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2013


L'hommage aux frères d'armes

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Le 10 mars

Mathis, 9 ans, apprenti porte-drapeau. PHOTO/Photo Thierry Grillet

Hier matin à Saint-Jean-Laseille, près de 200 personnes ont assisté à l'hommage rendu aux militaires perpignanais Rodolphe Penon et Patrice Rebout, tués en Afghanistan et en Somalie.

Dans la forêt de drapeaux fièrement dressés, pointe luisante dans le ciel bleu de ce samedi matin, un nouvel étendard s'est frayé un chemin. Porté à bout de bras, de toute la force de ses 9 ans, par un petit Mathis aussi stoïque que ses aînés, conscient de la tâche qui sera désormais la sienne.

Porter le drapeau aux lettres brodées, c'est rappeler, sans cesse, le sacrifice de ceux qui ne sont plus. C'est se battre contre l'oubli, "parce que l'oubli les tuerait une deuxième fois", comme l'a rappelé le colonel Antoine Guerrero, délégué général du Souvenir français dans le département.

Porter le drapeau, c'est entrer dans une grande famille. La famille de ces soldats qui, encore aujourd'hui, payent de leur vie pour la défense des autres. C'est ne pas hésiter à parcourir des centaines de kilomètres à l'appel fraternel de Josy Manson, la présidente locale du Souvenir français qui ne pouvait se résigner à "ne rien faire pour les soldats qui donnent leur vie, loin de leurs proches, loin de chez eux".

Comme l'ont fait Manuel Delbas et les bikers des Bérets Verts Brotherhood, venus fleurir la plaque en hommage à Rodolphe Penon, le légionnaire perpignanais, tombé en Afghanistan en 2008, en l'honneur de qui ils portent désormais l'insigne du REP au revers de leurs blousons. C'est chérir la mémoire de Patrice Rebout, le parachutiste du CPIS de Perpignan, tué en Somalie en janvier dernier en allant libérer un frère d'armes. C'est pleurer lorsque pleurent les proches de Patrice et Rodolphe, vibrer lorsque la prière du parachutiste résonne dans le cimetière de Saint-Jean-Lasseille, et c'est ne jamais oublier, tout au long du chemin, ceux qui sont restés derrière.


L'armée, victime de l'austérité ?

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Publié le 08/03/2013

Dans sa quête d'économies, Bercy prévoirait une baisse de 11% du budget de la Défense soit près de 50 000 emplois menacés.

Jean-Yves le Drian (Ministre de la Défense) et Pierre Moscovici (Ministre de l'économie) © Sipa / Sipa 

Pour tenir ses promesses de campagne de créer des postes dans l'éducation et dans la sécurité, François Hollande doit faire des coupes budgétaires dans ses ministères. Bercy et le ministère de la Défense vont en effet devoir dégraisser leurs effectifs. Un ministère de la Défense qui sera, le plus, mis à contribution.

Près de 50 000 personnes menacées

Selon le blog Secret Défense, plusieurs scénarios sont à l'étude et l'on évoquerait aujourd'hui une proposition de 28 milliards d'euros présentée par le ministère du Budget en décembre, contre 31,4 milliards prévus en 2013. Cette proposition représente une baisse de 11%, et impliquerait selon les armées une coupe de près de 50.000 personnes dans les effectifs, assure le blog.

"Bercy veut sabrer la défense française"

Un député, membre de la commission de défense, dénonce : "Certains fonctionnaires de Bercy ont une obsession : sabrer la défense française et l'industrie qui va avec. En oubliant que la défense est aussi un investissement qui rapporte, en technologies, en exportations, en emplois, en influence internationale." Le ton est donné.

En octobre dernier, le chef d'état-major des armées Edouard Guillaud soulevait quand même un problème : "Depuis 15 ans et la fin de la conscription, l'outil de défense est dimensionné en moyenne à 32 milliards constants en valeur de 2012", Un niveau de coupe de 11%, s'il se confirme, mettrait à mal la thèse de François Hollande et Jean-Yves Le Drian que la défense participe à l'effort de désendettement, "ni plus, ni moins" que les autres.

60% des suppressions totales dans la fonction publique

D'ici à 2015, le ministère de la Défense aura supprimé 54.000 postes, soit 17% de ses effectifs de 2009 (320 000 personnels), dont 32 000 suppressions sont déjà effectives.

Sur l'année 2012, la défense, avec plus de 7000 emplois supprimés, représente même 60% des suppressions totales dans la fonction publique. Et la tendance à la sur-sollicitation financière de la défense se confirme : dans le "surgel" de 2 milliards d'euros, nouvelles économies à consentir en 2013 transmises aux ministères par le Budget, c'est encore la Défense qui est la plus touchée, avec 384 millions d'euros de crédits gelés.

