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2011

Les anciens de la Légion du Grand Sud-Ouest attendus

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26 mars 2011

Autour du président réélu (au centre, coiffé du béret), les participants ont parlé de leur grand projet automnal. photo b. c.


Sous la présidence d'Alain Roumy, l'Amicale des anciens de la Légion étrangère de la Dordogne, qui compte 57 adhérents, actifs et sympathisants, tenait son assemblée générale samedi dernier au Brabant, où le repas a ensuite été servi. Après l'observation d'une minute de silence à la mémoire des disparus, le bilan moral et financier a été présenté. La participation à plusieurs manifestations en 2010 a été rappelée, avec notamment la représentation au congrès national du mois de juin à Tours, pendant trois jours. La situation financière est saine.

Bataille de Camerone

Pour cette année, la commémoration à Douzillac de la bataille de Camerone (30 avril 1863) ne sera évidemment pas oubliée, mais elle se déroulera dimanche 1er mai. Mais l'Amicale pense surtout à la préparation du grand rassemblement début octobre à Trélissac, où l'on attend entre 250 à 300 participants, de la Haute-Charente jusqu'à Pau et Tarbes.

Le bureau a été renouvelé. Candidat à son poste pour la dernière année, le président Alain Roumy a été réélu ; vice-présidents, Martial Debruyne et Max Nicolleau ; trésorière et secrétaire, Jacqueline Dreiblay ; adjoint, Thierry Boisseuil ; porte-drapeau, Michel Perrier.


 


Rattrape-le si tu peux

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21 mars 2011

 

Le Burundais Niyonizigiye a outrageusement dominé les débats au terme d'une course ayant atteint des sommets en terme de fréquentation, puisque 720 participants étaient au départ .

La fatigue n'a t-elle donc aucune prise sur lui ? Voilà la seule inconnue d'une course pliée dès le kilomètre zéro par le Burundais Jean-Claude Niyonizigiye (1 h 07' 13'').

Derrière lui, les quelques rictus d'épuisement et les effondrements de fatigue de ceux qui s'étaient risqués, à tenir le rythme du champion d'Europe militaire de cross-country, tranchent avec le sourire arboré par le vainqueur, au moment d'en terminer avec les 21,1 kms du parcours. Il n'y a pourtant pas eu de records de l'épreuve, le vainqueur du jour n'ayant tout simplement pas trouvé de concurrents à sa mesure, pour le pousser dans ses derniers retranchements. « Tout au long du parcours, j'ai couru tout seul, déplorait presque le légionnaire. Dans ces conditions, il est difficile d'aller chercher la motivation pour battre un record. Mais je suis globalement satisfait de ma course, d'autant plus que c'était ma première participation à ce semi. » Le coup d'essai s'est donc mué en coup de maître pour celui dont le but était aujourd'hui « de prendre du plaisir ».

Intouchable Burundais

Derrière, les Français Yannick Dupouy (1 h 07' 41'') et Sadik Bahla (1 h 08' 05''), respectivement 2e et 3e, admettaient de bonne grâce la supériorité de leur adversaire.

« Pour moi, le Burundais était intouchable, même si je considère n'avoir été qu'à 60 % de mes capacités en raison d'une sale sinusite qui a provoqué quelques problèmes respiratoires, regrettait le Franco-Marocain, vainqueur en 2007 et abonné, depuis, aux podiums. Niyonizigiye est parti sur un rythme rapide. On a vite compris qu'on ne le reverrait plus. » Si dans tout ça, les Gersois n'ont même pas eu le temps d'apercevoir la couleur du short de leur devancier africain, leurs performances ont largement convaincu, à l'image de Simon Durand, brillant 11e. « C'est une petite fierté de terminer premier parmi les Gersois engagés. C'est une bataille amicale », s'amusait le pensionnaire du club de Pessan.

Un supplément d'âme

Même si le coureur de 28 ans se considère trop loin du niveau des vainqueurs pour un jour gagner la course, il admet facilement que « le fait de courir à domicile entraîne un surplus de motivation et une envie de bien faire plus forte que sur les autres courses ». Ce supplément d'âme gersois permettra t-il à un régional de l'étape de s'y imposer en terre auscitaine ?

