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Légionnaire toujours...

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2011

Anciens combattants : un nouveau président pour les moins de vingt ans

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14.04.2011


Le vingt et unième congrès régional des combattants de moins de vingt ans a eu lieu samedi 9 avril à la salle des Garrigues. Ce rassemblement a été marqué par la disparition de Michel Clausse, président du Souvenir français et de l’Union nationale des combattants et une minute de silence a été observée en sa mémoire.

Les congressistes ont été accueillis par M. André Favède, adjoint au maire. Puis Henri Martin, vice-président de l’association, a rappelé le procès-verbal du précédent congrès. Celui-ci a été approuvé à l’unanimité.

Maurice Garrel, président sortant, a dressé le rapport moral et d’activité de l’année passée, qui a été particulièrement chargée. A suivi le rapport financier avec des comptes équilibrés. Ces rapports ont été approuvé à l’unanimité.

Vint ensuite le renouvellement du bureau avec plusieurs remplacements et surtout l’arrivée de Guy Ziegler à la présidence des moins de vingt ans. Ancien enfant de troupe à 16 ans, il a terminé sa carrière à la Légion étrangère.

Il succède à Maurice Garrel qui a créé la section manduelloise voilà 21 ans. Durant toutes ces années, il s’est efforcé, épaulé par Paulette son épouse, de transmettre le devoir de mémoire notamment en direction des jeunes. Et on peut dire qu’il y est parvenu puisque cinq porte-drapeaux des sections manduelloises d’anciens combattants sont âgés de moins de vingt ans, ce qui de nos jours est à souligner.

La matinée s’est poursuivie avec la réception des autorités. Mme Martinez, directrice de l’office national des anciens combattants du Gard, avait fait le déplacement ainsi que Mme Sabatier, maire de Manduel et le Commandant Guiol.

L’assemblée s’est ensuite dirigée vers le cimetière pour le traditionnel dépôt de bouquet tricolore sur les tombes des disparus.

Cette matinée s’est terminée avec la remise de distinctions et en particulier la croix des combattants de moins de vingt ans à M. Ziegler, nouveau président. Un repas suivi d’une animation a permis de poursuivre la journée dans la bonne humeur


La "Tempête du désert" du colonel Casanova

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11.04.2011

Ce n'est pas "Fabrice à Waterloo" mais bien "Nicolas à As Salman"; pourtant, de la bataille, tous deux n'ont vu qu'un pan.

C'est d'ailleurs tout l'intérêt du livre que le colonel Nicolas Casanova vient de publier. Il ne s'agit pas d'un ouvrage d'histoire sur la saga Daguet mais le récit d'un jeune lieutenant qui n'a vu du front que la portion tenue par son peloton d'AMX 10RC.

Dans le prologue à Tempête du désert. Octobre 1990-avril 1991, Nicolas Casanova précise: "A la tête de son peloton, le niveau de préoccupation du lieutenant est bien différent. Il possède une vision limitée de la manœuvre du bataillon et le combat qu'il mène n'est cohérent que restitué dans l'action globale conduite par le régiment. Pourtant, ce chef de peloton constitue l'un des maillons essentiels du groupement. Il est dans la mêlée. Il se bat en entraînant ses frères d'armes. C'est lui qui va les "emmener à la riflette".

Vingt ans après la Guerre du Golfe ("vécue de façon plus dramatique par la métropole que par les troupes engagées", écrit l'auteur), le colonel Casanova a voulu "rendre hommage aux soldats de Daguet et en particulier aux hommes qui (lui) ont été confiés". Objectfi atteint, car le colonel Casanova, même après avoir réécrit ses notes vingt ans après, reste le jeune lieutenant qu'il était, attentif à ses chefs et surtout à ses hommes, avide du détail, sobre dans ses propos, sans haine pour l'ennemi...

Mon seul regret: qu'il ait fallu attendre aussi longtemps pour lire ce témoignage. Aujourd'hui, heureusement, les militaires d'Afghanistan ou de Côte d'Ivoire passent à l'acte d'écriture sans attendre, souvent avec réussite.  