Avions en triste état

Pour le chef d'état-major des armées Edouard Guillaud, ce "dégraissage" n'arrangerait pas une armée déjà mise à rude épreuve par l'opération Serval au Mali alors qu'elle sortait à peine du bourbier afghan. "Les cloisons intérieures de certains avions sont dans un triste état ; dans la coque de certains navires, l'épaisseur du métal n'est plus que d'un centimètre en comptant les couches de peinture ; le châssis de certains blindés montre des faiblesses", énumérait-il en octobre 2012. Même si les armées ont vu leurs équipements largement renouvelés ou en passe de l'être tels que les Rafale, hélicoptères Tigre et NH90 ou encore les blindés de l'armée de terre.

Limiter les dépenses

Pour éviter des coupes budgétaires trop brutales dans l'armée, la Cour des comptes proposait en juillet 2012, des économies. Comme limiter "l'encadrement supérieur du ministère", en gérant mieux les achats, en mutualisant au niveau européen, ou encore en diminuant les dépenses qui ont le moins de lien avec les fonctions opérationnelles.


Mali : "On a cassé le donjon d'AQMI"

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07.03.2013 par Jean-Philippe Rémy - Vallée d'Amettetaï (Adrar de Tigharghâr, nord du Mali) Envoyé spécial

Dans la vallée d'Amettetaï, le 5 mars. | Sylvain Cherkaoui/Cosmos pour Le Monde.
 
C'est le grand légionnaire avec un accent de l'est qui est le premier à tenter le coup: arracher une brassée d'oignons dans le potager d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et mordre à belles dents dans les tiges vertes, avant d'éclater de rire. Les tomates, trop vertes, seront pour plus tard. Personne ne sait quoi faire des betteraves. Restent les oignons. Ce n'est pas que ce soit bon. Ce n'est pas que soit immense la tentation de manger des légumes plantés par les hommes morts ou en fuite qui étaient bien décidés à tuer jusqu'aux derniers les soldats français mettant les pieds dans cette zone de la vallée de l'Amettetaï, leur citadelle des roches.

Mais les soldats ont une raison de se réjouir : ils sont en train de terminer la conquête de la vallée où était concentré un dispositif majeur d'AQMI dans le nord du Mali, dans la vaste zone de l'Adrar des Ifoghas. Les hommes sont rincés, leurs lèvres sont gercées, leurs nez pèlent, ils ne se sont pas lavés depuis des jours, mais l'air de la victoire leur donne des envies de fantaisie, et même d'oignons.

SANCTUAIRE

Dans la première phase de l'opération Serval, les soldats ont été sur les pistes, à avaler de la poussière. L'avancée des premières semaines a permis de prendre Gao, Tombouctou, Kidal et Tessalit. Puis la guerre a donné l'impression de s'éloigner. Elle ne faisait que se déplacer vers le nord, pour entrer dans une phase différente, celle de la confrontation directe avec AQMI. L'armée malienne, à ce stade, est restée le long d'une ligne qui suit à peu près le cours du fleuve Niger. Ici, dans le nord, c'est avec l'armée tchadienne que se mènent les opérations et dans ce recoin de l'Adrar des Ifoghas, ils viennent d'entrer dans un sanctuaire d'AQMI.

Dans la vallée d'Amettetaï, le 5 mars. | Sylvain Cherkaoui/ Cosmos pour Le Monde.

Pour une armée conventionnelle, le paysage de cette région, vu de loin, est aussi séduisant qu'un coup de baïonnette dans le dos. De près, c'est pire encore. Entouré par des plaines qui dérivent vers le désert, l'adrar de Tigharghâr, à l'ouest du massif des Ifoghas, ressemble au résultat d'une grande colère géologique échouée sur le sable, avec son relief tourmenté d'éboulis, de pitons, d'amas de pierres volcaniques noires et coupantes, truffées d'anfractuosités.

En bas, l'oued, couloir de passage de la vallée de l'Amettetaï, traverse l'adrar d'est en ouest, bordé d'arbres qui permettent de déjouer la plupart des moyens de détection à distance. Un endroit parfait pour une guerre à mauvaises surprises. Au pied de ce paradis de l'embuscade, il y a le bien le plus précieux qui soit, pour qui veut s'y retrancher : l'eau.

CITADELLE

Les responsables d'AQMI ont passé des années à organiser cette géographie parfaite en citadelle. Mais la citadelle vient de tomber. Dans cette zone, un groupe de combattants d'AQMI a été touché la semaine précédente par des frappes françaises qui ont permis de "détruire", conformément aux vœux du président français, François Hollande, un groupe dirigé par Abou Zeid. Le corps de ce dernier, l'homme qui détient les otages français enlevés à Arlit, au Niger, est en cours d'identification. Mais les dommages subis par le groupe qu'il commandait sont nets. Alors qu'une grande partie du Tigharghâr a été prise, des interceptions de communications montrent que les rebelles qui sont encore en mesure de communiquer s'encouragent à "fuir à dos de chameau".

Dans la vallée d'Amettetaï, le 5 mars. | Sylvain Cherkaoui/ Cosmos pour Le Monde.