Rendez-vous l'année prochaine, pour un premier élément de réponse.


Six blessés dont deux grave sur l'autoroute A 71

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18/03/2011

Lamotte-Beuvron. Trois véhicules ont été impliqués dans un accident survenu hier matin. Une déviation a été mise en place.

L'autoroute A 71 a été partiellement coupée à la circulation tôt hier matin. Un accident est en effet survenu vers 7 h entre Lamotte-Beuvron et Chaumont-sur-Tharonne, dans le sens Paris-Province. L'accident a impliqué trois véhicules dont un véhicule militaire. Selon les constatations des gendarmes du peloton autoroutier de Vierzon, un conducteur de 34 ans domicilié à Ingré (Loiret) dépassait un convoi militaire quand il a été gêné par les appels de phare d'un automobiliste arrivant derrière lui à vive allure dans une Peugeot 407. Pour le laisser passer, l'automobiliste orléanais conduisant une Mégane s'est rabattu sur la voie de droite mais a été surpris par la vitesse du véhicule militaire qu'il a heurté à hauteur de la roue arrière gauche. La Mégane a fait un tonneau et s'est immobilisée sur le toit tandis que le Peugeot Partner appartenant au 4 régiment étranger de Castelnaudary (Aude) est resté à cheval sur les deux voies. C'est alors qu'il a été violemment heurté par une Laguna arrivant derrière, avec à son bord une famille de Mantes-la-Jolie (Yvelines). Le conducteur qui faisait des appels de phare a poursuivi son chemin.
Une fois l'alerte donnée, les pompiers du secteur de Lamotte-Beuvron et Romorantin sont intervenus avec quatre ambulances, et fourgon de secours routier. Un infirmier a également été appelé sur les lieux, le dispositif était commandé par le capitaine Yvon et le capitaine Racine.
Le bilan de cet accident est de six blessés dont deux plus sérieusement touchés : il s'agit de deux légionnaires âgés de 46 ans et 37 ans, assis à l'arrière du Partner, qui ont été hospitalisés à Orléans et Romorantin. Leurs jours ne sont pas en danger.

Un bouchon de 5 km

Les quatre autres personnes, dont un bébé, ont été transportées à Romorantin pour y passer des examens de contrôle. Pour sécuriser les lieux et dresser les constatations, les gendarmes de Vierzon ont reçu le renfort de leurs collègues de la brigade motorisée de Salbris, sous l'autorité du capitaine Faré venu de Romorantin. La circulation a été totalement coupée le temps des opérations de secours, une déviation a été mise en place à Olivet. Un bouchon de 5 km s'est formé en amont de l'accident. Le trafic sur l'A 71 a été rétabli en milieu de matinée.

Lionel Oger

Avec les cadets de West Point

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jeudi, 17/03/2011

La plus prestigieuse académie militaire américaine cultive le “fighting spirit” d’une grande puissance. Mais les guerres d’Irak et d’Afghanistan ont changé les mentalités. Reportage.

L’immense amphithéâtre Eisenhower est plein, attentif. « Les nouvelles guerres sont plus complexes et plus imprévisibles qu’avant, commence Robert Gates, le secrétaire américain à la Défense. Devenez des spécialistes de la politique étrangère, maîtrisez les langues et les cultures étrangères… » Les 4 500 West Pointers ne sont pas surpris. C’est ce qu’on leur répète ici pendant quatre ans : s’ouvrir au monde, se montrer plus imaginatifs et autonomes que leurs aînés. « L’Irak, puis l’Afghanistan ont remis les pendules à l’heure », confirme un instructeur.

Jeudi, 13 heures, Robinson Auditorium. Près de 300 cadets font face au grand écran pour une séance d’information. Des officiers de la 101e Airborne, la célèbre division des Aigles hurlants, sont en liaison vidéo directe depuis la base aérienne de Bagram (Afghanistan). Leur studio est à 200 mètres de la piste. On entend les avions qui décollent. Le grondement de la guerre.