Tempête du désert, Economica, coll. Guerres et Guerriers, 227 pages, 23 €


Les légionnaires ont entretenu et nettoyé 122 hectares

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Édition du jeudi 14 avril 2011

 
Comme le précise leur code d'honneur :   « Fier de ton état de légionnaire, (..) tu le montres dans ton casernement toujours net ». Appelés à servir en tous lieux et à tout moment, les légionnaires n'ont pas attendu que l'écologie devienne une préoccupation majeure de la planète pour toujours prendre en compte leur environnement. Qu'il se retrouve dans le désert, en montagne, etc., le légionnaire a compris qu'il pouvait se faire allié de son milieu en prenant soin de lui. Comme chaque année depuis 2003, le 1er Régiment étranger de génie de Laudun a profité d'un moment de répit dans ses activités pour procéder à un grand nettoyage.

  « Il est naturel de préserver l'environnement. »

  L'officier en charge des opérations.  

En partenariat avec l'ONF et un exploitant forestier à Pouzilhac, ses efforts ont porté sur la gestion des espaces boisés et la lutte contre les feux de forêts grâce au débroussaillage, la gestion de l'eau et la lutte contre les inondations par le biais de l'entretien des fossés et des canaux et le nettoyage des berges de la Tave et des espaces naturels.   « Nous façonnons également l'écocitoyen que chaque légionnaire doit être lorsqu'il est sous l'uniforme comme dans sa vie civile. Le terrain est notre espace de travail et de vie. C'est donc naturel pour nous de préserver notre environnement. Nous menons nos activités en harmonie avec la nature, les terrains militaires sont des sites exceptionnellement riches en faune et en flore », nous a confié l'officier qui supervise les opérations.  

122 ha de terrains militaires à entretenir
Les moyens engagés sont à la hauteur des objectifs fixés :   240 légionnaires armés de pelles, pioches, coupe-coupe, débroussailleuses et tronçonneuses, soutenus par onze camions benne et trois bulldozers partent à l'assaut des 122 ha de terrains militaires situés sur Laudun-L'Ardoise et Saint-Laurent-des-Arbres. Le travail est abattu méthodiquement et efficacement, et à la fin de la journée, le bilan est éloquent : près de 20 ha de bois débroussaillés ; plusieurs centaines de mètres de berges et fossés nettoyés ; vingt-et-une bennes de bois et déchets végétaux qui seront broyés et enterrés pour faire du compost ; neuf bennes de métaux, plastiques, pneus et objets divers, dont l'inventaire ferait pâlir de jalousie Prévert, qui seront triés et éliminés de façon appropriée.

Le lendemain matin, tous les légionnaires du régiment se sont élancés pour un footing en direction du plateau du Camp de César, à travers des vignes et une garrigue un peu plus propres que la veille.    

Mémoire : la plaque de l'allée Lazare-Ponticelli dévoilée

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Publié le 14/04/2011

Mémoire : la plaque de l'allée Lazare-Ponticelli dévoilée

L'allée conduisant au monument aux morts, place Charles de Gaulle, à Cahors, a été nommée « Allée Lazare-Ponticelli », hier, lors d'une cérémonie officielle organisée en présence des autorités civiles et militaires ainsi que des personnalités du monde combattant. Jean-Pierre Delacroix, président de l'Amicale des anciens de la légion étrangère du Lot, ainsi qu'André Nouvian, président du Musée de la résistance et la déportation de Cahors, ont ainsi voulu rendre hommage à tous les poilus de la Grande guerre « dont Lazare Ponticelli, par son destin, en fut le dernier témoin. Il nous a quittés à l'âge de 110 ans, le 12 mars 2008 », a précisé Jean-Pierre Delacroix. « Lazare, naît le 7 décembre 1897, dans le Nord de l'Italie. Sa famille est très pauvre », relate-t-il. Lorsque la guerre arrive, Lazare n'a que 16 ans. « À travers son nom, nous rendons hommage à tous ces combattants, de toutes origines et races confondues, de tous grades, venus du fond de notre empire colonial de jadis, défendre le pays des droits de l'homme. C'est aussi un hommage à tous ces combattants qui, quelque 30 années plus tard, défendront à leur tour les mêmes valeurs que leurs aînés », a insisté Jean-Pierre Delacroix, solennellement et avec un profond respect.


L'ex-apatride est bec et ongles contre la misère

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mercredi 13 avril 2011

Né en Autriche d'une mère tzigane et d'un père moldave, Peter Dontzow, ancien responsable de la CGT à Nantes, entretient sa colère vive contre un monde sans pitié. Dans des livres qui lui ressemblent.

