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2011

Des studios pour les personnes « fragiles »

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Publié le vendredi 08 avril 2011

Ces studios permettent à des personnes fragiles de se reconstruire, physiquement et psychologiquement, avant de retourner à la vie sociale. Frantz bouto

 Le soutien social et psychologique de publics marginalisés, c'est à la fois l'un des buts de la Fondation Patronage Saint-Pierre-Actes et l'objet des appartements qu'elle vient d'ouvrir au 6 du boulevard du Tzaréwitch, à deux pas de la cathédrale russe. Onze studios, dits « appartements de coordination thérapeutique », destinés à héberger provisoirement « des personnes en situation de fragilité psychologique et sociale et nécessitant des soins et un suivi médical ».

Parmi elles, c'est un peu toute la misère du monde qu'on retrouve, comme celle de cet ancien légionnaire français, aujourd'hui malade et sauvé de la rue par la Fondation : « J'ai sauté sur Kolwezi (1) », racontait-il hier lors de l'inauguration officielle des logements (2). Sans pour autant rien dire de son parcours à son départ de l'armée.

« Les remettre en route par un projet de soins et de réinsertion »

« Il s'agit de personnes souffrant d'une pathologie invalidante, isolées et privées de logement, précise le directeur du pôle d'accompagnement spécialisé de la Fondation, Michel Caratti. Le but que nous poursuivons, c'est de les remettre en route à l'aide d'un projet de soins et de réinsertion. En général, ces personnes peuvent rester jusqu'à un an. Mais il y a bien sûr une liste d'attente et l'objectif est que les appartements tournent. »

Leurs bénéficiaires sont entourés de personnels médico-sociaux : médecins, infirmières, auxiliaires de vie, mais aussi psychologues, travailleurs sociaux, bref tous les professionnels susceptibles de les aider à se sortir définitivement de leur mauvaise passe.

Ces onze studios s'ajoutent aux treize autres « appartements de coordination thérapeutique », de même type, que la Fondation loue un peu partout en ville depuis qu'elle en a imaginé le concept en janvier 2007. Soit un total de 24 places dont le budget de fonctionnement - 30 000 E annuels chacune - est entièrement financé par l'ARS (Agence régionale de santé). C'est elle, également, qui a pris en charge le coût de la rénovation (750 000 E) de l'immeuble du boulevard du Tzaréwitch. Et d'ici à la fin de l'année, elle devrait encore assurer financièrement la création de quatre nouvelles places d'appartements de « coordination thérapeutique ».

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Les vingt ans de la division Daguet fêtés devant les arènes sous un soleil de plomb

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Édition du jeudi 7 avril 2011

 
Le nouveau ministre de la Défense a le menton en avant, les lèvres fines, le teint halé. Un regard d'acier. Il pourrait être un légionnaire costumé en homme politique et n'a pas besoin de bomber le torse pour assurer sa présence. Et c'est au pas de charge que sa longue visite a été organisée, ce qui n'était pas de nature à lui déplaire. Quand il est descendu du Falcon 900, à 12 h 40, plusieurs centaines de marins, de responsables militaires, le personnel civil de la Ban l'attendaient dans un ordre parfait. Il a passé les troupes en revue et a échangé quelques mots avec une vingtaine d'entre eux avant de prendre la parole, solennel, un Breguet Atlantique dans le dos, saluant notamment la chaîne de commandement de la Marine nationale pour la réussite de la mutation en cours. Ainsi que le sens des responsabilités de chacun.

Quatre cents hommes représentant dix-sept régiments
Sitôt le plan de redynamisation de l'aéroport signé, un convoi d'une bonne dizaine de voitures, précédé de motards, a pris la route de la mairie, où le ministre a rendu hommage au sénateur-maire Jean-Paul Fournier, son cher Jean-Paul, et lui a dit toute son   « admiration », en tant que sénateur lorrain, pour la façon dont il a su, avec les autres élus, gérer le départ de la Ban en obtenant, de son prédécesseur Morin, l'arrivée du 503e Régiment du train, la base de défense et en agissant auprès des pouvoirs publics pour sauver l'aéroport et les emplois de la plateforme.

