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2013


Mali : un troisième soldat français tué, Hollande exprime «tristesse» et «respect»

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Publié le 03.03.2013

MALI. L'Elysée a annoncé ce dimanche en fin de matinée la mort de Cédric Charenton, 26 ans, tué lors de combats contre des jihadistes dans le nord du pays. Le militaire appartenait au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège). | AFP/SIRPA

L'intervention militaire au Mali a coûté la vie à un troisième soldat français. L'Elysée a annoncé ce dimanche en fin de matinée la mort d'un militaire lors de combats contre des jihadistes dans le nord du pays. Agé de 26 ans, Cédric Charenton appartenait au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège). Il s'était engagé au 1er RCP fin 2009. Grenadier voltigeur de la 2e compagnie, il avait précédemment servi en Nouvelle-Calédonie, en Afghanistan. et au Gabon. Il était célibataire.

Dans un témoignage recueilli par BFMTV, Michèle Charenton, la tante du soldat tué au Mali, le décrit comme «un jeune qui était fan de lecture, un boulimique. Il aimait rire, faire la fête comme beaucoup de jeunes. Je ne savais pas qu'il était au Mali. On a annoncé sa mort à sa grand-mère, c'est dur...»

Selon l'état-major des armées, le jeune homme a été tué au d'une opération des forces françaises contre les «groupes terroristes» dans le massif de l'Adrar des Ifoghas, où se cachent les jihadistes les plus dangereux, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit. Tout au long de la journée, «les parachutistes avaient engagé le combat à plusieurs reprises avec les éléments terroristes», a précisé le colonel Thierry Burkhard. Vers 18 heures, le jeune militaire a été tué «en montant à l'assaut d'une position ennemie avec sa section», par «un tireur isolé qui a ouvert le feu». Une quinzaine de combattants islamistes ont été «neutralisés» dans cette opération, précise l'état-major.
 

«Il faut fouiller» pour «localiser et détruire», affirme l'état-major français

Selon le colonel Burkhard, l'opération n'est pas achevée. Dans cette zone montagneuse de moyenne altitude, «il y a des vallées larges, d'autres plus étroites. Il y a des grottes. Il faut fouiller», a-t-il indiqué «pour localiser et détruire»,. Il a souligné que les troupes françaises avaient affaire à des «adversaires fanatisés» qui se battent sans «idée de retour» ce qui a «un coût» pour eux.

Quant à la sécurité des otages, le porte-parole de l'état-major français a déclaré que c'était «une priorité» des troupes, «une préoccupation permanente». Pour cela, les «Tchadiens coordonnent leurs avec les nôtres».

Enfin interrogé sur le soutien d'autres pays, le colonel Burkhard a précisé que «les Américains, mais aussi les Britanniques, les Danois et les Belges notamment» apportaient «un appui logistique» aux opérations françaises ainsi qu'en matière de renseignements.

L'hommage de Hollande et Le Drian

«Le président de la République a appris avec une grande tristesse la mort au combat hier soir dans le nord du Mali d'un soldat du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers», déclare l'Elysée dans un communiqué. «Le chef de l'Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ce jeune soldat». Affichant une nouvelle fois la détermination de la France, François Hollande salue «le courage et l'ardeur des forces françaises engagées dans le combat contre les groupes armés terroristes pour restaurer la pleine souveraineté du Mali, aux côtés des forces armées maliennes et des contingents africains».

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a également rendu hommage au soldat tué dans un communiqué : «Agé de 26 ans seulement, le caporal Cédric Charenton a apporté de nombreuses fois la preuve de son courage lors des missions qu’il a remplies en Nouvelle-Calédonie, en Afghanistan et au Gabon. Le souvenir de son sacrifice dans l’un des combats les plus violents que nos forces aient connus sur le territoire malien nous animera à jamais.»


Récompense nationale pour la NR

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02/03/2013

Albane et Naëlle, avec les parents d'Anne-Lorraine, le président de l'AJD et le général Klotz,

directeur adjoint de la Dicod. - (Photo Jérôme Salles/Ecpad)

Paris. L’Association des journalistes de défense (AJD) a récompensé la rédaction de la NR de l’Indre pour le supplément qu’elle a consacré au départ du 517e RT.