La guerre au Mali n'a pas pris fin, mais à Amettetaï, elle vient de connaître un renversement majeur. C'est la première fois que les forces françaises et leurs alliés tchadiens ont affronté, au sol, des combattants qui, depuis le début de la phase terrestre, dans la foulée des frappes aériennes entamées le 11 janvier, ont vu à chaque fois les hommes d'AQMI fuir l'affrontement direct. A Tombouctou, à Gao, ou à Kidal, AQMI et ses alliés des groupes rebelles islamistes avaient déjà quitté les lieux dans la précipitation, surpris sans doute par la vitesse de l'avancée française à travers l'espace immense du Mali.

"ON LES EMPIERRE"

Ici, à 1 700 kilomètres de Bamako, ils n'ont pu éviter la bataille. Il y a encore des hommes d'AQMI cachés dans ce décor brutal. Mercredi 6mars, un petit groupe s'est rendu, encouragé par des messages diffusés par haut-parleur. Le raisonnement était simple. Ils étaient condamnés à mourir, de faim ou de soif. Les jours précédents, les soldats français ont retrouvé des cadavres de blessés. L'un avait encore une perfusion dans le bras, signe que ses camarades avaient tenté de le soigner avant de l'abandonner à son agonie. "A chaque fois, on les enterre, ou disons, on les empierre", témoigne un officier, le visage raviné par la sueur.

Dans certaines caches, les soldats français ont trouvé des armes chargées. Leurs propriétaires avaient choisi de fuir en évitant de ressembler à des combattants. Il n'est pas possible de s'extraire facilement du Tigharghâr à bord d'un véhicule. Le 3mars, dans une vallée voisine, quatorze personnes ont essayé de quitter la zone à bord de pick-up. Ces derniers ont été détruits par des tirs d'hélicoptères.

Devant une cache de djihadistes. | Sylvain Cherkaoui/ Cosmos pour Le Monde.

Certains éléments d'AQMI attendent l'occasion du coup de feu de la fin contre les éléments français, légionnaires et parachutistes, qui continuent de passer les massifs au crible "quasiment rocher par rocher", selon un capitaine de la Légion. Alors, au bord de l'oued, ou dans les massifs, les soldats avancent avec mille précautions. Il est arrivé qu'un combattant d'AQMI surgisse à quelques mètres et ouvre le feu.

Quelques jours plus tôt, près d'un autre piton, un petit groupe de soldats a passé la nuit à dix mètres du cadavre d'un combattant d'AQMI. A l'aube, le cadavre a bougé légèrement, et un autre combattant, bien en vie, a surgi au-dessus de son camarade mort, après avoir passé la nuit sous son corps, vidant ses chargeurs presque à bout portant en direction des Français. Il a été tué sans avoir le temps d'occasionner de pertes sérieuses à son ennemi.

"IL RESTE LES BASSES-COURS"

Pour AQMI, le bilan de la manœuvre pour prendre la vallée est lourd : deux morts français, vingt-cinq Tchadiens, et plus d'une centaine confirmée du côté du mouvement islamiste.

L'organisation d'AQMI autour de la vallée se lit à présent comme le résultat d'une surprise qui se serait retournée contre ses auteurs. Le long des berges de l'oued, des positions ont été enfouies dans le sol, sous les arbres. Les pick-up avaient été enterrés dans des voies de garage plongeant dans la terre, creusées au bulldozer, et recouvertes de grandes bâches couleur sable, le tout sous les arbres. Indiscernables depuis le ciel. Autour, des caches souterraines font office de bunker. Creusées à quelques mètres de profondeur, elles devaient permettre aux combattants de se dissimuler au moindre bruit d'avion ou de drone. Chacune de ces caches pouvaient accueillir une demi-douzaine de personnes, parfois plus. Environ trois cents combattants devaient être basés dans les environs. Près de la moitié ont été tués. Les autres, même s'ils ont réussi à fuir, ont perdu la plate-forme logistique et militaire d'Amettetaï.

Ce n'est pas encore la fin de la guerre. Ailleurs dans le pays, il reste des régions dans lesquelles sont regroupés des combattants d'AQMI et de ses alliés. Un autre Amettetaï se dissimule-t-il quelque part ? Le général Barrera, qui commande les troupes de Serval au sol, ne le croit pas: "Ici, c'était le donjon. Voilà, on a cassé le donjon. Il reste les basses-cours." Le général précise: "C'est une petite armée qu'ont combattue les forces françaises." Il avait pris le plus grand soin à équiper les troupes françaises entrant dans la vaste zone de l'adrar des Ifoghas de tous les moyens d'appui dont elles ont besoin, de l'artillerie aux moyens aériens.

Des soldats découvrent une cache de djihadistes. | Sylvain Cherkaoui/ Cosmos pour Le Monde.

Le dispositif d'AQMI reposait sur un grand nombre de combattants étrangers, et de quelques auxiliaires locaux. Dispersés en petites unités à travers la vallée, ils devaient en protéger le cœur, la petite capitale d'AQMI dans la région, servant à la fois de plate-forme logistique, de camp d'entraînement et de stock d'armes.

