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2012


Le directeur du musée de l'Armée : l'exposition Algérie 1830-1962 est « un travail historique »

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Publié le 29/05/2012

Ce ne fut pas une mince affaire que de monter cette exposition, explique le général Christian Baptiste. Mais le succès est au rendez-vous.

Le musée de l'Armée présente l'exposition "Algérie, 1830-1962". © Musée de l'armée / Jacques Ferrandez

Le Point : Vous avez mis sur pied l'exposition Algérie 1830-1962, qui se tient jusqu'au 29 juillet au musée de l'Armée, que vous dirigez aux Invalides. Quels obstacles avez-vous rencontrés pour mettre ce projet sur pied ?

Christian Baptiste : La première réticence qu'il a fallu vaincre se trouve être la mienne. Quand, avec mon équipe, nous avons pris en février 2011 la décision de lancer cette exposition, nous étions parfaitement conscients de la difficulté. Aucune exposition de ce type, sur l'action de la France et de ses soldats en Algérie sur une longue période, n'avait encore été réalisée. Nous étions très conscients que les douleurs ne sont pas apaisées, que les mémoires divergentes perdurent et que de ce fait, l'entreprise serait difficile. Mais nous venions de réaliser une très belle exposition sur les 150 ans de l'unité italienne, et nous, musée d'histoire militaire, ne serions pas capables de parler de 130 ans de notre histoire sur ces terres, 50 ans après la fin de la présence française en Algérie ? On éviterait l'obstacle alors que ce sujet est structurant pour la société française d'aujourd'hui ? Il fallait y aller...

Le sujet demeure brûlant. Comment avez-vous vaincu les oppositions ?

J'attendais qu'elles viennent d'anciens militaires français, d'associations d'appelés ou d'anciens combattants algériens. J'imaginais que ces personnes pourraient craindre que la mémoire soit dévoyée, que le voile se déchire ou que se brise la chape de plomb. Pour cette raison, nous les avons informés en amont de notre démarche. Nous les avons reçus au musée, leur avons parlé des historiens qui nous ont accompagnés, et dans quel esprit : aucune occultation, ni aucun appesantissement pour ne pas blesser inutilement. Pas de prêt-à-penser, pas de message univoque... Mais des faits, des cartes, des films, des enchaînements historiques, pour que le visiteur se fasse son avis. Nous avons aussi proposé que des acteurs de la période 1954-1962, des deux côtés, s'entendent poser les mêmes questions, qu'ils aient le même temps pour témoigner. Tout cela a fait que nos interlocuteurs ont été rassurés. Tout en précisant dès le départ qu'ils ne pourraient pas intervenir sur notre travail historique, élaboré avec des historiens de renom dont Jean-Charles Jauffret, Jean Delmas et Maurice Vaïsse.

Les choses ont-elles été aussi sereines avec vos autorités de tutelle ?

Nous sommes sous la tutelle du ministère de la Défense, mais notre conseil d'administration et notre comité de conservation estiment que nous disposons d'une autonomie intellectuelle sur le choix de nos expositions. De ce fait, nous étions à même d'assumer un travail provoquant un impact émotionnel fort, y compris en évoquant cette période d'histoire commune sous le prisme de l'action militaire. J'ai averti très tôt la tutelle que nous engagions ce travail en toute responsabilité. Au directeur adjoint et conservateur général du patrimoine David Guillet ainsi qu'à moi-même, elle a confirmé sa confiance. À juste titre, car cette exposition n'est pas anodine, des personnes dans l'administration se sont émues. En substance, elles se sont demandé si une telle exposition, au musée de l'Armée, ne risquait pas d'introduire une nouvelle complexité dans les relations franco-algériennes, durant l'année du cinquantenaire de l'indépendance. Ce n'est pas une question anodine, elles avaient raison de se la poser. J'ai moins bien compris qu'elles n'aient pas pris la peine de s'enquérir de nos intentions, avant de prétendre que nous allions mettre le feu à la ville !

L'exposition s'est donc trouvée réellement menacée ?

Elle aurait pu l'être, si le ministère de la Défense dans son entier (secrétaire général pour l'administration, direction du patrimoine, cabinet du ministre Gérard Longuet, et ce dernier en personne) ne nous avait apporté son soutien plein et entier. Ils avaient compris l'importance de cette initiative, la seule de cette importance en cette année d'anniversaire, et cette frilosité a été vaincue. C'est logique : nous nous situons dans une démarche historique, qui ne porte pas de jugement politique, philosophique ou moral. Nous avons néanmoins estimé que, pour éviter toute polémique, il était judicieux de n'ouvrir l'exposition qu'après l'élection présidentielle.

