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2011

Le Gard en force en karaté jutsu

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Édition du dimanche 30 janvier 2011

Toute la journée d'hier,   se sont déroulées des compétitions nationales de karaté avec les coupes France sud de karaté jutsu et de karaté contact au gymnase Pablo-Neruda, à Nîmes. Cinquante-six combattants, venus du Poitou-Charentes au Lyonnais en passant par l'Aquitaine, Midi-Pyrénées ou le Languedoc, ouvraient les hostilités en karaté jutsu dès 9 heures.

Les Gardois n'ont pas été en reste, surtout les élèves du Nîmois Khemissi Ghelis, dit Kim. Sur la dizaine de présents, un titre leur est revenu et plusieurs accessits ont été remportés. Si on attendait Ahmed Foufa du judo club du Gard, qui devait confirmer ses podiums de l'an dernier en moins de 70 kg, peine perdue pour lui puisqu'il se faisait éliminer au 3e tour. Par contre, la relève est assurée dans ce club nîmois. Son camarade

d'entraînement, René Vyskocil, en moins de 90 kg, prenait la relève et s'assurait d'un titre qui le qualifie pour la finale nationale le 24 février à Paris.   « C'était très physique et il fallait aller au contact », analyse le légionnaire du 2e régiment étranger d'infanterie de Nîmes, qui poursuit :   « Je n'ai pas fait de compétition depuis trois ans et c'est la première fois que je m'inscris en karaté jutsu. Cette compétition était bien chargée et le niveau très relevé. »

Ce que confirme Bernard Bilicki, 8e dan, référent national de cette spécialité récente au niveau de la compétition :   « Cette compétition a monté en qualité. Nîmes était un bon cru. On a vu des combats plus précis, moins 'chiffons' que les années précédentes. »

Quant aux autres Gardois, belles performances, toujours en moins de 90 kg, de Grégory Prouvez et Michael Giordanengo, des Angles, qui ont fini troisièmes ex æquo. Au Judo club du Gard, Stéphane Bourgue, en plus de 90 kg, s'est adjugé également la troisième place tout comme Christopher Justine, en moins de 70 kg, ainsi que leur camarade féminine Camille Braja, en moins de 55 kg. Mohamed Redjati, lui, prend la 5e place en moins de 80 kg, tout comme Jean-Philippe Joseph, du shotokan d'Alès, qui rate la 3e place de 2 petits points.  
F. L.

ÉAU: les militaires canadiens expulsés, les français arrivent en force

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Publié le 26 janvier 2011


 Fabrice de Pierrebourg
La Presse

Au moment même où l'armée canadienne se voit montrer la porte des Émirats arabes unis à la suite d'un différend commercial doublé d'une querelle diplomatique, la France ne cesse d'accroître sa présence militaire dans cette région du Golfe, une zone stratégique qui fait face aux côtes iraniennes, à deux heures de vol de l'Afghanistan.

L'armée française s'apprêterait à y transférer sa 13e demi-brigade de la Légion étrangère et son millier de militaires, écrit le journaliste spécialisé en questions militaires Jean-Dominique Merchet, de l'hebdomadaire Marianne, sur son blogue Secret Défense. Ce régiment interarmes était établi depuis près de 50 ans à Djibouti, d'où il a mené des missions sur le continent africain, en particulier au Rwanda et en Côte d'Ivoire. Ce déménagement provoquerait toutefois des grincements de dents dans l'appareil militaire de l'Hexagone.

Il y a toutefois peu de chances pour que ce régiment occupe la place laissée vacante à la base d'Al Minhad, à Dubaï, depuis l'expulsion des troupes canadiennes, le 5 novembre dernier. Selon toute probabilité, les légionnaires devraient s'installer dans l'une des trois nouvelles bases françaises permanentes d'Abu Dhabi, créées à la demande des autorités locales et inaugurées officiellement en mai 2009. La France et les Émirats ont d'ailleurs signé un accord de coopération militaire.

La base canadienne de Dubaï était connue sous le nom de camp Mirage. Le Canada considérait son emplacement comme un secret militaire qui ne pouvait être dévoilé sous aucun prétexte. L'Australie, colocataire des lieux, n'a au contraire jamais fait mystère de l'endroit où se trouvaient ses militaires.

