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Légionnaire toujours...

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2011

Croix-de-Pierre. Quatre générations pour les 86 ans de l'ancien légionnaire

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Publié le 03/03/2011

À l'occasion de ses 86 ans, Antonio Palomeque Cortés revient sur sa vie mouvementée de légionnaire.

Votre meilleur souvenir ?

Lorsque j'ai retrouvé ma femme à Marseille, en avril 1956. Elle venait d'Indochine où j'avais combattu. J'avais vécu douloureusement la bataille de Dien-Bien-Phu, et avais été fait prisonnier du Viet-Minh.

Vous avez beaucoup bougé ?

J'ai quitté l'Indochine pour rejoindre la légion à Sidi-Bel-Abbès en Algérie alors que mon épouse était enceinte. J'ai ensuite été affecté à Tabarka en Tunisie. Lorsqu'elle a pu m'y rejoindre, j'ai été obligé de gagner le Maroc.

Et après la Légion ?

Après 16 ans, j'ai choisi de quitter l'armée et de m'installer à Toulouse, car c'est proche de l'Espagne et j'y avais des amis. Je travaillais route d'Espagne comme chef d'un magasin.

Et Antonio Palomeque Cortés de poursuivre :

Aujourd'hui, je suis content de fêter mon anniversaire entouré de ma famille, ma femme Thi-no, vietnamienne d'origine, mes sept enfants, quinze petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants.


Gérard Longuet devra convaincre

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Publié le 27/02/2011

Ce n'est pas une surprise. La nomination de Gérard Longuet au ministère de la Défense était attendue depuis plusieurs jours, et sa confirmation dimanche par le président de la République n'a donc étonné personne. Mais ce week-end, ce n'est pas de l'impétrant que ces militaires parlaient d'emblée, mais bien du sortant... Alain Juppé. Très satisfaits de l'arrivée à l'Hôtel de Brienne d'un vrai gros poids lourd - de surcroît numéro deux du gouvernement -, les cadres des armées n'auront eu aucune raison de s'en plaindre durant ses trois mois et quelques jours de présence à leur tête.

Ils apprennent de ce fait, avec une déception certaine, la nomination de Gérard Longuet, qu'ils connaissent très mal. Il avait quitté ses dernières fonctions ministérielles (au ministère de l'Industrie) en 1994, voici dix-sept ans. Il traversait depuis un désert politique, après avoir été président du Parti républicain, vice-président de l'UDF. Depuis 2009, il était le chef de file des sénateurs UMP.

Aux yeux des militaires, le premier problème réside dans l'arrivée d'un sénateur n'appartenant pas au premier cercle de l'élite politique. "On a touché du petit calibre, bof !" persifle un officier général déçu... Deuxième difficulté : Gérard Longuet a longtemps traîné des casseroles (financement du Parti républicain, marchés publics des lycées d'Ile-de-France), dont il a certes été définitivement lavé par la justice, mais qui ont conduit l'Élysée à s'assurer, avant sa nomination, qu'il n'y en avait pas d'autres. Cela n'a pas tardé à se savoir à l'état-major des armées...

Bugdets en péril

Si sa jeunesse très à droite suscite une certaine indulgence, qu'il soit un ancien de la "bande à Léo" constitue un handicap non négligeable : ministre de 1993 à 1995, François Léotard cité aujourd'hui dans plusieurs affaires politico-financières liées à des marchés d'armement a laissé un souvenir exécrable. Mais surtout, le fait que Gérard Longuet ne soit là que pour quatorze mois incite à la circonspection, souligne un officier : "Il avait envie d'être ministre, très bien. Mais espérons qu'il va se remuer. Nous sommes au milieu d'une réforme majeure, en plein chantier, il doit montrer ce qu'il a dans le ventre." Cette formule traduit la volonté des militaires de voir le ministre se battre pour des budgets en grand péril, dès la loi de finances 2012.

Enfin, certains analysent avec circonspection le rôle du ministre de la Défense dans la nouvelle configuration qui se dessine. Avec un chef des armées, Nicolas Sarkozy, adepte du micro-management, deux officiers généraux aux manettes et à ses ordres (Benoît Puga à l'état-major particulier de l'Élysée et Édouard Guillaud à l'état-major des armées) et un ministre faible au milieu du dispositif. Les armées sauront faire face à cette situation et les apparences seront sauves. Mais le risque est fort de voir Gérard Longuet ne faire que de la figuration.


Remaniement : les militaires veulent conserver Juppé

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Publié le 25/02/2011

Les rumeurs de remplacement de Michèle Alliot-Marie par Alain Juppé au ministère des Affaires étrangères inquiètent l'armée.