Il a fallu du temps aux forces françaises pour réaliser le caractère crucial d'Amettetaï pour AQMI. L'existence du sanctuaire était connue. Il était impossible d'en deviner l'importance par des moyens d'observation aériens. C'est lors du premier assaut, vers le 18février, que les troupes françaises ont découvert la taille réelle de leur prise. Les premiers éléments approchaient du cœur de la vallée, lorsqu'is sont tombés sur un "verrou": "On était 47, et soudain on a vu se lever 50 mecs devant nous, ça a engagé dur", témoigne un des membres de cet assaut. Le lendemain, un soldat français est tué. Mais dans la foulée, les responsables d'AQMI allument leurs téléphones satellites pour communiquer, sans doute surpris par l'avancée française, alors que le silence presque absolu régnait sur les ondes des combattants depuis des semaines, ils se mettent à échanger, "et le rens'(renseignement) a commencé à tomber" sur leurs intentions, se réjouit un officier français.

ASSAUT

Décision est alors prise de lancer une opération pour prendre la vallée d'assaut. L'idée d'un parachutage est étudiée. Finalement, un grand mouvement terrestre progressant sur trois axes est retenu. Par l'ouest arrivent les troupes tchadiennes, qui auront des combats durs et des pertes conséquentes, mais n'arrêtent pas, pour autant, leur avancée à travers la vallée. Par l'est attaquent les forces françaises du 3e GTIA (groupement tactique interarmes), composé d'une grande partie de "marsouins" des régiments d'infanterie de marine, et de leurs homologues de l'artillerie de marine, renforcés par les hélicoptères de l'armée de terre, notamment les Tigre et leurs canons meurtriers de 30 mm.

Des armes trouvées dans les cachettes des djihadistes. | Sylvain Cherkaoui / Cosmos pour le Monde

Pendant plusieurs jours, les combats sont durs. "Il faisait 45 à 55 degrés, pas à l'ombre, puisqu'il n'y a pas d'ombre", sourit le colonel Goujon, chef de corps du GTIA3, avant d'ajouter: "On a tous conscience de vivre une opération qui ne ressemble à aucune autre." Le groupement tactique, au cours des dernières semaines, a été sans cesse en mouvement. Un officier subalterne apprécie: "Je suis depuis dix ans en régiment blindé, c'est la première fois que je suis sur une mission de cette intensité. Depuis Dakar, on n'a presque jamais dormi trois nuits de suite au même endroit. " Un capitaine saute sur une mine avec son véhicule léger blindé. Le chauffeur est blessé, le capitaine Jean-David (*), du 1er RIMA (régiment d'infanterie de marine) est un peu assourdi, mais voit tomber le verrou au sud de la vallée. Comme d'autres soldats français, il dit spontanément le respect qu'inspire l'ardeur au combat ces combattants. "Ils n'avaient pas peur (...). Ils ont attaqué un 10RC (blindé léger avec un canon de 105mm) à l'arme légère", témoigne un homme. Propos de terrain, propos de guerriers quand le combat a été rude. Témoignage sur l'essence de la bataille sans merci qui s'est livrée à Amettetaï.

Des officiers supérieurs se réjouissent de la "clarté du message politique", adressé par le président de la République à l'armée française, base de cette opération "recherche et destruction" menée "de manière rustique". Deux soldats français seulement ont été tués dans le massif. Certains parlent de "miracle", compte tenu de l'intensité des engagements, et de la qualité de la défense d'AQMI. A quelle distance les soldats français ont-ils combattu les "djihadistes", comme on les appelle dans les forces françaises ? Quelques dizaines de mètres, parfois moins.

Des rangers et des armes trouvées dans les cachettes des djihadistes. | Sylvain Cherkaoui/ Cosmos pour Le Monde

Certaines positions de tir étaient installées avec trois lignes de défense successives. Une mitrailleuse lourde dans les rochers, puis deux lignes derrière pour l'appuyer.

Le coup décisif de l'attaque est venu du troisième axe, celui du nord. Au cours des derniers jours, les légionnaires et parachutistes du GTIA 4 (groupement tactique interarmes), ont réalisé la manœuvre la plus dure, la plus folle, la plus audacieuse, et la plus déterminante de la guerre en cours pour prendre à revers les positions d'AQMI et de ses alliés.

SECRET

D'abord, dans le plus grand secret, il a fallu transporter les 500 hommes nécessaires à l'opération, essentiellement des légionnaires du 2e REP et des parachutistes du 1er RCP. Puis traverser l'adrar par les lignes de crête, lors d'une marche de cinq à six jours, selon les unités. Le colonel Sébastien, du 1er RCP, a été l'artisan de cette percée avec des hommes chargés comme des mules (40 à 50 kg sur le dos), qui se sont lancés à l'assaut des pitons et des caches naturelles dans lesquelles les combattants d'AQMI ont installé des positions de tirs, que les frappes aériennes ne peuvent anéantir en raison de leur profondeur. Les hommes ont lancé des assauts à la grenade, pénétré dans des réseaux de galeries dans la roche, avec des systèmes de défense élaborés. "Dans une de ces positions, les djihadistes étaient derrière un coude de la galerie et ils nous tiraient dessus par ricochet sur la paroi", témoigne un capitaine. Mais la citadelle est tombée.