Comment les choses se sont-elles déroulées avec la partie algérienne ?

Christophe Bertrand, Emmanuel Ranvoisy et Sébastien Denis, les commissaires de l'exposition, se sont adressés à des historiens algériens qui nous ont accompagnés dans la préparation, je pense en particulier à Dalila Aït el-Djoudi, et à d'anciens combattants du FLN qui ont accepté d'être interviewés. Nous nous sommes même déplacés en Algérie pour recueillir des témoignages présents dans l'exposition. Celle-ci est une première, avec suffisamment de difficultés à surmonter, nous avons estimé que tenter de la faire en partenariat avec des musées algériens était sûrement trop ambitieux, pour cette fois-ci.

Quelles sont les premières leçons que vous tirez de cette expérience ?

Ma conviction est faite qu'un musée d'histoire militaire tel que le musée de l'Armée est avant tout un creuset de lien social et de cohésion. Je fais mienne l'idée qu'une nation est le fruit d'un long parcours de ceux qui la composent et qu'au fil des générations, on devient progressivement capable de surmonter les drames qui nous ont divisés. Notre passé commun est le socle de notre destin futur, et si cette exposition permet d'en convaincre les visiteurs, notre mission sera accomplie.

Il y a 70 ans, la bataille de Bir Hakeim, le "Valmy" de la France Libre

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Créé le 27-05-2012

Il y a 70 ans, 3.700 Français Libres, retranchés à Bir Hakeim dans le désert libyen, résistèrent du 27 mai au 11 juin 1942 à 32.000 soldats allemands et italiens du général Erwin Rommel, retardant l'offensive du "Renard du désert" vers l'Egypte.

Succès militaire, qui a peut-être sauvé l'Egypte avant que les Britanniques ne remportent la bataille-clé d'El Alamein en novembre 1942, Bir Hakeim fut aussi un combat politique gagné par le général de Gaulle pour faire reconnaître la France Libre comme puissance combattante.

Une série de cérémonies marqueront ce fait d'armes (www.birhakeim.fr). Un film-documentaire, avec les témoignages d'anciens de Bir Hakeim, sera diffusé le 6 juin à 22h20 sur France 3.

Printemps 1942. Les Japonais contrôlent le Sud-Est asiatique. Les blindés allemands foncent vers le Caucase. En Libye, l'Afrikakorps de Rommel et les divisions blindées italiennes visent Alexandrie (Egypte) et Le Caire.

Les Britanniques organisent un front dans le désert libyen en Cyrénaïque: marqué par des mines, le front va de la Méditerranée et Tobrouk, principale base britannique à l'ouest de l'Egypte, à Bir Hakeim à quelque 80 km au sud.

La position de Bir Hakeim, 16 km2 de cailloux et de sable, autour des ruines d'un fort turc, est confiée à la 1ère Division française libre (DFL) commandée par le général Marie-Pierre Koenig.

Ce légionnaire de 44 ans dispose de 3.723 soldats, une force hétéroclite regroupée sous l'emblème de la croix de Lorraine: officiers de carrière et étudiants qui ont rejoint la France Libre à Londres, forestiers d'Afrique équatoriale française encadrant des coupeurs noirs d'okoumé, goumiers marocains, Océaniens venus du lointain Pacifique, légionnaires républicains espagnols ou italiens antifascistes.

Koenig déploie son dispositif en hérisson par points d'appui, avec canons de 75 mm transformés en canons antichars, entourés de champs de mines, véhicules embossés et emplacements de combat enterrés : "une forteresse à la Vauban remarquablement organisée", raconte à l'AFP Hubert Germain, 91 ans, dernier officier de la Légion étrangère survivant de Bir Hakeim où il commandait une section antichars.

Le 27 mai, Rommel lance la division blindée italienne Ariete à l'assaut pendant que les Allemands progressent vers Tobrouk. En une heure, les canons de 75 mm détruisent une trentaine de chars.

Rommel veut écraser la position, tenue par des Français qui combattent les Allemands pour la première fois depuis deux ans et la débâcle de l'été 1940. "Nous voulions casser du +Boche+", dit Hubert Germain.

Pendant près de deux semaines, les Français tiennent sous les bombardements incessants de l'artillerie et des stukas allemands et les tentatives des groupes d'assaut d'élite de Rommel.

