiały mu kolejki whisky. Szybko trzeźwiał po gorących chwilach z boską i piekielnie czarną Murzynką, na którą wołał Sara. Zapach kobiety miał jeszcze pod nosem, gdy wbijał się w mundur. Był normalny alarm bojowy. Stary ogłosił: – Czarni zaatakowali ambasadę francuską w Mogadiszu. Będzie interwencja. Lecą Amerykanie i Francuzi. To część międzynarodowej operacji ONZ „Przywrócić nadzieję” w Somalii podczas wojny domowej, która ogarnęła to państwo. Lata wojen między klanami doprowadziły do głodu na niespotykaną dotąd skalę. Umierały setki tysięcy Somalijczyków, a ONZ, wspierane przez wojska amerykańskie, nie dawało sobie rady z ochroną konwojów z żywnością. Interwencja ruszyła już na początku grudnia, ale tuż przed świętami Bożego Narodzenia oddziały somalijskiej milicji zaatakowały ambasadę. Tego prezydent Francji François Mitterrand nie mógł darować. Zapadła decyzja o wysłaniu do Mogadiszu kilku pułków Légion Étrangère. W jednostce zaczęła się gorączka. Pakowanie sprzętu, amunicji i broni. Zapadł też błyskawiczna decyzja: w Wigilię Francuzi zarekwirowali pasażerskiego dżambodżeta. Jedynie taki wielki rejsowy samolot mógł zabrać na pokład kilkudziesięciu dodatkowych pasażerów. Kiedy uzbrojeni w karabiny i objuczeni sprzętem wchodzili na pokład boeinga 747, wybuchał panika. Stewardesy musiały uspokajać nielicznych pasażerów. Cywile bali się groźnie wyglądających żołnierzy. Pytali, czy wybuchła wojna. Nie spodziewali się takiego towarzystwa. Wpadali w jeszcze większą panikę, gdy stewardesy wytłumaczyły, że samolot zmieni trasę, bo legionistów trzeba wysadzić w Mogadiszu. Kilkadziesiąt minut później gigant przyziemił na docelowym lotnisku. Na miejscu nie było rękawa. Najpierw kilku legionistów zsunęło się po linach na ziemię. Wreszcie do wyjścia z samolotu przytargano schody, które akurat stały koło wejścia do hangaru. Dopiero wtedy wojsko się wysypało i widać było, ilu legionistów wsiadło na pokład. Szybko zbiegli na ziemię i ustawili się w drużynach. Źródło: Archiwum prywatne Już na miejscu okazało się, że Amerykanie przypłynęli okrętami dzień wcześniej. Legia miała chronić lotnisko. Potem zrobił się taki ruch, że siadał samolot za samolotem. Przylatywały kolejne jednostki i ciężki sprzęt. Doda czuł, że teraz to naprawdę jest na wojnie. I dotarło do niego, że to definitywny koniec imprezy w Dżibuti. Legioniści dostali rozkaz: mają jechać do ambasady francuskiej. Ryszard trafił do kolumny transportowej. Miał prowadzić dwutonową ciężarówkę Berlieta z lat pięćdziesiątych z amunicją. Stary model, ale powszechnie używany przez armię francuską. Już na lotnisku legioniści dostali ostrą amunicję. Na wozach wylądowały setki tysięcy pocisków do broni automatycznej. Do ambasady mieli kilka kilometrów. Wojsko ruszyła z buta. Za żołnierzami jechały ciężarówki z amunicją. Ulice były wyludnione. Przez powybijane okna zniszczonych budynków wyglądali ciekawscy. I tak poszło, jak lawina Doda: Miejscowi się pochowali. Jak nasi kogoś złapali z bronią, to zabierali kałacha, bo najczęściej z taką bronią biegali, i wrzucali na ciężarówkę. Po drodze do ambasady nie było większych problemów. Źródło: Archiwum prywatne Stu pięćdziesięciu legionistów dotarło do opuszczonej francuskiej placówki. Żołnierze mieli okupować budynek i bronić go przed milicją i dzikim tłumem. Dwa plutony z bronią ciężką zasiadły na dachu. Ci wokół ambasady rozłożyli drut kolczasty i schronili się w półksiężycu. Doda siedział w środku. Był padnięty i przysypiał w jednym ze zniszczonych pokoi na pierwszym piętrze budynku. Nie przeszkadzały mu pojedyncze strzały. Po kilku godzinach w Mogadiszu ten tępy odgłos wydawał się czymś normalnym. Człowiek szybko się przyzwyczaja do nienaturalnych dźwięków. Ze snu obudziła go dopiero kanonada. Nieprzytomnym wzrokiem wyjrzał przez okno i zobaczył kumpli, którzy walili z famasów i cięższych karabinów do pędzącej na gmach ciężarówki. Nie była oświetlona. Miała rozbite reflektory. W bladym świetle księżyca widać było jedynie jej zarys. Pociski przebiły szoferkę, która w świetle szperacza wyglądała jak dymiące sito na kółkach. Dodatkowo auto oświetlały rozbłyski pocisków. Ostrzał trwał, ale ciężarówka nadal pędziła w stronę ambasady. Legioniści byli jak w amoku. Nagle ktoś strzelił pociskiem przeciwpancernym. Pocisk odbijał się od asfaltu, jak kaczka po powierzchni jeziora, i wpadł wprost pod furgon. Eksplodował. Siła wybuchu wyrzuciła ciężarówkę w powietrze i rozerwała na kawałki, które spadły z hukiem na ziemię. Było pewne, że kierowca nie żyje. Natychmiast zbiegli się miejscowi. Rozległy się krzyki rannych. Na miejscu zginęli kierowca i pasażer ciężarówki, a czternaście osób zostało rannych. Doda: Z tego stresu wystrzelaliśmy chyba ze dwa i pół tysiąca pocisków. Tylu ludzi napierdalało na oślep. Walili z biodra, nie z biodra, byle strzelić. Potem się okazało, że czarnym hamulce wysiadły. Pierwszy strzelił wartownik. Jak on oddał strzał, to zaczęła się kanonada. I tak poszło, jak lawina. Była psychoza, że w ciężarówce może być trotyl, że gość wjedzie w budynek i się wysadzi. Mówiono nam o tym na szkoleniach, więc kto mógł, to napierdalał. Źródło: Archiwum prywatne Francuzi siedzieli w Mogadiszu dwa dni. Powoli uformował się cały pułk. Na miejscu było sześciuset chłopa, nie licząc kompanii czołgów. Wtedy przyszedł rozkaz wyjazdu pod granicę kenijską. W Mogadiszu zostawali sami Amerykanie. Legioniści mieli do przebycia czterysta kilometrów. Doda znowu wylądował w kolumnie transportowej. T-34 stoją na pustyni Problem polegał na tym, że w Somalii nie ma dróg asfaltowych. Całą trasę musieli pokonać szutrówkami. W pułku panowała psychoza – nie było z nimi saperów, a w ubitej ziemi można minę zakopać i nie będzie jej w ogóle widać. Co innego na asfalcie – krzywy krawężnik już może być podejrzany. Na wypalonych afrykańskim słońcem szutrówkach nie mieli szans dojrzeć w porę zagrożenia. Źródło: Archiwum prywatne Pierwszego dnia legionistom udzieliła się atmosfera strachu po strzelaninie w Mogadiszu. Wszyscy mieli na głowach hełmy, a broń przyciskali do kamizelek kuloodpornych. Krajobraz nudził monotonią. Niskopienne drzewa i suche zarośla. Na szczęście nie było gór, więc w głowach krążyła jedynie myśl o minach, nie trzeba było obawiać się zasadzek. Następnego dnia stres zaczęło przełamywać disco płynące z głośników, które zabrali ze sobą legioniści. Muzyka i wygłupy nieco rozluźniły zawiesistą atmosferę. Z głów powoli znikały hełmy. Pył spod kół ciężarówek wciskał się do oczu i zamazywał twarze. Kurz wdzierał się w każdy zakamarek ciała. Był nie do opanowania. Nie było może zbyt gorąco, ale żołnierze głównie pili wodę. Ze stresu odechciewa się jeść. Podróż trwała dwa dni, bo nie dało się jechać szybciej niż trzydzieści kilometrów na godzinę. Kolumna w kłębach pyłu wolno posuwała się w stronę Kenii. Mieli dotrzeć do niewielkiej wioski – Ładżi – na płaskowyżu przy granicy. Jakiś kilometr przed osadą legionistom ukazał się niesamowity widok, jakby przeniesiony z filmów o II wojnie światowej. Pośrodku pustkowia smażyło się w piekielnym słońcu na równinie kilkadziesiąt opuszczonych czołgów. Kurz przysypywał sowieckie T-34, przypominające muszle ślimaków shermany i wszelkiej maści działa i haubice przeciwpancerne. Muzeum broni pancernej – to pozostałości po brygadzie somalijskiej. Żołnierze regularnego wojska uciekli przed rebeliantami. Zdążyli zabrać jedynie karabiny. Czołgi zostały, bo wojacy wiedzieli, że z powodu braku paliwa daleko nie zajadą, a rebelianci, gdy ich złapią, wszystkich wytną w pień. Kompania Dody została tuż koło osady na płaskowyżu. Powstał obóz dla stu dwudziestu ludzi. Namiot starego stanął na środku. Wokół legioniści rozłożyli zasieki. Doda: Woda przylatywała w baniakach, a nam dowozili w kontenerach. Jednak to chuj, nie woda, bo była gorąca jak wrzątek. Naszym zadaniem było rozwożenie prowiantu. Transporty były praktycznie codziennie. Zdarzało się, że jechaliśmy do naszych przyczółków bez żadnej eskorty. Jedynie dżipek z dwoma żołnierzami i ja. Czasem miałem kogoś obok siebie, czasem nie. Zwykle wóz był pełen amunicji lub żarcia. Jechało się po sto trzydzieści kilometrów do baz kompanii, a oni dżipami rozwozili wszystko na zasadzki w terenie. Japończyk krzyczał na dachu: Banzai! Podczas transportów zdarzały się incydenty. Rebelianci ostrzeliwali z daleka konwoje i zaraz znikali. Czasami próbowali podrzucić ruską minę. Nie decydowali się na starcie wprost, bo dysponując jedynie lekką bronią, nie mieliby szans. W ciągu czterech miesięcy w Somalii Ryszard raz miał prawdziwego pietra. Oczywiście podczas konwoju. Tego dnia wiedzieli, że jadą w niebezpieczny rejon, gdzie klany atakują żołnierzy ONZ. Transport liczył trzy ciężarówki i chronił go pluton żołnierzy. Na przedzie pędził dżip z karabinem maszynowym. Dodatkowo legioniści ustawili rozpylacze na dachach ciężarówek. Po drodze mijali się z Australijczykami, którzy wjechali do wiochy w zagrożonym terenie. Kiedy samochody zginęły w tumanach kurzu, od strony osady dały się słyszeć strzały. Początkowo pojedyncze, które po kilku sekundach przerodziły się w kanonadę. Konwój się zatrzymał. Dowódca rozkazał uformować szyk bojowy. Trzy ciężarówki ustawiały się w linii. Źródło: Archiwum prywatne Doda się uśmiecha: To wyglądało jak bonanza. Dociskałem gaz do dechy i dzida do wioski. Nie wiedzieliśmy, co się dzieje z Australijczykami. Stary powiedział, że możemy wszystko z ziemią zrównać. Jak nie można strzelać, to taranować. Jak Australijczycy nas zobaczyli w tej furii, początkowo myśleli, że to czarni idą ziomkom z odsieczą. A my rozjechaliśmy tę wiochę, kawałek dalej po hamulcach i nawrót. Jak poprawiliśmy, to już cisza zapadła w osadzie. Japończyka miałem na dachu, tylko krzyczał „Banzai!”