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2011

Lavaur. Commémoration de la bataille de Camerone

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Publié le 23/04/2011

Ce fût ce vendredi que se déroula au jardin de l'Évêché la commémoration du 148e anniversaire de la bataille de Camerone au cours de laquelle ,le 30 avril 1863 , 60 soldats de la Légion Étrangère luttèrent contre 2000 soldats mexicains. De nombreuses personnalités étaient présentes, telles que le Général Can ou encore le député-maire Bernard Carayon. La cérémonie débuta aux alentours de 11h avec le traditionnel dépôt de fleurs, puis se poursuivit avec un récapitulatif de la bataille. Enfin, le député-maire prit la parole pour rendre hommage à la Légion étrangère, avant d'inviter les personnes présentes à un apéritif.


« Je ne regrette rien »

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le 22/04/2011

Officier de légion, titulaire de nombreuses citations, ancien résistant, le commandant Guy Perrier était chef de cabinet du général Challe. Emprisonné, jugé et chassé de l’armée, il s’est reconverti dans le civil. Il a notamment dirigé les centres de production de Peugeot à Mulhouse et Sochaux.

Pourquoi avez-vous participé au putsch ?

Après l’abandon de l’Indochine, où nous avions reçu l’ordre de laisser derrière nous nos frères d’armes parachutistes indochinois et empêché les catholiques vietnamiens d’échapper aux communistes, nous nous étions juré de ne plus accepter une telle honte.

En Algérie, de Gaulle nous avait caressés dans le sens du poil en 1958, avant de faire volte-face jusqu’à faire avaliser l’autodétermination.

Alger, où j’étais basé, était à fond engagée dans l’Algérie française, surtout depuis les barricades de 1960. Ma fiancée m’avait fait rencontrer les milieux qui militaient pour cette cause.

Le 1 er régiment étranger de parachutistes et le Groupement de commandos parachutistes ont été les fers de lance de cette révolte qui a mûri longuement.

Comment un républicain convaincu peut-il ainsi basculer ?

C’était une révolte du cœur et de l’esprit, faite aussi de camaraderie au sein de la Légion. Le 21 avril au soir, j’ai rencontré le général Challe, qui m’a proposé de devenir son chef de cabinet. J’ai accepté. J’avais pour tâche de contacter les unités pour les faire basculer dans notre camp.

À l’issue du putsch, j’ai refusé de rejoindre l’OAS et je me suis rendu aux autorités. J’ai juste eu le temps de me marier dans une église cernée par les gendarmes.

Pensez-vous avoir fait une erreur ?

J’admets avoir été quelque peu intoxiqué. Notre échec est dû à une mauvaise préparation. Nous avons sous-estimé la veulerie d’une partie de notre hiérarchie, préoccupée par sa carrière. Beaucoup de jeunes officiers étaient, eux, prêts à nous suivre. Il faut aussi reconnaître que de Gaulle a su réagir rapidement. Aujourd’hui, je pense qu’il fallait cette réaction pour montrer aux Français qu’on ne peut pas tout accepter. Je suis heureux d’avoir tourné la page, même si j’en ai bavé, mais à propos de mon engagement dans le putsch, comme Piaf, « je ne regrette rien ».


Castelnaudary. La Solidaire de la légion étrangère

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Publié le 21/04/2011

C'est le capitaine Joffredo, officier supérieur adjoint du 4e RE, qui, l'an dernier, avait lancé l'idée d'une randonnée cycliste au profit de l'institution des invalides de la légion étrangère. On peut avoir du cœur et des jambes aussi et l'épreuve, sur trois jours, avait permis aux participants de grimper des cols classés hors catégorie dans les Alpes. Le « 4 » remet ça cette année et depuis quelques jours, les affiches de l'épreuve qui se déroulera du 18 au 22 juin, fleurissent un peu partout en ville. Au départ de Nice jusqu'à Puyloubier en passant par Barcelonnette et Saint-Christol, les trois étapes y sont détaillées. L'objectif est de faire encore mieux que lors de la première édition qui avait permis de récolter quelque 8 000 €, entièrement reversée l'institut de Puyloubier et qui avait permis d'équiper l'infirmerie d'une climatisation réversible. On attend cette année entre cinquante et cent participants, venus de tous les régiments de la légion ainsi que trois ou quatre cyclotouristes civils, membres du club chaurien, invités du colonel Mistral. Un stand, à la kermesse de Camerone, sera tenu par le club cyclo du régiment pour un appel aux dons. On peut participer en envoyant un chèque au CSA du 4e RE , au capitaine Joffredo, quartier Danjou, 11 452 Castelnaudary Cedex.