Le Prix Anne-Lorraine Schmitt (1) du jeune journaliste « récompense la rigueur, l'honnêteté et le souci de pédagogie d'un reportage touchant aux questions de défense ». Pour le jury de l'AJD (2), l'enquête de Geoffroy Lejeune sur la Légion étrangère, publié dans Spectacle du monde remplissait clairement ces critères. Mais le supplément spécial de la NR, publié le 22 mai dernier, aussi ! « Nous avons eu beaucoup de mal à les départager, c'est pourquoi nous avons attribué un 2e prix », explique Bruno Fanucchi, président de l'AJD. Geoffroy Lejeune a obtenu le premier ; Naëlle Le Moal, au nom de ses confrères, le second prix.

 Une reconnaissance

« Quand on est journaliste, c'est toujours gratifiant d'être reconnu par ses pairs et en l'occurrence des confrères spécialistes. » Naëlle Le Moal et Albane Ratsivalaka, directrice départementale adjointe de la NR de l'Indre, ont été associées dans les félicitations du jury et de la centaine de personnes présentes, au Service historique de la Défense, au château de Vincennes, jeudi soir. « Il faut dire que ce supplément est le travail d'une équipe de quatorze journalistes pendant plusieurs mois, explique Albane Ratsivalaka ; qu'il a été pour chacun l'occasion de découvrir plein de choses sur la présence militaire de plus d'un siècle à Châteauroux, que les témoignages multiples que nous avons recueillis nous ont clairement confirmés dans l'idée que nous faisions un travail qui touchait la vie des gens, de nos lecteurs. » Des lecteurs qui ont plébiscité ce supplément.
Ce travail de proximité, réalisé en partenariat avec le Conseil général de l'Indre, a d'ailleurs été souligné et salué par Philippe Schmitt, le père d'Anne Lorraine, président d'honneur du jury : « Ce travail de journalistes régionaux que vous avez réalisé illustre les liens forts entre l'armée et la nation, et je ne peux que vous remercier pour cela et vous encourager à continuer de parler de ces hommes et ces femmes qui s'engagent pour la défense de leur pays ».
Geoffroy Lejeune a apporté une forte touche d'émotion à cette soirée en dédiant son prix à l'adjudant Vormezeele, légionnaire tué au Mali, le 19 février, et qu'il avait longuement interviewé dans le cadre de son reportage, il y a quelques mois.

 (1) Anne-Lorraine Schmitt, toute jeune journaliste passionnée par les questions de défense, a été assassinée dans le RER, le 25 novembre 2007. (2) L'AJD regroupe plus de 150 reporters de guerre et journalistes (français et étrangers) spécialisés dans les questions de défense et de sécurité globale.


Villesiscle. Les jeunes soldats ont reçu leurs képis blancs

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Publié le 02/03/2013

Un événement qui marque la fin de la première partie de leur formation. - Tous droits réservés. Copie interdite.

Mercredi 20 février, une déviation avait été mise en place au centre du village à l'occasion de la venue des légionnaires du régiment de Castelnaudary.

Ceux-ci avait investi le village afin de remettre leurs képis blancs à 47 jeunes soldats qui venaient d'achever leurs quatres premières semaines de formation terminée par la fameuse marche de 50 kilomètres. Parmi les cadres présents, différents stagiaires de l'école de guerre étaient présents dont des officiers étrangers de différentes nationalités (Norvège, Royaume-Uni, USA, Colombie, Indonésie...). Une cérémonie inoubliable pour ces jeunes hommes de nationalités différentes mais qui ont parfaitement récité le code d'honneur du légionnaire. Un moment fort apprécié par la population villesiscloise venue en nombre sur le parking du monument aux morts.

Afin de les remercier d'avoir choisi notre commune pour cette événement, monsieur le Maire a ensuite invité le colonel Talbourdel et ses hommes à partager le verre de l'amitié.

La Dépêche du Midi


Artisanat. Christophe Duhaze nouveau plaquiste

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1 mars 2013

Un nouvel artisan vient de s'installer dans la commune. Christophe Duhaze, 40 ans, après 16 années passées à la Légion étrangère, titulaire d'un CAP de plaquiste, a ouvert DHZ Agencement. Il propose ses services dans la construction neuve ou la rénovation : doublage, faux plafonds, isolation, joints sur plaque mais également conduits de cheminée. De nombreux chantiers sont déjà à son actif. Il intervient dans le département, individuellement ou sous-traitance. Contact : tél. 06.60.80.68.01.