. Czułem się jak w jakimś filmie. Istne szaleństwo. Wtedy jedyny raz czarni próbowali nas skubnąć, ale jak im daliśmy jazzu, to już wiedzieli, że z Legią nie ma żartów. Trzymali się z daleka od zielonych beretów. Legia podobnie nie patyczkowała się z jeńcami. Co jakiś czas trafiał się rebeliant – maruder, którego siłom ONZ udało się zatrzymać. Oficjalnie nikt nie stosował tortur, ale to fikcja. Jak się ma jeńca, to trzeba z niego coś wydobyć, jeśli nie chce sam gadać. Poza tym po zadaniu bólu człowiek jest bardziej prawdomówny. Amerykanie podtapiają. To metoda wymuszania zeznań, która po latach wypłynie z tajnych raportów CIA. Legia miała swoje metody. Kompania Dody szczyciła się Imazem. To Turek, któremu nikt się nie oprze, jak żartobliwie mawiali kumple z plutonu. Doda: Nie widziałem czarnego, który by dwadzieścia minut wytrzymał i nie zaczął sypać. Imaz miał proste metody: wiązał dwa druty kolczaste do rąk, trzeci do jaj i przyczepiał do dżipów. – To ruszać, panowie, podnosimy chuja – nakazywał innym legionistom. Reszta oczywiście miała niezły ubaw. Imaz specjalnie jeńców nie męczył, bo kto długo coś takiego wytrzyma? Każdy zaczynał śpiewać, jak drut lekko przecinał mosznę. Cierpienie było nie do wytrzymania, a dodatkowo rozebranie muzułmanina do naga to straszliwa zniewaga. Widząc wielkiego Turka, pojmani wiedzieli, że z nim nie będzie żartów. Nawet nie trzeba było zbyt wiele delikwentowi pokazywać. Od kogoś dowiadywał się w ojczystym języku, co się z nim będzie działo, gdy Imaz da rozkaz rwania jąder. Od razu sam pokazywał na mapę i ujawniał zasadzki rebeliantów. Puszki z czasów I wojny światowej Jednemu Ryszard nie potrafi się nadziwić. To tak zwana pomoc humanitarna. W Somalii szalał głód, bo bojówki generała Mohameda Farraha Aidida kontrolowały Mogadiszu i przechwytywały część transportów z żywnością. Siły ONZ nie były w stanie chronić wszystkich konwojów. Bojówki regularnie napadały na ciężarówki i mordowały kierowców i pracowników misji. Ludzie Aidida reglamentowali żywność jedynie wśród kolaborujących klanów. Ci, co byli przeciwko niemu, głodowali. W ten sposób milicja Aidida sterowała buntem w Mogadiszu. Jak szacowały organizacje humanitarne, z głodu umarło trzysta tysięcy ludzi. Oddzielną kwestią było to, co przylatywało do Afryki. Legioniści brali udział w rozdawaniu żywności ludności cywilnej, więc widzieli, jakie towary stara Europa przeznacza dla głodujących Afrykańczyków. Źródło: Archiwum prywatne Doda: To oszustwo, które nazywa się pomocą humanitarną. Ktoś gigantyczną kasę na tym tłucze, a ludzie z głodu umierają. Sam sposób dystrybucji jest chory. To, co dają, jest zepsute. W Somalii widziałem konserwy z I wojny światowej. Poza tym gdzie do Afryki konserwę wysyłać? Po tygodniu taka puszka to był granat. To było gwałtownie mrożone, leżało gdzieś w chłodniach, a my ładowaliśmy na zwykły samochód i wieźliśmy do wiosek w temperaturze pięćdziesięciu stopni Celsjusza w cieniu. Na misjach ONZ ktoś tylko robi pieniądze, a my tylko udajemy, że pomagamy. Doda i inni legioniści byli wstrząśnięci, patrząc na umierające z głodu dzieci i niemoc Europejczyków. Nawet młody żołnierz widział, że system szwankuje. Nic nie działało tak, jak powinno. Tryby maszyny jedynie mieliły gigantyczne środki, a niewiele z tego wynikało. Konserwy sprzed ponad siedemdziesięciu lat tylko potęgowały w człowieku wściekłość. Podobnie wyglądała pomoc medyczna – Lekarze bez Granic nie mieli lekarstw. Na każdą chorobę było jedno lekarstwo – pyralgina. Tego medycy mieli pod dostatkiem. Ale to jedyne, czym dysponowali. Zresztą i tak gdy czarnoskóry mieszkaniec Somalii widział tabletkę, to od razu zdrowiał. Opatrywanie ran to znowu kpina – brakowało bandaży i łapiduchy owijały pocięte kończyny papierowymi ręcznikami, a potem zalepiały gipsem. Zapach rzezi w Rwandzie W kwietniu legioniści wrócili z Somalii do Dżibuti. Na miejscu zastąpili ich Włosi. Długo nie pozostali jednak w „kurorcie”. Wkrótce przyszedł rozkaz wyjazdu do Rwandy. Tam zaczynała się rzeź Tutsich. W niewielkim kraju w centralnej Afryce wybuchła masakra na niespotykaną skalę. Wiosną ze stolicy, Kigali, ewakuowano zagranicznych obserwatorów. Zamykały się też kolejne ambasady. Ekstremiści z plemienia Hutu nie oszczędzali nikogo – w walkach zginęło też dziesięciu belgijskich żołnierzy. Dojazd do stolicy graniczył z cudem, bo na drogach płonęły setki barykad wzniesionych przez Hutu. Uzbrojeni w maczety i drągi nabijane gwoździami wycinali Tutsich. Masakra była jak pandemia. Szaleństwo zarażało nawet spokojnych mieszkańców. Musieli zabijać, by sami nie zostali zabici. Obłęd ogarnął cały kraj. Siły ONZ nie radziły sobie z bojówkami Hutu. Sąsiedzi zabijali sąsiadów w domach. Ci, którzy nie włączali się w morderczy taniec, też ginęli. Nie było miejsca na jakiekolwiek ludzkie odruchy wobec znajomych czy sąsiadów. Mordowano kobiety w ciąży, którym rozcinano brzuchy i wywlekano z nich płody. Biegające ulicami hordy młodych mężczyzn gwałciły kobiety i dziewczynki. Potem je mordowały. Kiedy było szkoda czasu na zarzynanie maczetami, spędzało się ofiary do jednego domu i podpalało. Doda, podobnie jak inni żołnierze, nie wierzył w to, co widział. Ogrom rzezi porażał zmysły i trudno było pojąć, że to wszystko dzieje się naprawdę. Stosy ciał wydawały się nierealne, ale jednak można ich było dotknąć. Zwłoki zmasakrowane maczetami, bez rąk i głów, które walały się gdzieś wokół, jakby miały dopełnić chaosu. Łzy same płynęły z oczu, gdy widzieli zaszlachtowanych ludzi. Żołądek się skręcał, a przed oczami pojawiały się białe plamy. Nogi uginały się pod człowiekiem, a żeby ustać, musiał się czegoś złapać. Niektórzy legioniści nie wytrzymywali i wymiotowali. Byli na granicy omdlenia. Czegoś takiego żołnierze Legii jeszcze nie widzieli. Oczy im wychodziły z orbit od tego szaleństwa. Wielu chłopaków było w szoku. Dotychczas Ryszard widział stosy ludzkich ciał jedynie na zdjęciach dokumentujących zagładę Żydów z okresu II wojny światowej. Teraz holokaust oglądał na żywo. Za szybami ciężarówki obrazy przewijały się w tumanach kurzu jak surrealistyczna, upiorna fototapeta. Ta apokalipsa działa się naprawdę. Było potwornie gorąco. Leżące przy drogach zwłoki szybko gniły. Kłębiły się wokół nich roje much, które wzlatywały oburzone, gdy ktoś im przerywał ucztę. Ciałami pożywiały się też stada sępów i marabutów. Gdy legioniści jechali w kolumnie, to z daleka widzieli, gdzie pustkowie będzie usłane trupami. Smród gnijących ciał jest specyficzny. Tego zapachu nie da się porównać z żadnym innym. Przesiąkały nim ubrania i skóra. Ogarniał wszystko na swej drodze i nic nie było w stanie go zatrzymać. Trupi odór osiadał na włoskach w nosie i po kilku godzinach przebywania w takim otoczeniu miało się wrażenie, że człowiek cały cuchnie śmiercią. Może nawet nie śmiercią, bo ta nadal pozostawała abstrakcją, ale czymś znacznie gorszym – rozkładem i kompletną dezintegracją, które nabierały realnego wymiaru w palącym słońcu Rwandy. W Afryce fetor jest jeszcze bardziej intensywny. To przez ten cholerny upał. Powietrze stoi, jak wielkie betonowe płyty smrodu. Spowija ludzi, drzewa i ptaki. Ryszard wąchał rękawy, przedramiona i dłonie. Nie dotykał rozkładających się ciał, ale zalatywał tym fetorem zagłady. Jego kumple z plutonu też nie mogli otrząsnąć się z szoku. Z ciężarówek patrzyli na apokalipsę. Nie potrafili wydusić z siebie słowa, bo słowa zostawały w gardle, a na zewnątrz wydostawał się z wypuszczanym powietrzem jedynie świst przerażenia. Doda: W Rwandzie wielu z nas przeżyło szok. Jak wjeżdżaliśmy do tego niewielkiego państewka, dokładnie nie wiedzieliśmy, czego się spodziewać. Dowódca, który miał już rozkazy ze sztabu i szerszą wiedzę, powiedział, że mamy carte blanche. – Możecie robić, co chcecie. Macie tylko przeżyć. Wszyscy wyjeżdżacie i wszyscy macie wrócić – mówił. Gdy legioniści wjeżdżali do Rwandy, milicyjne bojówki Hutu były rozbestwione i dzikie. Zachowywali się jak piranie, gdy dopadną ofiarę. Byli wściekli i na nic nie zważali. Chcieli tylko kąsać i mordować. Potrafili zatrzymać konwój ONZ, który wywoził prześladowanych Tutsich. Wywlekali ich z samochodów i zarzynali na oczach żołnierzy w niebieskich hełmach. Ci nawet nie protestowali. Mieli w pamięci to, co spotkało kilka dni wcześniej Belgów w Kigali, kiedy chronili premiera. Doda: Zadanie było proste. Mieliśmy wyciągnąć stamtąd wszystkich białych. W jednej z wiosek zginęły dwie polskie siostry. Z winy księdza. Nie pamiętam, z jakiego kraju pochodził. My chcieliśmy je zabrać, ale ksiądz stwierdził, że ma takie dobre kontakty z Hutu, że nic im nie grozi. Zdążyliśmy odjechać jakieś dziesięć kilometrów, gdy usłyszeliśmy przez radio wezwanie o pomoc, ale jak wróciliśmy, to już nie żyły. Maczetami wszystkich wyrżnęli. Ryszard Doda w mundurze Legii Cudzoziemskiej Autor: Ryszard Doda Źródło: Archiwum prywatne Legioniści w Rwandzie nie przebierali w środkach. Działali tak, jak polecił dowódca – najpierw strzelali, a potem pytali. Na dachach wozów mieli karabiny maszynowe. Gdy tylko widzieli barykady na drodze, od razu strzelali. Nawet się nie zatrzymywali. Walili seriami. Dość szybko wśród miejscowych rozeszła się wieść, że z „gośćmi w zielonych beretach” nie warto zadzierać. Nie są tak bezwolni jak wojska ONZ w niebieskich hełmach. Legia na swoich pojazdach miała charakterystyczne zielone proporce i po kilku bezwzględnych akcjach bojówki Hutu najwyraźniej zaczęły się bać żołnierzy Légion Étrangère. Nawet nie zbliżały się do jadących przez górzyste tereny konwojów. Legioniści czuli się na tyle pewnie, że nie nosili kamizelek kuloodpornych. Przez cztery tygodnie nie doszło do poważniejszych incydentów. Ryszard wrócił cały do Dżibuti. Był szczęśliwy, że zakończył misję w tym koszmarze. Nawet po latach nie chce mu się wierzyć, że widział takie okropieństwa. Podczas masakry w Rwandzie zginęło około miliona osób. Dokładna liczba nie jest znana.