Le camp Mirage était un élément-clé dans l'organisation logistique de la mission de combat en Afghanistan. C'est là que transitaient les soldats, leur matériel et leur ravitaillement entre le Canada, l'Allemagne et l'aéroport de Kandahar, à environ deux heures de vol. C'est aussi à cet endroit que les corps des soldats tués en Afghanistan étaient examinés puis préparés en vue de leur envoi à la base aérienne de Trenton, en Ontario.

«Il s'agit d'une solution temporaire», explique le capitaine Alexandre Munoz, officier d'affaires publiques à l'état-major interarmées stratégique. Il assure que ce démantèlement suivi d'un déménagement de Dubaï à Chypre, dont le coût exact n'a pas été encore chiffré définitivement, n'a eu aucun effet sur les opérations en Afghanistan, notamment grâce aux nouveaux gros porteurs C-17, dont le rayon d'action est plus grand.

Dubaï a décidé d'expulser les Canadiens après qu'Ottawa eut refusé, l'automne dernier, d'augmenter la fréquence des vols des compagnies aériennes Emirates et Etihad pour protéger Air Canada.

«Une décision vraiment bizarre», croit Bob Rae, le critique libéral en matière de politique étrangère, qui revient d'une visite aux Émirats arabes unis. Les deux transporteurs des Émirats voulaient aussi desservir d'autres villes canadiennes, dont Montréal. Depuis, cette bataille commerciale s'est transformée en guérilla diplomatique.

Repli temporaire à Chypre

La fermeture précipitée du camp Mirage, qui devrait coûter au minimum 300 millions de dollars selon certains médias, paraît d'autant plus problématique qu'elle survient à quelques mois du rapatriement de la majeure partie du contingent canadien en Afghanistan. Faute d'avoir pu trouver une base de remplacement dans la région du Golfe, l'armée canadienne s'est repliée à Chypre. C'est déjà sur cette île que ses soldats sont envoyés en «décompression» pendant une semaine à la fin de leur mission afghane.

Dans une allocution prononcée en mai 2010 à Calgary, le président d'Air Canada, Calin Rovinescu, avait soutenu qu'un accord de ce type avec les Émirats arabes unis n'apporterait aucun avantage au Canada: «Comme peu de gens voyagent entre les deux pays, il ne ferait qu'ébranler le secteur canadien de l'aviation.»

«Ces événements récents reflètent un manque de maturité de la part du gouvernement canadien, a dit Bob Rae à La Presse. Ces décisions vont coûter très cher aux Canadiens.» Il note de plus que les «gouvernements américains et européens n'ont pas connu les mêmes difficultés». Récemment, la firme Emirates a annoncé qu'elle avait signé des accords avec les États-Unis permettant de doubler le nombre de vols quotidiens vers Houston et Los Angeles. Selon le site internet d'Emirates, une soixantaine de pays auraient signé des accords avec ce transporteur.


MAM saisie par les amis de « Bruno »

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Publié le mardi 25 janvier 2011

 
Les dernières volontés du général Bigeard seront-elles exaucées ? Il avait toujours souhaité que ses cendres rejoignent Dien Bien Phu, là où il s'était battu avec une rare ténacité pour la France et où tant de ses camarades étaient tombés au feu.
Les choses ne semblent pas si simples pour concrétiser le vœu sincère du vieux soldat. Ceux qui sont proches de sa veuve « Gaby » et de sa fille Marie-France partagent cette même exigence. Respecter les dernières volontés de cet officier, dont l'authenticité du discours, l'audace et l'engagement, la sincérité du témoignage et la disponibilité pour les valeurs de la République ont toujours été exemplaires, ne peut qu'honorer l'État. Bien sûr, il y a ceux qui l'ont d'autant plus critiqué qu'ils ne connaissaient pas l'homme. Ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie est sollicitée pour trouver la solution diplomatique à même de faciliter cette issue.
C'est l'un de ses anciens conseillers alors qu'elle était ministre de la Défense, le Marnais Michel Le Dren, qui se fait le porte-parole des amis du général pour que « Bruno » puisse rejoindre dans l'éternité ses « petits gars » tombés en soldats. Mme Bigeard a suggéré que l'urne funéraire soit scellée dans le monument élevé dans la cuvette de Dien Bien Phu par le légionnaire Rolf Rodel et devant lequel le général s'était longuement recueilli le 29 juin 1994 en compagnie de l'artiste.
« C'est avec une totale confiance que je vous adresse cette requête tellement importante pour le respect de ses dernières volontés, en sachant que vous allez faire le nécessaire avec toute votre énergie et votre cœur », insiste Michel Le Dren. Un autre Marnais, l'artiste Roland Irolla, également proche du général, a réalisé un portrait que connaissent tous les paras.
Le dossier Bigeard est donc désormais au Quai d'Orsay. En souhaitant qu'il aboutisse. Le général Bigeard, grand-croix de la Légion d'honneur, est mort le 18 juin 2010.
Hervé CHABAUD