Ces lieutenants et capitaines, dont une femme, adressent à leurs jeunes une passionnante leçon de leadership. Ils racontent leur quotidien, leurs difficultés, leurs méthodes. Les traits sont tirés. Chez eux, à l’autre bout du monde, il est presque 1 heure du matin. « Gardez l’esprit ouvert… Restez flexible… Positivez… Soyez confiants… Connaissez vos soldats… » Les cadets boivent leurs paroles. Ceux qui leur parlent étaient assis à leur place, il y a quelques mois. Ce sera bientôt leur tour, dès leur sortie d’école.

Les aînés leur parlent des Afghans. Sans suffisance, avec respect : « C’est leur pays, ne l’oubliez pas. Ils le connaissent mieux que nous. » Les questions fusent, sans filtrage : « Est-il plus difficile de conquérir les coeurs et les esprits en Irak qu’en Afghanistan ? » « Comment aller à la rencontre des populations et préserver la sécurité des troupes ? » « Comment être près de ses hommes sans être familier ? » Réponse d’un capitaine, breveté en 2004 : « Vous vivez 16 heures par jour avec eux. Restez à votre place et les hommes resteront à leur place. »

Une blonde à queue-de-cheval se lève : « Comment faites-vous quand un des nôtres est tué ? » Réponse : « Donnez du temps pour le deuil mais il faut continuer la mission. » La pédagogie se veut fraternelle : « Programmez mais faites-le intelligemment… Écoutez vos supérieurs, écoutez vos subordonnés… Faites confiance à l’expérience de vos sous-officiers… » Un leitmotiv : « Soyez créatifs !»

Imagination, humilité, initiative, ouverture : ce sont les maîtres mots. En Irak et en Afghanistan, la première puissance du monde a découvert ses faiblesses. Ces douloureux retours d’expérience ont contraint West Point (18 % des officiers de l’armée de terre) à s’adapter. Lancée en 2004, cette nouvelle approche commence à produire son effet.

Dans ce moule placé depuis 1898 sous la devise “Service, Honneur, Patrie”, les élèves officiers se forment au commandement de terrrain. West Point leur donne aussi un excellent niveau universitaire (lire notre encadré). Ceux qui quittent l’armée vers 28-30 ans – ils ne doivent que cinq ans à l’État après leur sortie d’école – n’ont aucun mal à “se vendre” dans le civil. « À 22 ans, ils ont déjà été responsables de la vie de 40 autres jeunes hommes et de un million de dollars de matériels, souligne le général Timothy Trainor, directeur des études. Ce n’est pas si fréquent à cet âge-là. »

“Pour nos cadets, la guerre est immédiate. Ils sont dedans”

Malgré les déboires en Irak et en Afghanistan, les candidats affluent. Chris, Nate, Marianne, Charles, Jared et les autres s’affirment déterminés : « Celui qui vient à West Point sait qu’il sera un jour engagé au combat. On veut y aller. » Sont-ils impatients ? « Non, on est prêt. C’est tout. » Ils veulent assurer la relève, fiers d’appartenir à cette « long gray line » (“longue chaîne grise”), le célèbre uniforme gris qui unit tous les West Pointers : « Nos aînés étaient assis sur ces chaises où nous sommes. » Dave avait 11 ans le 11-Septembre : « Je me suis engagé pour aider et protéger l’Amérique. » Brogham approuve. Sam est plus pragmatique, comme d’autres : « La formation est gratuite et on nous offre beaucoup d’opportunités. »

Sorti de West Point en 1973, le général David Huntoon est le 58e superintendant de l’académie. Il se montre très soucieux d’adapter l’école aux nouvelles réalités. Et pour cause : ses trois fils sont militaires. L’un a été blessé en Irak, l’autre sert à Kunduz (Afghanistan), le dernier est en quatrième année, sous ses ordres. Il sera engagé au combat l’an prochain.