Portrait Elles sont bien là, en chair et en os devant sa maison, ces gallinacées qui ont inspiré Peter Dontzow. Après La Citouche et Toi Caramba, l'ex-secrétaire de l'union départementale CGT de Loire-Atlantique, désormais à la retraite, nous livre une nouvelle tranche de vie et de réflexion avec Un militant et trois poules, son dernier livre écrit avec le soutien de Christophe Patillon, animateur au Centre d'histoire du travail de Nantes (CHT). « J'ai commencé comme ça, pour rigoler », dit l'écorché vif, coeur énorme et bras tatoués, dont la ligne de vie est tout sauf banale.

Il est né en 1947, en Autriche, d'une mère d'origine tzigane et d'un père moldave finalement atterri à Couëron, près de Nantes, pour bosser aux Forges. Il a grandi dans la cité des gars de la navale. Le chemin du petit prolo est chaotique avec toutes sortes de turbins ingrats et un fort degré d'alcoolisme, de 17 à 27 ans. L'amour fou de la divine chopine lui jouera plus d'un tour, comme cette année supplémentaire pour décrocher un CAP de chaudronnier.

Francisé par mariage

Apatride, il sera francisé par mariage en 1979 et décrochera son ticket d'ouvrier d'entretien à Saint-Herblain, en banlieue de Nantes. Avant, il y a eu une tentative d'engagement vite soldé à la Légion étrangère et un séjour en taule pour nuit d'ivresse et vandalisme. Récit épicé. Un militant et trois poules est aussi ponctué d'étonnants intermèdes sous forme de dialogues avec ses fameuses poules, l'une aussi noire qu'un drapeau d'anarchiste, l'autre rouge comme la lutte des classes et la dernière, une blanche, prête à faire des concessions.

Autant de références aux composantes de la famille CGT où cet ancien permanent nous fait pénétrer. Il y est entré comme petit soldat et a gravi les échelons. « Je me souviens de ma première commission paritaire chez les territoriaux. Je comprenais que dalle... » La dialectique l'ennuie mais il se forme et forme les camarades avec appétit.

Il fait du syndicalisme avec ses tripes, se lance à fonds dans la lutte contre les sans-papiers, jusqu'à se sentir seul et se décourager. Parfois il égratigne les mauvais côtés de l'appareil syndical, ses discours convenus et ses élus berniques. Un homme aigri ? « J'admets, je suis un peu blasé, mais je rêve encore et toujours d'un monde meilleur, parce que franchement, celui qu'on nous propose, il est à désespérer ! » Ouf, la colère est intacte... Bec et ongles, vous dis-je.

Thierry BALLU.

André Soille en appelle à la solidarité de la Légion

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11/04/2011

Éguzon. Ancien légionnaire, André Soille, 74 ans, fêtera Camerone, seul. Il déposera, le 30 avril, une gerbe au monument aux morts. Pour la dernière fois ?


André Soille se bat pour le souvenir de ses camarades. - (dr) 

C'est un appel à l'aide. Un cri du coeur. André Soille est un ancien légionnaire, aujourd'hui âgé de 74 ans. Comme il fait depuis maintenant quatre ans, il rendra hommage aux légionnaires morts au combat, en déposant une gerbe au monument aux morts d'Éguzon, sa commune, à l'occasion de la fête dite de Camerone (1). Seul. Désespérément seul. « L'Amicale des anciens légionnaires de l'Indre est en sommeil, explique André Soille. Voilà pourquoi je me retrouve isolé pour cette commémoration qui me tient à coeur. Mais cette année, la donne est différente : je suis atteint d'un cancer et je ne sais pas si je serai là l'an prochain. Voilà pourquoi je lance un appel à une amicale, ou à d'anciens légionnaires qui souhaiteraient être à mes côtés, le 30 avril prochain, pour m'épauler. »
 
Une cérémonie très simple
 
Il y a deux ans, déjà, il avait lancé le même appel. En vain. « Je ne vise pas une cérémonie longue et fastueuse : juste un dépôt de gerbe et une minute de silence. Pour moi, ce qui compte, c'est que nous ayons dans le coeur, le souvenir de nos camarades morts au combat pour la gloire de notre famille, la Légion et l'honneur de notre drapeau vert et rouge. »
Tous les ans, lors de cette cérémonie, André Soille ne peut empêcher de couler une larme. « Tout un tas d'images me traversent l'esprit, à ce moment-là... » Des images de combat et de copains défunts. Celles de la guerre, tout simplement. « Le devoir de mémoire est important. Qu'on m'aide à l'entretenir ! »
(1) Camerone est le nom d'un village mexicain où, en 1863, une poignée de légionnaires français ont tenu tête à toute l'armée mexicaine.