À Paris, un futur monument aux morts sème le trouble

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Publié le 28/02/2013

L'actuelle place Vauban dans le VIIe arrondissement, derrière les Invalides. Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro

Dédié à la mémoire des 616 militaires français tués lors d'opérations extérieures, il devrait être érigé au centre de la place Vauban, face aux Invalides. Au grand dam des riverains.

Pour une surprise, ce fut une surprise. Le 19 février, à l'occasion d'un comité de quartier des Invalides, les habitants ont découvert que le projet de monument à la mémoire des militaires français morts dans les opérations extérieures (Opex) allait atterrir… place Vauban (VIIe). Et que les trois «œuvres» en lice, voulues par le ministère de la Défense depuis 2011, ressemblaient, au mieux, à une réplique de Carnac, au pire, à un fossé antichar.

Premier projet avec huit stèles de granit noir.
Premier projet avec huit stèles de granit noir.

Concrètement, la première installation consiste à ériger au milieu de la place, dans un trou de 1,5 mètre de profondeur, huit stèles de granit noir de deux mètres de haut pour chacune des opérations extérieures.

La seconde serait un mur incliné, sorte de herse antichar, sur lequel seraient gravés les noms des militaires.

Enfin, le dernier projet représente une rampe descendante le long de laquelle s'aligneraient 616 livres, gravés au nom de chacun des militaires disparus.

«La place sert régulièrement de parking pour les cars de touristes, ce qui nuirait à l'ambiance de recueillement», fait valoir René-François Bernard (UDI), adjoint aux espaces verts et à la propreté à la mairie du VIIe. «C'est un véritable massacre qui va défigurer les Invalides», s'insurge pour sa part Pierre Le Roux, président de l'association de riverains Saxe-Breteuil Aménagement.

Deuxième projet avec un mur incliné, sorte de herse antichar.
Deuxième projet avec un mur incliné, sorte de herse antichar.

Rachida Dati s'en mêle

L'association vient de trouver un allié de poids en la personne de Rachida Dati. La maire du VIIe, elle aussi opposée à l'idée de cet emplacement, s'est fendue d'une lettre au ministre délégué aux Anciens Combattants, Kader Arif, que Le Figaro s'est procurée. Dans cette missive, datée du 11 février 2013, elle insiste sur «la nécessaire protection des perspectives du VIIe arrondissement et en particulier celle de l'avenue de Breteuil, dans l'axe de la place Vauban». Elle réclame, à tout le moins, une «concertation». Le 22 février, l'entourage du ministre a simplement fait savoir que sa requête était à l'étude.

Les trois projets devraient être examinés fin mars par une commission dans laquelle siègent des représentants du ministère de la Défense, de celui de la Culture ainsi que des représentants de la ville de Paris. «L'architecte des Bâtiments de France ne s'est pas encore prononcé. Il ne siégera pas à cette commission», s'étonne René-François Bernard.

Le troisième projet alignerait 616 livres pour les 616 militaires tués en opérations extérieures.
Le troisième projet alignerait 616 livres pour les 616 militaires tués en opérations extérieures.

Pourtant, il faudra bien avancer. Car tout le monde est d'accord sur le principe d'un mémorial. Depuis 1963, près de 616 militaires sont morts dans des Opex, et la France cherche depuis longtemps à mieux les honorer. En octobre 2011, le rapport commandé au général d'armée Bernard Thorette par l'ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet, préconisait que ce monument soit bâti «sur un site prestigieux».

Plusieurs lieux avaient été envisagés, dont l'enceinte du futur ministère de la Défense à Balard ou encore le jardin du ront-point des Champs-Élysées. La place Vauban, à l'arrière de l'hôtel des Invalides, avait toutefois les faveurs de l'ancien ministre. Celui-ci avait pris soin de préciser que seul le maire de Paris, propriétaire du terrain, pouvait, in fine, donner l'autorisation d'une telle implantation. Après s'être engagé au Conseil de Paris, par un vote unanime pour une installation place de Fontenoy (VIIe), Bertrand Delanoë a finalement fait volte-face et donné son accord à la place Vauban. «L'État le voulait et nous en avons tenu compte», justifie la Ville.

Le projet, estimé à un peu plus d'un million d'euros, doit en principe voir le jour fin 2013-début 2014.