Źródło: Dom wydawniczy Rebis / Archiwum prywatne
Książkę "Psy wojen. Od Indochin po Pakistan - polscy najemnicy na frontach świata" wydało wydawnictwo REBIS. Autorem publikacji jest dziennikarz Wirtualnej Polski - Krzysztof Wójcik. Powyżej fragment książki, która miała swoją premierę przed kilkoma dniami. |
La vendange des légionnaires13 septembre 2017 C’est un vignoble un peu particulier. Les vendanges ont démarré dans les Bouches-du-Rhône où les invalides de la légion étrangère récoltent le raisin pour un Côte de Provence au pied de la montagne Sainte-Victoire. |
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Pique-nique de l'AALEME.Le samedi 9 septembre 2017 à 11h00 chez Mireille.
N'oubliez pas vos couverts, le nécessaire.
Pour ceux qui le souhaitent, Marcel aux fourneaux vous propose :Salade de blé, Chicon, œufs. Carbonnade Flamande. (Plat traditionnel du nord. La viande mijotée dans la bière est moelleuse, la sauce onctueuse est bien parfumée à la vergeoise. délicieux, même si l'on n'aime pas la bière) Fromage. Pâtisserie. Vin, café. Prix : 20€. Pour ceux qui choisissent le repas de Marcel, s'inscrire avant le jeudi 7 septembre 2017, 12h00.
Les réservations et le règlement, libellé à l'ordre de l'AALEME, sont à adresser impérativement à notre trésorier. AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez. Le bar de l'AALEME sera ouvert... mais payant... |
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Trets : François Monarcha, portrait d'un soldat centenaireVendredi, 25 Août 2017 12:28Vendredi 25/08/2017 Un exemple vivant du légionnaire, fidèle et humble, doué d'une répartie drôle et spontanée Joyeux anniversaire à François Monarcha, légionnaire centenaire et combattant de la France libre. Photo I. lo
Exemple vivant du légionnaire, fidèle et humble, doué d'une répartie drôle et spontanée, François Monarcha est né le 25 août 1917 en Pologne. Élevé en Allemagne, il arrive en France en 1922 en suivant son père mineur. Ayant connu une enfance difficile, il perd sa mère et commence à travailler à l'âge de 13 ans. Multipliant les petits boulots mal rétribués, à 17 ans, sans ressources, il fait les poubelles pour subsister. Il rencontre alors un retraité qui lui conseille de s'engager dans l'armée, il a 19 ans. Pour lui, polonais, le choix de l'armée est restreint : c'est la Légion ou rien. Finalement, et après avoir triché sur son âge, il opte pour le 5e REI (régiment étranger d'infanterie), avant de rejoindre Oran, en 1936. Jusqu'au début de l'année 1943, outre l'Algérie, il participe à des campagnes au Maroc, au Sénégal puis en Tunisie. Le 16 septembre 1944, il débarque à L'Estaque. Son unité rejoint la 1re armée du Général de Lattre de Tassigny, libérateur de la Provence, et c'est au coeur de celle-ci, qu'il poursuit la guerre. "En novembre 1944, nous sommes à Arcey, dans le Doubs, j'y rencontre pour la première fois les soldats de l'armée allemande, mon chef de section est tué dès les premières minutes de l'engagement, et je suis nommé chef de section, au feu cette fois." François Monarcha est alors adjudant. Début février 1945, la bataille de Colmar fait rage. Le 2 février, à la tête de sa section, il est le premier soldat français à entrer dans la ville. En avril de la même année, à Pforzheim, en Allemagne, un sniper stoppe net sa course. Grièvement blessé et évacué à Lyon, il passe dix-neuf mois dans quatre hôpitaux français différents, avant de rejoindre le 1er REI à Bel-Abbès, en Algérie. La boucle est bouclée. Nommé adjudant-chef, à l'époque le plus jeune en âge, il quitte la Légion le 16 février 1956, après 20 ans de service. Il servira encore dans les Maghzens mobiles du Maroc, chargés de l'ordre dans le royaume et, de retour en France en 1964, dans la police nationale jusqu'en 1973, date de sa retraite définitive. Ayant obtenu la nationalité française en 1948, l'adjudant-chef Monarcha est titulaire de la fourragère de la croix de guerre 1939-1945, à titre individuel. En 1950 il reçoit la médaille militaire et est fait Chevalier de la Légion d'honneur en 2004. Pour le 151e anniversaire de la bataille de Camerone, en 2015, il est désigné par ses pairs pour être le porteur de la main de bois du capitaine Danjou, l'une des reliques de la Légion étrangère. Devenu fils de France, non par le sang reçu, mais par le sang versé, il s'avère être un compagnon au caractère bien trempé mais discret. Honoré par ses pairs le 22 juin dernier à l'Institution des invalides de la Légion étrangère de Puyloubier, où il réside désormais, le comité de la Légion d'honneur organisera à son égard une petite manifestation avec un repas, le 30 septembre prochain, au restaurant La Popote de Puyloubier. Le journal La Provence lui souhaite, en avance, un excellent anniversaire, et lui témoigne tout son respect. |
L’ex-légionnaire vit chaque jour son rêve d’enfantMardi, 15 Août 2017 17:13Publié le 11/08/2017 À 30 ans, Mbaye, formé à l'école de Saint-Cyr Coëtquidan dans le Morbihan, a un parcours atypique. | Valentin Asselain Mbaye, formé à l’école de Saint-Cyr Coëtquidan dans le Morbihan, est un militaire brillant et un homme humble et discret. À 30 ans, il a un parcours atypique, rare même, puisqu’il est passé du statut de légionnaire à celui d’officier. Mbaye, c’est son prénom, est élève officier de l’école militaire interarmes de Saint-Cyr Coëtquidan. Il savoure en ce moment même ses vacances. Sa formation est terminée. En juillet, il participait aux cérémonies du Triomphe qui marquent la fin de la scolarité. « Émotionnellement, c’était très fort. Une étape de deux ans se termine avec les camarades, mon rêve professionnel se poursuit » , raconte-t-il, ému. Quelques semaines plus tôt, il avait réussi ses épreuves de fin d’année : « En septembre, je vais poursuivre ma formation dans une école de transmission, avant de choisir un régiment. » Le militaire est brillant, l’homme se veut discret et humble. Il faut le pousser dans ses retranchements pour apprendre qu’il a fini major avec une note de 17 sur 20. « Cela fait partie de ma conception du métier : faire le mieux possible, sans chercher la récompense, sans se mettre en avant. » Né le 1er août 1987 à Dakar (Sénégal), Mbaye a vécu une enfance heureuse dans une famille aimante, entouré de deux petites soeurs et de ses parents. « Ils restent des exemples, ils se sont sacrifiés pour nos études. » À l’âge de 14 ans, un reportage télé sur les légionnaires le scotche à l’écran. « Papa, j’aimerais bien devenir légionnaire. » Son père l’invite gentiment à réfléchir à un autre métier. L’adolescent passe à autre chose, réussit son bac, souhaite poursuivre ses études supérieures en France. Il arrive en 2005 pour faire une licence en électronique à Reims. Mais les images de légionnaires « nourrissent [ses] rêves ». Au bout de trois ans, il craque, veut s’engager. « Outre le côté aventurier, les hommes de la Légion étrangère restent des soldats d’élite dont les faits d’armes sont reconnus à travers le monde. » En 2008, à 21 ans, il est recruté, part quatre mois à Castelnaudary dans l’Aude, avant de rejoindre le 2e régiment d’infanterie à Nîmes, dans le Gard. « J’évite de dévoiler cet engagement à mon père. Beaucoup le tentent mais peu restent. » En juillet 2009, sa compagnie est envoyée en Afghanistan. À cette annonce, son père répond : « Mon fils, tu as fait un choix. Tu dois désormais l’assumer. » Le jeune légionnaire voit cette mission comme une chance : « Très peu de jeunes y sont affectés, je pouvais y acquérir de l’expérience. » Il poursuit : « On se rend vite compte qu’on est entré dans la fournaise. Cela n’a rien à voir avec un jeu vidéo ou un film. Il faut être vigilant pour sa vie et celle de ses camarades. On veut tous revenir vivants. » « Rien à voir avec un jeu vidéo »De cet enfer, Mbaye revient avec une croix de la Valeur militaire pour acte de bravoure au combat. « Mais je reviens surtout plus mûr. J’y découvre aussi une forte cohésion avec les camarades. » De retour en France, il se spécialise dans les transmissions. Devenu caporal, il part pour une courte mission aux Émirats Arabes Unis en qualité d’instructeur. En 2010, après un stage pour devenir sergent, il est repéré par le capitaine Thomas, de son prénom. « Une personne qui compte pour moi », confie-t-il. En 2012, Mbaye décide de passer le concours d’entrée à l’école militaire interarmes (EMIA) afin de devenir officier. La même année, il obtient la nationalité française : « Une fierté », souligne-t-il. Après diverses missions, en 2014, nouveau déploiement en République Centrafricaine sous les ordres du capitaine Thomas. « Nous sommes au milieu d’une guerre civile, la violence est extrême, choquante. Mais des coups durs, il y en a partout, l’important est de garder la mission en tête. » Désormais commandant, Thomas se rappelle que le jeune légionnaire lui a fait part de son souhait de devenir officier. « J’ai fait la connaissance d’un jeune très discret, avec un fort potentiel intellectuel et une réelle envie d’évolution. Comme nous partions en mission ensemble, je lui ai proposé de l’aider à préparer ce concours », raconte le commandant. Malgré une mission extrêmement difficile, « le légionnaire Mbaye profite de tous ses moments de pause pour étudier à mes côtés avec envie, détermination, écoute ». Le commandant poursuit : « Sa force de caractère pour atteindre ses objectifs m’impressionne. » Le grand jour du concours arrive en mars 2015. Mbaye, travailleur acharné, finit 3eà l’issue de la sélection. « Les jeunes qui passent du statut de légionnaire à celui d’élève officier sont rares. Je savais qu’il allait réussir », assure le commandant. En août de la même année, il intègre Saint-Cyr Coëtquidan. Lors de la cérémonie des Sabres, en novembre, Mbaye choisit sans hésiter le commandant Thomas pour l’adouber. Le jeune étudiant est aujourd’hui lieutenant. Le papa réticent de l’enfant Mbaye est aujourd’hui un père très fier du parcours de son fils. Pour le commandant Thomas, ce parcours est une évidence : « Il fera tout pour aller au bout de ses rêves. Être aussi déterminé en toute discrétion, c’est juste très rare. » |