Pour eux, c'est lui. Si le chef des armées était pris de la curieuse idée de demander aux militaires ce qu'ils pensent d'un éventuel départ d'Alain Juppé vers le ministère des Affaires étrangères, comme la rumeur court avec insistance, il n'entendrait que des protestations. Depuis l'arrivée de l'ancien Premier ministre à l'hôtel de Brienne le 14 novembre dernier, le sentiment général chez les officiers que nous avons interrogés est celui d'un sans-faute.

Les cadres des armées apprécient tout d'abord le poids politique de leur ministre : qu'il soit un ancien ministre des Affaires étrangères est déjà un atout, mais qu'il ait également été auparavant Premier ministre, comme seul Michel Debré l'avait été avant lui, a clairement flatté l'institution. En trois mois, Alain Juppé a vraiment fait son trou, chaque militaire parlant de lui en dressant sans le dire un portrait inversé de son prédécesseur, Hervé Morin. Pour cet officier général en activité, "M. Juppé est arrivé avec sa solide carrière derrière lui, sans avoir besoin des armées pour construire sa stature d'homme d'État ou tenter de se hisser à d'autres fonctions".

Un poids politique certain

Que le ministre de la Défense soit aussi celui des anciens combattants, qu'il se soit vu attribuer le rang de ministre d'État, ce qui fait de lui le numéro deux dans l'ordre protocolaire du gouvernement (Hervé Morin était onzième), est jugé positivement par une corporation encore plus sensible que les autres aux signes extérieurs de respectabilité. "C'est un homme qui pèse lourd", remarque un cadre, " un ministre indépendant et libre qui s'est glissé sans aucun problème dans tous les dossiers", souligne un autre.

Un troisième, en poste en Afghanistan, a apprécié "la parfaite attitude qu'il a observée vis-à-vis des soldats sur le terrain. Il semblait sincère et il l'était vraiment, je crois !" Les innombrables interviews et interventions médiatiques du ministre trouvent également nombre d'adeptes, son poids politique s'en trouvant renforcé, donc sa capacité de conviction à l'égard du chef de l'État.

Dans l'entourage d'Alain Juppé, on se refuse à quelque commentaire que ce soit sur les rumeurs de départ pour le Quai d'Orsay en remplacement de Michèle Alliot-Marie, en disgrâce. Joint au téléphone en début d'après-midi, tandis que le ministre arrivait à Bourg-Saint-Maurice pour les obsèques du caporal Clément Chamarier, tué le 19 février en Afghanistan, l'un de ses collaborateurs nous a expliqué : "Le ministre travaille. Il revient tout juste de Budapest et arrive à la cérémonie. Il assume ses fonctions, pleinement." Diffusé voici quelques heures, le programme officiel d'Alain Juppé est inchangé pour la semaine prochaine. Les militaires ne s'en plaignent pas, on l'aura compris !


Télévision : pour qui meurent les soldats ?

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Publié le 28/02/2011

Le documentaire de Patrick Barbéris "La guerre en face" analyse avec justesse la relation entre les militaires français et la nation.

Il faudra veiller tard, mais tous ceux qui regarderont La guerre en face de Patrick Barbéris, le 3 mars à 23 h 05 sur France 2 ne le regretteront pas. Très au fait des problématiques entourant la guerre et les guerriers (voir sa Trahison des médias sur le conflit du Vietnam), le réalisateur s'interroge sur la relation entre les soldats français et la nation dont ils portent les armes. La thèse du film est sans appel : les militaires tués à la guerre ont perdu leur statut de combattant. C'est ainsi expliqué en voix off : "Pour la majorité de l'opinion publique, un soldat qui meurt est une victime. Victime d'un accident, victime d'un attentat ou d'une faute de commandement." Le capitaine Frédéric Bellanger s'interroge : "Ça veut dire quoi, mourir pour son pays ?" La réponse ne vient pas d'un politique, mais d'un médecin militaire, le psychiatre Patrick Clairvoy : "Un militaire accepte (la) mort si on maintient qu'elle a servi, qu'il y a eu bénéfice pour tous du sacrifice de l'individu."