Dans la nuit du 10 au 11 juin, Koenig tente une sortie de vive force à travers les lignes allemandes pour rejoindre les Britanniques. "+Une fois la sortie opérée, vous vous dirigerez vers les Britanniques en vous fixant sur l'étoile Antarès+, nous avait dit Koenig", raconte Hubert Germain, Compagnon de la Libération, commandeur de la Légion d'honneur et Croix de guerre avec deux citations.

L'opération réussit au prix d'un lourd bilan. Plus d'un quart des "Free French" sont tués, blessés ou disparus mais la 1ère DFL n'a pas été détruite et a réussi à retarder l'offensive de Rommel.

"Si nous avions lâché à Bir Hakeim, c'en était fini de la France Libre", assure Hubert Germain.

La Marseillaise, le journal de combat de la France libre, glorifiera quelques jours plus tard ce "nouveau Valmy". Au printemps 1943, un maquis de la région de Montpellier se baptisera "Bir Hakeim".


Il y a 70 ans, la bataille de Bir Hakeim

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publié le 27/05/2012

Du 27 mai au 11 juin 1942, retranchés à Bir Hakeim dans le désert libyen, 3 700 Français Libres résistèrent au général allemand Rommel.

Jean-Mathieu Boris, survivant de Bir Hakeim vient de publier

Combattant de la France Libre. Photo AFP

Succès militaire, qui a peut-être sauvé l’Egypte avant que les Britanniques ne remportent la bataille-clé d’El Alamein en novembre 1942, Bir Hakeim fut aussi un combat politique gagné par le général de Gaulle pour faire reconnaître la France Libre comme puissance combattante.

70 ans après, une série de cérémonies marqueront ce fait d’armes (www.birhakeim.fr). Un film documentaire sera diffusé le 6 juin à 22 h 20 sur France 3.

Printemps 1942. Les Japonais contrôlent le Sud-Est asiatique. Les blindés allemands foncent vers le Caucase. En Libye, l’Afrikakorps de Rommel et les divisions blindées italiennes visent Alexandrie (Egypte) et Le Caire.

Les Britanniques organisent un front dans le désert libyen qui va de la Méditerranée et Tobrouk, principale base britannique à l’ouest de l’Egypte, à Bir Hakeim.

La position de Bir Hakeim, 16 km2 de cailloux et de sable, autour des ruines d’un fort turc, est confiée à la 1ère Division française libre (DFL) commandée par le général Marie-Pierre Koenig.

Ce légionnaire de 44 ans dispose de 3 723 soldats, une force hétéroclite regroupée sous l’emblème de la croix de Lorraine. En face, 32 000 soldats allemands et italiens. Koenig déploie son dispositif en hérisson par points d’appui, avec canons de 75 mm transformés en canons antichars, entourés de champs de mines, véhicules embossés et emplacements de combat enterrés : « une forteresse à la Vauban remarquablement organisée », raconte Hubert Germain, 91 ans, dernier officier de la Légion étrangère survivant de Bir Hakeim.

Un lourd tribut

Le 27 mai, Rommel lance la division blindée italienne Ariete à l’assaut pendant que les Allemands progressent vers Tobrouk. En une heure, les canons de 75 mm détruisent une trentaine de chars. Pendant deux semaines, les Français tiennent sous les bombardements incessants de l’artillerie et des stukas allemands et les tentatives des groupes d’assaut d’élite de Rommel. Dans la nuit du 10 au 11 juin, Koenig tente une sortie à travers les lignes allemandes pour rejoindre les Britanniques. L’opération réussit au prix d’un lourd bilan.


700 légionnaires en manœuvre à Fontfroide

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Publié le 25/05/2012

700 légionnaires en manœuvre à Fontfroide

Hier en tout début d'après midi près de 700 légionnaires du 4e RE (Régiment étranger) de Castelnaudary, soit trois compagnies d'engagés volontaires, ont participé à des manœuvres militaires aux abords du massif avec des véhicules de commandement, de transports de troupe et des VAB (Véhicules avant blindés) entre autres. Ce rassemblement qui a lieu toutes les trois semaines à un mois dans différents endroits du département a été l'occasion de remettre le képi blanc à 43 jeunes recrues. Une cérémonie qui consacre le nouveau légionnaire, après trois semaines de formation : le 4e RE est l'un des 11 régiments de la légion étrangère dont la spécialité est de former les jeunes recrues, comme nous l'expliquait le capitaine Serge Joffredo (officier supérieur adjoint chargé de la communication) : « Aujourd'hui on a remis le képi blanc aux nouveaux qui deviennent légionnaires, ils poursuivent leur formation qui dure quatre mois à Castelnaudary. Ils s'engagent pour cinq ans et ont six mois pour résilier, après ils sont affectés dans différents régiments de la légion étrangère. Il s'agit de la section de l'adjudant Boulanger, sous les ordres du capitaine Montull et du colonel Yann Talbourdel ».