Pas d'hommage pour nos héros ?

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Jeudi, 21/04/2011 

Pourquoi donner à un lieu de Paris le nom du Tunisien Mohamed Bouazizi et ignorer nos soldats morts pour la France ?

Bertrand Delanoë, le maire de Paris, propose de baptiser Mohamed-Bouazizi un lieu de la capitale, pour rendre hommage à ce jeune chômeur, dont l’immolation, le 17 décembre 2010, fut à l’origine de la révolution tunisienne. N’a-t-il jamais entendu parler du maître principal Loïc Le Page, de l’adjudant-chef Pascal Correia, du sergent Damien Buil, du caporal Alexis Taani, du lieutenant Lorenzo Mezzasalma, de l’infirmier Thibault Miloche, du capitaine Benoît Dupin (photo) et de tant d’autres, morts pour la France en Afghanistan ?

Cinquante-cinq soldats français ont laissé leur vie depuis 2004 sur ce théâtre. Ils sont, à plus d’un titre, des figures de proue pour notre société, qui hésite pour tant à les mettre en valeur, comme si l’agenda médiatique ou politique ne le permettait pas. Aucun de ces cinquante-cinq militaires n’a encore donné son nom à une rue ou à une place de France. Est-il donc urgent de le faire, à Paris, pour Bouazizi ? Leur sacrifice, net de toute considération sociale, ethnique ou religieuse, n’est-il pas le meilleur des creusets d’intégration, dans une société qui en a tant besoin ?

Les armées se posent ces questions. Quinze ans de professionnalisation et le retour de la guerre de haute intensité alimentent ces réflexions sur la place accordée par la société à ceux qui risquent leur vie pour elle.

L’ambitieuse revue Inflexions, éditée par l’armée de terre, organise même, ce 27 avril, une journée d’études sur le thème “Que sont les héros devenus ? ” Les points traités – “Héroïsme sans héros”, “Pourquoi les héros ont disparu” – traduisent bien les interrogations de l’institution de défense sur la légitimité de l’héroïsme militaire.

Les militaires constatent que notre société reconnaît le statut de héros aux grands navigateurs, à des humanitaires et à quelques sportifs, mais, gommant la guerre, elle ostracise de facto le héros militaire, valorisant au contraire le statut de victime. La mort au combat semble presque devenue un accident du travail – comme le montre la judiciarisation de l’affaire d’Ouzbine –, sans la valeur de sacrifice suprême et de dépassement de soi, consubstantielle au métier militaire.

Nourrie d’une forte tradition héroïque, la communauté militaire sait qu’elle honore des modèles forts que la société civile oublie, rejette ou ne comprend même plus. La France compte pourtant nombre de figures héroïques. Enrichie au fil des siècles, cette cohorte fut exaltée par les historiens et enseignée par les maîtres : ils savaient que cette geste nationale aidait à souder les générations, à intégrer les nouveaux Français à ceux de souche.

Le malaise est né après 1945. Le rejet idéologique de la colonisation a banni de notre mémoire d’authentiques héros, civils et militaires, ceux dont l’action permet à notre pays de ne pas rougir de cette période. Les soubresauts de la décolonisation ont entretenu le malaise. Les morts au combat et leurs camarades survivants de cette période sont tenus dans le même opprobre.

L’armée continue d’honorer des héros guerriers, à travers les noms de baptême de ses promotions d’officiers et de sous-officiers. Mais ces cérémonies, comme les décorations pour faits d’armes, restent encore trop souvent confinées dans des enceintes militaires, loin du regard de la société, notamment de sa jeunesse. À quand un baptême de promo ou une remise de Valeur militaire devant le Stade de France, place Bellecour à Lyon, sur la Canebière à Marseille, ou les Quinconces à Bordeaux, entre République et Bastille ?

Des soldats français risquent leur vie en opérations. Tous ne sont pas des héros, mais certains se comportent de façon magnifique. Quelques-uns n’en reviennent pas. En d’autres temps, leur sacrifice aurait été beaucoup mieux valorisé par les responsables politiques, raconté et expliqué sans préjugés par les médias et les enseignants. Quelques maillons de cette chaîne ne sont plus au rendez-vous.