Souvent très émouvants, les témoignages, recueillis pour la plupart auprès d'officiers et de sous-officiers du 3e RIMa de Vannes, tournent donc autour de la valeur du sacrifice - méprisé par les concitoyens -, de la reconnaissance - insuffisante de la part du politique -, de l'incompréhension, en général, qui entoure les soldats. Même son de cloche chez le général Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris et ancien officier de la Légion. Il admet qu'on "honore nos soldats étrangers, qu'ils soient slovaques, chinois", mais déplore que la France envoie plus facilement ces légionnaires que les jeunes Gaulois au casse-pipe. Ce n'est plus exact, mais la question n'est pas là... Depuis le début des années quatre-vingt, les militaires français ont plus que jamais guerroyé dans des guerres éclatées, diffuses, ont été mis à contribution dans des guerres qui n'en ont pas le nom, qu'on appelle des "crises" pour ne pas faire peur : les missions d'interposition, de maintien de la paix, sont de celles où l'on prend des coups sans les rendre. À Beyrouth, en Bosnie, les appelés ont payé leur tribut. En Arabie saoudite dans le passé, en Afghanistan et de nouveau au Liban aujourd'hui, les soldats sont tous des professionnels. Est-ce une raison pour que leur pays les soutienne moins que les appelés ? Non, bien sûr...

Rémy Porte, colonel au Centre de doctrine d'emploi des forces, explique sereinement que "l'image du soldat se dilue entre celui qui vient en aide aux populations, celui qui fait de l'interposition, celui qui fait de la super-police et celui qui va faire usage de son arme sur un abcès de fixation." En revenant longuement sur l'assaut donné au pont de Vrbanja, à Sarajevo, le 27 mai 1995, le film ne dit pas assez qu'il a fait basculer la guerre en Bosnie, conduit à la riposte vigoureuse - enfin - contre les Serbes, donc aux accords de Dayton et, à terme, à la fin de ce conflit européen. Devant les cercueils des deux soldats tués dans cet assaut, Marcel Amaru et Jacky Humblot, évoqués par leur commandant de compagnie, le colonel (alors capitaine) François Lecointre avec une saisissante intensité, le général Hervé Gobilliard explique : "Les démocraties modernes se construisent parce que leurs enfants sont capables de mourir pour la liberté, pour l'honneur, pour la paix." Rien de plus exact que ces paroles. Mais qui le comprend encore, par les temps qui courent ?

La guerre en face. Que sont nos soldats devenus ? Un film de Patrick Barbéris, France 2, le 3 mars à 23 h 05.


La défaite française à Diên Biên Phu vue du côté viêt-minh

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Publié le 15/02/2011

Dans un livre sobre et poignant, Pham Thanh Tâm livre son témoignage de la bataille.

Des centaines, sinon des milliers de livres ont été écrits sur la guerre d'Indochine, premier grand conflit de la décolonisation française qui a duré de 1946 au 27 juillet 1954, année marquée par la chute de Diên Biên Phu, le 7 mai. Cette défaite demeure un des plus violents traumatismes de l'armée française. L'écrasante majorité de ces ouvrages a été écrite par d'anciens soldats français, tous profondément marqués par leur défaite devant un adversaire vietnamien qui, sous la bannière communiste, se battait pour sa terre. Les témoignages des soldats vainqueurs existent, mais ils sont rares. Aussi lit-on avec grand intérêt celui de Pham Thanh Tâm, publié dans l'exigeante collection Le fait guerrier, que dirige chez Armand Colin l'historien Stéphane Audoin-Rouzeau. Lorsqu'il entame la rédaction de ses carnets, qu'il ne destine nullement à être publiés, l'auteur n'a que 22 ans et déjà sept ans de guerre au compteur. Ancien étudiant à l'école des Beaux-Arts de Hanoï, il a été nommé correspondant de guerre auprès de la division d'artillerie lourde (F351) du Viêt-minh. Il part avec pour seules armes des cahiers vierges, un porte-plume et une bouteille d'encre Waterman.

Dans la cuvette de Diên Biên Phu, les Français croient pouvoir tenir, car ils ont une certitude : pour pouvoir les déloger, il faudrait que le Viêt-minh dispose de canons. Or c'est exclu, affirment les Français, dont la journaliste Sherry Buchanan résume la position dans son introduction au livre : "Pour y accéder, il faudrait que le corps de génie de l'armée populaire construise des centaines de kilomètres de route pour y acheminer leur artillerie lourde. Une solution inimaginable, jugée impossible par les Américains et l'état-major français." Pourtant, c'est bien ce qui va se produire, et Pham Thanh Tâm est au coeur de l'histoire en marche. C'est à dos d'homme, pour les pièces démontables, que les canons de 105 qui écraseront la garnison française gagnent les hauteurs surplombant la cuvette, au prix de mille périls. Mais pour les parties indémontables, pesant près de deux tonnes, il faut pousser, tirer et gagner chaque centimètre à flanc de montagne : "Le terrain était dense, broussailleux ; le chemin très difficile, jonché de souches de bambou et de troncs d'arbre sur lesquels on trébuchait sans cesse (...) Chaque escouade de 70 fantassins a fabriqué avec les moyens du bord deux cordes d'environ seize mètres chacune (...) Nous avons mis en place, en haut de la première pente, un treuil à manivelle sur lequel s'enroulaient les cordes que nous avions attachées aux roues du canon." Et c'est ainsi que l'artillerie fit ce que les Français n'avaient pas cru possible : elle franchit les montagnes... Le journal de Pham Thanh Tâm est agrémenté de belles et sobres aquarelles croquées sur le vif. À lire, pour la force de ce témoignage sans haine.