*Il a été décidé au sein de l'armée française de présenter ses éléments par leur prénom, pour éviter que des familles puissent faire l'objet de rétorsions ou de menaces en France, sur la base de noms de familles.


La guerre de Julie la para, sauver des vies en Afghanistan

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KATHY HANIN 08/03/2013
Julie Cugerone : "J'ai une vie exaltante mais j'ai sacrifié ma vie de famille." (© D.R)
 
Fière de son béret rouge, la Villeneuvoise attend sa prochaine mission pour soigner les soldats blessés. Au plus près des combats. Quand elle est arrivée à l'école des parachutistes, à Pau, en juillet 2012, l'accueil a été viril... et pas franchement correct : "Elle est où la vieille infirmière qui va nous casser les c..." Bienvenue dans un monde de testostérone et de gros muscles. Ce béret rouge mythique, la Villeneuvoise Julie Cugerone, 37 ans, en a toujours rêvé. À peine rentrée d'une mission comme infirmière militaire en Afghanistan, elle réussit les tests ultra-sélectifs pour intégrer ce corps d'élite "qui ne compte que deux femmes, dont moi", dit-elle fièrement. Julie est une jeune femme entière et "hyperactive" qui ne fait jamais les choses à moitié. Championne de judo à l'adolescence, elle entre au Crédit agricole en 1995, fait deux enfants en quatorze mois - "je n'aime pas être enceinte, alors j'ai préféré enchaîner", sourit-elle - et change brusquement de vie en 2004. "J'ai toujours rêvé d'être infirmière militaire". Première mission de trois mois en 2010 : l'hôpital militaire à l'aéroport de Kaboul, en Afghanistan. Il flotte une tenace odeur de crasse et d'excréments partout dans l'air. "On entend tirer jour et nuit, on se sent en insécurité. On n'est jamais préparé à la guerre", se souvient-elle. Mais le premier blessé est là, un légionnaire, et l'action prend le pas sur l'émotion. La panique des blessés, les hurlements, le premier mort, "quand un infirmier est mort, j'ai réalisé soudain que ça pourrait être moi", les visages défigurés par les bombes, le cœur qu'il a fallu masser à main nu après avoir ouvert la cage thoracique d'un cas désespéré, Julie Cugerone évoque avec passion et pudeur son incroyable vie d'infirmière militaire. "Quand un soldat est blessé ou va mourir, c'est à sa mère qu'il pense. Et là, c'est pas à un gros malabar qu'ils veulent donner la main mais à une femme", dit-elle. Elle a réussi à apprivoiser la mort... "sauf celle des enfants. L'Afghanistan est une des guerres les plus sanglantes, les talibans mettent leurs enfants devant eux comme bouclier, raconte-t-elle. Je me souviens d'une fillette dont les parents ont fait exploser une bombe artisanale. Elle avait le corps entièrement brûlé et nous regardait en souriant, sans jamais pleurer. On l'a soignée." Mais cette gamine, comme tant d'autres victimes innocentes vient régulièrement hanter ses nuits. Malgré l'adrénaline et le courage qui unissent, malgré la fraternité si précieuse de ceux qui côtoient constamment le danger et la mort, les réflexions machistes et le soupçon qu'une femme n'est pas à sa place à la guerre lui sont constamment renvoyés. Même à la messe où elle s'octroie une parenthèse de paix le dimanche soir, seule femme au milieu des officiers, le prêtre lui demande pourquoi elle est là. Encore et toujours, se justifier. "Quand on est une femme, on doit toujours prouver davantage. À l'armée, c'est pire", constate-t-elle. Avec une seule envie pourtant : repartir. "J'ai une vie exaltante mais à quel prix ? J'ai sacrifié mes enfants et ma vie de famille. À ma première mission, j'ai loupé les 10 ans de ma fille, elle m'en veut encore." Pour préserver sa mère qui ne comprend pas son choix et ne supporte pas de la voir en treillis, elle lui téléphone par skype le soir, quand elle est en pyjama... Elle ne se prend pas pour une héroïne. "J'ai plutôt le sentiment qu'on me regarde comme une moins que rien parce que j'abandonne mes enfants. Un homme qui part au combat, c'est un héros. Une femme, on lui demande après quoi elle court. Un homme qui reste à la maison pour s'occuper des enfants si sa femme part au combat reste un héros. Pour une femme, on considère que c'est juste normal..." Les départs sont durs, la séparation n'est jamais facile, "les enfants me manquent quand je suis là-bas, je sais que je leur fais du mal". Mais les retours aussi sont très douloureux. Avec le sentiment de vivre deux vies complètement cloisonnées, "on ne raconte pas ce qu'on a vécu, on ne peut pas, ce serait trop dur à entendre". Après avoir vécu en treillis pendant trois mois, il faut quasiment réapprendre à s'habiller normalement, se maquiller, faire les courses, reprendre doucement le cours d'une vie normale. Avec ses joies simples. "Moi, je ne suis pas militaire pour prendre des vies mais pour en sauver. Je crois que je suis un peu une tête brûlée", confie-t-elle dans un franc sourire.