Orange : fin de mission au Mali pour la Légion

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Publié le jeudi 28 février 2013

"En trois jours, les pelotons ont progressé sur plus de 900 kilomètres, jour et nuit, sur un terrain difficile, s’emparant successivement d’un grand nombre de villes", précisait hier le colonel Béchon, chef de corps du 1er REC, dans son "ordre du jour"
Les légionnaires du 3e escadron du 1er REC, rentrés après une mission de trois mois au Tchad, puis du 11 janvier au 24 février au Mali, ont été félicités hier au quartier Labouche.
Selon le colonel, "le 3e escadron s’est distingué par la parfaite exécution d’un raid entre Bamako et Tombouctou pour le peloton Simonnet, Bamako et Gao pour le peloton Prokopik, toujours en tête de la colonne du groupement tactique, contraignant l’ennemi à rompre le contact."
Les légionnaires du 1er REC, disposant de blindés "sagaie ERC 90" ont su, selon leur chef, maîtriser des "savoir-faire élémentaires comme la vie en campagne, le service de son armement et l’entretien de son matériel".

"L'escadron du Rif vient d'écrire avec succès et panache une nouvelle page de sa glorieuse histoire sur la terre africaine", dit en préambule le colonel Jean-Christophe Béchon, commandant le 1er REC dans son "ordre du jour". Un discours de félicitations permettant au quartier Labouche de "retrouver" un peloton parti en Afrique à l'automne dernier.

D'abord stationné au Tchad, pendant trois mois, il fut envoyé au Mali le 11 janvier et y resta, avec des éléments de l'escadron de commandement et de logistique, jusqu'au 24 février, dans le cadre de l'opération Serval. Hier, "quatre officiers, onze sous officiers, 44 brigadiers et légionnaires", commandés par le capitaine Durteste étaient rassemblés sur la place d'armes.

"Nous ne choisissons ni l'ennemi, nie lieu, ni le moment de notre engagement"

Ils étaient entourés par la majeure partie des hommes du régiment, le 2e escadron étant en manœuvre, un de ses escadrons se trouvant par ailleurs sur le bateau "Tonnerre" pour un mois et demi.

Hier, le colonel Béchon a déclaré que "cette mission nous rappelle que nous ne choisissons ni l'ennemi, nie lieu, ni le moment de notre engagement. L'essentiel est d'être prêt et de se préparer sans relâche". Et d'ajouter : "L'escadron s'est également distingué lors des opérations de projections opératives et tactiques, montrant une grande maîtrise des procédures interarmées, avec l'Armée de l'air en particulier ".

"Des permissions qui sont bien méritées"

Et le 1er REC devrait - le chef de corps insiste sur l'utilisation du conditionnel - repartir au Mali : le 1er et le 4e escadrons rejoignant ainsi les autres forces françaises en mai. Par ailleurs, l'État-Major du régiment et une partie du 5e escadron "devraient" aussi aller à Abidjan en juin. Idem pour le 2e, en juillet.

Mais d'ici là, il y aura eu ce matin la visite du chef d'État-Major de l'Armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux, puis le 30 avril la célébration des 150 ans de Camerone et surtout comme le disait le colonel Béchon "des permissions bien méritées".

Tristan Jaureguy


Bagnols : "Touche pas à ma mutuelle militaire"

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RENÉ DIEZ 27/02/2013
L'ancien légionnaire se bat pour le droit de choisir sa mutuelle. (R.D)

Un restaurateur bagnolais monte au créneau. Contraint de souscrire à une complémentaire santé obligatoire alors qu'il a déjà une mutuelle militaire, il se voit réclamer 1400 € de cotisations. Mais l'ex-légionnaire ne l'entend pas de cette oreille. 

Aliksey Kent est un restaurateur bagnolais qui ne loupe jamais une occasion de mettre les pieds dans le plat. Il conteste les cotisations réclamées sur son salaire dans le cadre d’une complémentaire santé obligatoire souscrite en janvier 2011 pour les 800 000 employés du secteur CHR (café-hôtellerie-restauration). En l’espèce, le groupe Malakoff-Médéric. Cette mesure découlant de la baisse de la TVA dans la restauration est une incontestable avancée sociale, reconnaît ce professionnel. Mais le Bagnolais et ancien légionnaire, a du mal à avaler ce dispositif dans la mesure où il va à l’encontre de sa liberté de choix.