Remise des képis blancs à Fontfroide

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Le 25/05/2012

 

Les 43 nouveaux képis blancs de toutes nationalités ont déclamé le Code d'honneur du légionnaire dans le cadre somptueux de l'abbaye.

"Cette venue est une première dans l'histoire récente de ce régiment", souligne le capitaine Joffredo. © Ph. L.

Le 4e RE (Régiment Étranger) de Castelnaudary, commandé par le Colonel Yann Talbourdel, est le creuset de la Légion étrangère.

Il s'agit du régiment de formation de ce corps d'élite. Hier, la traditionnelle cérémonie de remise des képis blancs s'est déroulée sur fond de carte postale à l'abbaye de Fontfroide. 43 engagés volontaires (section de l'Adjudant Boulanger aux ordres du Capitaine Montull) y ont participé. "En tout, 700 légionnaires y ont assisté", précise le Capitaine Serge Joffredo, officier supérieur adjoint, responsable de la communication.

Ils sont formés au cours d'un cycle de 17 semaines au sein de l'une des CEV (compagnies d'engagés volontaires).

Après avoir rejoint, dans quatre mois, leur corps d'affectation, ils reviendront, par la suite, à Castelnaudary pour y suivre éventuellement une formation de spécialiste (cuisinier, infirmier, transmetteur, informaticien, mécanicien, moniteur de sport, secrétaire, moniteur de conduite) à la CIS (compagnie d'instruction des spécialistes).

Stationné à Castelnaudary
Au cours de leur premier contrat de cinq ans, ils pourront également y retourner pour effectuer la FGE (formation générale élémentaire) afin de gagner leurs galons de caporal. Les plus motivés réaliseront la FG1 (formation générale de 1er degré). Ils pourront alors embrasser la carrière de sous-officier. Le 4e régiment étranger est stationné à Castelnaudary depuis 1976.


Hommage émouvant rendu à Georges Tavernier

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Le 25/05/2012

 

Lors du dépôt de gerbe (de gauche à droite), Jean-Pierre Sabathé et Georges Tavernier fils. 

CAUNES-MINERVOIS

Plusieurs représentants des villages du canton de Peyriac, membres de la Fnaca (fédération nationale des Anciens combattants d'Algérie) sont venus au cimetière de la commune pour commémorer le 50e anniversaire de la guerre d'Algérie.

En tête du cortège les porte-drapeaux caunois, suivi de ceux des communes de Rieux-Minervois, Peyriac, Villeneuve-Minervois et du public venu nombreux.

Devant la tombe de Georges Tavernier, le dépôt de gerbe a été fait par le président, Jean-Pierre Tavernier, et le fils du soldat tombé au champ d'honneur, Georges Tavernier et sa soeur Mireille.

Durant la minute de silence observée, l'émotion était palpable, le souvenir de leur frère d'arme est toujours vivant pour tous.

Dans son discours Jean-Pierre Sabathé a rappelé que : "Georges Tavernier est né le 4 mai 1926 à Caunes-Minervois", où il a passé toute sa jeunesse. A 18 ans, Georges s'est engagé dans la Légion étrangère et a participé à la guerre d'Indochine. C'est pour son mariage avec Marcelle Bouteille le 28 mars 1952, qu'il quittera la Légion pour l'armée de Terre. Georges partira à Madagascar durant trois années et c'est à ce moment-là que naîtra sa fille Mireille, le 21 juillet 1953.

Retour en métropole fin 1955, Georges rejoindra l'Algérie en 1956, laissant sa femme enceinte et sa fille alors âgée de 2 ans et demi. Le 5 avril 1956 sera son denier jour, il a trouvé la mort lors d'une embuscade à Tebessa. Quatre mois plus tard, naîtra son fils, Georges, qui ne connaîtra jamais son papa.

Ses enfants étaient présents, ainsi que sa soeur Marie-Paule Pibouleau.

Afin de lui rendre l'hommage qui lui est dû, une plaque a été inaugurée le 23 mai 1998, par Roger Pibouleau, vice-président de la Fnaca dans le Minervois et par Jean-José Francisco.