Puis, direction le parvis des arènes pour célébrer les vingt ans de l'opération Daguet, du nom de la division des 10 000 hommes de la composante française ayant participé à la guerre du Golfe. Il y avait là près de 400 hommes représentant les 17 régiments ayant participé aux opérations et la crème des autorités militaires de l'époque. Cette cérémonie, très martiale, s'est déroulée sous un soleil de plomb, en présence de plusieurs centaines de personnes, parmi lesquelles des anciens de cette opération qui s'est étalée sur six mois et n'a fait 'que' deux tués et dix blessés côté français. Le ministre, citant l'Afghanistan, la Côte-d'Ivoire, le Kosovo, la Libye, a loué le courage, la discipline, le sens du sacrifice des soldats français,   « la générosité absolue qui fait la force et l'honneur de notre nation, générosité sans laquelle la France serait impuissante à faire respecter ses valeurs ». À l'issue de la cérémonie, un cocktail a réuni plusieurs centaines de personnes dans les arènes.

Ph. B.

La légion se prépare à commémorer Camerone

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Publié le 07/04/2011

La cérémonie débutera les festivités, le 30 avril./Photo archives DDM, Gladys

Chaque année le 30 avril, les héros du combat de Camerone sont honorés dans tous les régiments et toutes les amicales.

Le 30 avril, la légion étrangère se rappelle, elle se rappelle ses héros, ces soixante-deux légionnaires qui, aux côtés du capitaine Danjou, résistèrent douze heures face à 2000 soldats mexicains après avoir juré de se défendre jusqu'à la mort. Un serment qui, aujourd'hui encore, cent quarante-huit ans après, a valeur d'exemple pour les jeunes légionnaires qui lorsqu'ils récitent leur code d'honneur, quand ils coiffent leur képi blanc, disent, entre autres. « La mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout et s'il le faut, en opérations au péril de ta vie »… Cette année, Camerone mettra à l'honneur ces soldats, Français par le sang versé, blessés pendant leur mission pour la France qu'ils ont choisi de servir. C'est ainsi que l'adjudant-chef Ribeiro, soldat au 4e régiment étranger, un des premiers à avoir ainsi obtenu la nationalité française, sera à Aubagne « sur la voie sacrée pour accompagner la main du capitaine Danjou », annonce le colonel Mistral, commandant le 4e RE. Le « 4 » enverra également quatre-vingt-dix de ses hommes.

Si les troupes seront un peu moins nombreuses, du coup, à la prise d'armes en Lauragais, l'événement aura, néanmoins un relief particulier puisqu'il est placé cette année sous la présidence du vice-amiral Stéphane Verwaerde, fils du dernier officier du 4e RE mort au champ d'honneur.

Est-il utile de rappeler que les festivités de Camerone sont ouvertes au public depuis la prise d'armes du 30 avril à 10 heures, à la kermesse, au bal du légionnaire ? Un public que l'on attendu en nombre -Les 30 avril et 1er mai tombe un week-end et qui ne boude jamais l'événement, puisque chaque année, le quartier Danjou accueille quelque 10 000 visiteurs.

Gladys Kichkoff


Valence-sur-Baïse. Deux sculpteurs de talent au syndicat d'initiative

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Publié le 06/04/2011

De gauche à droite: Sacha Sinisa Botic, Paul Capéran, Claude Dulac, Béatrice Fernando et Mireille Dulac. /Photo DDM Daniel Da Silva.

Samedi 2 avril,c'est Mireille Dulac, vice-présidente du SI (en l'absence de Jean-Pierre Puyal, président du SI), qui a officié avec succès pour la première exposition de la 4e saison en présence de Paul Capéran, maire de la commune, de nombreux élus, un public tout aussi nombreux et des deux artistes. Une magnifique exposition avec la venue de deux sculpteurs aux styles différents: Béatrice Fernando a fait des études en histoire de l'art avant de se consacrer à la sculpture. Elle crée à partir d'une matière, mystérieux mélange de papier, céramique et de grès... Ses personnages sont filiformes, ont un aspect brut au visage expressif. Les animaux, tout en force comme le taureau, ou en délicatesse comme les chevaux, nous entraînent dans un univers de mouvement immobile. Sacha Sinisa Botic, autodidacte d'origine croate, ancien légionnaire, travaille avec passion «et ses tripes», comme il dit, le bois de hêtre, de tilleul doré ou d'orme. Après des centaines d'heures de travail précis et minutieux, le bois se transforme en une lyre, une évocation de Richard Cœur de Lion... des œuvres imposantes de raffinement. Exposition à voir jusqu'au 28 avril au syndicat d'initiative, rue Jules-Ferry.