Servir fait partie de l’ADN de FrançoisMardi, 15 Août 2017 17:20Publié le 09/08/2017 par Alain Caillau. Marie-Françoise et François Chalmel. Photo A. C. Après un parcours de militaire, ce colonel issu de Saint-Cyr, a servi sa commune durant trois mandats comme maire. François Chalmel a décidé de ne pas se représenter en 2014 pour se consacrer à sa famille. Marié à Marie-Françoise, le couple a eu cinq enfants et la famille est désormais riche de 12 petits enfants. François Chalmel s’est retiré dans la maison familiale où il est né. Cette grosse bâtisse a vu sur l’église de Saint-Cirq, « église qui a abrité des moments de joie avec les baptêmes et mariages des enfants, mais aussi des moments de peine ». Parcours en quatre étapes François Chalmel est né en 1941. Sa vie se divise, c’est lui qui le précise, en quatre étapes. La première est celle de la formation, la suivante est celle du service consacré à la République comme officier de l’armée française, la troisième est au profit des concitoyens, et la dernière au bénéfice de sa famille. Sortie officier de Saint-Cyr, François part durant deux ans dans le corps des chasseurs alpins. Puis, comme cadre, il servira la Légion étrangère – « la meilleure entreprise d’insertion », glisse-t-il. François sert dans l’armée de 1967 à 1989. Durant son parcours, il a suivi plusieurs longs séjours en opération, d’abord au Tchad, puis en République Centrafricaine et enfin dans les territoires français des Afars et des Issas devenus en 1978, la République de Djibouti. De 1989 à 1994, il est mandaté par le maire d’Agen, Paul Chollet, pour réhabiliter le quartier difficile de Montanou. Des actions de revitalisation du monde associatif sont menées, des contacts école famille sont favorisés, des commerces sont créés, ainsi qu’une police de proximité, pour redonner une vie tranquille au quartier. En 1995, il se lance dans la politique et enchaîne trois mandats comme maire. Il ne se représentera pas en 2014. Le vide de l’abandon des responsabilités politiques a été comblé par la présidence de l’Association nationale des croix de guerre et valeurs militaires durant sept ans et actuellement par son intégration au sein de la Délégation départementale de la lutte contre la lèpre. Le regard que porte ce sage sur la gestion de la commune est bienveillant : « La municipalité actuelle réalise des actions en continuité avec ce que nous avions réalisé. J’aurais, cependant cherché, si j’avais poursuivi, à me rapprocher de Saint-Hilaire, commune historiquement liée à la nôtre. » |
Patrice : «la Ville rose plus adaptée à Albi qu'à Toulouse»Mercredi, 16 Août 2017 18:01Publié le 16/08/2017 Patrice : «la Ville rose plus adaptée à Albi qu'à Toulouse» «Quand je pensais à Albi , j'avais l'image d'une ville sale. Je ne sais pas pourquoi, car je n'y étais jamais venue.» Eh bien, le samedi 12 août, Béatrice a changé d'avis du jour au lendemain. Il lui a suffi d'une virée de quelques heures depuis l'Aveyron, le temps de faire les classiques : la cathédrale, le cloître Saint-Salvy et une balade dans les rues du centre historique… Béatrice, son mari Patrice et leur fille Luna ont décidé de revenir hier pour le marché des artisans en nocturne, autour de la cathédrale. Et tous les trois ne le regrettent pas. Pour Luna, qui adorent les chevaux, le manège du jardin National et la fontaine de la place du Vigan se partagent la première place sur le podium des bons souvenirs. Béatrice cite spontanément le cloître Saint-Salvy, «un endroit magique, hors du temps et de la ville. On ne s'attend pas à y trouver autant de plantes.» Patrice approuve : «il me fait penser à celui d'Arles.» La cathédrale ? Le mot fuse dans la bouche des parents : «extraordinaire». Mais toutes ces briques interpellent Patrice. «Pour moi, le nom de Ville rose est plus adapté à Albi qu'à Toulouse», confie ce soldat de la Légion étrangère basé à Castelnaudary, loin de sa femme qui travaille dans l'industrie, en Bretagne. Réunis le temps des vacances , ils savourent ce décor cinématographique. «J'imagine les palefreniers, les vieux artisans dans ces rues il y a des siècles… le travail de restauration est incroyable. En plus, il y a beaucoup de panneaux avec des explications sur les lieux», se félicite Béatrice. «Et l'accueil dans les trois restaurants où nous sommes allés, super ! Pareil dans les magasins où on est pas agressés par les vendeurs», conclut Patrice. Une belle découverte, surtout pour Béatrice qui a changé d'avis sur Albi, «une ville très bien entretenue». |
Montpellier : sans-abri, "l'été, c'est difficile"Mardi, 22 Août 2017 20:1620 août 2017 Laurent, ancien du 6e REG, est installé depuis cinq mois à côté du couvent des Augustins. DIANE SPRIMONT Si le manque de moyens pour les sans-abri se fait ressentir toute l'année, la fermeture des associations et l'absence des bénévoles, eux, sont significatifs des vacances estivales. Témoignages de ceux qui y sont confrontés. Laurent. "La chaleur ne me fait pas peur. J'étais militaire"Une vedette à l'échelle d'un quartier. Tous les riverains le connaissent et le saluent, c'est "l'élément fédérateur". Laurent s'est installé près du musée Fabre, il y a quelques mois. Ancien légionnaire, la chaleur, ça ne lui fait "pas peur". Le choix de son emplacement est stratégique. "Là où je dors, il y a un courant d'air qui passe. Donc, la nuit, quand il fait chaud, il y a comme un ventilateur naturel". Niché entre le couvent des Augustins et la fontaine de la rue Fabre, il fait "des tours de manège". Chaque jour, pour rester au frais, il se déplace autour de la fontaine en fonction de la position du soleil. "J'ai déjà vu des personnes ivres allongées au soleil. Ca, ça pardonne pas, prévient-il. Moi, je ne me laisserai jamais crever. C'est mon côté militaire". Quant à la nourriture, Laurent redouble d'attention. "Quand on te donne à manger, t'as pas forcément faim à ce moment-là, explique-t-il. Et avec le soleil qui cogne, la conservation est compliquée. On peut facilement tomber malade". Pendant l'été, il faut manger "tout de suite". Sinon, ce Picard préférera "distribuer la nourriture plutôt que la gâcher". Laurent aborde un autre point fondamental avec une technique imparable : l'hydratation. "Si j'ai de l'eau ou des bières, je les mets à l'abri du soleil, sous le rocher de la fontaine, montre-t-il fièrement. Comme ça, ça reste au frais (rires)". Fraîcheur avérée. Ce dernier déplore toutefois qu'il n'y ait pas "de flotte dispo" à Montpellier. Mais les deux avocates du cabinet attenant au couvents, ces "femmes exceptionnelles", lui donnent toujours une bouteille d'eau fraîche si besoin. Un militaire aux élans littéraires. Muni d'un carnet, il écrit. Il décrit. Tous les jours. "J'observe à longueur de journée mon quartier. J'analyse le comportement et le regard des gens". Les messages affectionnés de riverains s'y étalent à perte de vue. L'analyse scrupuleuse de leur for intérieur est sa principale matière. Gare aux fautes d'orthographe, elles sont à peine tolérées. Laurent a failli être délogé de son emplacement cinq mois plus tôt. Il relate que plusieurs personnes se sont soulevées pour empêcher l'expulsion de leur voisin préféré. Visiblement, le sursaut riverain a fonctionné. Maria et Banda. "Fuir l'argentine"Sac à dos, chaussures de rando avec une petite bombe lacrymo. La première a 22 ans, la seconde 24. Maria et Brenda ont fui l'Argentine, leur pays natal. Elles s'échappent d'une crise économique qui rendrait la vie "deux fois plus chère qu'en Europe". Au moins, ici, elles peuvent acheter quelque chose à manger avec un euro. Sinon, elles filent en douce attraper les restes au bistrot du coin. "Pour nous deux, c'est plus facile de vivre dehors l'été", précise Maria. Elles ne savent pas combien de temps elles vont s'arrêter à Montpellier. Du moins, pas plus qu'elles ne le sussent en Espagne, au Portugal ou encore en Italie. Le jour où elles décideront de décamper, Brenda et Maria attendront sur la chaussée. Pancarte et pouces levés. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour. "Le temps est bien pour vivre à l'extérieur, ici. Par contre, on doit toujours chercher de l'ombre. En hiver, on est obligé de trouver des endroits comme des aéroports pour dormir", ajoute Brenda. Les deux Argentines ont déjà expérimenté la rue pendant l'hiver en Amérique du Sud. Elles se souviennent du froid mais surtout de la peur. "C'est très dangereux de rester dehors là-bas. C'est très pauvre. On avait vraiment peur, ici pas du tout, relate Brenda. On dort près de la gare Saint-Roch, avec une bombe lacrymogène au cas où". Toutes deux étudiantes dans leur pays, elles ont tout abandonné. Là-bas, "notre société va très, très mal, raconte Maria. La vie est chère, les gens sont pauvres. Nos professeurs ont arrêté d'enseigner en plein milieu de l'année. Ils n'étaient plus payés". Alors, sans but ni point de chute, elles sillonnent l'Europe. Et l'Argentine ? "On ne sait pas, on verra". Myriam. "L'hiver, il y a plein d'assos"Myriam ne touche plus le RSA depuis cinq ans. Agrippées à son sac, ses mains s'engouffrent dans un capharnaüm de papiers administratifs et de prospectus. Elle sait exactement où y trouver la photo de sa fille. Avec son compagnon, Driss, ils préfèrent éviter le centre-ville de Montpellier. S'ils s'y rendent, c'est pour les maraudes, "pour pouvoir manger". "Il y a moins de monde qui est présent l'été pour distribuer des repas, constate Myriam. En hiver, il y a plein d'assos et de bénévoles qui nous aident. Puis la chaleur, c'est horrible". Pendant la saison estivale, Myriam raconte qu'elle se nourrit presque exclusivement de sandwiches et de conserves donnés par les associations, "alors qu'en hiver, toutes les semaines, on a des colis de nourriture avec des produits frais". Myriam et Driss privilégient leurs animaux, "on ne mange pas souvent parce qu'il faut payer le véto et les croquettes". Autre difficulté, les chiens sont "intenables avec la chaleur". Chaque soir, Myriam attend la baisse du mercure pour les sortir. Bill. "Ils veulent cacher la misère pour les touristes"Depuis dix-sept ans, Bill vit à Montpellier. Et