La charge héroïque de l'abbé Lanusse

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Publié le samedi 22 janvier 2011

PRÊTRE catholique né à Tonneins en 1818, l'abbé Jean Lanusse est nommé aumônier militaire en 1859. Embrasé par une foi patriotique légendaire, il participe aux batailles que les armées de Napoléon III livrent en Italie et au Mexique, vit en première ligne le désastre de Sedan, les 1er et 2 septembre 1870. Promu en 1871 aumônier supérieur de l'Ecole militaire de Saint-Cyr, élevé au rang de prélat en 1898, Monseigneur Lanusse décède en 1905 auréolé d'une gloire militaire et littéraire considérable : vingt-cinq décorations et une dizaine d'ouvrages sur les guerres qu'il a vécues, dont un récit de la bataille de Camerone, au Mexique, où il assista au sacrifice de la Légion étrangère.

La charge héroïque sur les hauteurs de Floing. « Les chevaux ont des ailes. On dirait des cerfs qui bondissent. »

En 1892, il publie L'heure suprême à Sedan, où il témoigne des combats qui, notamment à Bazeilles et à Floing, provoquèrent la chute de Napoléon III. « Mon but en écrivant ces pages, explique-t-il, sera surtout d'arriver à l'heure suprême, c'est-à-dire à ce moment où un grand peuple qui ne veut pas être jeté à terre, se débat dans les dernières étreintes de l'agonie, pour sauver ce qu'il a de plus cher, l'honneur et son drapeau. » Le goupillon dans une main, le clairon dans l'autre, le prêtre soldat s'exclame : « Enfants, lisez ces pages écrites au nom de Dieu avec le cœur le plus français ! Qu'importe à la France qu'on soit défait pourvu qu'on ne soit pas vaincu ! Vaincu, jamais ! »
L'abbé Lanusse élève la terrible défaite de Sedan au rang d'un sacrifice salutaire. Auréolé d'une espérance divine, il permettra de triompher un jour prochain de ceux qui en 1870 ont humilié la Patrie. Comment dès lors s'étonner que l'aumônier soit enchanté par le carnage de Bazeilles auquel il assiste ?
« Dans ce combat de quelques heures, écrit-il, que de ruines et quels présages pour les colères de demain ! C'est donc un beau spectacle que des rues jonchées de cadavres, des tas de chair humaine qui baigne dans des mares de sang. Un beau spectacle que ces blessés qui râlent la mort et sur lesquels s'effondrent des maisons dévorées par les flammes qui jettent jusque dans la Meuse leurs lueurs sanglantes qui montent vers le ciel pour y rencontrer les merveilles de Dieu, ces étoiles si calmes et si paisibles ».

Ma soutane est percée

Mais voici que sur les hauteurs de Floing, sabre au clair, les Chasseurs d'Afrique du général Margueritte chargent à cheval les batteries de canons des Prussiens. L'abbé Lanusse, bien qu'à pied, est pris dans la fournaise. « Au milieu des bourrasques de fer, ma soutane est percée plusieurs fois. Quelques gouttes de sang. Voilà donc, ô mon Dieu, le seul que je donnerai à la France, lorsque je vois tant de vos enfants vous le donner à flots ! S'il vous le faut, mon sang, Seigneur, prenez-le ! Je vous l'offre. »
Sur les pentes de la colline sacrée de Floing, soixante-dix pages durant, emporté par sa foi en Dieu, donc en la France, l'abbé Lanusse, avec sa plume, charge héroïquement la mitraille prussienne. « Les chevaux ont des ailes, écrit-il. On dirait des cerfs qui bondissent. Touchent-ils la terre de leurs sabots légers ? En avant ! Braves enfants de la France, sur ces chevaux blancs, avec vos sabres reluisant au soleil, vous m'aviez l'air de ces flots écumants d'une mer en courroux. »
L'heure suprême sonne pour le général Margueritte. « Il s'abat. Une balle a traversé les deux joues, labouré le palais, coupé une partie de la langue. Ne pouvant articuler une seule parole, il fait signe de la main de pousser la charge. « En avant ! » crient toutes les poitrines vibrantes d'héroïsme. En avant ! En avant ! Et toujours une bourrasque de mitraille qui fait disparaître hommes et chevaux par pelotons entiers. »