Pascal Lettupe, le M. muscle des Léopards

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Publié le 03/04/2011

 

Dans le rugby moderne comme dans toutes les autres disciplines de haut-niveau, la musculation est devenu un outil indispensable pour optimiser les performances de chaque athlète. Voilà pourquoi, en début de saison , le coach des Léopards d'Aquitaine Antoine Lopès s'est attaché les services de Pascal Lettupe, préparateur physique. Résidant actuellement à Albi, celui qui fait aussi partie du staff technique de Réalmont, club entraîné par un certain David Collado, n'hésite pas à se déplacer au complexe sportif 2 à 3 fois par mois pour muscler les jambes et les bras des joueurs treizistes.

Un gestionnaire de forme

«Je suis un peu un gestionnaire de forme. Il y a un rapport de confiance entre moi et les joueurs. C'est vrai que la musculation peut être effrayante au départ mais on peut la rendre agréable.» Ancien légionnaire et parachutiste de haut-niveau, ancien coureur de fond chevronné, Pascal a vite fait de déceler les petits points faible s du groupe. «Dès le premier contact avec les Villeneuvois, j'ai vu que cela manquait de vitesse dans les déplacements et dans le jeu.» Alors, à raison d'un travail à la carte avec des séances de musculation et des séances de préparation physique pour le terrain, les joueurs villeneuvois ont adhéré rapidement à ce projet. A l'image par exemple d'un garçon comme Halim Moualkia qui a perdu quelques kilos cette saison et qui se déplace beaucoup plus vite sur le terrain avec toujours ce souci de libérer le ballon. «Des jeunes comme Fakir, Barthau, Robin ou Maria, ce sont des diamants dans le club. Il faut les conserver, tout en se structurant un peu plus la saison prochaine.» confie Pascal Lettupe. Ce dernier sait qu'il lui faudra encore du temps pour améliorer complètement le physique de chaque joueur mais le travail réalisé depuis fin septembre a porté inévitablement ses fruits. «Avec Pascal, nous sommes sur une bonne base de travail. Au niveau de la masse musculaire et du rapport de puissance sur le terrain, certains éléments ont énormément progressé.» se réjouit l'entraîneur Antoine Lopès. Ce dernier sachant très bien que si Villeneuve participe aux «play-off» dans quelques semaines, il le doit beaucoup à Pascal Letuppe, véritable travailleur de l'ombre d'une grande utilité.

Philippe Bertin


L'ARMEE FRANCAISE ET L'ONU COMBATTENT AUX COTES DES REBELLES

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02/04/2011

Sur ordre direct de Sarkozy et d’Obama les soldats français et ceux de l’ONU-CI sont en train de combattre du côté des rebelles.

.Les combats d’avant-hier ont fait de nombreux mort parmi les rebelles.Les soldats de l’ONU ci et de la licorne n’ont pas échappés à la furia des FDS car certain d’entre eux sont aussi tombés.

Ainsi pour en venir à bout, les rebelles ont fait appel à leurs éléments des villes de l’intérieur. Ceux-ci sont partis des villes de Bouaké, Daloa et Bouna dans 50 cargos pour rallier Abidjan. Grâce aux informations données par les habitants des villes l’itinéraire de ses rebelles à été suivit.

Les premiers qui sont arrivés aux portes d’Abidjan ne sont plus de ce monde. Ils ont été pulvérisés par un comité d’accueil mis en place spécialement pour eux. Les autres ont dû s’arrêter à Elibou à l’entré de Sikensi. D’où ils sont transportés par les hélicos français et les chars onusiens et déposés dans des quartiers à Abidjan.

Pour se donner plus de chance de réussir,Sarkozy à fait venir un renfort de légionnaire qui prennent aussi position en ce moment à Abidjan.Avec la bénédiction d’Obama ces deux forces dites de paix ont décidé d’attaquer ouvertement la Résidence du Président de la République.Face à cette stratégie,la RTI puis Damanas Pickass ont lancé un appel aux patriotes pour qu’ils sortent pour défendre la mère patrie.