Pour joindre André Soille, lui écrire : 1, rue André-Gautron, 36270 Éguzon, ou lui téléphoner  au 06.24.27.74.09.

Christophe Gervais

Trois jours d'exercice militaire grandeur nature en Ariège

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11/04/2011


Crédit photo: Ecole de Saint Cyr Coëtquidan

 L’Ecole Militaire Interarmes des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan a choisi l’Ariège pour réaliser un exercice tactique afin de former les futurs officiers de l’Armée de Terre.

En effet, chaque année les Ecoles de Coëtquidan organisent plusieurs exercices hors du domaine militaire afin de remplir un triple objectif: varier les terrains de manœuvre, amener  les élèves-officiers à réfléchir sur de nouvelles problématiques (en milieu urbain, périurbain et rural) et renforcer le lien armée-nation à travers les nombreux contacts au sein des villes et des villages traversés.

L’exercice «O’LEARY» se déroulera du lundi 18 au mercredi 20 avril, dans le quadrilatère MIREPOIX – LAVELANET – SAINT-GIRONS – MIREPOIX

Des équipes constituées par des sous-lieutenants en deuxième année de formation, simuleront une évasion et devront rejoindre SAINT-GIRONS sans se faire déceler avec un équipement et des ressources réduits.

Face à eux, un bataillon composé d’élèves-officiers en première année de formation devra les détecter puis les intercepter.

Ces élèves-officiers placés en situation de responsabilité en tant que chef de section devront commander leurs hommes dans des missions de renseignement et de contrôle de zone.

Ils seront appuyés dans leur manœuvre par des sections de 11e brigade parachutiste, de la légion étrangère et des gendarmes mobiles.

C’est donc près de 200 militaires et une vingtaine de véhicules qui arpenteront les routes et chemins de la région avec le souci permanent de perturber le moins possible la vie des habitants.


Deuil : l'hommage à Michel Clausse

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Édition du dimanche 10 avril 2011

 
Après plusieurs mois de maladie et l'opération de la dernière chance, Michel Clausse s'est éteint, mercredi matin, à l'hôpital. Il aurait eu 70 ans cet été. Lorrain d'origine, il avait terminé sa carrière à Nîmes en tant que commandant dans la Légion étrangère et s'était installé à Manduel.

Père de deux enfants et heureux grand-père de trois petits-enfants, il s'impliquait énormément dans la vie associative du village et avait une retraite très active. Président de l'Union nationale des combattants depuis plus de vingt ans, il avait également pris récemment la charge du Souvenir français. Il soutenait aussi d'autres causes comme le Téléthon notamment.

Ses obsèques ont eu lieu le 9 avril à l'église de Manduel.

Abdellatif Meftah : « Je ne sais pas comment mon corps va réagir »

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Publié le 09.04.2011

Pas sûr qu’Abdellatif Meftah parvienne à trouver le sommeil ce soir. Demain matin, le Manceau sera au départ de son premier marathon. A 29 ans, il a beau exceller dans les semi-marathons (il détient le record de France en 1heure et 46 secondes), cumulé les tours de pistes (10e aux Championnats d’Europe sur 10000 m l’été dernier), le jeune homme n’est pas forcément rassuré.

« J’ai même très peur, lâche-t-il. Comme c’est la première fois, je ne sais pas comment mon corps va réagir. Mentalement, il faut que je me prépare à affronter 42 km. » Sa plus grosse crainte? « Le mur du marathon », ce fameux point de passage entre le 35e et le 37e km où le corps, en déficit d’oxygène, fabrique de l’acide lactique et où les jambes deviennent si lourdes que le marathonien s’interroge sur sa capacité à aller au bout… « C’est là que la course se jouera. Il faudra que je garde le maximum d’énergie pour franchir ce cap. » Abdellatif Meftah, le seul Français a s’élancer avec un dossard élite au milieu de l’armada kényane et éthiopienne, ne se fixe pas forcément d’objectif chronométrique. « L’idée est de passer le premier semi-marathon en 1h 4’ et de voir ensuite. » Il sait en revanche que ce Marathon de Paris lui servira de test. « Car mon ambition est de me qualifier pour les Jeux olympiques de Londres en 2012 et pourquoi pas de monter sur le podium », raconte celui qui a aussi en tête le record de France (2h6’36” par Benoît Z.). « La Marseillaise » le fait rêver.