Un des derniers liens avec l'armée

"Depuis plus de 30 ans, je cotise à la mutuelle nationale militaire, explique-t-il. Je continue à me rendre aux différentes cérémonies de la Légion. Les officiers m’appellent encore “mon adjudant-chef’’. Je me refuse à résilier l’un des derniers liens qui me reste avec l’armée, acquis par le sang versé, pour adhérer à une compagnie d’assurance au prétexte qu’une convention collective a été signée sans que je n’en ai rien su." Ce n'est pas une question d'argent mais de principe : "Touche pas à ma mutuelle militaire !".  Et Aliksey ne compte pas en rester là: "s’il faut que je porte un masque Malakoff-Médéric, je le ferai, il est prêt".


Франциядагы легиондо кызмат өтөгөн Арслан

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февраль 25, 2013

23-февраль - Мекенди коргоо күнү. Глобалдашкан доорду өздөштүргөн кыргыз жигиттери алыскы чет жерлерде да аскердик милдетин өтөшүүдө.

Франциядагы атайын легиондо кызмат кылган жердешибиз Арслан Калматов аскердик турмушунун бир күнүн жана легиондогу өзгөчө тартип тууралуу айтып берди.

- Алтыдан он беш минут өткөндө катарга тизилебиз. Ким бар, ким жогу тизмектелет . Негизинен баары эле катарда болот. Андан кийин уборка - бөлмөңдү жыйнайсың, жуунасың, сакалыңды алыш керек. Бул жерде тартип өтө күчтүү. Сакалың кичине таза алынбай калса да жаза аласың. Биердин тили менен айтканда "губага" кетирет. А тургай беш мүнөт кечиксең да ошондой убактылуу жазаланган жерге кетесиң. Ага кириптер болгондо көчө шыпырасың, бөлүктүн ичинде жумуштарды жасайсың. Бир гана эс алууга чыкпайт.

Андан кийин сегизде конкреттүү жумуш башталат. Бул убакыттан тартып чуркайсың. Минималдуу 8ден 12 чакырымга дейре жүк артынып алып чуркаш керек. Бир саатка чейин чуркоо бул сөзсүз талап кылынган нерсе. 1800 километр чуркап өтөбүз. Бул бизге зарыл машыгуу.

Андан келгенден кийин саат тогуз болуп калат. Тогуз жарымга дейре жуунуп тазаланасың, спорт кийимин чечип алмаштырасың. Андан кийин негизги жумуш башталат. Көбүнчө атышуу машыгуусуна чыгабыз. Сөзсүз бирдеме жасалып туруш керек. Саат он экиге дейре эч качан бош болбойбуз.

Он экиден тарта түшкү экиге дейре түшкү тамактануу. Ошол мезгилде каалаган нерсени жасоого убактың да болот.

Түшкү экиде кайра жумуш башталат. Жалпы катарга тургандан кийин дагы машыгуу. Негизинен жөө басабыз. Легионерлер негизинен оор жүк асынып алып узакка жөө басышат.

Ар күнү 120 чакырымга дейре басып өтөбүз. Жонуңда жүк. Анда эки-үч күндүк тамак-аш, уктоочу төшөнчүң менен, баш аягы 25 килого жеткен жүк менен үч күндө ошончо чакырымды басып өтөбүз. Буттар жооруйт.

Биздин каарман Арслан Калматов Сузак районунун Жашасын айылында төрөлүп өскөн. Орусиянын Екатеринбург шаарында иштеп жүрүп, андан кийинки тагдырына ушул Франциянын Марсел легионунда аскер кызматын өтөө буюруптур.

- Үйлөнүшүм керек эле. Ошо 2008-жылдары го дейм. Сүйлөшкөн кызым менен пикирим келишпей калып, анан бул жакка келе бердим. Бул легион тууралуу баары эле билишет го дейм. Бизде го көбү билбесе керек, а Батышта баары эле билет. Бирок мен билчүмүн, бул тууралуу маалыматым бар эле. Өтпөсөм кайра Екатеринбургга кетмекмин. Бирок өтүп кеттим. Алгач Парижде кабыл алат. Атайын кабыл алуучу жери бар. Андан соң Марселдин Обан деген жерине алып келет. Медициналык, анан психологиялык кароодон өтөсүң, Кадимкидей тест тапшырасың, Бир жумадан бир айга дейре кармашы мүмкүн. Эгер проблема болбосо бат эле өткөрүп жиберет. Андан соң Кастенадари деген Испаниянын жанындагы жерге жөнөтөт.