La coalition des forces du mal a entrepris d’empêcher les jeunes patriotes de rallier le plateaux et cocody où se trouvent respectivement la présidence et la Résidence officielle du chef de l’Etat.
L’ONU ci a encerclé l’Université où se trouvent les plus grandes cités universitaires.La licorne a pris position sur le boulevard Giscard d’Estain qui relie Abidjan sud au plateau.Les rebelles ont bloqué les deux ponts de Yopougon. De ces différentes positions, ils tirent à balle réelle sur les jeunes patriotes qui avancent malgré tout.

ckouame


Portrait d’un baroudeur

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2 avril 2011

Engagé à 17 ans dans la Légion, sans le bac, il nous expliquait récemment : « En Afrique, j’ai gagné de l’argent dans la sécurité, mais je ne suis pas un mercenaire. » France Soir

Parmi les Français qui vivent en Côte d'Ivoire, c’est un personnage atypique, le prototype du baroudeur blanc qui a fait fortune en Afrique, un personnage de cinéma à la Belmondo. Sauf que Frédéric Lafont, 41 ans, est bien réel. Il dirige 23 sociétés et il emploie 4.000 personnes en Côte d'Ivoire. Ses détracteurs racontent qu’il a construit son empire grâce aux importations d’armes, au transport de mercenaires et aux services rendus au président Laurent Gbagbo. Lui dément formellement : « Je suis simplement un homme d’affaires qui a beaucoup travaillé, et qui a réussi. »

Roulant en Aston Martin, en Porsche ou en Hummer, avec « un tempérament un peu cabot », selon sa propre épouse, cet ex-légionnaire n’a pas le profil du businessman en costume-cravate.

Engagé à 17 ans dans la Légion, sans le bac, il nous expliquait récemment : « En Afrique, j’ai gagné de l’argent dans la sécurité, mais je ne suis pas un mercenaire. » Son histoire mérite d’être racontée.

Spectaculaire reconversion

Tout commence en 2000. Frédéric Lafont, sous-officier hyperactif, en a assez de la vie militaire, mais il garde le goût de l’aventure. Il décide de se reconvertir dans le commerce, quittant la grande muette pour créer sa première société, un commerce de matériel de sécurité à Abidjan. Il tombe à point : « Sur place, personne ne vendait un tel matériel, alors que la situation commençait à chauffer. Il a trouvé le bon créneau au bon moment », explique un de ses salariés.

Effectivement, le Français a trouvé le bon filon. Il va l’exploiter à fond : sécurité des biens et des personnes, protection d’institutions et d’entreprises… Il se découvre un talent de commerçant, mais surtout il valorise son expérience de légionnaire : « C’est cela le secret de sa réussite, Frédéric n’est pas un simple marchand. Dans un pays au contexte tendu, il est toujours prêt à défendre ses employés comme ses clients. En 2004, quand les soldats français eux-mêmes ne pouvaient pas aller au secours des Français piégés chez eux, lui, il y allait », affirme son épouse, Louise, rencontrée peu après son arrivée en Côte d'Ivoire.

Agence tout Risk

A partir de leurs sociétés de sécurité, Risk et Vision, tous les deux vont prospérer : restaurants, discothèques, hôtels, événementiel et même une petite compagnie aérienne, Sophia Airlines.

Une telle réussite impressionne et fait jaser : « Trop beau pour être honnête », selon certains. Un moment suspecté d’avoir violé l’embargo des Nations unies sur les armes, Lafont a pourtant été blanchi par l’ONU et l’UE. Son avocat, Me Gilbert Collard, affirme : « C’était un coup monté, une histoire de jalousie. »

Tous sont inquiets

Malgré l’instabilité politique, Lafont a toujours poursuivi tranquillement ses affaires, « en évitant surtout de me mêler à la politique », dit-il.

Quand on l’interroge sur son côté bling-bling, il s’en amuse : « Durant mes quinze années à la Légion étrangère, j’en ai bavé, dit-il. C’était très dur. Maintenant, je veux me faire plaisir ! » Difficile de percer tous les secrets de ce personnage, flamboyant et énigmatique. Une seule certitude : l’Afrique reste un excellent terrain de jeu pour les baroudeurs de cette trempe. Mais il ne faut pas généraliser : Frédéric Lafont n’est pas le reflet de la communauté française installée en Côte d'Ivoire. Il en est seulement un membre atypique et chanceux. La plupart des 12.000 Français qui vivent dans ce pays ont des revenus modestes, et mènent une vie discrète. Tous ont une situation précaire. Riches ou pauvres, aujourd’hui, tous sont inquiets, et tous s’interrogent sur leur avenir. Depuis jeudi soir alors que la ville avait été livrée à la violence et aux pillages, quelque 150 ressortissants français et 350 étrangers d’autres nationalités ont été accueillis au camp de Port-Bouët de la force française Licorne à Abidjan. D’autres plus prudents avaient commencé depuis plusieurs semaines à prendre la direction de Paris dans la crainte de revivre un déchaînement de violence comme en 2004.