« Les guerres ont changé beaucoup de choses, dit Huntoon, devant la photo de ses trois fils. Le nouvel environnement est beaucoup plus incertain et complexe. On en tient compte. Depuis 2004, l’endurance et le leadership ont été renforcés. Nous préparons les jeunes à ce qu’ils affronteront réellement. Ma génération, celle de la guerre froide, croyait tout savoir. Mais ce qu’on apprenait était déconnecté de la réalité. »

Les enseignants sont choisis sur leur expérience du combat, à l’exemple du commandant Jason Musteen, passé par la 101e Airborne et l’Afghanistan. Il enseigne l’histoire. Ancien de l’École de guerre française, il porte le brevet para français n° 611144. Quand Musteen parle de Napoléon sur le Danube ou dessine un schéma tactique au tableau, les cadets l’écoutent, avec respect. « La guerre vient à nous. » Ils ont vu des blessés de guerre. « On a fait venir dix amputés de l’hôpital militaire Walter-Reed, précise le général Huntoon. Pour nos cadets, la guerre est immédiate. Ils sont dedans. Ils savent qui a été tué ou blessé. »

Près de 80 diplômés de West Point ont laissé leur vie en Irak et en Afghanistan. Le dernier de la liste, le lieutenant Daren M.Hidalgo, 24 ans, breveté en 2009, a été tué le 20 février. Deux autres “jeunes anciens” étaient tombés en juillet 2010 : Jason E.Holbrook, 28 ans, promotion 2004, capitaine des bérets verts, et Christopher S. Goeke, 23 ans, lieutenant parachutiste. Il était sorti sixième en 2008. « Un supermec, se souviennent des cadets. Il avait remporté un concours d’éthique et aidait toujours les plus jeunes

L’histoire occupe une place majeure, comme l’affirme un slogan de l’école : “L’histoire qu’on enseigne a souvent été faite par ceux à qui nous l’avons enseignée.” Chargé de ce cours, le colonel Betros connaît les goûts de ses cadets : « La guerre du Viêtnam est très étudiée car elle est une des clés de la situation actuelle. Mais votre guerre d’Algérie, Napoléon en Espagne et les Philippines sont très suivis.»

Fantassin et spécialiste de l’histoire de West Point, fin connaisseur de la 2e DB, Betros rêve d’emmener les cadets (dont sa plus jeune fille, élève de première année) à Diên Biên Phù pour expliquer la bataille. Il leur projette chaque année le – mauvais – film la Bataille d’Alger : « Pour les aider à comprendre la guerre d’insurrection, la complexité des situations. » À West Point, tout le monde connaît Galula et Trinquier, les théoriciens français de la contre-insurrection, redécouverts en Amérique.

Un effort important est fait sur l’enseignement des cultures et des langues. Près de 150 cadets partent chaque année à l’étranger, contre un seul en 2001 ! Près de 50 sont accueillis en France (à Saint- Cyr, Lyon, Lille, Polytechnique), grâce à des fonds privés. Elyse, Daniel, Jordan et David en sont revenus conquis.

Dirigé par le colonel Rickie McPeak dont le fils, breveté de West Point, sert en Irak, le département des langues étrangères compte « cinquante langues stratégiques », dont le français – ouf ! –, service confié au major David Ashcraft : « Au total, 150 cadets pratiquent le français et 23 l’ont choisi comme matière majeure pour 2013, contre 2 seulement en 2002. » Ancien officier de renseignement pendant la guerre froide, McPeak a fait du russe. «Mais le russe n’est plus recherché comme avant, regrette ce spécialiste de Tolstoï. L’espagnol l’a détrôné. Le chinois s’est hissé en troisième choix. »

Un chant puissant s’élève au détour d’un couloir du département des langues. « Nous sommes les hommes des troupes d’assaut… » Des cadets reprennent à pleins poumons ce vieux chant de la Légion étrangère. Les mots sont massacrés, comme les Viets, mais le coeur y est. « En chantant nous vaincrons… » Blazer bleu marine, cravate rouge, petite baguette en main, François-Xavier Yves bat la mesure, corrige et encourage ses cadets. Il est l’un des sept professeurs de français.

Saint-cyrien de la promotion Davout, colonel à la retraite, cet ancien chef de corps du 1er régiment de Tirailleurs (Épinal) tombé amoureux d’une Américaine et des États-Unis, s’est installé à West Point. Après le chant Légion, l’Expiation de Victor Hugo : « J’exige qu’ils connaissent un chant mili, un poème et la Marseillaise par coeur, c’est excellent pour le vocabulaire et la grammaire », explique ce tonique ambassadeur de la culture militaire française.