Pham Thanh Tâm, Carnet de guerre d'un jeune viêt-minh à Diên Biên Phu, préface de Stéphane Audoin-Rouzeau, Armand Colin, 188 pages, 19,90 euros. ISBN 9782200257590

La nomination de secrétaires d'État est reportée

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01/03/2011

Au lendemain du remaniement, un renforcement de l'équipe gouvernementale ne semble plus à l'ordre du jour.

 

Hervé Morin assure qu'«il faut un secrétariat aux Anciens Combattants». Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

Dans la foulée du remaniement ministériel du 14 novembre, la rumeur accréditait la nomination d'au moins trois secrétaires d'État, à la Famille, à l'Immigration et aux Anciens Combattants, pour soulager la tâche de certains poids lourds du gouvernement. Au lendemain du remaniement de dimanche, un renforcement de l'équipe gouvernementale ne semble plus d'actualité immédiate. «Je ne suis pas sûr qu'il y ait urgence », explique-t-on à Matignon. En quelques semaines, le contexte a radicalement changé. «Il faut des professionnels, des gens sérieux au service de la France, et surtout pas de bug! L'arrivée de jeunes secrétaires d'État au gouvernement n'aurait pas de sens aujourd'hui», décrypte un ministre.

«Le remaniement s'inscrit dans une stratégie de dramatisation. La nomination de secrétaires d'État affaiblirait la communication du chef de l'État, qui a arbitré en faveur des poids lourds de la majorité» , pense aussi un député UMP issu des rangs de l'ex-UDF. Des justifications politiques qui ne conviennent pas à Hervé Morin, l'ancien ministre de la Défense. Dans Acteurs publics, il assure qu' «il faut un secrétaire d'État» aux Anciens Combattants. Un proche du chef de l'État affirme, lui, que Nicolas Sarkozy «honorera sa promesse» de nommer des secrétaires d'État après les cantonales, qui s'annoncent difficiles pour la majorité.


Hervé Morin : “Retrouver un secrétariat d'État aux Anciens Combattants”

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28/02/2011

Dans une interview accordée à Acteurs publics, Hervé Morin, président du Nouveau Centre, réagit au remplacement d'Alain Juppé par Gérard Longuet à la Défense, un ministère qu'il a dirigé entre 2007 et 2010. Pour lui, aucune réforme majeure ne sera initiée avant 2012.

Était-il opportun de changer de ministre de la Défense, domaine régalien qui requiert une certaine stabilité, trois mois seulement après l'arrivée d'Alain Juppé ?
Certes, il faudra au successeur d'Alain Juppé quelques mois pour se familiariser avec ses nouveaux dossiers, mais ce n'est pas à un an de la présidentielle que le gouvernement va lancer, en matière de défense, des réformes d'envergure. Celles que j'ai initiées, notamment la carte militaire et la construction du futur ministère de la Défense sur le site parisien de Balard, sont sur les rails, elles ne supposent désormais que des ajustements permanents.

Le choix de Gérard Longuet comme nouveau ministre de la Défense est-il pertinent ?
Gérard Longuet est un homme d'expérience, je n'ai aucun doute sur ses capacités.

Les militaires n'ont pas l'habitude de se plaindre, mais vivent-ils sereinement ces bouleversements successifs ?
Les militaires ont le sens du service de l'État, ils comprendront qu'Alain Juppé soit appelé à d'autres fonctions au nom du service de l'État…

Le ministère de la Défense doit-il retrouver un secrétariat d'État aux Anciens Combattants, supprimé après le remaniement de novembre 2010 ?
Depuis le remaniement de novembre 2010, le ministre de la Défense assume aussi les fonctions de secrétaire d'État, très chronophages en matière d'agenda. Il doit être présent sur toutes les manifestations d’anciens combattants, ce qui relève du tour de force. Il ne peut se consacrer entièrement aux missions essentielles qui sont les siennes. Cette double responsabilité est difficile à assumer.