Frédéric Pons


Nouveau tribut de l'armée française en Afghanistan

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Publié le 20/04/2011

Les forces françaises engagées en Afghanistan depuis neuf ans ont payé mercredi un nouveau tribut en Kapisa (est de Kaboul) avec la mort d'un soldat du 2e Rima dans l'explosion d'une mine artisanale qui a blessé neuf autres militaires dont trois grièvement.

Les forces françaises engagées en Afghanistan depuis neuf ans ont payé mercredi un nouveau tribut en Kapisa (est de Kaboul) avec la mort d'un soldat du 2e Rima dans l'explosion d'une mine artisanale qui a blessé neuf autres militaires dont trois grièvement.

La mort de ce caporal du 2e Régiment d'Infanterie de Marine, basé au Mans, annoncée par l'Elysée, porte à 56 le nombre de soldats morts en Afghanistan depuis le déploiement des forces françaises dans ce pays en décembre 2001.

Le caporal Alexandre Rivière, âgée de 23 ans, était marié et père d'un enfant. Il était en Afghanistan depuis décembre 2010. Il est le 4e soldat français décédé depuis le début de l'année dans ce pays, et le 3e tué en opération, a précisé à l'AFP le porte-parole de l'état-major des armées, Thierry Burkhard.

Sa section, appartenant à la task force La Fayette, était engagée dans une mission de contrôle et approchait du village de Payendakehl (sud de Tagab), lorsque qu'un véhicule blindé de transport de troupes (VAB) a été touché par l'explosion d'une mine artisanale (IED). C'est aussi dans cette région que les deux journalistes français de France 3, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, ont été enlevés le 30 décembre 2009.

Dix hommes étaient à bord du VAB. Le caporal Rivière est décédé avant l'arrivée des secours. Les neuf autres marsouins ont été évacués sur le poste de combat avancé (COP, Combat Outpost) Hutnik, baptisé du nom d'un légionnaire du 2e régiment étranger parachutiste (2e REP) tombé sous les balles des talibans le 8 avril 2010, a rapporté le colonel Burkhard.

Ce poste est situé à une soixantaine de kilomètres à l'est de Kaboul et à l'extrémité sud de la vallée de Tagab qui fait la jonction entre les deux zones de responsabilité française, la province de Kapisa au nord, et le district de Suribi au sud.

Ce COP domine une "zone verte", refuge des insurgés que les soldats français ont rebaptisée, le "nid de frelons" ou la "jungle". C'est dans cette région stratégique que les forces françaises ont subi l'essentiel de leurs pertes ces derniers mois. Le contrôle de la vallée de Tagab a fait l'objet de violents combats entre les forces françaises et les insurgés.

Les blessés, dont trois grièvement, ont été ensuite transportés à l'hôpital militaire français installé sur l'aéroport international de Kaboul.

Le porte-parole de l'état-major a souligné la "recrudescence d'utilisation d'engins explosifs improvisés" par les talibans. "Ces actions indirectes touchent aussi la population", a-t-il relevé.

Le colonel Burkhard a expliqué que la multiplication de "grosses opérations menées fin 2010 et début 2011" par les forces alliées avaient eu pour conséquences de réduire les contacts directs des talibans, qui ont alors privilégié les mines artisanales.

Le président Nicolas Sarkozy, qui a présenté ses condoléances à la famille du caporal, et exprimé son soutien aux blessés, a réaffirmé mercredi, dans un communiqué, "son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes". Il a assuré également de "la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité".

"Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan", a-t-il rappelé.

Le ministre de la Défense Gérard Longuet s'est dit "convaincu qu'au-delà de la légitime souffrance de cette famille et de ses proches, ce nouveau sacrifice n'est pas vain". "Le combat que mènent nos soldats, aux côtés de ceux de la coalition internationale, est celui de l'espoir", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Le Premier ministre François Fillon a également témoigné de son émotion et de son soutien aux forces françaises engagées en Afghanistan.


250 militaires sur le pied de guerre en Ariège

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20/04/2011

 

 

Quel émoi ce mardi sur le practice du golf départemental de l’Ariège!

De mémoire de golfeur, on n’avait jamais vu autant d’hommes en armes évoluer aux abords du green.

En effet, depuis le début de la semaine la prestigieuse Ecole Militaire Interarmes de Saint-Cyr Coëtquidan a choisi le département de l’Ariège pour réaliser un exercice de terrain déployant près de 250 hommes et femmes entre Lavelanet et Saint Girons.