Puis ce fut les remerciements adressés aux personnes présentes, à Jacques Molina, à Aimé Bénazet, le président des Anciens combattants de la ville, et les porte-drapeaux.

Cérémonie très émouvante, où tous ont revécu les moments forts des événements d'Algérie !


La course de la solidarité de la Légion étrangère

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Publié le 23/05/2012

coup de cœur

Lors de la dernière course Solidaire légion étrangère avec un membre du club chaurien.

On sait que la solidarité n'est pas un vain mot à la Légion étrangère. C'est même un code d'honneur : Une solidarité aussi auprès des anciens. La Légion étrangère possède deux maisons de retraite. L'une, l'Institution des invalides de la Légion étrangère (IILE) reçoit les anciens légionnaires dont l'autonomie physique et financière ne leur permet pas de vivre dans des conditions décentes. Elle est située sur le domaine du Capitaine-Danjou, vignoble planté dans les années « 50 », dont la recette fait fonctionner l'IILE. Les pensionnaires participent, à hauteur de leur capacité, aux travaux.

Naissance de la Solidaire Légion étrangère

Lors d'une discussion autour d'un verre, des cadres de la Légion se sont posé la question, comment améliorer le quotidien de ces pensionnaires. « Nous avons pensé organiser une randonnée cyclo-sportive pour lever des fonds au profit exclusif de l'institution, explique le capitaine Joffredo. Grâce à la volonté de notre chef de corps, le colonel Yann Talbourdel, on a fait notre première course en 2010 ». La Solidaire Légion étrangère était née. L'argent généré provient des sponsors et des dons. Cette année, la Solidaire partira de Castelnaudary, samedi 23 juin (voir site la-solidaire.legion.etrangere.com). C'est une course cycliste en trois étapes. Les participants sont en priorité des légionnaires, des militaires et des invités civils dont quelques membres du Club cycliste chaurien. Des sponsors locaux participent à cette action solidaire : la mairie, le conseil général de l'Aude, l'Office de commerce, Géant Casino qui prend en charge toute l'alimentation, l'Imprimerie du Lauragais qui finance les cinquante affiches promotionnelles, et Olivier Bouchard pour les photos. « Nous sommes très touchés de cette participation », affirme le capitaine Joffredo. Slogan : « Chaque jour une étape, chaque étape un exploit, un exploit pour nos anciens ».

La course cycliste la Solidaire Légion étrangère partira de Castelnaudary le 23 juin. Les fonds récoltés seront reversés à l'Institution des invalides de la légion étrangère.


L’ambassadeur de France au Burkina blessé dans un accident de parachute

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Mardi, 22 Mai 2012

L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Emmanuel Beth, est hospitalisé à la suite d’un accident de parachute. 


Les faits, provoqués par un violent orage, se sont déroulés le samedi 19 mai dernier au Burkina, lors  d’une séance de parachutisme en tandem. «Emmanuel Beth, qui y participait comme invité et en tant que passager tandem, a été blessé», rapporte le site de l’ambassade de France au Burkina Faso, sans plus de détails. Toutefois, note la même source, l’état du blessé ne suscite pas d’inquiétudes. «Même si son état n’inspire pas d’inquiétude, il a été jugé préférable d’hospitaliser l’Ambassadeur à Paris. Il devrait être en convalescence pendant plusieurs jours. Il regagnera Ouagadougou dès que possible», selon le site.
Officier parachutiste français de la Légion étrangère, général de corps d'armée, Emmanuel Beth est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française au Burkina Faso depuis 2010.

L'ADCR11 présente au souvenir de Pierre Cathala

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Le 22/05/2012

 

De gauche à droite : Michel Klhoudeef (porte-drapeau), Bernard Chenevez, François Mellet et Siegfried Cires.

Le 5 mai, Roquefort-des-Corbières commémorait le décès de Pierre Cathala, militaire, mort pour la France le 5 mai 1958 en Algérie. Parents et amis, venus nombreux, entouraient la famille en cet instant de recueillement. Après les allocutions, des représentants de la mairie, des associations patriotiques locales et régionales, la Sonnerie aux morts retentit ; moment très fort de cette cérémonie. Toujours fidèle au devoir de mémoire, l'association départementale des Cadres de Réserve de l'Aude (ADCR11) était représentée par trois Sigeannais : le lieutenant (honoraire) Bernard Chenevez, le sergent (Légion étrangère) Siegfried Cires et le sergent (Génie de l'air) François Mellet.