Le Drian exprime sa «fierté» aux soldats français au Mali

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le 07/03/2013 par David Baché

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'entretient avec des soldats français de
l'opération «Serval», jeudi dans la vallée de l'Amettetaï, au cœur du massif montagneux
des Iforas.Crédits photo : ARNAUD ROINE/AFP

Le ministre de la Défense a effectué une tournée dans le nord du pays, où les djihadistes opposent une âpre résistance.

Envoyé spécial à Gao

Tessalit, puis Gao. Les deux premières étapes du voyage de Jean-Yves Le Drian au Mali n'ont pas été choisies au hasard: le ministre français de la Défense a tenu jeudi à rencontrer les troupes engagées dans les combats les plus violents avant de se rendre à Bamako, pour des rendez-vous plus politiques. Après un rapide passage dans la vallée de l'Amettetaï, aux portes de l'Adrar des Iforas, Jean-Yves Le Drian est venu s'adresser aux militaires français basés à Gao.

Rassemblés sous une grande tente installée au milieu du camp militaire qui jouxte l'aéroport de Gao, les soldats écoutent leur ministre. «Mon premier sentiment, attaque d'emblée Jean-Yves le Drian, c'est un sentiment de fierté.» Un mot attendu, inévitable, mais apprécié de tous les soldats qui écoutent en silence. Le ministre loue ensuite «la qualité professionnelle, le courage, le sang-froid et le don de soi » des soldats. Le don de soi, «jusqu'au don de votre vie », rappelle le ministre, après la mort du brigadier-chef Pingaud, qui, la veille encore, était parmi eux.

Le ministre a salué la mémoire des quatre soldats français morts depuis le début de l'intervention au Mali, et a rappelé à des combattants éprouvés la raison de leur présence: «Il s'agit de répondre à l'appel d'un pays ami et d'assurer notre propre sécurité », deux missions «qui vont de paire », affirme Jean-Yves le Drian, pour qui «la détermination et les stocks d'armes» des djihadistes montrent qu'«il y avait la volonté de faire de cet endroit un sanctuaire terroriste». Il conclut son intervention en assurant que «quand on sonde les Français, on s'aperçoit qu'ils ont une autre image de leurs forces armées. Vous y êtes pour quelque chose, et vous pouvez en être fiers .»

Après avoir chanté La Marseillaise et avant de déjeuner en compagnie du ministre, le lieutenant Jean-Baptiste, de la troisième compagnie de commandement et de transmission, exprime sa satisfaction : «Ça nous rend fier, c'est une reconnaissance pour le travail qu'on fait ici au jour le jour, dit-il dans un grand sourire sincère. Ça justifie notre présence et ça nous permet de voir que nos chefs sont avec nous. Ce n'est pas facile tous les jours, mais on sent tout le soutien qui vient de la France.» Le lieutenant ajoute avoir «une pensée particulière » pour le brigadier-chef Pingaud. «Il est de la même unité que moi… Ça nous a tous marqués quand on a appris son décès.»

«On a tendance à le croire!»

«Ça fait plaisir qu'un ministre se déplace pour nous voir, poursuit le commandant Stéphanie, médecin chef du bataillon logistique. C'est très flatteur d'être reconnu et d'entendre sa fierté pour l'armée française.» Au Mali depuis le 25 janvier et à Gao depuis le 14 février, elle apprécie le symbole : «Depuis qu'on est arrivés, on n'a pas arrêté de faire des missions, et c'est bien qu'il vienne nous dire tout cela en face.» Pour elle, les mots du ministre étaient peut-être inévitables, mais ils sont bons à entendre: «C'est notre chef, on a tendance à le croire ! Et lorsqu'il parle de la reconnaissance du peuple français, ça nous touche.»

Par ailleurs, on a appris jeudi qu'un djihadiste français qui avait été arrêté au Mali en novembre a été expulsé mardi vers la France. Ibrahim Aziz Ouattara, qui a aussi la nationalité malienne, est soupçonné d'avoir cherché à rejoindre des groupes djihadistes. Selon Libération, un deuxième djihadiste français aurait été fat prisonnier cette semaine dans la vallée de l'Amettetaï.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'entretient avec des soldats français de l'opération «Serval », jeudi dans la vallée de l'Amettetaï, au cœur du massif montagneux des Iforas.