Une première pour ces Bretons qui ont découvert les montagnes ariégeoises mais certainement pas le dernier exercice de terrain pour ces jeunes élèves officiers (ils reviennent de Guyane) qui alternent formation académique et formation militaire pendant leurs deux années de formation.

«Ils s’instruisent pour vaincre» tel est la devise de cette grande école du commandement que l’on intègre sur concours par recrutement interne de l’Armée de Terre.

«Dans cette promotion ils sont pour la plupart sous-officiers et deux d’entre eux militaires du rang car depuis peu le concours leur est ouvert» explique le lieutenant-colonel Le Page.

Titulaires du baccalauréat, 30% des élèves sont diplômés de l’enseignement supérieur et cela va jusqu’au Master.

Au terme de ces deux années de formation, les élèves qui quittent Coëtquidan sont classés et en fonction de leur classement de sortie ils choisissent une spécialisation (le Génie, la Cavalerie, l’Infanterie, etc…) dans laquelle ils se forment un an de plus.

«Au terme de cette année de spécialisation, ils rejoignent un régiment pour y commander une quarantaine d’hommes […] ils sont employables en opération très rapidement» poursuit le chef de section.

Malgré une idée largement répandue, la majorité de ces élèves ne sont pas issus de familles de militaires.

«L’attrait de cette formation de niveau licence réside dans le fait qu’elle représente un véritable ascenseur social.

Notre institution permet de gravir les échelons par l’effort, le travail, en passant des concours.

C’est une opportunité que les jeunes peuvent saisir pour accéder aux responsabilités les plus élevées, le plus rapidement possible
» poursuit l’officier.

Dans cette promotion (constituée par 86 élèves français et six étrangers), il y a aussi quatre filles dont trois sous-officiers et une engagée volontaire.

La moyenne d’âge est de 25 ans. Les élèves sont déjà aguerris aux techniques militaires puisqu’une dizaine d’entre eux ont déjà combattu en Afghanistan.

Le capitaine Bouzeau, instructeur tactique à l’école interarmes, est chargé de vérifier la mise en pratique des acquis théoriques de ses élèves sur le terrain.

Comme la plupart des instructeurs de la cellule, il a sept ans d’ancienneté en tant qu’officier dans une compagnie avant d’être en capacité de former des élèves à la fonction de chef de section.

«Dans l’Armée de Terre, on peut se former, former les autres, transmettre et partager ses savoir-faire, chacun trouve ce qu’il y cherche»

Dans le club house du stade de la Bastide de Sérou, ambiance d’état major, les cartes sont dépliées et les équipes déployées sur le terrain.

L’exercice «O’Leary», du nom de leur promotion, est un exercice à double action comme l’explique le lieutenant colonel Cyrille Becker commandant de l’Ecole Militaire Interarmes qui coordonne les manœuvres: «la première brigade de l’école militaire interarmes représentée par différentes équipes de sous-lieutenants doit s’infiltrer de Lavelanet à Saint-Girons.

Face à elle, la 2e brigade constituée de jeunes élèves officiers est en mission de contrôle de zone.

Ils sont renforcés par des unités locales, notamment deux sections du 4e régiment de Légion Etrangère de Castelnaudary, une section du 1er régiment de Chasseurs Parachutistes qui se prépare pour l’Afghanistan, pour assurer les liaisons des éléments de la Compagnie de transmission de la 11e Brigade de Parachutistes.

Sans oublier les gendarmes mobiles de St-Gaudens et les hélicoptères du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau […] C’est donc un exercice interarmes complet
»

Le Capitaine Roulier coordonne la progression des différentes équipes sur le terrain où les élèves de 2e année, considérés dans cet exercice comme des fugitifs, doivent se déplacer par équipes de 5-6 dans un rectangle de 70km.

Face à eux la 2e brigade tente de les arrêter mais face «à la bonne participation de la population locale qui aide les évadés et contribue à les faire progresser rapidement !»

En effet, cet exercice a permis de d’établir de nombreux contacts avec la population locale qui a prouvé une fois de plus que l’hospitalité ariégeoise n’était pas un vain mot.

