Publié le 08/02/2011

Après avoir procédé vendredi à des exercices d'entraînement à Figeac et sur l'aérodrome de Livernon, les légionnaires de la 4^e compagnie d'instruction du 4^e Régiment Étranger basé à Castelnaudary présentaient leur matériel sur le Champ Saint-Barthélemy à Figeac, samedi après-midi. De nombreux spectateurs sont venus voir de plus près ces hommes dans leurs tenues de camouflage et leurs engins de guerre : VAB (véhicules avant blindés), équipés d'une mitrailleuse 12/7 ; mini-mitrailleuse utilisée pour la première fois équipée de lunettes caméra optique de nuit ; roquettes anti-chars, des FR2 (fusil à répétition d'une portée de 800 m).

Pour le capitaine François Darthoux, commandant l'opération d'entraînement, le choix de Figeac se justifiait parfaitement : « Le légionnaire est un homme de combat qui doit être toujours prêt physiquement et mentalement pour aborder des situations réelles où que ce soit. Il nous faut une ville à dimension humaine, une campagne vallonnée, des sites d'entraînement dans un certain périmètre (à proximité des terrains aériens militaires où nous faisons les posés d'assaut, là Caylus. D'ailleurs, ce camp sera notre prochaine destination pour deux semaines d'instruction aux tirs ».

Publié le 08/02/2011

Vendredi dans Figeac, ils y avaient les curieux, les paniqués et les interloqués. La 4^e compagnie d'instruction des cadres du 4^e régiment étranger, basée à Castelnaudary, a procédé à un exercice d'entraînement grandeur nature. « Nous mettons nos hommes dans des situations qui se rapprochent des conditions de terrain et entretenons par la même occasion le lien Armée-Nation », précisait le capitaine Joffredo, chargé de communication.

Dès 11 h 30, une centaine de légionnaires a pris position dans plusieurs points du centre ville, armes en main. Placements stratégiques, avancées tactiques, avant que les premiers affrontements n'éclatent avec l'ennemi. Les tirs qui s'effectuaient avec des munitions d'entraînement, ont provoqué des détonations impressionnantes, faisant sortir certains sur leurs pas-de-porte et d'autres jeter un œil par la fenêtre. Avec inquiétude, des Figeacois imaginaient les conditions de ces militaires en zone de conflit. Pour six élus locaux, cette projection a pris tout son sens, lorsque les unités arrivées en mairie ont procédé à leur évacuation jusqu'à un blindé positionné place Champollion, au cœur historique de la ville. Une image qui a stupéfait plus d'un passant, impressionné par ce déploiement militaire. La ville a retrouvé son calme habituel vers 15 heures.

Édition du lundi 7 février 2011

Dernièrement, sur la place de l'Espérou, qui a eu son importance stratégique et militaire pour le village, les jeunes engagés à la Légion étrangère du 4^e RE de Castelnaudary prononçaient le serment et coiffaient le képi blanc.

Après un stage de cinq semaines à la ferme « Bel'Air », sur la commune de Puginier, les 22 recrues représentant plus de 6 nations et autant de langues, ont comme priorité : effort physique, discipline, mais aussi acquisition de la langue française. Après la longue marche, la 1^re compagnie de l'adjudant Vagner, chef de la 3^e section prenait place sous les ordres du capitaine Pillet et du colonel Petiteau.

Le serment résonnait : «   Légionnaire, tu es un volontaire servant la France avec honneur et fidélité. Chaque légionnaire est ton frère d'arme quelle que soit sa nationalité, sa race, sa religion. Tu lui manifestes toujours la solidarité étroite qui doit unir les membres d'une même famille » et s'élevait dans le vent glacial, preuve de l'attachement à leur patrie, la France. La cérémonie, malgré le temps glacial, était suivie par les anciens combattants et leurs porte-drapeaux et quelques Montréalais. La municipalité était représentée par Simone Guibaud, conseillère municipale. Elle a été promue Enseigne de vaisseau de deuxième classe (lieutenant) depuis le 1^er décembre 2010 dans le corps des officiers spécialisés de la marine nationale. Nomination accordée au nom des services rendus.