Petit, il regardait courir Saïd Aouita

« Quand je courais au Maroc, je m’imaginais un jour porter le maillot français. C’est aujourd’hui une incroyable fierté. » Petit, il regardait les courses de Saïd Aouita, la grande star du demi-fond marocain. « Mon père ne voulait pas que je fasse de l’athlétisme, se souvient Abdellatif. Un jour, j’ai gagné une course à Casablanca. Il était en larmes. »
Depuis, ce pêcheur, qui vit dans le sud du royaume chérifien, tout près de la frontière avec la Mauritanie, suit les performances de son fils, naturalisé français en 2008. « Il voulait que je réussisse, alors je sais qu’il est très fier de moi, souligne Abdellatif. J’en avais assez d’attendre que le Maroc me sélectionne pour les grands championnats, je suis parti. »
Il y a quelques semaines, l’ancien légionnaire a délaissé le Marrakech, restaurant traditionnel marocain qu’il gère en face de la gare du Mans. « Je me suis préparé et je vais voir le résultat. Ensuite, je m’attaquerai au Marathon de New York. » Et peut-être à celui de Londres dans un peu plus d’un an.

Le Parisien


Calvi : la mort de Franc Zgonec reste pour l'heure un mystère

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Publié le jeudi 07 avril 2011

Un voile mystérieux entoure l'affaire. Les circonstances de la mort de Franc Zgonec demeurent floues. L'homme de 61 ans a été retrouvé mardi à 14 h 30 par 10 mètres de fond sur la côte occidentale de la presque île de la Revellata, près de Calvi, en Balagne. Et le doute entre accident et homicide plane toujours. Hier, malgré des sources proches de l'enquête qui ont évoqué des « blessures qui auraient pu être causées par une arme à feu », le parquet de Bastia par la voie du procureur Dominique Alzeari, qui avait évoqué également des « plaies suspectes », refusait toujours de confirmer cette thèse. Mais sans pour autant l'infirmer.

L'autopsie aujourd'hui

L'autopsie programmée aujourd'hui devrait définitivement lever le doute. Pour l'heure, les thèses de l'accident et de l'homicide demeurent encore plausibles. Les lieux du drame brouillent également les pistes. Selon ses amis, Franc Zgonec, grand amateur de pêche, connaissait parfaitement la presque île de la Revellata et plus particulièrement la zone de « la grotte des veaux marins », secteur dans lequel son corps a été retrouvé. Pour autant, son expérience ne le préservait pas d'un accident. « À cet endroit, tout peut arriver très vite, la paroi est abrupte. Vous n'avez pas le droit à l'erreur car c'est la chute assurée 15 mètres plus bas », confiait hier l'un de ses amis, également habitué des lieux. On sait que le corps de la victime présente des plaies. Mais sont-elles réellement dues à une chute ? Là encore, le parquet se refusait hier à tout commentaire. Même si la thèse de l'homicide était déjà évoquée mardi soir, les éléments connus ne sont pas plus convaincants. Le 4x4 de Franc Zgonec a bien été retrouvé au début de la piste qui mène au spot de pêche, ainsi que sa canne et le reste de son matériel sur les rochers. Mais aucune arme n'a, pour l'heure, été retrouvée ni aucune trace de lutte relevée. Et puis qui aurait pu en vouloir à Franc Zgonec ?

Un homme tranquille et apprécié

Parmi ses nombreux amis et connaissances, tous se sont posé la question, incrédules, soulignant « la personnalité tranquille, la gentillesse et la grande discrétion » de ce retraité de 61 ans. Il aura servi vingt ans au sein de la Légion étrangère avant de prendre une autre voie en 1992. C'est à cette époque qu'il a commencé à travailler pour le colonel Lucien Thomas à la compagnie internationale d'assistance spécialisée (CIAS), en charge de la sûreté des infrastructures pétrolières du groupe Total en Afrique. Du Mozambique à l'Angola en passant par l'Algérie et le Congo, il a travaillé une quinzaine d'années sur le continent africain. Il avait apparemment cessé toute activité depuis trois ans.

Ghjilormu Padovani


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