De notre envoyé spécial à Abidjan ANTOINE KOWALSK

Décès du lieutenant-colonel Dumont Saint-Priest: l'armée de terre a perdu un homme de valeurs

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30.03.2011

 

Lundi en fin de journée, à Rennes, le lieutenant-colonel Henri Dumont Saint-Priest est brutalement décédé d'un accident vasculaire cérébral (AVC).

Officier issu de l'école militaire interarmes (Promotion Lieutenant Leclerc de Hauteclocque 1982-1983), Henri Dumont Saint-Priest a débuté sa carrière au sein de la Légion Etrangère où ses qualités de chef et son sens aigu des relations humaines l'avait d'emblée fait remarquer.

Passionné de communication, il avait rejoint le Sirpa Terre en 1992 avant de tenir le poste de directeur de la communication des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et celui de chef de cabinet.

Homme de fortes convictions, il avait obtenu en 2006 le commandement de la cellule d'aide aux blessés de l'armée de Terre (CABAT) à Paris où il avait pu exprimer  pendant 4 ans son sens de la solidarité au profit des blessés et de leurs familles avec un total dévouement. Interrogé sur son action, il avait déclaré : "Le blessé, déjà confronté à la douleur physique et à la détresse morale ainsi que, parfois, à des bouleversements professionnels et familiaux, traverse naturellement des périodes de doute. Il doit alors pouvoir compter, en toutes circonstances et aussi longtemps qu'il le faut, sur la solidarité de la "famille Terre".

Directeur de cabinet de l'officier général commandant la zone de défense ouest depuis l'été dernier, le lieutenant-colonel Henri Dumont Saint-Priest, âgé de 53 ans, était marié et père de trois enfants.

La cérémonie religieuse aura lieu vendredi, à 11h, en l'église Notre-Dame de Saint-Melaine, à Rennes.


Castelnaudary. Géant : la médaille de la ville pour le vigile héros

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Publié le 29/03/2011

Roxanna ne lâche pas son sauveur des yeux. Lui, vient d'être papa d'un petit Léonard, le 18 mars. /Photo DDM, Gladys

 

Laurent Viateur, ancien légionnaire, agent de sécurité de Proségur à l'hypermarché Géant, a reçu hier la médaille de la ville pour avoir sauvé un bébé de la mort subite du nourrisson.

Roxanna ne lâche pas Laurent Viateur des yeux. Le bébé regarde fixement celui qui lui a sauvé la vie et écoute, écoute sagement et attentivement, comme sans se lasser, le récit qu'il fait une énième fois pour le maire Patrick Maugard. Hier, l'agent de sécurité de la société Proségur, employé par Géant, était une nouvelle fois mis à l'honneur puisqu'il recevait la médaille de la ville. Jérôme Boche, directeur de la grande surface chaurienne, avait mis les petits plats dans les grands pour cette souriante cérémonie. Patrick Maugard a remercié le « héros » d'abord, se félicitant du « buzz qu'a eu, sur la toile, cette belle histoire qui a fait le tour du Monde ». Rappelons en effet que le 8 février dernier, l'intervention de cet ancien légionnaire, aguerri aux gestes de premier secours, avait permis de sauver le bébé de la mort subite du nourrisson. « On croit que ces formations ne sont que pures formalité, que de telles choses n'arrivent qu'aux autres. La preuve est là qu'il n'en est rien », a souligné l'élu s'adressant à Jérôme Boche et Philippe Brimbilla, responsable commercial sud de Prosegur, en les félicitant, justement, d'y attacher autant d'importance dans la formation de leurs personnels. « Vous avez fait, de surcroît, preuve d'un sang-froid extraordinaire », dit-il à Laurent Viateur. Le maire ne boude pas son plaisir de dire et redire encore son bonheur à cet heureux épilogue. « Une telle chose n'arrive qu'une seule fois dans une vie », a souligné Laurent Viateur. Justement, non. Il y a quelques mois, Ghislain, un employé communal, sauvait la vie d'une vieille dame. Il en était à son second sauvetage. Le 1er décembre dernier, c'est Jérôme Rivière, sous-brigadier au commissariat chaurien, qui sauvait de la noyade une octogénaire tombée dans le canal en voiture. Alors Castelnaudary, ville de héros ? On peut le dire, oui.