Yves et ses méthodes attirent les cadets vers le français. Très disponible, le “Frenchie” ne compte pas son temps.Son dynamisme et ses talents sportifs font le reste. West Point a même accepté de lui confier la direction de l’équipe de voile. Quand on connaît la passion autour du sport universitaire ici, on apprécie l’exploit.

Ce renouveau du français à West Point n’aurait pas été possible sans une grande figure du campus, le colonel Craig Flowers. Arrivé en juillet 2002 après l’École de guerre française et le poste d’attaché militaire au Maroc, ce sosie de Bruce Willis est le “directeur des activités” : «Une des affectations les plus originales de notre armée.» Flowers gère tout ce qui n’est pas militaire, ni académique : « Dix restaurants, deux magasins, des spectacles artistiques et sportifs, le second plus grand théâtre de la côte Est après le Radio City Music-Hall de New York, plus de 300 civils, un budget de 20 millions de dollars. »

Amoureux de la France – « Mon année en France a modifié mon regard sur le monde »–, Flowers conçut le “plan stratégique” qui multiplia par dix les élèves en français et par sept les stagiaires envoyés France. « Je leur répète qu’il faut s’ouvrir, se parler », raconte cet officier souriant. Lui-même a appris le haoussa à l’université du Kansas.

Flowers s’est donné pour mission de « dégrossir » les cadets : « J’apprends au grand roux de Boston comme au petit brun de Los Angeles à se comporter en Afghanistan et en Europe, à parler, se tenir, comprendre les autres. » Il est confiant : « La mentalité de nos officiers est en train de changer. » La promotion 2011 lui semble excellente. Elle porte le nom de Twin Towers. 

Frédéric Pons


Figure ménehildienne incontournable Le Général Villeneuve nous a quittés

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Publié le mercredi 16 mars 2011

Maurice Villeneuve est né le 17 octobre 1909 à Vilde Guingalan (Côtes d'Armor) où ses parents étaient directeurs d'école. Il passera sa petite enfance à Merdrignac puis poursuit ses études en tant qu'interne au lycée Chaptal à Paris. En 1927, il choisit de faire carrière dans l'armée et s'engage au 19e Escadron du Train à Paris.
Il prépare le concours d'entrée à Saumur, école qu'il intègre en 1933 en qualité d'aspirant. A sa sortie d'école il choisit le 120e Escadron du Train stationné à Sainte-Ménehould (aujourd'hui la cité Valmy).
Le 28 septembre 1936, il épouse Raymonde Dubois, fille d'un entrepreneur local bien connu à Sainte-Ménehould.
De cette union, naîtront 3 enfants qui lui donneront 7 petits-enfants et 9 arrière-petits-enfants.
Les affectations se succèdent : Lyon, Alger, Paris, Herrenhalb, en Allemagne, où il occupera les fonctions de chef d'Etat-major au commandement du Train des troupes d'occupation.
En 1949, c'est le départ pour l'Indochine où il sert comme commandant du Train des forces franco-vietnamiennes au Sud Vietnam. Dans ces fonctions, il sera cité à l'ordre de l'Armée avec attribution de la croix de guerre des TOE avec palme et élevé à la dignité de « légionnaire honoraire de 1re classe » par le colonel Clement, commandant la 13e demi-brigade de Légion étrangère.
Nommé colonel en 1959, il assumera les fonctions de chef d'Etat-major de l'inspection du Train jusqu'en février 1963, date à laquelle il se verra confier l'un des plus beaux commandements de l'Armée, celui du Train des forces françaises en Allemagne à Baden-Baden. Promu général le 3 septembre 1966, c'est le retour en France pour une retraite bien méritée après 39 années de services. C'est à Sainte-Ménehould, berceau de la famille Dubois, que le temps s'écoulera, partagé entre la présidence des Anciens combattants, le tennis, le bridge, les réunions de famille et les voyages. Parmi les nombreuses décorations dont il est titulaire, on peut noter les suivantes : officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre des TOE avec palme à l'ordre de l'Armée, Grand Croix de l'Ordre de Francisco Miranda (Venezuela).
Le 17 décembre dernier, après 74 années de vie commune, son épouse s'en est allée, le laissant désemparé. Sa volonté était de la rejoindre au plus tôt.
Malgré son grand âge, il avait conservé une grande présence intellectuelle. Il nous laissera le souvenir d'un homme exemplaire, particulièrement courtois et souriant, aimé de tous ceux qui l'ont connu.
A sa famille, l'union présente ses sincères condoléances.