Le "Trio Pop Rock" au plus près de son public

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06/03/2013


Ils sont capables de s'adapter à la plupart des demandes musicales, en cherchant avant tout le plaisir des personnes qui les entourent.Emmanuelle et Jean-Pierre font danser depuis plus de 20 ans. Dans les bars, dans des soirées privées, dans des restaurants, le couple, installé à Castelnaudary en 2006, trouve son plaisir dans "l'immersion avec les gens". Il y a six mois, fort de la rencontre avec Laurent le batteur, est né "Lillie Oskar", un "Power trio pop rock". Et pourtant, l'ancien légionnaire Jean-Pierre était au même diapason qu'Emmanuelle. Plus question de "monter des groupes" dépassant le binôme : trop souvent l'investissement était réduit à néant suite à des déménagements multiples… « Nous avons fait une exception parce qu'avec Laurent, nous avons la même sensibilité", explique la bassiste Emmanuelle. En plus de la basse, celle-ci est au micro, dans une approche peu répandue car, "on ne chante pas du tout ce que l'on joue avec l'instrument" précise la musicienne. Jean-Pierre cumule de son côté deux spécialités, guitare et harmonica. Les répétitions ? Les week-ends à la maison, puisque ce couple de quadragénaire qui élève quatre enfants, sont tous deux formateurs durant la semaine. Aussi, pendant leur temps de repos, leur grande joie est de "faire plaisir aux autres". Emmanuelle : "Nous aimons bien les gens que nous rencontrons dans les bars, avec ce contact proche que nous permet l'immersion dans le public, au contraire de la scène, où nous sommes un peu coupés des personnes". Jean-Pierre explique que "Lillie Oskar" a toujours un micro de libre (avec le son réglé "un peu moins fort" que celui du groupe) réservé au public. "Nous aimons faire participer les gens, raconte Emmanuelle, en faisant par exemple des karaokés live. Notre but n'est absolument pas de nous prendre pour des vedettes. Pour moi, la musique c'est une communion". Alors, le trio commence par jouer "au minimum trois heures", avant de tendre le fameux micro destiné au public. L'animation récente du club de foot de Souilhe, durant laquelle les filles prenaient tour à tour le micro, reste un joli souvenir par les trois musiciens. "Ce que nous constatons, c'est que les gens sont prêts à s'amuser", relève Emmanuelle. De son côté, Jean-Pierre observe le regard des personnes "pour savoir ce qu'ils attendent". Car ce "Power Trio Pop Rock" est des plus éclectiques, capable de jouer de "Liane Foly à AC/DC, en passant par Tracy Chapman", voire se lancer dans une improvisation de zouk pour faire danser la salle... Comment le trio décide-t-il de s'arrêter ? "Lorsque le patron du bar nous mime de la main un gyrophare tout en mettant aussitôt ses doigts en croix !", s'amuse Jean-Pierre. Jean-Pierre et Emmanuelle qui, tout au long de la semaine, s'adonnent au sport, pour "pouvoir tenir" lors de leurs concerts. Pour sa part, le batteur Laurent délaisse les baskets, la rénovation de sa maison lui procurant l'exercice physique nécessaire, lui permettant de tenir le bon rythme. Contact au 06 71 02 15 14.Emmanuelle, Laurent et Jean-Pierre, un samedi matin chez eux, en pleine répétition.

Mali : découverte d'armes lourdes dans l'Adrar des Ifoghas

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Le Point.fr - Publié le 04/03/2013

L'armement d'Aqmi dépasse les prévisions les plus pessimistes. Les Français découvrent un arsenal de grande ampleur et une armée prête à intervenir.

Armes découvertes dans le Sahel. © DR

L'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées, avait prévenu, lundi matin sur Europe 1. Mais les images, que nous diffusons en exclusivité, parlent d'elles-mêmes. De véritables ateliers de production d'armement ont été découverts dans le Sahel. Elles confirment ce qu'annonçait l'amiral plus tôt dans la journée. "Sur le terrain, nous découvrons littéralement une organisation industrielle du terrorisme", confiait l'amiral, citant "plus d'une cinquantaine de caches dans des maisons, des hangars ou des grottes", "plus d'une dizaine d'ateliers de fabrication y compris de bombes dans l'un des ateliers" et "vingt bombes artisanales en cours de fabrication simultanément".

Ces découvertes des militaires français, dont les images viennent de nous parvenir, prouvent s'il en était besoin la dangerosité d'Aqmi et ses intentions de développer ses activités terroristes. Par ailleurs, les éléments français qui progressent dans l'Adrar des Ifoghas ont découvert dans le sanctuaire des djihadistes des canons d'artillerie de fabrication russe 122 mm D30 , ainsi que des lance-roquettes BM-21 Grad, également de fabrication russe.

Les fouilles des caches d'armes et de munitions ont été réalisées par le 6e régiment du génie. Ces armes anciennes, datant du début des années 1960, sont en dotation dans l'armée malienne et avaient sans doute été volées lors de la conquête du nord du pays, au début de 2012. L'armée française ne fait pas état d'une utilisation de ces équipements contre ses troupes, et ne précise pas quelle quantité de munitions ont été découvertes. Par ailleurs, les Français estiment que des engins de travaux publics auraient pu être utilisés dans le sanctuaire d'Aqmi, notamment pour lever des buttes de terre destinées à embosser des pick-up armés de mitrailleuses de 14,5 mm.