Алгачкы алты ай абдан татаал, тозок менен өтөт. Таңкы саат алтыда ойготушат. Ошондон түнкү саат бирге дейре тыным жок. Чыдабай кетип калгысы келет. Бирок артка кайткандан эмне пайда? Төрт айдан кийин, андан соң алты айдан соң жакшы болуп кетер деген үмүт менен күн санаганын, чыдоонун артында жакшы күн барын, чыдамсыздана күткөнүн айтат:

- Анан ал жерден алты айга чейин чыдабасаң өзүң суранып чыксаң болот. Кааласаң кетип кала бересиң. Жумуш оор чынында. Сенин физикалык көнүгүүң биякта эле калат. Психологиялык жактан өтө кыйнашат. Ар кандай сөз айтышат, кемсинтишет. Баары эркектер. Эркектер бар жерде кандай болорун билесиз да. Бул жерди концлагер деп атаса да болот. Атайын чыдайт бекен деген ойдо ушундай тартип орнотушкан. Эч ким сени киши катары санабайт. Интернет, телефон, а тургай телевизор деген да болбойт. Болгону кийим-кече, тамак-аш берет. Алты айга чейин аябай эле кыйын болду, бирок чыдашка туура келди. Система ошондой. Буларга биринчи кезекте ушундай темирдей тартип керек. Көбү чыдашкан жок. Мисалы бизде алтымыш бала болсо ошонун ичинен 15-20 эле бала калган. Калган балдардын баары кетип калышты.

Легионго кызмат кылууну каалагандарга француз тилин билүү деле зарыл эмес. Дүйнө жүзүндөгү ар улуттун өкүлдөрү болууга тийиш, дене-мүчөгө деле чектелген талап жок, жашы кыркка жетелек, үйлөнбөгөн эркектер кабыл алына берет. Мурунку убактарда легиондо кызмат кылгандар жеке коопсуздугу үчүн аты-жөнүн алмаштырып жашыруун ат менен кызмат кылышар эле. Азыр болсо эркин. Кааласа өзгөртүп алышат.

Кытай улутунан өзгөчө көп бул жерде. Аябай чыдамкай болушат. Дагы кыргыздар деле кудайга шүгүр. Легиондо өзбек, тажиктерди көргөнүм жок. Азербайжан, грузиндерди да жолуктура элекмин. Кыргыздар бар. Жалпы полктон топтосо он чакты кыргыз чыкса керек.

Легиондо кызмат кылгандар үчүн айлык акы жетишерлик чектелген. Арсландын максаты - беш жылдык мөөнөтүн бүтсө айылдагы ата-энесине барып, үйлөнүп-жайланып андан соң Францияга кайра келүүгө деле даяр.

- Кыргызстанга барсам биринчи ата-энемдин жанында эки жыл жашайм. Бул убакытта легион каржылап турат. Үйлөнүш керек. Анан кайра бул жакка келишим мүмкүн.

Франциядагы аскер легиону - жалаң чет өлкөлүктөрдөн куралган бөлүк. Учурда 136 өлкөдөн келген жети миңдей аскер кызмат кылат. Бул легиондун аскерлери Франциянын кызыкчылыктарын коргоо үчүн дүйнө жүзүнүн кооптуу аймактарына жиберилет.


Les anciens de la Légion étrangère se sont réunis à Fougeré

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Fougeré - 25 Février 2013

Les adhérents de l'amicale des anciens de la Légion étrangère de la Vendée se sont retrouvés pour leur assemblée générale.

Réunis au restaurant de Chasseurs de Fougeré, l'amicale des anciens de la Légion étrangère de la Vendée a fait le point sur ses activités et son programme de l'année.

Deux faits marquants sont inscrits sur l'agenda des anciens légionnaires : le congrès de la FSALE regroupant toutes les amicales de France qui aura lieu du 31 mai au 2 juin 2013, à Orange et la commémoration du 150e anniversaire de la bataille de Camerone qui se déroulera le samedi 27 avril, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. L'association créée en 1987 par Jean-Pierre de Lambilly, ancien maire de Ste-Hermine et ancien conseiller général, a pour objectif de perpétuer la mémoire des anciens combattants, et de souder des liens entre les membres de cette grande famille. Parmi les 74 membres actifs ou sympathisants, à noter la présence de Ludovic Lesourd qui à 10 ans est fier d'être porte-drapeau et voit son avenir à la Légion.