Le légionnaire Niyonzigiye a pris du galon

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Lundi 14 mars 2011

 

 

Semi-marathon d'Orvault. Il a 23 ans, 8 mois de Légion Étrangère et du talent à revendre le 2e classe Jean-Claude Niyonzigiyie. Pour sa première visite à Orvault, il l'a démontré avec une sérénité de vieux briscard.

Si Jérôme Bernard (Endurance 72) n'avait pas eu un petit coup de mou, les sept premiers étaient déjà connus après un kilomètre de course. C'est dire que dès le coup de pistolet du starter Philippe Demy, les hommes forts du peloton prirent le commandement pour ne plus le lâcher. Il y avait là Richard Musagirije (Burundi), Peter Musyoki (Kenya), Jean-Claude Niyonzigiye, Audace Baguma (tous les deux du Burundi) et Richard Gardiner (Pays de Galles). Suivaient à une dizaine de mètres, Jérôme Bernard (Endurance 72) et Carwyn Jones (Pays de Galles).

Après 21,100 km de course, vous remplacez Jérome Bernard par Christian Berthomé (ASPTT Nantes) et vous avez le classement final, mais dans le désordre. Ce n'est pas une surprise, seulement la confirmation que la hiérarchie a été respectée. Et ce jusque vers le 8e kilomètre, le temps que le légionnaire Niyonzigie décide que la plaisanterie avait assez duré et qu'il était l'heure de secouer le cocotier, de voir comment se comportaient ses compagnons de fugue.

A priori moins bien que lui, puisque seul Musagirije mettra ses pas dans les siens. Le Kenyan Musyoki en aurait bien fait autant mais : « J'ai ressenti une petite douleur derrière la cuisse, j'ai préféré lever le pied ! » Il avait raison d'autant que devant Niyonzigiye en a remis une couche peu après le 10e km, malgré : « les montées et les descentes qui rendent le circuit difficile... » Ce qui ne l'a pas empêché de confirmer sa supériorité.

Des départs canons, Christian Berthomé en a connu une bonne dizaine à Orvault. Plus les années passent moins il s'en occupe. Ce qui ne l'empêche pas de terminer premier Français, une nouvelle fois : « J'ai fait 800 km en voiture hier pour rentrer des sports d'hiver. Je l'ai payé en course mais heureusement c'est un parcours où l'on peut gérer. » L'expérience du vieux briscard !

En féminines, Immaculate Chemutal (Ouganda) a confirmé son succès de l'an passé aux dépens de la Burandaise Francine Niyonizigiye. Quant à la troisième place elle revient, comme en 2010, à Stéphanie Briand : « J'ai été très vite dans le rouge, je ne pouvais pas aller plus vite... » Une phrase que beaucoup des 1 700 concurrents peuvent reprendre à leur compte.


La Légion étrangère manoeuvre

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Édition du lundi 14 mars 2011

Les terres de Saint-Victor-la-Coste ont une nouvelle fois servi de terrain d'entraînement les mercredi 9 et jeudi 10 mars, aux militaires du 1er Régiment étranger de génie de la Légion, basée à Laudun.

Contrairement aux années précédentes, les hommes n'ont pas investi le centre et les ruelles du village, mais ont effectué différents exercices aux alentours de la commune.

En revanche, le ciel saint-victorain a été le théâtre de plusieurs ballets qui ne sont pas passés inaperçus de la population. Les hélicoptères de l'armée de terre ont réalisé de nombreuses rotations au-dessus du village pendant ces deux journées. Le stade de football a, quant à lui, servi de terrain d'atterrissage pour permettre d'embarquer et de débarquer les légionnaires en tenue de combat, pour effectuer divers exercices de mise en situation.