Après la cérémonie, un vin d'honneur, offert par la mairie de Roquefort terminait cette cérémonie du souvenir.


Histoire de la France en Algérie (1830-1962) : une exposition à ne pas manquer

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Publié le 20/05/2012

Le musée de l'Armée propose une étonnante exposition sur l'histoire complexe de la relation entre la France et l'Algérie.


Le musée de l'Armée présente l'exposition "Algérie, 1830-1962". © Musée de l'armée / Jacques Ferrandez

Cette exposition titrée Algérie, 1830-1962 avait tout pour provoquer des étincelles ! Évoquer (au musée de l'Armée !) l'histoire de l'Algérie française, de 1830 à 1962, en donnant la parole aux parties opposées et en n'éludant aucune des polémiques qui ont accompagné 130 années de colonisation, c'était déjà une gageure. Quant à le faire l'année du cinquantenaire de l'indépendance algérienne, cela aurait pu passer pour une provocation, et c'est bien ainsi que l'avaient ressenti ceux qui - notamment au ministère des Affaires étrangères - voulurent un temps faire capoter cette initiative. Mais le directeur du musée de l'Armée, le général Christian Baptiste, porteur de ce projet, a su vaincre les réticences.

De fait, une visite récente nous a convaincu que c'est de tout le contraire qu'il s'agit. Organisée par le musée de l'Armée, aux Invalides, cette exposition accueille plusieurs centaines de visiteurs par jour. Parmi ceux-ci, de nombreux anciens d'Algérie, des deux bords, des familles accompagnées d'enfants parcourent dans une ambiance sereine les allées menant des vitrines qui présentent des pièces parfois exceptionnelles aux quarante écrans projetant films d'époque et images d'archives.

Torture, cadavres, exécutions

Arrêtons-nous un instant sur celles-ci, qui ne craignent pas d'appuyer là où ça fait mal : cadavres de soldats français mutilés par les combattants algériens, torture ou exécutions sommaires de ces derniers par l'armée française, il fallait oser ! Dans l'article qu'il consacre à la violence dans la guerre d'Algérie, publié dans le catalogue de l'exposition*, l'historien Jacques Frémeaux explique qu'il "serait sans doute excessif et injurieux pour la très grande majorité" d'accuser l'ensemble de l'armée française d'avoir eu recours à ces pratiques. Il regrette cependant le trop faible nombre de ceux qui "ont voulu les dénoncer publiquement. Les uns souhaitent éviter de donner des armes à la propagande adverse. D'autres craignent de porter atteinte à l'honneur ou à l'unité de l'armée."

La violence des indépendantistes n'est pas absente de l'exposition et Frémeaux rappelle que le terrorisme, les mutilations, les enlèvements et la liquidation des harkis se sont déroulés dans un "cortège d'atrocités qui a laissé les souvenirs les plus traumatisants". Pour autant, l'exposition présente sans passion, à partir de documents et de pièces historiques, les points de vue français et algérien.

Points de vue

On ne saurait cependant s'attarder sur l'ultime épisode de cette tumultueuse histoire sans revenir sur la prise d'Alger en 1830, qui fut suivie en 1841 de la défaite d'Abd el-Khader face au général Bugeaud - dont la célèbre casquette figure dans l'exposition -, mais aussi d'une farouche résistance, marquée par la défaite française de Sidi-Brahim en 1845. Jusqu'à ce que les militaires français cèdent la place aux administrateurs civils en 1871, date marquant la fin de la conquête.

De cette épopée, des années qui l'ont suivie, de l'imbrication des Algériens dans l'histoire de France - y compris durant les deux guerres mondiales -, de la complexe singularité sociale, économique et politique de cette colonisation exceptionnelle, l'exposition ne cache rien. Pas même la période contemporaine, puisque des acteurs de cette histoire peu banale ont été invités à s'exprimer devant micros et caméras. Venus de part et d'autre de la Méditerranée, ils disent leur part de cette vérité complexe, qui ne pouvait être univoque.

*Catalogue : Algérie, 1830-1962 avec Jacques Ferrandez, Flammarion, 29 euros ISBN : 9782203051263

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Par

Exposition du 16 mai au 29 juillet 2012. Tous les jours de 10 heures à 18 heures, sauf le 4 juin. Entrée : 8 euros, gratuit pour les moins de 18 ans. Musée de l'Armée, hôtel des Invalides, 129, rue de Grenelle, 75007 Paris.


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