Quant à la section de l’élève officier Le Guen chargée de tenir l’antenne relais d’Unjat, elle est parvenue à contrôler la zone et même à arrêter les évadés infiltrés qui ont tenté de saboter le pylône électrique:

«Cet exercice permet de restituer les connaissances tactiques que l’on acquiert pendant notre scolarité» explique le jeune chef de section, qui serait bien tenté après cette formation par une carrière dans les Transmissions.


La bataille de Camerone sera célébrée à Plonévez - Plonévez-du-Faou

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mardi 19 avril 2011

Cette année, la cérémonie de commémoration de la bataille de Camerone sera célébrée le samedi 30 avril à Plonévez-du-Faou. Organisée par l'association départementale des anciens de la légion étrangère du Finistère, présidée par le lieutenant-colonel Christian Guernalec, elle participe aux principales manifestations patriotiques organisées dans le département.

Chaque année dans une commune différente

La cérémonie se déroule chaque année, dans une commune différente. Camerone est le nom d'une hacienda mexicaine où s'est déroulé, le 30 avril 1863, un combat vital pour les troupes françaises, dans le cadre de la campagne du Mexique engagé par l'empereur Napoléon III. Ce combat a opposé pendant onze heures, 65 hommes de la légion étrangère à 2000 combattants mexicains, permettant ainsi la sauvegarde d'un important convoi de ravitaillement.

Déroulement de la cérémonie

11 h : regroupement à la mairie et formation du cortège. 11 h 10 : déplacement du cortège vers le monument aux morts. 11 h 15 : honneurs à l'arrivée des autorités. 11 h 20 : Allocution du Lieutenant-colonel Christian Guernalec. 11 h 25 : lecture du récit du combat de Camerone. 11 h 35 : dépôt de gerbes et honneurs aux morts. À l'issue de la cérémonie, un vin d'honneur sera offert par la municipalité suivi d'un déjeuner au Chaudron.


Castelnaudary Remise de képis blancs

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Le lundi 18 avril 2011

Mardi 12 avril s'est déroulé dans la localité une cérémonie militaire symbolique. A l'issue d'un mois d'instruction qui devait se terminer par un dernier exercice sélectif, trente-quatre engagés volontaires de la 3e section, (les rouges), de la 2e compagnie du 4e régiment de la Légion Etrangère de Castelnaudary se sont rendus à Laprade afin que leur soit remis le képi blanc qui fera d'eux des légionnaires à part entière.

Allégeance à la France.
Cérémonie très émouvante en présence de nombreux élus locaux dont Aline Jalabert, conseillère générale du canton de Saissac, Jacqueline Récio, maire de Lacombe, Danielle Nicolaou, maire de Brousses-et-Villaret et Francis Bels, conseiller général du canton de Mas-Cabardès ainsi que les maires des communes avoisinantes, une délégation de la gendarmerie et un public nombreux, durant laquelle ils purent recueillir le serment d'allégeance à la France de ces nouveaux légionnaires.

Ensuite, les élus locaux s'unirent dans un geste symbolique aux officiers et sous-officiers pour remettre à chacun l'insigne de sa nouvelle appartenance.

Honneur et loyauté.
Prenant la parole, le colonel Petitau, chef de corps en second, leur souhaita la bienvenue dans la Légion et souligna l'importance de leur engagement, d'honneur et de loyauté, (tradition dont la Légion fait preuve depuis 1831) leur souhaitant de se montrer dignes de leurs prédécesseurs au passé glorieux. S'en suivit un défilé scandé par la cadence du pas de marche traditionnel de la Légion vers la halle municipale. Là, le colonel reprit la parole pour indiquer aux nouveaux légionnaires qu'à partir de ce jour commençait pour eux une période de trois mois d'entraînement intensif avant leur affectation définitive. Il insista sur le fait qu'un effort tout particulier devait être soutenu, aidés de leurs camarades francophones, sur l'apprentissage de la langue française, afin de comprendre et d'être compris dans leur groupe et par la suite dans les unités où ils seront versés. Avant qu'il prenne la parole, le maire de Laprade, se vit offrir par le lieutenant Petry, un képi blanc et une bouteille de vin de la cuvée "Légion étrangère" à titre de souvenir de cette mémorable journée. Par la suite M. Courreau exprima la fierté et l'honneur de son village d'avoir été choisi par la Légion pour célébrer la remise solennelle des képis blancs. Il profita de l'occasion pour remercier les élus locaux qui ont honoré de leur présence cette manifestation. Soulignant que leur présence en qualité de responsables communaux des deux cantons de la Montagne Noire préfigurant la marche depuis quelques mois, vers le rapprochement des deux communautés de communes.