depuis un an, il a son "p'tit coin de commerce" dans les rues de l'Écusson. "C'est difficile. On dort moins, voire pas du tout pendant l'été. On est tout le temps fatigué parce qu'on reste sur le qui-vive", raconte-t-il. Bénévoles et sans-abri évoquent une pression supplémentaire des autorités pendant la saison estivale. Durant cette période, la municipalité applique chaque année un arrêté “Tranquillité publique” permettant d'écarter plus aisément les sans-abri du centre-ville. "Ils veulent cacher la misère pour les touristes, s'indigne Bill. Mais t'as beau la cacher, elle sera toujours là". Son récit et celui d'autres SDF laissent penser à un véritable jeu du chat et de la souris. "En plus, ils nous mettent une prune. Mais ils l'envoient à qui ? Au buisson du coin ?", raille-t-il. Ce dernier parvient difficilement à s'endormir, "à la moindre branche qui craque, au moindre petit bruit, je me réveille. J'ai peur de me faire déloger". Mais il le jure, il essaie pourtant juste de "survivre". Le chiffre160 : C’est le nombre de repas offerts en moyenne, chaque soir, par l’Association humanitaire de Montpellier. D’autres structures distribuant des denrées alimentaires pendant l’année sont fermées l’été. Les bénévoles de l’AHM observent donc une hausse de la demande lors de leurs passages. Mais manquant de volontaires en juillet et en août, l’association ne peut circuler qu’un jour sur deux. Cette baisse d’effectif contribuerait régulièrement à attiser les tensions au moment de la distribution. Contact AHM : 07 83 04 38 16 |
Accident d'apnée de Calvi : Le corps du S/C Mansour Ainlalane rapatrié dans son pays d'origineSamedi, 19 Août 2017 13:01https://www.corsenetinfos.corsica/ Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Jeudi 17 Août 2017
Ainsi que nous l'avons relaté, le 14 août dernier, un apnéiste a disparu dans le secteur de la baie de Nichjarettu. Le corps sans vie du sergent-chef Mansour Ainlalane, du 2e Régiment Étranger de Parachutistes était retrouvé le lendemain. Sur le site officiel du Régiment, le colonel Jean de Monicault, chef de Corps du 2e REP a publié un communiqué.Agé de 35 ans, le sergent-chef AINLALANE avait rejoint le 2e REP en 2008. Il exercait en tant qu'infirmier diplômé d’État à l'antenne médicale des armées de Calvi. Spécialiste remarquable et sous-officier particulièrement doué et apprécié, il avait participé à plusieurs opérations extérieures, notamment en Afghanistan en 2010 et au Mali en 2016. Titulaire de deux citations, il était célibataire sans enfant. Sa dépouille rejoindra l'Algérie, sa terre natale " En cette douloureuse circonstance, la rédaction de Corse Net Infos, présente à sa famille et à ses proches, au chef de corps du 2e REP, le Colonel Jean de Monicault et à la grande famille de la Légion Étrangère ses sincères condoléances. |
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Quand un vicomte guerrier et poète se faisait le chantre du brassard Croix-RougeJeudi, 24 Août 2017 14:20 |
A propos de la LégionSamedi, 26 Août 2017 20:56Le Gaulois du 13 octobre 1913 |
Poète et SoldatDimanche, 27 Août 2017 04:32Le Matin du 20 mai 1889 |
La mort d'un capitaine en retraite simple soldat.Mercredi, 09 Août 2017 08:58 |
Stèle du CBA MorinJeudi, 10 Août 2017 12:23 |
Feuilles d'avant la tourmente. Dans la tranchée intellectuelle ; âmes et figures militaires - 1917Samedi, 26 Août 2017 20:12 |
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Alexis de Roffignac, un nouveau chef de corps au «4»Publié le 22/07/2017 Âgé de 45 ans, le colonel de Roffignac est chevalier de la Légion d'Honneur et titulaire de quatre citations./Photo DDM, Gladys Passation de commandement, hier, au 4e régiment étranger où les «fortes têtes» ont, depuis, un nouveau «patron». Le lieutenant-colonel Alexis de Roffignac succède, en effet, au colonel Nicolas Dufour, qui part commander la base de défense de Marseille. L'occasion pour le général Maurin, commandant la Légion étrangère, s'adressant à ses soldats, de saluer celui qui a été à la tête du «4» durant deux années, «au cours desquelles il a pu montrer pleinement ses qualités humaines, son attachement à Monsieur Légionnaire et sa totale détermination à relever les défis difficiles que vous avez eu à relever». Les défis ? Il a su, «de façon remarquable, mettre en ordre de bataille le régiment pour qu'il affronte la vague d'arrivées massives des engagés volontaires et l'augmentation corrélative de la formation de tout le personnel servant à titre étranger. le colonel Dufour a su continuer à faire vivre en harmonie le régiment avec sa ville : Castelnaudary, avec laquelle vous fêtiez, en novembre dernier, le 40e anniversaire». S'adressant au nouveau chef de corps Alexis de Roffignac : «Soyez un bâtisseur de la Légion de demain afin de lui donner un avenir digne du glorieux passé dont nous avons hérité. La mission demeurera sacrée et vous avez toute ma confiance». Alexis de Roffignac succède donc au colonel Nicolas Dufour, à la tête du 4e régiment étranger, un régiment qu'il connaît bien puisque ce Saint-Cyrien y a été affecté comme chef de section à la 2e compagnie, en 1999, à l'issue de sa formation à l'école d'application de l'infanterie. Il rejoint ensuite le 2e régiment étranger de parachutistes à Calvi, où il sera successivement chef de section, officier adjoint à la 3e compagnie, puis commandant d'unité de la compagnie d'éclairage et d'appui et, enfin, officier traitant au bureau opérations et instruction. Durant ces années il est engagé au Kosovo, à Djibouti, en République de Côte d'Ivoire et au Gabon. Affecté en 2009 comme stagiaire au cours supérieur d'état-major, puis à l'école de guerre, il est engagé en Afghanistan pendant cette période. Il rejoint l'état-major de l'armée de terre en 2011, au bureau organisation. Retour à Calvi en 2014, comme chef du bureau instruction, et opérations du 2e régiment étranger de parachutistes, avec lequel il est projeté au Tchad et au Niger. Muté au commandement des forces terrestres à l'été 2016, il y sert comme chef de la section milieux, qui regroupe l'expertise des spécialités parachutistes, amphibie, montagne et cynotechnique de l'armée de terre. Il retrouve Castelnaudary avec «une grande joie». «J'assurerai la continuité de ceux qui m'ont précédé dans la formation des légionnaires, cadres et spécialistes», souligne-t-il. |
14 juillet : le 4e Régiment étranger de Castelnaudary a défilé sur les Champs-Élyséeshttps://france3-regions.francetvinfo.fr/ Publié le 14/07/2017 La légion étrangère de Castelnaudary a participé ce vendredi matin au traditionnel défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Un honneur pour les 109 légionnaires venus de l'Aude.Emmanuel Macron a ouvert ce vendredi à 10h00 le traditionnel défilé du 14 juillet en descendant les Champs-Elysées au côté du chef d'Etat major des Armées, Pierre de Villiers, qu'il a recadré la veille après des critiques sur les économies imposées à la Défense. Le 4e Régiment étranger de Castelnaudary a défiléParmi les plus de 3.700 militaires à pied qui ont défilé, notre région était représentée par le 4e Régiment étranger de Castelnaudary, dans l'Aude. Un honneur pour les 109 légionnaires venus de l'Aude qui ont ainsi été admirés par les plus hautes autorités de l'Etat français et par le président américain Donald Trump. "Les fortes têtes" ont défilé en dernierComme son nom l'indique, la légion étrangère de Castelnaudary est composée de militaires étrangers servant la France. À noter que le pas de la Légion est plus lent que celui de l'armée régulière. Ceux que l'on surnomme "les fortes têtes" ont donc défilé en dernier. Trump invité d'honneurDonald Trump, le président américain, était l'invité d'honneur de cette cérémonie nationale, à l'occasion du centenaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis lors du premier conflit mondial. L'ensemble des membres du gouvernement et les plus hautes autorités de l'Etat étaient également présents. Plus de 3.700 militaires à piedPlus de 3.700 militaires à pied ainsi que 211 véhicules dont 62 motos, 241 chevaux, 63 avions et 29 hélicoptères participent cette année au défilé. Au-delà de son caractère festif, l'édition 2017 de cette cérémonie nationale s'est déroulée sur fond de vive polémique autour du budget de la Défense Emmanuel Macron a vertement recadré jeudi soir Pierre de Villiers qui s'était insurgé devant des députés contre une réduction des moyens des armées cette année. |
Calvi : Une foule immense pour les cérémonies du 14 juillethttps://www.corsenetinfos.corsica/ Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Vendredi 14 Juillet 2017
Les cérémonies du 14 juillet à Calvi ont été suivies par près de 2 000 personnes qui ont assisté à remises de décorations, dépôt de gerbes et défilé à pied et motorisé du 2e REP sous les applaudissements nourris de la fouleCette Fête Nationale du 14 juillet à Calvi revêtait un caractère tout particulier pour le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes qui fête cette année son 50e anniversaire de présence dans la Cité "Semper Fidélis". |
Défilé du 14 juillet à Marseille en imagessamedi 15 juillet 2017 Le défilé du 14 juillet à Marseille (Photo Robert Poulain) (Photo Robert Poulain) A Paris, l’invité d’honneur du 14 juillet était Donald Trump, à Marseille il s’agissait de Chiara Appendino, maire de Turin depuis le 19 juin 2016, qui effectuait son premier déplacement officiel à Marseille. Devant une tribune officielle qui a également accueilli les nouveaux députés, quelque 1 000 soldats des Armées de terre, de l’air, de la Marine, du Service de santé ont défilé sur l’avenue du Prado et malgré des applaudissements nourris, on ne peut que regretter les défilés qui se déroulaient autour du Vieux-Port où la communion populaire était bien plus grande. Toujours est-il que les pompiers et la Légion Étrangère reçoivent quelque faveur de plus de la part du public. D’autant que cette année parmi les hommes de la Légion ont retrouve notamment ceux du 1er Régiment Étranger de Cavalerie de Carpiagne qui assurent la sécurité des Marseillais dans le cadre de l’opération Sentinelle.