On marche dans le sang

Tellement héroïque la charge des Chasseurs d'Afrique qu'elle arrache ce cri du cœur au roi de Prusse, témoin du carnage, « Ah, les braves gens ! » Des cinq escadrons que comptait chaque régiment de la division Margueritte, il n'en reste qu'un. « Que de corps en lambeaux broyés par la mitraille, s'extasie l'abbé Lanusse. Une mère même n'y reconnaîtrait plus son enfant. Autant que possible, je ferme les yeux de quelques-uns de mes pauvres morts. On marche dans le sang. Si le mien ne coule pas encore, ô mon Dieu, du moins ayez égard aux déchirements de mon cœur. »
Alors que la France de Napoléon III agonise dans les bras du général Margueritte mortellement blessé, à l'heure de l'ultime charge dans la campagne rouge sang de Floing, l'abbé Lanusse affirme haut et clair que « cette belle auréole de braves, si elle ne peut cueillir les palmes de la victoire, elle donnera aux nobles fils de la France des espérances pour l'avenir. » Et l'aumônier d'entonner son credo à l'endroit où, sur les hauteurs de Floing, s'élèvera dans le ciel des Ardennes le monument à la gloire des Braves Gens du général qui, à une lettre près, porte un nom de fleur : « Qui sait si ces cadavres, si ce sang répandu dans les sillons de la patrie, ne seront pas une semence de héros ! », entonne l'abbé Lanusse, aumônier de l'école militaire de Saint-Cyr.
Généreuse semence, Monsieur l'abbé, puisqu'entre 1914 et 1918, elle a enfanté la mort d'un million et demi de héros français.
Qu'en pensent les chênes de nos forêts ?
Yanny HUREAUX

Dieter Ries nous a quittés

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Édition du samedi 22 janvier 2011

Les obsèques de Dieter Ries,   surnommé 'Didier ', ont eu lieu jeudi en l'église de la Clastre qui affichait complet. De nombreuses personnalités civiles et militaires (8 porte-drapeaux), présidents du monde associatif et des Saint-Clémentois étaient présents, au côté de la famille, pour assister à la bénédiction célébrée par le père Henri-Gille Durand, curé de la paroisse.

Alphonse Cacciaguerra, maire de Saint-Clément-de-Rivière, lui a rendu un vibrant hommage : « Nous connaissons ses services exceptionnels qu'il a rendu à la République, la France a elle-même perdu un de ses meilleurs fils, par le sang versé venu d'Allemagne et intégré dans la grande famille de la Légion étrangère. Une popularité singulièrement méritée puisque, depuis 1989, et tout au long de 22 années d'élu par le suffrage universel, Didier a vécu l'évolution de la commune et il y a contribué en tant que conseiller et maire-adjoint. Homme de cœur, il savait être compatissant... et l'extrême courtoisie dont il faisait preuve témoignait à la fois de son respect, de son estime et de la délicatesse à l'égard de ses amis et de ses relations. » S'adressant à la famille :   « Je dis tout simplement que nous partageons votre douleur avec une profonde compassion ».


La cérémonie religieuse a été clôturée par la prière des paras, interprétée par les membres de l'UNP.  

Au cimetière, le général Jean-Paul Favreau a rendu un émouvant hommage à son camarade, son 'pote '. «   Sa vie dénote la fermeté du caractère, l'intelligence des choses, l'esprit de décision, un souci des autres qui en faisait un ami fidèle et tolérant. Les empreintes d'un homme qui a toujours avancé debout vers le soleil », et de conclure : «   Nous, sa famille, ses amis, ses compagnons, nous ferons tout pour que la poussière du temps ne vienne pas effacer les traces de ses pas. »  