La cérémonie se termina par un vin d'honneur offert à la santé des nouveaux promus.

A partir de ce jour commençe pour eux une période de trois mois d'entraînement intensif avant leur affectation définitive.


Les légionnaires du 1° REG, Eco-Citoyens.

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15.04.2011

Comme le précise leur code d’honneur « fier de ton état de légionnaire, tu le montres dans… ton casernement toujours net. »

Appelés à servir en tous lieux et à tout moment, les légionnaires du quartier Général Rolletde Laudun-l'Ardoise, n’ont pas attendu que l’Ecologie devienne une préoccupation majeure de la planète pour toujours prendre en compte leur environnement.

Qu’il se retrouve dans le désert, en montagne, dans la jungle, dans la campagne européenne ou la savane africaine, le légionnaire bâtisseur a compris qu’à défaut de pouvoir maîtriser son milieu, il pouvait s’en faire un allié et pour cela il fallait d’abord en prendre soin.

C’est pourquoi comme chaque année depuis 2003, et sans attendre le lancement de la semaine nationale du développement durable qui invite les entreprises, les associations, les services publics et collectivités à promouvoir les principes du développement durable et à mener des actions en faveur de la préservation de l’environnement, le 1er régiment étranger de génie de Laudun à profité d’un moment de répit dans ses activités pour procéder à un grand nettoyage de ses emprises.

En partenariat avec l’Office National des Forêts et M. Carminati exploitant forestier à Pouzilhac, ses efforts ont porté sur trois domaines :

- gestion des espaces boisés et lutte contre les feux de forêts au travers d’actions de débroussaillage et d’éclaircissage des terrains militaires ;

- gestion de l’eau et lutte contre les inondations par le biais de l’entretien des fossés et canaux, et nettoyage des berges de la Tave ;

- et enfin plus généralement, nettoyage des espaces naturels par la collecte et le tri des déchets divers abandonnés sur ou à proximité des emprises de l’armée.

« Si nous formons au quotidien des soldats, à travers ce type d’action nous façonnons également l’éco-citoyen que chaque légionnaire doit être lorsqu’il est sous l’uniforme comme dans sa vie civile. Le terrain est notre espace de travail et de vie. C’est donc naturel pour nous de préserver notre environnement. Nous menons nos activités en harmonie avec la nature, raison pour laquelle les terrains militaires sont des sites exceptionnellement riches en faune et en flore » nous confie l’officier qui supervise les opérations.

Les moyens engagés sont à la hauteur des objectifs fixés : 240 légionnaires armés de pelles, pioches, coupe-coupe, débroussailleuses et tronçonneuses, soutenus par onze camions benne et trois bulldozers partent à l’assaut des 122 hectaresde terrains militaires situés sur les communes de Laudun-l’Ardoise et de Saint Laurent des Arbres. Le travail est abattu méthodiquement et efficacement, et à la fin de la journée, le bilan est éloquent :

- près de20 hectaresde bois débroussaillés ;

- plusieurs centaines de mètres de berges et fossés nettoyés ;

- 21 bennes de bois et déchets végétaux qui seront broyés et enterrés pour faire du compost ;

- 9 bennes de métaux, plastiques, pneus et objets divers, dont l’inventaire ferait pâlir de jalousie Prévert, qui seront triés et éliminés de façon appropriée.

Le lendemain matin, tous les légionnaires du régiment se sont élancés pour un long footing de cohésion en direction du plateau du Camp de César, à travers des vignes et une garrigue un peu plus propres que la veille.

Et l’officier de conclure : « Cette journée a été bénéfique pour tout le monde et à tous points de vue. Le légionnaire est avant tout un sapeur et un bâtisseur. Au travers de ces actions collectives, il retrouve ses fondamentaux, renforce son esprit de camaraderie et surtout fait un geste pour la planète ».


Glencore lance son entrée en Bourse

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LONDRES (Reuters) - Glencore, géant du négoce de matières premières, a lancé jeudi le processus de son introduction en Bourse (IPO), une opération attendue de longue date qui pourrait atteindre 12,1 milliards de dollars (7,6 milliards d'euros) si la "greenshoe" est exercée.

Huit heures après l'officialisation de sa volonté de faire appel au marché, Glencore a annoncé la nomination de Simon Murray, ancien membre du conseil d'administration de Vodafone et ancien légionnaire français, au poste de président.