Voici les images des armes découvertes :







Un quatrième soldat français tué au Mali

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06/03/13

(AP Photo/Ghislain Mariette/Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense)

Des soldats du 2e régiment de la Légion étrangère en patrouille dans le désert du Nord-Mali le 1er mars.

Le soldat français qui a trouvé la mort mercredi 6 mars appartenait au 68e régiment d'artillerie d'Afrique basé à La Valbonne (Ain). Le brigadier-chef a été tué mercredi matin alors qu'il "participait à une opération dans l'Est du Mali, à 100 km de Gao", a déclaré l'Elysée. Sa mort porte à quatre le nombre de militaires français tués depuis le début de l'opération Serval, l'offensive visant à chasser les groupes islamistes armés du nord du Mali.

« François Hollande rend hommage au sacrifice de ce militaire qui a accompli avec courage et dévouement sa mission pour libérer le Mali des groupes terroristes. Il adresse à sa famille et ses proches ses très sincères condoléances et les assure de la pleine solidarité de la Nation », a indiqué la présidence de la république dans un communiqué.

Environ 4000 militaires français sont actuellement déployés au Mali, où de violents combats les opposent aux combattants islamistes dans le nord-est du pays, près de Tessalit. Dans la région de Gao (nord) des accrochages entre les forces françaises et l'armée malienne d'une part, les islamistes de l'autre, ont également fait ces derniers jours, selon Paris et Bamako, des dizaines de morts parmi les jihadistes.

mission de reconnaissance

Le militaire tué mercredi participait à une mission de reconnaissance avec un détachement de l'armée malienne, quand leur unité a été prise à partie par un groupe de combattants islamistes, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées.

Le 11 janvier, un premier soldat français, un pilote d'hélicoptère, a été tué dans la région de Sévaré, aux premières heures de l'opération militaire française. Les 19 février et 2 mars, un sergent-chef de la Légion étrangère et un caporal parachutiste étaient à leur tour tués lors d'accrochages dans le massif de l'Adrar des Ifoghas.

IDE-4-soldats-tues-Mali-01
La-Croix.com avec AFP

A Bagnols, on peut manger comme un militaire français en opération au Mali

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Hélène AMIRAUX 05/03/2013
Le restaurateur Aliksey Kent servira vendredi des rations individuelles de combat. (MIKAEL ANISSET)

Décidément, l’ancien légionnaire et patron du restaurant bagnolais la Grignotte des cinq continents à Bagnols ne manque pas d’idée pour faire tourner son commerce. La dernière en date en surprendra plus d’un. Le 8 mars prochain, à l’occasion d’une soirée spéciale “militaire”, Aliksey Kent proposera à ses clients de manger le même repas que les militaires français en opération au Mali.

La ration individuelle de combat

Il servira donc la RICR (ration individuelle de combat réchauffable). Son annonce est assortie d’un commentaire: "La RICR, est, selon tous les témoignages, la meilleure ration militaire qu’il soit possible de trouver, tant du point de vue du goût que de la variété". Le colis contient deux plats préparés (poisson à la bretonne et veau marengo) avec potage, fromage fondu, biscuit, thé, café, chocolat, caramel, nougat, du muesli, plus un kit de réchauffage et des comprimés de purification d’eau. Il en coûtera 11,90 euros par personne. Bon appétit.

Castelnaudary. La reconversion réussie de Michel Marchand

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Publié le 05/03/2013

Michel Marchand ouvre aujourd'hui son Castel 10 Count. - Tous droits réservés. Copie interdite.

Sa carrière militaire terminée, Michel Marchand a décidé de se reconvertir dans le commerce. C'est donc aujourd'hui qu'au 295, rue Paul-Sabatier, ZI d'En-Tourre, juste en face du tri postal, que sera inauguré le nouveau magasin discount de la ville. 180 m² réservés aux marchandises de toutes sortes, non alimentaires, et bien évidemment à des prix «discount». De l'outillage, du linge de maison, des produits d'entretien et d'hygiène, il y en a pour tous les besoins et surtout pour toutes les bourses. «Mes rayons seront remplis en fonction des arrivages, comme cela doit être le cas dans le discount», précise Michel Marchand. D'ailleurs, dès l'ouverture, figurent sur les étagères des produits de marques très connues à des prix très intéressants. Michel, breton d'origine, a bien entendu découvert le Lauragais grâce à la Légion étrangère, en 1996, et l'intéressé a décidé de s'y fixer. Le magasin Castel 10 Count, véritable caverne d'Ali Baba, est ouvert du mardi au samedi inclus, de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30. Il suffit de pousser sa porte pour découvrir les trésors à bas prix qu'il contient.

La Dépêche du Midi


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