Légion : un début d'année bien chargé

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Publié le 21/01/2011

Légion : un début d'année bien chargé

La trêve des confiseurs, au 4e Régiment étranger, on ne connaît pas, ainsi que l'ont souligné, en préambule d'une conférence de presse, le colonel Mistral, commandant le régiment, le capitaine Joffredo, officier supérieur adjoint et l'adjudant-chef Ferreira qui le seconde à la communication (notre photo). Pendant les fêtes de fin d'année, la machine a former a fonctionné à un régime moins dense que le reste de l'année mais n'a pas soufflé pour autant. Depuis début janvier, en revanche, le quartier Danjou accueille un grand, grand nombre de stagiaires avec, notamment trois pelotons de caporaux et deux de sous-officiers. 
Autres formations, un séjour à Caylus pour la 3e compagnie d'engagés volontaires du 24 au 28 janvier, juste après le biathlon des sous-officiers de la Légion étrangère à Formiguères. Trois remises de képis blancs sont prévues à Caylus le 26. Pour les deux autres, seule la date est connue - les 1er et 22 février ainsi que le 22 mars - pas le lieu qui devra tenir compte du devoir de réserve. Autres moments forts des semaines à venir, un stage au centre national d'entraînement commandos de Montlouis et surtout, la visite du général Bouquin, commandant la Légion étrangère qui sera en terres lauragaises du 21 au 23 mars.

Narcy distingué par la Légion étrangère

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Le 20/01/2011

Jean-Claude Narcy, l'homme des spéciales de TF1, doit recevoir vendredi soir la distinction de première classe d'honneur de la Légion étrangère, aux Invalides. Le général Dary, gouverneur militaire de Paris, en personne, lui remettra cette décoration en présence de nombreux militaires et civils. Celui qui, depuis vingt et un ans, n'oublie jamais de présenter la Légion durant le traditionnel 14 Juillet, est aujourd'hui récompensé par une reconnaissance accordée avec parcimonie par les légionnaires.

« Je suis un fervent admirateur de cette arme, qui représente le summum de l'engagement militaire. Les hommes de la Légion sont des braves qui n'hésitent pas à mettre leur pays, la France, avant leur propre vie », confie le journaliste qui a souvent croisé ces soldats, de la guerre d'Algérie aux cérémonies d'Aubagne, bastion de la Légion étrangère. Anecdote : pour l'événement, Jean-Claude Narcy s'est fait prêter une cravate verte par le général Coullon, l'un des anciens chefs de la Légion.


De superbes vainqueurs au Cross de Marseille

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Publié le lundi 17 janvier 2011


Sur le site de Pastré, les crossmen provençaux ont redonné des couleurs à la discipline

Certes, quelques pelotons semblaient encore trop désertés par les participants, notamment dans les catégories cadettes et juniors, mais les championnats départementaux, qui se sont déroulés hier à Marseille sur le site de Pastré, dans le cadre du cross de Marseille mis sur pied par Massilia Marathon, ont redonné un second souffle à une discipline en perte de vitesse depuis quelques années maintenant.

Ce premier cross de l'année, qui a confirmé l'intérêt des clubs des Bouches-du-Rhône pour cette discipline depuis le début de la saison, a sacré de beaux vainqueurs dans toutes les catégories d'âge, en attendant des joutes plus relevées dans les semaines à venir.

Muraga et Mendil étaient les plus forts

Comme attendu, les courses seniors ont sacré de beaux vainqueurs, que ce soit sur les distances courtes ou longues. Dès le début de la journée, c'est l'Olympienne Hayet Ferathia qui donnait aux spectateurs un aperçu du haut niveau, en s'offrant une balade de santé sur le cross court, avant que son équipier Sofiane Medioub ne l'imite chez les hommes.

Le cross long féminin n'a pas non plus laissé de place au suspense. L'Algérienne Widad Mendil n'a pas eu à puiser dans ses réserves pour l'emporter. "Cela m'a fait un bon entraînement, confiait Mendil. La saison est encore longue, car je compte bien me qualifier pour les championnats du monde avec l'équipe d'Algérie, avant de préparer les championnats du monde sur piste sur 3000m steeple."

Derrière elle, Caroline Desprez savourait à juste valeur sa deuxième place. "J'ai fait le maximum, mais elle était trop forte, confiait la Marseillaise de la SCO, club qui a remporté le challenge du nombre. Je vais consacrer toute la saison hivernale au cross, car je suis passée vétérane et j'espère bien monter sur le podium lors des championnats de France."