D'ailleurs, les associations d'anciens combattants ont mal vécu la suppression de leur secrétariat d'État…
Le monde combattant exprime un fort besoin de reconnaissance. Il faut un secrétaire d'État à la hauteur de cette mission.

Restez-vous attentif aux affaires du ministère de la Défense, que vous avez gérées pendant trois ans ?
Jugée impossible à réaliser, la réforme de la carte militaire a été réalisée sans faire de bruit, et la réforme du ministère que j’ai initiée permet aujourd’hui une économie de 1,6 milliard d’euros par an, au profit de l’équipement des forces ! Tout cela me tient évidemment à cœur, je resterai donc un acteur très vigilant. Pour l'instant, je n'ai eu aucune raison de m’exprimer.

Propos recueillis par Sylvain Henry


Umberto Mosca sur papier Recherche éditeur pour vie trépidante

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Publié le mardi 01 mars 2011

Ci-contre : Lointaine mais toujours bien présente cette époque d'un Umberto Mosca, rémouleur qui s'apprête à franchir la frontière italo-française, du côté de Menton.
 

COMME pour prouver à ces personnes qui ont pu douter de son histoire, Umberto Mosca, 85 ans, s'est démené ces dernières années pour rassembler tous les documents retraçant sa formidable épopée. Depuis ses premiers pas comme berger à ceux de rémouleur, en passant par son parcours militaire, Umberto, avec l'aide de son gendre Michel Cogliani, a donc écrit ses mémoires (en italien), étayés de nombreuses photos et autres citations ou coupures de journaux. L'idée a vraiment pris corps quand Monsieur Mosca a enfin reçu les médailles militaires dont il est si fier, notamment la croix de guerre qui lui a été décernée, le 30 avril dernier lors de la fête de Camerone. De sa destinée peu commune de jeune émigré italien, berger, puis rémouleur, enrôlé sans le vouloir et sans le savoir dans la légion étrangère en Algérie, Indochine,… Les batailles, Umberto connaît, la dernière qu'il vient de livrer, est donc celle de la collecte des documents qui prouvent son parcours atypique. Comme un trophée, ou une autre médaille, il nous présente cette photo de Val Rendena où l'on peut voir, réunis en 1990, à l'occasion d'un anniversaire, tous ces anciens jeunes issus du même village et contraints d'aller combattre avec les Allemands pour les uns, les fascistes pour les autres, les Autrichiens, etc. Tous ceux-là, de la classe 1925, parfois de la même famille, témoignent d'une partie de l'histoire. Prouver Les journaux italiens ont mis notre Umberto à l'honneur eux aussi, évoquant cette histoire qui paraît incroyable. Tant est si bien que certains en ont même douté, de quoi blesser Umberto Mosca qui s'est donc attaché à prouver le tout. Combattant dans l'âme, de sa voix fatiguée, mais avec le regard qui pétille en regardant ses photos et en racontant son histoire : Umberto croit en son histoire et souhaite la partager. À ses côtés, le gendre répète que « sans Umberto et ses frères d'armes, aujourd'hui, on ne parlerait pas comme on le fait là ! » Et ça, trop peu le gardent en conscience. Alors le livre, aura aussi cette vertu de devoir de mémoire. Le projet de livre tient beaucoup à cœur Umberto Mosca. On ne le présente plus, il est bien connu des Sedanais et des Ardennais, mais savons-nous tous ? Pas sûr. Avec beaucoup d'illustrations, 33 pages de texte, les lacunes pourraient êtres réparées. Mais avant cela, Umberto Mosca et Michel Cogliani cherchent un traducteur et un éditeur.

Emmanuel DÉFENTE

Légion étrangère : l'amicale manque de jeunes

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Édition du lundi 28 février 2011

L'Amicale des Anciens de la Légion étrangère (AALE) du Biterrois a tenu récemment à la Maison du combattant à Béziers son assemblée générale annuelle, en présence des présidents des anciens légionnaires parachutistes, des présidents des AALE de Sète, Montpellier et de Vaucluse.

Michel Louvet, le président, a précisé qu'en l'absence de candidatures le bureau était reconduit en vertu des statuts de la FSALE. Dans son compte rendu des activités de l'année et la situation des effectifs, André Arro, secrétaire général, a évoqué le manque d'attirance des jeunes anciens légionnaires envers l'amicale. Le trésorier général, Lev Ditmann, a expliqué la raison du changement de banque.

Georges Fontès, représentant le sénateur maire de Béziers, et Elie Aboud, député de Béziers, étaient présents.


Les Granvillais découvrent ce week-end les coulisses du 137° carnaval

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Cultures samedi 26 février 2011
 


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