Le décalage entre ces deux annonces a suscité l'inquiétude de certains investisseurs, qui s'interrogent ainsi sur la solidité de la gouvernance du groupe.

"L'entreprise aurait dû avoir choisi le président avant l'annonce des détails de l'opération de mise en Bourse. Cela fait trois ans qu'elle est attendue donc il n'y a aucune excuse possible", a déclaré un investisseur potentiel.

Le groupe, qui sera coté à Londres et Hong Kong, a confirmé dans un document attestant de son intention d'entrer en Bourse (Intention to float) qu'il mettrait en vente une participation comprise entre 15% et 20% de son capital.

L'opération vise un montant compris entre 9 et 11 milliards de dollars. Si l'option de surallocation représentant 10% de l'émission est exercée, ce chiffre pourrait grimper jusqu'à 12,1 milliards.

L'IPO, dont la partie londonienne devrait permettre de lever jusqu'à 8,8 milliards de dollars et celle de Hong Kong jusqu'à 2,2 milliards, devrait conférer à la société une valorisation d'une soixantaine de milliards de dollars.

Cette entrée en Bourse, la plus importante jamais réalisée à Londres, devrait aussi marquer la fin d'une tradition de secret entourant le fonctionnement de la société, numéro un mondial du négoce de matières premières.

LA FOURCHETTE DE PRIX FIXÉE LE 4 MAI

Basé à Baar, en Suisse, le groupe tente de capitaliser sur l'envolée du cours des matières premières et de profiter de ses bons résultats 2010, avec un bond de 40% de son bénéfice net à 3,8 milliards de dollars et de 36% de son chiffres d'affaires à 145 milliards de dollars.

"Le volume de transactions sur les matières premières va continuer à augmenter dans le monde. Les investisseurs vont sans doute être très intéressés par l'IPO, vu que les cours (...) sont si hauts ces temps-ci", juge Kay Hian, analyste chez UOB.

Pour Kirby Daley, stratège matières premières chez Newedge, "il est très malin de leur part d'être cotés à la fois à Londres et Hong Kong. L'appétit pour les valeurs liées aux matières premières en Asie est connu et reste solide."

Glencore devrait fixer le 4 mai la fourchette de prix retenue et la date conditionnelle de début de cotation est fixée au 19 mai, montre le document d'intention.

Selon ce texte, Citigroup, Credit Suisse et Morgan Stanley cordonneront conjointement l'opération.

POLITIQUE "PROGRESSIVE" DE DIVIDENDE

Le directeur général Ivan Glasenberg s'est dit confiant dans le fait que le processus irait désormais à son terme, un sentiment partagé par des analystes et des gestionnaires de fonds.

"Avec un tel attelage de banques derrière (l'IPO), elle ira au bout. Il faudrait que le marché aille très mal pour qu'elle soit retirée", juge Damien Hackett, de Canaccord Genuity.

Certains montrent toutefois un enthousiasme plus mesuré vis-à-vis de cette entrée en Bourse.

"Je vais attendre de voir comment l'action se comporte avant de décider d'acheter ou non. Nous ne savons pas clairement dans quelle phase du marché des matières premières nous nous situons", prévient Ion-Marc Valahu, gestionnaire de fonds chez Clairinvest.

La société, actuellement contrôlée par quelque 500 associés, a dit prévoir de déclarer un dividende intérimaire de 350 millions de dollars en août 2011, et compte mener une politique de dividende "progressive", en maintenant ou en accroissant le montant total de son dividende ordinaire chaque année.

Glencore précise avoir décidé de la désignation d'un nouveau président pour son conseil d'administration mais indique que son nom sera dévoilé ultérieurement.

"C'est une décision importante, nous sommes en plein dans le processus final. Nous avons choisi quelqu'un, donc nous devrions l'annoncer sous peu", a dit Ivan Glasenberg lors d'un entretien téléphonique avec Reuters, refusant d'en dire plus.

Grâce aux fonds ainsi levés, le groupe prévoit d'allouer 5 milliards de dollars aux dépenses d'investissement sur les trois prochaines années, et 2,2 milliards pour accroître sa participation dans le groupe minier russe Kazzinc, dont il détient déjà 50,7% du capital. Il possède également 34,5% du géant minier Xstrata

Jean Décotte et Catherine Monin pour le service français, édité par Nicolas Delame et Benoît Van Overstraeten


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