Chez les hommes, la victoire a été plus longue à se dessiner. Si les meilleurs athlètes de la Légion Etrangère n'étaient pas présents, les "seconds couteaux" ont bien fait le travail. Après une course d'observation sur un tempo soutenu, c'est le Kenyan Josepha Muraga qui s'est imposé au sprint, devant ses équipiers Chettah et Anguil. Tous ces athlètes se retrouveront, à Marignane le 30janvier, pour disputer les championnats de Provence.

Brigitte HEUDE

Cross Ouest-France : Les champions sont légion à la Légion

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Mardi 11 janvier 2011

 

 L'équipe de cross de la Légion étrangère est championne de France en titre.

 

Cross Ouest-France - Pays de la Loire (15-16 janvier). Grâce au cross, la Légion Étrangère gagne aussi à être connue. Elle viendra chercher reconnaissance en Sarthe.

Du pas lent à la course

Connue pour ses képis blancs, son pas lent sur les Champs-Élysées et ses combats menés lors des conquêtes coloniales, des deux Guerres Mondiales mais aussi en Indochine et en Algérie, la Légion Étrangère soigne aussi sa popularité au travers de... la course à pied.

Athleg, champion de France

Club affilié à la Fédération Française d'Athlétisme, Athleg (Athlétisme Légion Étrangère) est un club sportif à part entière. Un moment rattachée à l'Olympique de Marseille, l'équipe de cross de la Légion a été créée en 1996 par le Général Piquemal. Athleg n'est autre que l'actuel champion de France par équipe de cross et, à ce titre, participera le 6 février à la coupe d'Europe des Clubs champions à Milan.

Solde et bornes

Recrutés sur les grandes compétitions nationales et internationales, les athlètes souscrivent un contrat, au titre de la Légion étrangère, et suivent quatre mois de classes avant de rejoindre le 1er Régiment Étranger à Aubagne. Là, ils alternent entre missions, gardes de nuit et séances de tir. Nourris, logés, ils reçoivent des cours de français et une solde mensuelle de 1 200 € tout en s'entraînant deux fois par jour. À raison de 250 km par semaine pour les marathoniens. On s'engage à la Légion pour cinq ans. Certains en profitent pour demander leur naturalisation française.

El Himer, Ghanmouni, Ouaadi...

S'il considère posséder aujourd'hui « la meilleure équipe de cross depuis 2003 », le coordinateur technique Jean-Jacques Lebbos, commandant à la Légion étrangère, a vu passer quelques athlètes de tout premier plan. Les champions sont légion à la Légion. Qu'il s'agisse de Driss El Himer, double champion du monde militaire, Rachid Ghanmouni, champion de France de cross, Abdelattif Meftah, 4e aux derniers championnats d'Europe, ou encore Mohamed Ouaadi, 8e aux JO de Sydney sur marathon.

L'Afrique noire en force

Pouvant accueillir un maximum de 18 athlètes, l'équipe de la Légion étrangère regorge de nationalités différentes. Des Marocains, des naturalisés français, des Kenyans (James Theuri, Simon Munyutu), Namibiens ou encore Burundais : « L'Afrique noire regorge de talents. »

Le quadruplé en 2005-2006

Mettant un point d'honneur à participer depuis 2003 à tous les championnats de France (cross, 10 km, semi-marathon et ekiden), la Légion étrangère avait réussi la passe de quatre en 2005-2006. Autant de trophées qui se partagent entre le bureau du chef de section et le grand musée de la Légion Étrangère.

Philippe PANIGHINI.


Un légionnaire poignardé à Mayotte

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Lundi 10 Janvier 2011 


Faits-divers pas banal… Selon Les Nouvelles de Mayotte,  un légionnaire a été poignardé à la sortie du Ningha, une discothèque, en Petite Terre.

Après avoir passé la soirée en boite de nuit, le militaire se retrouve face à une bande de jeunes qui lui demandent une cigarette. "Je n'ai pas de cigarettes, je ne fume pas", aurait répondu le militaire avant d'être frappé à coups de couteau dans le dos.

Le légionnaire a réussi à ramper jusqu'au poste de garde du DLEM (Détachement de Légion Étrangère de Mayotte) où on a pu lui porter secours, puis le transporter à l'hôpital de Petite Terre.

Ses jours ne sont pas en danger, l'homme a pu ressortir de l'hôpital samedi soir. Les gendarmes ont ouvert une enquête pour que les agresseurs puissent être arrêtés.

Selon Les Nouvelles  de Mayotte, d'autres clients de la discothèque ont déjà été victimes d'agressions à la sortie.

Melanie Roddier


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