Diaporama Robert POULAIN |
Prises d'armes de la Légion au Sénathttps://ainsi-va-le-monde.blogspot.fr/ jeudi 13 juillet 2017Cette prise d'armes se déroule tous les 13 juillet dans les jardins du Sénat (Paris). Autour de la Musique et ses cinquante quatre musiciens et, bien entendu, du régiment qui descendra les Champs-Elysées, le lendemain. Cette année, il s'agit du 4ème Régiment étranger (RE, Castelnaudary, Aude). 109 jeunes légionnaires récemment formés pour la plupart, qui clôtureront, demain en fin de matinée, le défilé à pied derrière les pionniers du 1er Régiment étranger (RE) et la MLE. "Au 4ème Etranger" a expliqué dans son ordre du jour le général Maurin, commandant la Légion, "j’exprime toute ma gratitude pour sa part majeure dans la pleine réussite de la participation de la Légion étrangère à l’objectif de déploiement d’une force opérationnelle projetable de 77 000 militaires, décidée par le Président de la République en 2015." Le régiment a, en effet, absorbé ce surplus d'engagés volontaires et formés des cadres chargés d'encadrer les néo-légionnaires. "La Légion étrangère, en trois ans, a créé douze des trente-trois unités élémentaires supplémentaires de l’armée de Terre, et fourni ainsi près du tiers de l’effort national " a précisé le COMLE. Parmi les récipiendaires également (officier de la LH), les colonels Ozanne (chef de corps 2ème REI, 2012-2014), O'Mahony (n°2 de la LE), Putz (commandant le 2ème Régiment étranger d'infanterie 2014-16) Cette prise d'armes a été l'occasion d'une remise de képis blancs à 57 engagés volontaires. |
Légion : solidarité NicePublié le 13/07/2017 Légion : solidarité Nice
Les «fortes têtes» ont décidé de soutenir les victimes des attentats de Nice. Une idée lancée par le major Franck, un triathlète qui a voulu courir utile au profit des victimes du terrible attentat. Une idée qui a séduit sa hiérarchie, et c'est pourquoi une équipe du régiment participera à l'Ironman de Nice, le 23 juillet. «Cette épreuve, au-delà de l'exploit sportif, a pour but de témoigner notre soutien et notre solidarité par un geste de devoir de mémoire», souligne-t-on au 4e régiment étranger. Laurent Jalabert et son frère Nicolas, sportifs au grand cœur, ont accepté immédiatement de soutenir cette cause et d'en être les parrains. Avec plus de 146 nationalités, ce corps de l'armée de terre est un modèle d'intégration. Plus de 3 600 étrangers au service de la France ont déjà donné leur vie pour leur patrie d'adoption.? «Nous cultivons plus que tout la solidarité, qui est le liant de notre nouvelle terre d'adoption et le ciment de notre nouvelle famille : la Légion étrangère !», nous explique-t-on au «4» o où l'on lance un appel à la générosité au profit de l'association Promenades des anges. Notre cagnotte : la part des anges, sera remise à la présidente de l'association, qui est très émue par le geste des «fortes têtes». La Dépêche du Midi |
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Aveyron : dans les coulisses du stage des légionnaires à Saint-Affrique12 juil. 2017 Au Rial, les légionnaires ont travaillé des procédures. DR Des légionnaires étaient en stage au centre de loisirs du Rial de Vabres-l'Abbaye. Durant un mois, ils se sont spécialisés dans le combat d'infanterie. Le régiment d'infanterie de la 13e demi-brigade de la légion étrangère (DBLE) est installé au camp du Larzac, à La Cavalerie, depuis juin 2016. Actuellement, il compte 800 légionnaires et cadres. Ils seront 1 300 en 2018. "Depuis l'année dernière, on est en phase de montée en puissance des effectifs, des infrastructures et du matériel, indique le lieutenant Maël Couty, officier de communication de la 13e DBLE. Parallèlement, on fait monter en puissance la préparation opérationnelle." Dans ce cadre-là, deux sections de jeunes engagés, l'une de vingt-cinq militaires et l'autre de cinquante, ont effectué un stage d'entraînement d'une à quatre semaines sur les soixante hectares du centre de loisirs du Rial, situé sur la commune de Vabres-l'Abbaye. Centre de loisirs qui appartient à la mairie de Saint-Affrique. Simulation de combat et tir à blancÂgés de 19 à 34 ans et engagés pour cinq ans, ces nouveaux légionnaires ont suivi quatre mois d'instruction à Castelnaudary, dans l'Aude, avant de se spécialiser dans le combat d'infanterie. Au programme quotidien, ils avaient un réveil à 5 h 30, suivi d'activités sportives et de plusieurs phases d'instruction technique (armement, transmission, génie). Les nouveaux légionnaires sont venus s'entraîner à deux reprises au bassin nautique de Saint-Affrique pour réaliser l'épreuve de base appelée le "100 + 10". Il s'agit de réaliser en un minimum de temps cent mètres à la nage, suivis de dix mètres en apnée sous l'eau. Au Rial, les jeunes troupes ont effectué une journée de marche ainsi que deux ou trois exercices de nuit avec simulation de combat dans un bâtiment en ruine et tir à blanc. "On travaille aussi sur les réactions à avoir face à un terrain miné ou avec des bombes artisanales que l'on peut rencontrer en opérations extérieures, explique le sergent-chef Anthony, chef de section de la formation technique spécialisée".
"On apprend aux recrues les techniques d'interventions opérationnelles rapprochées. Il s'agit de combat en self-défense adapté aux missions Vigipirate en métropole. Comme par exemple, en cas d'agression et de légitime défense, maîtriser quelqu'un dans un aéroport ou dans la rue quand on fait des patrouilles, avec ou sans la Police." Côté armement, les légionnaires apprennent le montage et le démontage des fusils d'assaut Famas, mais également des HK416, la nouvelle arme des fantassins. Au programme également, des exercices de nuit aux alentours du Rial, des marches d'approche, des courses d'orientation avec carte et boussole. "Le lieu est propice avec des vallées, du découvert, des pistes et de l'espace pour ne pas déranger les voisins, souligne le sergent-chef Anthony. On est allé se présenter dans les fermes et on a été bien accueilli. Il y a eu une bonne cohabitation avec des familles qui louaient la grande salle du Rial, ainsi qu'avec une école venue en sortie. Un grand merci à la mairie et aux voisins qui nous ont supportés." À noter qu'avant de prendre possession des lieux, les légionnaires ont nettoyé et remis en état une partie des bâtiments qui avaient été vandalisés. A Vabres-l’Abbaye, la mairie n’était pas informée de la présence de la LégionLe jeudi 6 juillet, Michel Bernat, maire de Vabres-l’Abbaye, est venu au Rial signifier son mécontentement aux gradés de la 13e DBLE : "J’ai reçu les doléances des chasseurs. Quelques agriculteurs disent que la présence de légionnaires pose problème avec le déplacement du gros gibier des parties boisées vers les parties cultivées de la plaine. Je ne suis pas contre l’armée, mais je ne suis au courant de rien." De son côté, Alain Fauconnier, maire de Saint-Affrique, déclare avoir signé, il y a trois semaines, une convention d’utilisation du Rial avec la 13e DBLE : "Le petit malentendu vient du fait que le Rial est propriété de la ville de Saint-Affrique, mais son siège est sur la commune de Vabres. Il faut élargir la convention aux trois parties. A 90 %, tout le monde est ravi du comportement entre la Légion et la population". Serge Acié, président de deux sociétés de chasse à Vabres, souhaite aussi "être informé des périodes de présence de la légion au Rial", notamment pour des raisons de sécurité. Une rencontre tripartie (13e DBLE, maire de Vabres et président de la société de chasse) a eu lieu lundi à la mairie de Vabres. "La Légion a promis d’avantage d’information à l’avenir", déclare Serge Acié. "La rencontre a été constructive et la Légion respectera le nombre de jours de chasse annuel prévu", ajoute Michel Bernat. |
Mâcon : le concert de la Musique de la Légion Étrangère en imagesLe 02/07/2017 Invitée d’honneur de la Journée départementale des Armées, organisée par le conseil départemental, la Musique de la Légion Étrangère a clôturé l’événement, samedi soir, sur l’esplanade Lamartine. La formation, conduite par le chef de musique Émile Lardeux, a perpétué la tradition des képis blancs, avec un parfum de nostalgie évoquant parfois Camerone, le Tonkin, Bir-Hakeim, Dien-Bien-Phu, Kolwezi et le Liban. Retour en images. |
Un bureau de recrutement de la Légion étrangèrevendredi 30 juin 2017 “On les regarde, parfois avec envie car ce sont des candidats qui nous paraissent
C’est une institution, une particularité française, une fierté de la nation. La Légion étrangère est aussi bien connue pour ses faits d’armes, son rôle prépondérant dans de nombreuses batailles que pour sa politique de recrutement ouverte à tous.Aujourd’hui, en réponse à la menace terroriste, l’armée de terre mène des efforts de recrutement et la Légion étrangère y contribue. De 2015 à 2019, les effectifs de képis blancs devraient ainsi augmenter de 30 %. Depuis 2009, le ComSup hébergeait déjà un bureau fournissant des informations sur les conditions d’engagement dans la Légion. Les candidats intéressés devaient ensuite se payer un billet d’avion pour passer les épreuves de sélections dans l’Hexagone. Désormais, cette présélection se fera localement. Les Polynésiens pourront subir les tests, qui, s’ils sont réussis, déboucheront sur un premier contrat signé au fenua. L’armée prendra alors en charge le billet d’avion vers l’Hexagone. Reste qu’en tant qu’unité d’élite, les tests sont loin d’être une sinécure. Dix mille candidats les tentent chaque année en France. Après un premier bilan de santé, les candidats doivent présenter un papier d’identité. Comme le veut la tradition, la Légion n’exclut pas forcément ceux ayant un passé trouble. “La Légion peut donner une deuxième chance. Si le candidat a fait de la prison et qu’il a purgé sa peine. Pourquoi pas ? Nous regarderons le délit qu’il a commis. C’est ouvert. On ne cherche pas forcément non plus les repris de justice”, prévient, pour autant, le lieutenant-colonel Doutey, commandant du bureau de recrutement de la Légion étrangère au niveau national, de passage pour quelques jours à Tahiti pour l’ouverture du bureau. Les candidats devront ensuite effectuer trois tractions en pronation. Ils subiront ensuite une batterie de tests psychotechniques et, enfin, un test sportif Luc Léger, des courses à des vitesses de plus en plus importantes. “Il y a un critère très important, c’est la motivation. Celui qui viendrait juste chercher un emploi, il a peu de chance de réussir à la Légion. Car la Légion est un système d’hommes très soudés. Les valeurs qui doivent réunir les légionnaires vont bien au-delà du besoin de nourrir sa famille. C’est un combattant qui doit être prêt à mourir pour la France. Dès les premières minutes, nous essayons de cerner sa personnalité pour voir s’il adoptera notre système de valeurs”, explique le lieutenant-colonel Doutey. En cette période de recrutement intense, la Polynésie est la première à voir la Légion consentir l’effort d’un bureau délocalisé, la réputation du soldat polynésien n’y est pas étrangère. “On sent qu’il y a de vraies potentialités ici, c’est une évidence. Le Polynésien dans l’armée française, ce n’est pas une nouveauté. On en trouve beaucoup dans l’armée de terre et les autres armées. On les regarde, parfois avec envie, car ce sont des candidats qui nous paraissent faire d’excellents soldats. On connaît leurs capacités physiques, leur ardeur au combat. On sait que le Polynésien préfère être dans l’action, préfère le combat aux missions de soutien. C’est clairement la réalité de la Légion étrangère. Sur nos 9 000 hommes, 8000 sont des combattants”, témoigne le lieutenant-colonel Doutey. Une opportunité qui s’ouvre désormais aux Polynésiens. |
Légionnaire, mon frère |
Alan Seeger, le poète de la Légion étrangère, ses lettres et poèmes écrits durant la guerre, réunis par son père - 1918 |
Moi, légionnaire et marsouin - 1932Lundi, 24 Juillet 2017 13:00 |
La Newsletter 17/27 de l'AALEME.