Gladys Kichkoff


Dans les coulisses de la Légion

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Édition du 27 03 2011

© Didier Rumeau

Les engagés volontaires en formation au 4e Régiment Étranger n’intégrent véritablement la Légion qu’au terme de deux jours de marche après 5 semaines d’instruction. Nous avons marché avec eux.

De passage à Castelnaudary pour une inspection générale de trois jours, le général de brigade Alain Bouquin, « Comle » (commandant la Légion étrangère) est présent le second jour de marche de cette promotion de 43 hommes, le mercredi 23. Il bourre sa pipe et discute avec le chef de corps, le colonel Mistral, qui a lui aussi enfilé ses Rangers. Nous sommes à la ferme de Bel Air, sur la commune de Puginier.

Sérénité après une longue nuit. Bel Air est l’une des quatre fermes d’instruction isolées à la campagne, dans lesquelles les jeunes recrues passent un mois pour « développer la rusticité, la cohésion, la marche au pas, les bases du combat d’infanterie ». Des témoignages de recrues dénonçant du harcèlement et diverses violences ont été rapportées dans les médias. Ce matin-là, aucune trace d’agressivité ou de peur. Le général a passé la soirée sous la tente à discuter avec les soldats, et même si la nuit fut courte, entrecoupée de tours de garde, et que la fatigue se lit déjà sur les visages l’ambiance matinale est sereine : sur ce terrain de 68 hectares à l’abri des regards on se prépare après les 35 à 40 kilomètres de la veille à remettre ça pour 20 kilomètres.

De Corée et de Manhattan. Les engagés volontaires savent qu’ils sont à 20 km de l’intégration et donc d’une nouvelle vie. Deux Coréens, un Américain de Manhattan, un Sénégalais, des accents de l’Est et personne ne vocifère. On se croirait au départ d’une randonnée de haute montagne : on est concentré, silencieux.
Le chef de section, le lieutenant Sirjacobs, à la tête de la 2e section de la 1re compagnie a concocté un itinéraire de 22 km : Puginier-Tréville-Issel-Saint-Papoul- Saint- Martin- Lalande-Castelnaudary. Il est 7 h 30, les officiers ont déjeuné à l’ancienne : jus de chaussette dans un bol et croissant. La troupe s’affaire, fait ses paquetages. 7 h 40, le cortège complété par des légionnaires plus anciens et un aumônier protestant venus soutenir les jeunes, s’engouffre dans la forêt.
Dès le départ, une des recrues souffre du genou gauche. Un « ancien » l’accompagnera tout le long, et le colonel s’enquerra de son état au fil des 5 h 30 de marche. « Notre souci, c’est que paradoxalement, les recrues mentent pour masquer une défaillance et continuer. Ici on ne simulera pas pour se défiler...» constate le colonel Mistral.
 
Assis en rangs. A Saint-Papoul le peloton s’accorde une pause d’une heure pour se restaurer. En quatre semaines d’instruction, les futurs légionnaires ont déjà appris à ne pas s’éparpiller : assis en rangs, face à face sur trois rangées, ils ouvrent leurs boîtes de ration individuelle d’exercice. Pas un bruit. « Maintenant, ils iront tous jusqu’au bout » confie le colonel Denis Mistral : « Ils savent qu’ils ont fait le plus dur ».
 
Sprint final. La cadence s’accélère effectivement dans les derniers kilomètres, le peloton s’étire, les visages sont tirés, la fatigue se fait ressentir, tout comme les ampoules, inévitables. En deux jours ça fera 60 kilomètres de marche...
Arrivé au château des Cheminières, le protocole reprend le dessus. Les sous-officiers, le colonel et le général prennent de l’avance pour constituer une haie d’honneur. Les engagés volontaires se regroupent pour entrer au quartier, avec ce pas lent accompagné d’un chant caractéristique de la Légion.
 
Tous en tongs. L’émotion est palpable : pas d’effusion, mais la retenue de ceux qui ont réussi un pari physique et une chorégraphie parfaite. « A l’issue, ordre de chausser ses tongs et d’aérer un maximum les pieds, vérifications d’éventuelles blessures » rapporte le lieutenant Sirjacobs au colonel, qui est déjà passé à autre chose.
Le 29 mars, ces 43 hommes recevront leur « képi blanc ». Cette fois ça ne sera pas dans un village du Lauragais, mais à Aubagne, au cœur de la Légion. Ou se poursuivra leur parcours du combattant... dans 12 semaines.

J. Y.


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