Publié le 06/02/2011

Après le déploiement en ville à Figeac, les soldats de la Légion étrangère ont poursuivi leur entraînement, vendredi soir, la nuit et dans la matinée de samedi sur le canton. Les troupes devaient s'emparer de l'aérodrome de Figeac-Livernon pour récupérer des containers afin de compléter leur équipement et les munitions. D'autres légionnaires, simulant les ennemis (notre photo), étaient chargés de s'opposer et ont tenté de récupérer le matériel à leur place. L'entraînement au combat s'est poursuivi durant la nuit et, au matin, les légionnaires étaient chargés de détruire une base logistique située dans une cavité à Corn.

Édition du dimanche 6 février 2011

Publié le 04/02/2011

Dans le cadre d'une vaste opération d'entraînement, la Légion étrangère s'invite aujourd'hui en centre ville. Une centaine d'hommes seront déployés dans les rues, un terrain d'entraînement idéal pour ces militaires qui surprendra plus d'un citadin. Ils auront pour mission d'évacuer des ressortissants français d'une ambassade , en zone de conflit. Que chacun se rassure cet exercice fictif se déroulera à l'hôtel de ville, avec nos élus locaux. Par contre, comme le soulignait Nicole Paulo, maire : «Chacun doit rester prudent à proximité de cette opération d'entraînement, notamment à cause de l'utilisation d'armes et des nuisances sonores qu'elles induisent». Même si c'est avec des munitions d'entraînement que l'exercice se fera, les détonations seront réelles. Le soir, l'infanterie blindée se rendra à l'aérodrome de Livernon pour engager une nouvelle mission. Présentation des matériels samedi, à 15 heures, au Foirail.

Publié le 03/02/2011

Tout un symbole pour les jeunes recrues du 4e régiment étranger de Castelnaudary qui ont reçu leur képi blanc. Il met un terme à deux mois d'entraînement intensif à la ferme et surtout après la longue marche de 50 km. Comme le soulignaient le capitaine Pillet et le colonel Petiteau, ils font maintenant partie de la grande famille des légionnaires. « Honneur patrie le légionnaire défendra, le sol français jusqu'au sacrifice suprême, il n'abandonnera pas ses camarades blessés ou son armement » : c'est le serment que vingt-deux jeunes soldats ont fait après avoir coiffé le képi blanc. La section de l'adjudant Vagner est donc riche maintenant de vingt-deux hommes de plus. Il faudra encore trois mois d'entraînement pour que ces légionnaires soit confirmés et qu'ils puissent rejoindre leur régiment. Après cette prise d'armes sous un vent glacial et en présence des autorités ainsi que des porte-drapeaux et des anciens combattants, rendez-vous a été donné à la salle des fêtes où le colonel remercia la municipalité de son accueil. Il présenta en quelques mots le corps de la cité chaurienne en soulignant ses valeurs. Réponse de Mme Guibauld, ancienne militaire : « Vous serez toujours les bienvenus ». Et de glisser quelques mots sur M. Blin, un homme qui incarnait les mêmes valeurs patriotiques et qui vient de disparaître. Chacun a pu ensuite lever le verre de l'amitié.