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Stèle à la mémoire du Chef de Bataillon Jacques Morin |
Bouches-du-Rhône : la légion étrangère rend hommage à ses blesséshttps://france3-regions.francetvinfo.fr/ Publié le 24/06/2017 L'armée de Terre a organisé sa première journée nationale des blessés. La principale cérémonie s'est déroulée hier vendredi, 23 juin, dans la cour des Invalides à Paris mais d'autres cérémonies ont eu lieu dans les régiments un peu partout en France."Ne jamais abandonner un frère d’armes ». Tel est le message de la Journée nationale des blessés que vient d’instituer, ce vendredi 23 juin, le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre. La date choisie ne doit rien au hasard : elle correspond à la bataille de Solférino (1859), une bataille qui a été à l’origine de la création de la Croix-Rouge.
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La Solidaire : 8e édition de l'épreuve caritative du «4»Publié le 24/06/2017 Ils vont mouiller le maillot pour les anciens de la Légion./Photo DDM Depuis 2010, la Solidaire roule pour les anciens, ces anciens que la Légion étrangère accueille à l'Institution des invalides de Puyloubier. La Solidaire, c'est une randonnée cyclosportive caritative créée en 2010 par les «fortes têtes» avec un but, obtenir des fonds pour rénover le site qui héberge une centaine d'anciens légionnaires, auxquels ils donnent une nouvelle chance de se réinsérer. La Légion possède, en effet, un système de solidarité unique au monde et ne laisse pas tomber ceux qui ont un jour servi dans ses rangs. Le foyer d'entraide de la Légion étrangère a pour mission la réinsertion professionnelle et sociale de ces anciens réformés par suite de blessures contractées en service ou par maladie, ou de ceux qui, de retour dans le monde civil, n'ont pas réussi à y retrouver leur place. C'est donc pour eux que roulent les coureurs, qu'ils mouillent le maillot, que chacun donnera le meilleur de lui-même. Départ de Castelnaudary, le 28 juinCette édition, au départ de Castelnaudary, le 28 juin, prendra la direction de Lavelanet, pour une étape d'une centaine de kilomètres avec 100 m de dénivelé positif. Une mise en jambes pour la centaine de cyclistes puisque, dès le lendemain, les choses sérieuses commenceront avec une seconde étape qui les emmènera vers Tarascon-sur-Ariège, via le plateau de Beille et son col mythique du Tour de France : 124 km et 3 000 m de dénivelé positif. Pour le troisième jour, retour à Castelnaudary, où le peloton est attendu place de la République, à partir de 14 heures, au terme d'une étape de 113 km et 918 m de dénivelé positif. Pour l'instant, il y a seulement une cinquantaine d'inscrits chez les légionnaires, opération «sentinelle» oblige qui mobilise les effectifs dans des opérations de surveillance des sites sensibles du territoire. «Deux régiments nous ont déjà informés qu'ils ne pourront pas envoyer de coureurs. Nous ouvrirons donc un peu plus la randonnée aux cyclistes des clubs civils», souligne-t-on au «4». Leur don au profit de la Solidaire viendra s'ajouter à ceux, nombreux, des Amis de la Légion qui, chaque année, permettent la réalisation de travaux indispensables à Puyloubier. Notons ou rappelons que l'institution ne bénéficie d'aucune subvention et fonctionne sur ses fonds propres. La Solidaire a atteint des sommets, jusqu'à 100 000 € qu'elle doit à la générosité de tous ceux qui sont sensibles à cette noble cause, notamment les fidèles sponsors locaux. De gros chèques sont déjà parvenus au foyer, on en espère d'autres, même les petites participations sont les bienvenues. La Fédération française du bâtiment, pour sa part, a offert 15 000 € de travaux. 65 711 € ont d'ores et déjà été collectés pour les anciens. On peut faire monter la cagnotte en adressant un don par chèque à l'ordre du FELE à : Officier supérieur adjoint du 4e régiment étranger, quartier Capitaine-Danjou, 2400, route de Pexiora, 11452 Castelnaudary Cedex. Gladys Kichkoff |
La Ciotat : Jean-Paul Belmondo chez lui à l'Eden théâtreJeudi 29/06/2017
Jean Paul Belmondo était ce matin à l'Eden théâtre, à La Ciotat, avec Charles Gérard, acteur et ami inséparable qui sera également présent à ses côtés demain pour le vernissage de l'exposition consacrée à l'acteur. A partir du 30 juin, Marseille fête en effet Jean-Paul Belmondo avec l’exposition au château de la Buzine "Il bel mondo di Belmondo", une invitation à découvrir des photos issues de la collection personnelle de l’acteur ainsi que des pièces liées aux rôles qu’il a tenus. L'acteur est en ce moment au musée de la Légion étrangère, à Aubagne, pour l'exposition "Légion et cinéma" dont il est le parrain. |
"Bébel" reçoit l'hommage de légionnaires près de Marseillehttps://www.memorialdelisere.fr/ Publié le 29 juin 2017 "Ca me rappelle +Les Morfalous+": képi blanc sur la tête, "Bébel" est tout sourire. L'icône du cinéma d'action à la française a reçu jeudi l'hommage des légionnaires à Aubagne, près de Marseille, en marge d'une exposition sur le cinéma et la Légion. "Vous êtes entré dans l'histoire de la Légion par le cinéma": c'est en prononçant ces mots que le général de division Jean Maurin, Commandant la Légion étrangère a remis le képi blanc à l'acteur. Celui qu'on qualifiait de "sale gueule" plus jeune a le sourire éclatant et le teint hâlé à 84 ans: "Ca me rappelle de bons souvenirs", lance Jean-Paul Belmondo devant les hommes en uniforme. Dans les allées du musée de la Légion, au sein d'une base de ce corps d'armée, l'acteur entouré des siens, dont le comédien Charles Gérard, découvre l'exposition temporaire "Légion et cinéma", qui jusqu'au 27 août retrace les liens entre ces deux mondes --des acteurs et réalisateurs qui sont passés par la Légion, aux films qui évoquent cette institution militaire. Dans "Les Morfalous", réalisé par Henri Verneuil en 1984 et écrit par Michel Audiard et Pierre Siniac, "Bébel" campait justement un légionnaire, le sergent Pierre Augagneur, qui doit avec cinq compagnons récupérer des lingots d'or dans une banque en Tunisie pendant la Seconde Guerre mondiale pour les mettre en lieu sûr. Face au monstre du cinéma, les légionnaires ne cachent pas leur joie de rencontrer la star de la Nouvelle vague, qui se prête au jeu des autographes ou des photos de groupe. - "Y a Bébel à la télé" - "Je suis fan", avoue des étincelles dans les yeux le Caporal-chef Franco, 40 ans, égrenant les nombreux films qu'il a vus de lui, dont "Les Morfalous" ou "Les Infidèles". "En le voyant ce sont des souvenirs que je retrouve, ceux avec ma maman quand le soir elle me disait: + Ce soir y a Bébel à la télé+", se souvient-il ému, comptant offrir à sa mère le képi dédicacé. Le Caporal-chef Michaël songe, lui, "mettre la photo et le képi dédicacés dans le salon" en hommage à ce "bon acteur, grande star du cinéma connue notamment pour ces films qui représentent la Légion". Jean-Paul Belmondo, une des personnalités préférées des Français, se fait plus rare depuis un accident vasculaire cérébral, qui l'a fortement handicapé en 2001. En mai, il était apparu pour la première fois à la grand-messe du cinéma français à Cannes, où ses pairs lui ont rendu un hommage émouvant. Vendredi, l'acteur se rendra au Château de la Buzine à Marseille, fameux "Château de ma mère" cher à Marcel Pagnol, pour le vernissage de l'exposition qui lui est consacrée. Il devrait être accompagné de plusieurs de ses amis, selon les organisateurs, dont Charles Aznavour, Charles Gérard, Robert Hossein ou Michèle Mercier. Plus qu'une rétrospective, l'exposition, qui se tient jusqu'au 6 novembre, présente des photos issues de la collection personnelle de l’acteur, des objets et accessoires liés aux rôles qu’il a tenus. |
Les militaires ont dit merci aux enfantshttps://www.lanouvellerepublique.fr/ 30/06/2017 Les cours moyens, leurs enseignants et les deux militaires venus les féliciter à l'école Marguerite-Audoux. Quatre classes de l'école Marguerite-Audoux (CM1 Cham, de Marion Gricourt, CM1-CM2, de Fabrice Noireaux, petite section d'Annick Pintrand et moyenne section de Catherine Luglia) ont reçu les remerciements et les félicitations pour avoir réalisé des dessins, ou des collages pour les plus petits, pour le Noël des militaires en opérations extérieures (Opex). De ses 28 mois de service, le lieutenant-colonel honoraire Louis Bellanger se souvient qu'il aimait recevoir du courrier. Ce que confirme à ses côtés, Jean-Pierre Fusone, adjudant-chef réserviste de la Légion étrangère, en tenue et nombreuses décorations : « Quand on est loin du pays et de la famille et qu'on reçoit une lettre ou un colis, ça fait toujours très plaisir. » A Saint-Vincent- Père Brottier Lundi matin, c'était au tour des élèves des classes de CP-CM2 de Jocelyne Ouvrard, de CE1-CE2 d'Isabelle Kopp et de CM1 d'Ilaria Uccelli du groupe scolaire Saint-Vincent-Père Brottier d'être félicités. « Peu de soldats ont la possibilité de répondre et de vous dire merci, leur a déclaré Louis Bellanger, nous sommes là pour le faire à leur place. » Lui et l'adjudant-chef réserviste Jean-Pierre Fusone ont longuement répondu aux questions des enfants, avec un petit cours de géographie à la clé lorsque le sous-officier a énuméré les pays où il a opéré « toujours dans une optique de défense des populations, comme au Koweit. » |
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Le Capitaine Danjou et les Sous-Lieutenants Vilain et Maudet. |
Nouvelles du Mexiques |
Détails d'un intérêt saisissant sur l'héroïque combat soutenu sur la route de Puebla à la Soledad |
Les 100 ans de Monarcha : Les flambeaux se transmettent très bien en plein soleil !https://www.legion-etrangere.com/ Publié le 20-06-2017
Hommage de la Légion étrangère à ce soldat décoré, ce blessé plein de résilience, cet homme plein d’humilité, ce fidèle parmi les fidèles, cet ancien aujourd'hui centenaire, qui a fait le choix de revenir à ses premières amours en étant hébergé au sein du Domaine de la Légion, à Puyloubier.