Les légionnaires laudunois ont en outre passé la nuit dans le camp de base qui a été établi au Castellas, un site stratégique par sa position dominante.  
 

Le stade a servi de terrain d'atterrissage pour embarquer et débarquer les militaires.


Laudun-L'Ardoise L'Amicale des anciens légionnaires en assemblée

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Édition du mardi 8 mars 2011

 

C'est au quartier Général-Rollet du 1er REG que s'est tenue dimanche dernier l'assemblée générale de l'Amicale des anciens légionnaires de Laudun-L'Ardoise.

Le président, Manfred Holzhauser a ouvert la séance pour remercier les nombreux participants, les présidents des amicales de Montpellier, Nîmes, Sète, Béziers et des porte-drapeaux qui s'étaient déplacés pour la circonstance. Une minute de silence a été observée pour les camarades disparus en cours d'année, avec une pensée pour Otto Bucherl hospitalisé à Sainte-Anne à Toulon et le décès récent du père de Michel Spinhirny, vice-président. On notait en outre la présence du général Petersheim, président d'honneur, représentant le général Le Corre, du chef de bataillon M. Cannin représentant le colonel Nachez chef de corps du 1er Reg.

Patrice Prat, maire de Laudun-L'Ardoise, vice-président du conseil général du Gard et président de la communauté des communes Rhône Cèze Languedoc a exprimé son réel plaisir à assister à cette neuvième assemblée. Puis il a salué le travail de l'association présente à tous les événements patriotiques et affirmé sa reconnaissance et sa fierté envers la légion étrangère.

Après la lecture des rapports moral, financier et des activités, le bilan des nombreuses sorties en 2010 a été dressé. Le bureau reste inchangé et se compose comme suit : Manfred Holzhauser, président ; Michel Spinhirny, vice-président ; Fernand Gallin, trésorier ; Jean-Claude Sarrazin, secrétaire et Vincent Garcia, porte-drapeaux.

C'est en cortège avec les porte-drapeaux qu'une gerbe de fleurs a été déposée aux pieds des colonnes de Balbek en mémoire des anciens légionnaires disparus. Un détachement a rendu les honneurs militaires. Un apéritif a réuni les nombreux participants, suivi d'un copieux repas partagé.


La Légion Étrangère frappe fort à Blagnac

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Publié le 07/03/2011

athlétisme. 21 km de Blagnac . Le succès populaire au rendez-vous de la 25e édition.


La foule était encore au rendez-vous pour la 25e édition. Près de 2400 coureurs ont couru à Blagnac sous un beau soleil./ Photos DDM, Didier Pouydebat

 Un doublé sur le semi, un vainqueur sur le 10 km, les hommes de la Légion Etrangère d'Aubagne n'ont pas fait le déplacement pour rien. Miyonizigine s'offre la victoire.

Le duel attendu entre le Burundais Jean-Claude Miyonizigine et l'Ougandais Nathan Chebet, tous deux membres de la Légion Étrangère d'Aubagne a bien eu lieu sur les routes Blagnacaise. Le premier a finalement devancé son dauphin au sprint après un mano à mano qui aura duré plus de 20 kilomètres. « C'était une bonne course, dans d'excellentes conditions, savourait le lauréat à l'arrivée. Il n'y avait pas de difficultés, juste un peu trop de virages et un léger vent qui ne permettait pas de réaliser un super-chrono. Pour une première participation ici, cela s'est plutôt bien passé. » Jean-Claude Miyonizigine prépare ainsi au mieux ses objectifs très relevés : les championnats du monde de cross et les Jeux Olympiques de Londres 2012. Le podium du jour étant complété par Rachid Bouladid. Chez les femmes, c'est une autre Burundaise qui s'est montrée la plus rapide. Immaculate Chemutal devance à l'arrivée les deux Russes Natalia Starkova et Diana Furkalo, suivie juste derrière de la Toulousaine Houria Fréchou.