Publié le mardi 01 février 2011

Samedi 29 janvier, la maison des anciens combattants recevait l'assemblée générale de l'amicale Camerone.
En présence de Serge Hellinger, conseiller délégué de la Ville aux anciens combattants, ce fut le moment d'échanger et de faire un bilan des actions qui ont eu cours tout au long de l'année, mais aussi de saluer l'arrivée de deux nouveaux adhérents. Ce fut aussi, malheureusement, le moment de rendre hommage à la mémoire « des amis et bon copains » disparus dans l'année, à savoir, Jacques Delise, Gilbert Hourlier, Gaëtan Charlot, Seddik Daoudi dit « Zoum-Zoum », et Jacques Mairesse.
L'association qui comprend 40 adhérents et sympathisants tient particulièrement à ces différents  moments de retrouvailles et de commémorations. En effet, comme le souligne Bernard Haleux, président de l'association, « l'année 2010 fut une année fertile en rendez-vous patriotiques avec la fidélité de notre porte-drapeau Marcel Plu », aussi bien à l'échelle locale, départementale que nationale soulignant ainsi la présence plus que remarquée de la légion étrangère.
L'association a aussi connu une année riche en événements avec plus particulièrement l'organisation en juin dernier d'un barbecue. Cette rencontre fut un vrai succès et tous espèrent réitérer cette journée de partage dans les mois à venir.

31/01/2011

Nec pluribus impar». A nul autre pareil. Tel fut le destin de Gali Hagondokoff, née princesse caucasienne et dont les obsèques en 1985 à Paris furent dignes de celles d'un chef d'Etat. Elle aurait mérité les honneurs littéraires ou cinématographiques d'un Schoendoerffer. A défaut, et c'est déjà très bien, elle fait l'objet d'une éblouissante biographie sous la plume, érudite et légère comme le vent de Kabardino-Balkarie, de Guillemette de Sairigné. L'enfance de Gali fut celle d'une aristocrate : voyageuse - des montagnes chantées par Lermontov à la Mandchourie via Paris et Petrograd. En 1914, elle se mue en infirmière, tombe amoureuse d'un soldat blessé qu'elle épouse mineure, fuit la révolution bolchevique par l'est - ne rien faire comme les autres. En Chine, elle croise Kessel, divorce, prend le bateau pour la France où elle devient mannequin chez Chanel entre deux liturgies rue Daru. Sa liberté de ton et d'allure rendent dingues les hommes qu'elle croise. Parmi eux, le comte du Luart qu'elle épouse après avoir menti sur son âge et changé de prénom. Son goût pour l'aventure, lui, est intact. En 1936, elle rejoint l'Espagne menacée par les Rouges pour se faire, au péril de sa vie et du qu'en-dira-t-on, l'infirmière des Blancs. Après la capitulation, direction l'Algérie puis le Maroc où débute sa plus grande histoire d'amour : celle avec le 1^er REC, dont elle deviendra la marraine après l'avoir accompagné, à la tête de la célèbre Formation chirurgicale n° 1, dans ses campagnes héroïques en Italie, en Alsace puis plus tard en Algérie. La devise du prestigieux régiment légionnaire ? «Nec pluribus impar»...

 Jean-Christophe Buisson

Publié le 01/02/2011

C'est sur la place des Moines de Saint-Antonin-Noble-Val qu'a eu lieu une cérémonie très particulière. Il s'agissait de remettre à trente engagés volontaires du 4^e régiment étranger de la Légion étrangère, basé à Castelnaudary (11), le képi blanc, ainsi que l'insigne signifiant la première étape d'appartenance à ce corps d'élite qu'est la Légion. C'est au terme de six semaines d'une intense instruction autour d'une «ferme», ponctuée d'une marche de 60 kilomètres en deux jours avec équipement complet (environ 18 kilos), encadrés de cinq sous-officiers, d'un caporal-chef et de six caporaux, que ces trente nouveaux légionnaires ont pu coiffer le képi blanc, symbole de la Légion, en criant leur appartenance et leur engagement total pour la Légion étrangère. Ils ont ensuite reçu, des mains du colonel commandant le régiment, accompagné d'officiers et de sous-officiers, leur insigne sur le parvis de la place des Moines, au son du clairon et en présence du drapeau du régiment. Le maire de Saint-Antonin-Noble-Val était invité à assister à cette touchante cérémonie empreinte d'une grande dignité et d'une ferveur très particulière. C'est dans la salle des fêtes, autour du pot de clôture, que le maire a reçu, au nom du régiment, un cadeau pour avoir permis le déroulement de cette cérémonie dans la commune.