François Monarcha - ancien adjudant-chef de la Légion étrangère
Le doyen de la Légion étrangère a cent ansIl nous le pardonnera certainement, nous fêterons ses cent ans avec un peu d’avance ce 22 juin 2017. François Monarcha, ancien adjudant-chef à la retraite, est le doyen de la Légion étrangère, il est né le 29 août 1917. Il fêtera son centenaire au sein du Domaine du Capitaine Danjou, propriété de la Légion étrangère, installé sur le versant sud de la Montagne Sainte Victoire, celui des vignes et terrain de chasse de l‘aigle de Bonelli. Les oliviers plantés sur les restanques sont plus jeunes que lui… C’est dans ce Domaine que la Légion a installé en 1954, son centre d’accueil pour ses anciens, ses blessés et ses invalides : l’institution des invalides de la Légion étrangère (IILE). Monarcha y est pensionnaire depuis l’année dernière. Né en Pologne, il passa quelques années en Allemagne puis sa famille s’installa en France en 1922. La vie est difficile et le jeune François doit commencer à travailler très tôt. Il s’engage à 19 ans dans les rangs de la Légion en se présentant au bas Fort Saint Nicolas à Marseille. Il la quittera vingt ans plus tard, en 1956. Entre-temps, il aura croisé le général Rollet, figure tutélaire de l'institution et aura participé aux combats de la France Libre. Sous-officier en 1939, il sera nommé chef de section au feu en novembre 1944 à Arcey. Il fut l’un des premiers à entrer dans la ville de Colmar en février 1945 à la tête de sa section... Blessé en avril en Allemagne, il passera dix-neuf mois dans les hôpitaux français pour se refaire une santé avant de rejoindre Sidi-Bel-Abbes, en Algérie française, puis un peu plus tard le Maroc au sein du 4ème régiment d’infanterie. C’est là, le 16 février 1956, qu’il quitte la Légion étrangère. Il continuera de servir la France dans les forces de police des Maghzens marocains, puis après l’indépendance du Maroc, comme coopérant. En 1964, il rentre en France et intègre la Police Nationale où durant neuf ans, il continuera de servir son pays. Il prend sa retraite en 1973. Officier de la Légion d’Honneur et médaillé militaire, il est titulaire de la Croix de guerre 1939/1945 avec étoiles de vermeil et d’argent et a droit au port, à titre individuel, de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 1939/1945. Il se retire à Trets, petite citée médiévale située entre la Sainte Victoire et les Monts Auréliens, en plein cœur de la Provence. En 2015, il est le porteur de la main du Capitaine Danjou, à l’occasion de la commémoration du combat de Camerone, à la Maison Mère de la Légion étrangère à Aubagne. Honneur suprême pour cet homme extrêmement humble.
Les flambeaux se transmettent très bien en plein soleil !
Cette année, autour de lui, s’organise une fête d’anniversaire particulière qui se déroule en plusieurs moments forts. Elle est présidée par le général de division Jean Maurin, commandant la Légion étrangère (COMLE). Elle met en avant, ce soldat décoré, ce blessé plein de résilience, cet homme plein d’humilité, ce fidèle parmi les fidèles, cet ancien qui aujourd’hui a fait le choix de revenir à ses premières amours en étant hébergé au sein du Domaine de la Légion, à Puyloubier. « La Légion est une famille, soudée par une mémoire », disait Denis Tillinac lors de sa venue à Camerone, et cette famille, dans ces moments privilégiés, ces moments d’une grande intimité, fait montre d’une humanité puissante et noble. Vers 10h00, de jeunes engagés de la 1ère compagnie du 4ème régiment étranger se verront remettre leur képi blanc dans les jardins du château du Domaine du Capitaine Danjou. Rien de plus réconfortant pour cet ancien de voir l’héritage viril ainsi transmis. Rien de plus initiatique, pour ses jeunes, que de le faire sous le regard humble et apaisé de cet ancien au parcours riche. Suivra une cérémonie au « carré Légion » de Puyloubier avant le retour vers le Domaine. Celui-ci se fera en Half-track pour l’adjudant-chef Monarcha, qui retrouvera probablement quelques vieilles sensations dans cette autochenille blindée un peu cabossée de la seconde guerre mondiale. Je suis certain qu’il aura une petite montée d’adrénaline, une envie espiègle de crier « en avant », encore une fois. Les invités se dirigeront eux, d’un pas léger, vers le foyer des pensionnaires de l’institution des invalides de la Légion étrangère (IILE), en contrebas du domaine. Là, le général prendra la parole pour une allocution et remettra le cadeau d’anniversaire. Ce moment précédera le pot traditionnel « boudin, vin blanc » qui annoncera le temps de passer au restaurant des pensionnaires, où les tables sont dressées aux couleurs vertes et rouges de la Légion. On y retrouve ce petit air généreux de l’âme française, des dimanches d’été d’autrefois, ses figures symboliques, ses paysages, ses lieux de fraternité animés du chant des cigales et du rire des convives. Le Père Yannick Lallemand lancera les bénédicités, il y aura très probablement quelques chants, quelques verres, quelques regards des jeunes vers l’ancien… de l’ancien vers les jeunes. Les flambeaux se transmettent très bien en plein soleil ! Par le Lieutenant-colonel Jean-Philippe Bourban |
Prévention des attentats : la Légion en première ligne (Photos)Publié le vendredi 16 juin 2017 A paris, nous avons suivi le quotidien de ces militaires hors normes qui assurent la protection de citoyens. Entre entraînements musclés et contacts amicaux avec la population, la mission de ces légionnaires du 2e REP n'est finalement pas si éloignée de leurs opérations à l'étranger.Montmartre. 10 h 30. Béret vert rabattu sur le sourcil et flingue en pogne, quatre légionnaires du 2e REP patrouillent, à pas tranquille, en gardant un œil vigilant sur la foule. Place Jean-Marais, à l’ombre de l’église Saint-Pierre, une ravissante violoncelliste, sébile à ses pieds, interprète avec brio un Prélude de Bach pour les marées de touristes qui affluent. L’un des soldats, à l’âme un peu vagabonde, marque le pas devant la musicienne, qui échange avec lui un court regard. Lâchant volontairement une fausse note, elle quitte soudain sa partition et se met à jouer la mélodie d’Opium ; une berceuse païenne, un ovni dans le répertoire des chants réglementaires, que les soldats entonnent parfois entre eux loin des places d’armes, lorsqu’ils sont en proie à la nostalgie. Il y est question de rêves et d’amours impossibles... Ému et surpris par cet hommage complice, le légionnaire le savoure quelques instants, puis reprend dignement sa marche, un sourire en coin et le cœur gonflé… Le quotidien des militaires de la mission Sentinelle atteint rarement de tels sommets de poésie. Pour ceux qui patrouillent ce matin-là, il a commencé plus prosaïquement à 5 heures, caserne de Vincennes. L’éveil d’une compagnie de légionnaires est un spectacle à ne pas rater. Fini, le clairon ! Nos troupes émergent désormais au son de leur smartphone. Dans les chambres à huit lits, encore éteintes, des ombres chinoises s’agitent dans un brouhaha feutré de draps froissés, ponctué parfois d’un grognement de tanière. Un courageux prend enfin l’initiative d’allumer les néons. Tout n’est alors que pectoraux gonflés, abdominaux en tablettes de chocolat et tatouages virils. Dans ce régiment, où les combattants doivent être au top pour être parachutés sur des théâtres d’opérations difficiles, il n’y a guère de place pour les maigrichons ni les ventripotents. En quelques minutes, les athlètes caparaçonnés de leur gilet pare-balles sont prêts à embarquer, parés de pied en cap : un fusil d’assaut, un pistolet, un poignard pour les plus perfectionnistes. L’abondance de l’équipement laisse songeur. Tout ça pour Montmartre ? « Nous sommes équipés comme partout ailleurs en mission, convainc le lieutenant Baptiste, les armes utilisées lors des attentats montrent qu’il faut cela pour riposter. » Sentinelle n’est pas une mission prise à la légère, y compris par des guerriers qui ont enduré plaies et bosses au Mali, au Niger, voire en Afghanistan. Elle fait l’objet d’une préparation où les militaires sont sensibilisés aux dangers du terrorisme urbain et formés à une riposte proportionnée. Ensuite, les mesures d’urgence leur sont rappelées régulièrement. En attestent les panneaux d’instructions punaisés sur les portes de leur QG de Montmartre, installé dans l’enceinte même de la congrégation religieuse du Sacré-Cœur. On y voit le profil type du suspect, que chacun doit avoir à l’esprit. Mais, sur la butte, les soldats sont plus souvent confrontés à des cas de délinquance. Notamment de la part des « tresseurs ». Des groupes de vendeurs de bracelets à la sauvette, qui ficellent de force leurs babioles au poignet des touristes puis leur réclament de l’argent. Si ces visiteurs protestent, le ton monte. En effet. Au bout d’à peine cinq minutes de patrouille, deux couples d’Anglais viennent se plaindre aux légionnaires. « Nous constatons tous les jours ces agressions. C’est pas terrible pour l’image touristique de la ville… » susurre un soldat. Dans ce même registre de douceurs, il y a quelques semaines, un homme a dégainé un couteau pour menacer sa femme. L’irruption des quatre armoires à glace lui a vite fait lâcher son surin. « Notre rôle est alors de geler la situation en attendant l’arrivée des policiers, avec lesquels nous travaillons étroitement », explique le caporal-chef Oleksander, légionnaire ukrainien. De leur côté, les policiers approuvent la présence des soldats. « Ils ont un armement de guerre que nous n’avons pas en dotation », argumente un fonctionnaire des forces de l’ordre au volant de sa 308 signalisée. Chez les commerçants des alentours, l’appréciation est aussi bonne. « Ils sont très polis et discrets. Des clients les remercient souvent, constate Dominique, la dirigeante d’un restaurant. Comme ils sont étrangers, certains légionnaires retrouvent des compatriotes parmi les touristes. Ils discutent ensemble. Ça crée du lien. » Inlassables chariots d’une montagne russe, les sentinelles montent les marches, les descendent, arpentent les ruelles durant toute la matinée. Comme pour marquer la relève, les cloches du Sacré-Cœur sonnent enfin les douze coups de midi. Les soldats reviennent au QG pour tendre le relais à une autre patrouille, qui part à son tour promener en silence ses souvenirs de désert et de baston sur les pavés parisiens. Ce roulement s’étend jusque tard dans la nuit. Moins guerrière qu’une intervention au Mali, la mission est néanmoins fatigante pour les troupes, qui alternent entre journées de patrouille et de caserne. Car à Vincennes les légionnaires ne sont pas comme ceux des albums d’Astérix, qui jouent aux dés vautrés dans l’herbe en attendant la relève. Ils s’entraînent au combat urbain, au corps à corps ou au rappel, selon les festivités concoctées par leurs chefs. « Après cette mission nous pouvons être envoyés rapidement sur un théâtre d’opérations extérieur aux conditions difficiles. Nous ne devons jamais relâcher l’entraînement », explique le capitaine Marc, commandant la 1re compagnie de ce régiment d’élite. Alors que leurs frères d’armes sont à Paris, une quinzaine de soldats s’entraînent au corps à corps. Le sergent Marcin, un petit Polonais -trapu qui paraît tout droit sorti d’un taillis de la forêt de Bialowieza, les exhorte à plus d’explosivité. À coups de pied, de poing, les légionnaires s’acharnent contre d’innocents boucliers de mousse. « Ça va. Ils sont bien chauds, là », lâche en souriant l’instructeur, avant de les orienter vers un parcours du combattant en groupe. Une partie de plaisir dont ils s’acquittent presque en riant. Les ordres sont sans appel, mais le commandement est souple. Parfois, une taquinerie fuse, révélant une confiance bien établie entre les grades. Tous les trois jours, les soldats ont une permission de sortie. Ils en profitent pour visiter Paris, voir des spectacles en bénéficiant d’accès gratuits négociés avec la mairie. Un loisir de courte durée. Retour obligatoire à 23 heures pour les cendrillons en treillis. Henri de Lestapis Crédit photos : Jérémy Lempin pour VSD |
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