Le président de l'amicale vendéenne Roger Denis évoque l'importance des journées de rencontres entre ces anciens combattants : « Nous aimons partager des moments conviviaux où bien sûr les échanges portent sur nos expériences sur le terrain, chacun a son histoire liée aux grands épisodes de conflit dans le monde comme l'Indochine, l'Algérie, l'Afghanistan, et nous pensons à ceux qui sont actuellement engagés au Mali. »

Les légionnaires diffusent des informations pour éveiller de futures vocations car la Légion étrangère recrute en permanence les jeunes de 17 ans et demi à 40 ans. Après une sélection et une formation, les candidats combattants peuvent exercer de nombreux métiers au sein de la Légion. Pour tout renseignement, il est possible de contacter le bureau de recrutement de Nantes situé quartier Richemenot, 16, rue des Rochettes, au 02 28 24 20 70.

À l'issue de leur assemblée générale, les amicalistes ont partagé un repas où le répertoire de chants spécifiques à la Légion a contribué à assurer l'ambiance.


Hommage de Le Drian au légionnaire Vormezeele, mort au Mali, qui a "choisi la France"

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22/02/13

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rendu hommage vendredi au légionnaire Harold Vormezeele, mort mardi au Mali, "qui avait

fait le choix de la France", lors d'une cérémonie d'hommage national dans la cour d'honneur des Invalides à Paris. - Thomas Samson/AFP

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rendu hommage vendredi au légionnaire Harold Vormezeele, mort mardi au Mali, "qui avait fait le choix de la France", lors d'une cérémonie d'hommage national dans la cour d'honneur des Invalides à Paris.

"Chaque fois que la marche funèbre retentit dans la cour d'honneur des Invalides, ce n'est pas seulement la douleur des proches qui se fait entendre (...). Cette marche funèbre c'est aussi le deuil de l'institution militaire, touchée dans sa chair par le sacrifice de l'un des siens, l'un des nôtres", a affirmé le ministre, lors d'une cérémonie à laquelle assistaient aussi la ministre de la Jeunesse, Valérie Fourneyron, et le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif.

"C'est surtout l'hommage solennel de la nation toute entière, affectée par votre sacrifice, mais rassemblée par votre nom, celui d'un légionnaire qui avait fait le choix de la France", a salué l'ancien député-maire de Lorient.

"Vous aviez fait le choix de lier votre destin à celui de la France. Naturalisé en 2010, vous êtes mort pour la France, l'un de vos deux pays avec la Belgique", a-t-il rappelé.

"C'est aujourd'hui la France rassemblée, qui se recueille dans le souvenir de votre sacrifice, et qui réaffirme sa détermination la plus totale à continuer le combat contre le terrorisme où qu'il se trouve", a souligné le ministre.

M. Le Drian a tenu à exprimer à sa famille "la solidarité de la nation française" "au nom du président de la République" François Hollande.

Le ministre a égrené les faits d'armes de l'adjudant Harold Vormezeele, qui s'est notamment distingué en ex-Yougoslavie, en Côte d'Ivoire ou en Afghanistan, devant la famille du légionnaire, des anciens combattants et de très nombreux officiers, dont le chef d'état-major de l'armée de terre, le général d'armée Bertrand Ract Madoux, et le gouverneur militaire de Paris Philippe Charpentier, rassemblés sous un froid glacial.

"Votre parcours en témoigne, vous êtes un beau guerrier. Pendant quatorze années, vous avez servi la France, ses intérêts vitaux et ses valeurs, sur beaucoup de théâtres, en vous illustrant à de nombreuses reprises par vos qualités militaires et humaines", a remercié le ministre.

Harold Vormezeele a été promu chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur et cité à l'ordre de l'armée avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme de bronze.

Vers 14H20, le cortège funèbre a traversé le pont Alexandre III, salué par plusieurs centaines de militaires et badauds, avant d'entrer aux Invalides pour une première cérémonie intime d'honneurs militaires, réservée à la famille du légionnaire et à ses compagnons d'armes.

Agé de 33 ans, Harold Vormezeele était d'origine belge, naturalisé français en 2010, et s'était engagé dans la Légion étrangère en février 1999, selon les éléments de biographie fournis par la Défense.

Il était rattaché au 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi, en Corse.

Son décès dans un accrochage mardi matin dans le nord du Mali porte à deux le nombre de militaires français morts depuis le début de l'opération Serval, le 11 janvier, après le décès du chef de bataillon Damien Boiteux dans les premières heures de l'opération.

AFP


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