Un tout nouveau parcours

Pour Claude Mournaud, président du Blagnac Sporting Club et organisateur de l'épreuve, cette 25e édition était l'occasion d'inaugurer un tout nouveau tracé. « Pendant plusieurs années, nous avons dû nous adapter à l'évolution des travaux du tramway, explique-t-il. Maintenant que ceux-ci sont terminés, nous avons pu retravailler le parcours en évitant de traverser les voies de circulation. Ainsi, nous sommes restés plus à l'ouest de la ville en abandonnant un peu les passages au cœur du centre historique. »

Comme chaque année, près de 2400 coureurs ont répondu présents pour une épreuve considérée comme un rendez-vous incontournable pour beaucoup d'athlètes. Ils étaient près de 1300 sur le semi, un peu moins sur le 10 kilomètres. « Pour les 180 bénévoles mobilisés aujourd'hui, cette régularité est une belle récompense, reprend Claude Mournaud. Le fait que ces deux courses soient qualificatives pour les championnats de France ajoute aussi de l'attrait, et permet à beaucoup de coureurs de se tester. »

Ou de confirmer comme le Kenyan Duncan Kiprugat, lui aussi membre de la Légion Étrangère d'Aubagne, sur le 10 kilomètres. « J'ai couru avec Nicolas Fernandez pendant la moitié de la course avant de la lâcher au rythme, racontait-il après l'arrivée. Je venais pour la première fois, j'ai vraiment apprécié le parcours. J'espère avoir d'aussi bonnes jambes lors de ma prochaine sortie à Roanne (Ndlr : le 20 mars). »

Luc Verneret


Légionnaire et toute une vie devant soi ... peut-être!

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Joseph, l'ex-légionnaire, publie ses souvenirs

23.11.2010

La légion étrangère, Joseph Zantonio l'a quittée en 1957. Les cinq années passées sous le mythique képi blanc demeurent à jamais gravées dans la mémoire de ce Suresnois de 78 ans. Des anecdotes, il en avait à raconter après avoir connu l'aventure militaire sur des terres aussi éloignées que l' et l'Algérie. Il a fini par les livrer dans un ouvrage publié il y a quelques semaines. « Ces histoires, j'en parlais surtout à mon fils, déclare-t-il. Il me disait de les rassembler dans un livre. » Engagé à l'âge de 20 ans dans les rangs de la légion, Joseph rejoint l'Indochine pour assouvir son envie de voyages. Une reconversion dans le civil « Cette période de mon existence m'a le plus marqué, insiste-t-il. La légion m'a inculqué une discipline de vie. » Un ordre dont avait bien besoin le jeune Italien, né à Milan, passé par la maison de correction. La légion, Joseph l'a beaucoup aimée, mais sans doute pas autant que l'Indochine. La vision sublime des pointes rocheuses qui hérissent la baie d'Along, « la gentillesse » du peuple indochinois, ces frères de combat allemands, russes, polonais… En 1955, il a abandonné cette terre le cœur gros. « J'ai quitté la légion deux ans plus tard en Algérie, explique-t-il. Cela devenait trop dur avec beaucoup de copains qui sont tombés. L'Indochine, j'aurais bien aimé y rester… » Sa reconversion dans le civil l'a mené jusqu'à Suresnes dans les années 1960. « Après deux années dans le Sahara en tant que télégraphiste pour la Compagnie française du pétrole, j'ai travaillé comme ajusteur chez Sud Aviation à Saint-Cloud puis chez Dassault à Suresnes. Mais j'avais du mal à rester enfermé », dit-il en souriant. En 1967, Joseph parcourt les marchés de l'Hexagone pour vendre des produits de décoration importés de sa terre natale avant de se lancer dans une activité de grossiste en articles de souvenir parisiens. Depuis 1992, il coule une retraite joyeuse et active à Suresnes. « Je joue à la pétanque et, avec Yvette, ma femme, on va danser tous les jours, précise-t-il. J'ai une santé incroyable. C'est la chance de ma vie ! » « Légionnaire et toute une vie devant soi… peut-être » de Joseph Zantonio. SaLéa Diffusion. Disponible au prix de 15 € dans les librairies de Suresnes et sur www.salea-diffusioncom.


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