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2014


Geneviève de Galard, l'infirmière de Diên Biên Phù, n'a rien oublié

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Publié le 07-05-2014

Geneviève de Galard, 89 ans, l'infirmière de Diên Biên Phù, photographiée le 29 avril 2014 à son domicile parisien (c) Afp

Paris (AFP) - Le bruit "d'enfer" de l'artillerie Viêt-minh, les noms de "ses" blessés, la "solidarité et le courage" des soldats: Geneviève de Galard, 89 ans, l'infirmière de Diên Biên Phù, n'a rien oublié.

Seule femme présente lors de la chute du camp retranché le 7 mai 1954, cette dame mince et élégante aux yeux bleus déroule ses souvenirs dans son appartement parisien.

Infirmière diplômée, Geneviève de Galard a 28 ans lorsqu'elle signe en mai 1953 un contrat de convoyeuse de l'air et se porte volontaire pour l'Indochine.

Dès janvier 1954, elle accompagne dans les Dakota C47 médicalisés les malades et les blessés depuis Diên Biên Phù. A partir du 13 mars et les bombardements Viêt-minh de la piste d'aviation du camp, les évacuations sanitaires deviennent très difficiles.

"Les blessés s'entassaient dans l'antenne médicale, prévue pour traiter 55 blessés et l'on ne savait plus où les installer", raconte Geneviève de Galard.

Le 28 mars, son avion se pose acrobatiquement à Diên Biên Phù mais ne redécollera jamais. Elle passe sa première nuit sur un brancard.

Elle se porte volontaire pour servir comme infirmière. Geneviève de Galard soigne alors parachutistes coloniaux et légionnaires à la lumière de lampes de poche, refait des pansements, administre des piqûres au Phénergan, réconforte les blessés.

- "Mes chers blessés" -

"Dans l'antenne médicale, le bruit des bombardements était infernal et, lors de l'accalmie du matin on savait que d'autres brancards allaient nous arriver", raconte-t-elle.

"Quand tout cela sera fini, Geneviève, je vous emmènerai danser", lui dit Haas Hantz, un jeune légionnaire allemand, amputé des deux bras et d'une jambe et qui survivra.

"J'ai accompagné jusqu'à ses tout derniers moments le sous-lieutenant Robert Chevallier", se souvient Geneviève de Galard qui voit encore ou correspond régulièrement avec les familles de "ses chers blessés".

Le 29 avril, elle est faite chevalier de la Légion d'honneur et reçoit la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs des mains du commandant du camp Christian de Castries qui a reçu ses deux étoiles de général dans un parachutage.

Le 30 avril, pendant la célébration de Camerone, fête de la Légion étrangère, elle est nommée légionnaire de 1ère classe honoraire. Cinquante ans plus tard, elle aura l'insigne honneur d'être la première femme à remonter la "Voie sacrée" à Aubagne (Bouches-du-Rhône).

A la chute du camp retranché, le 7 mai 1954, le Viêt-minh autorise le personnel médical français présent, dont Geneviève de Galard, à continuer à soigner les 800 blessés, sous la surveillance des soldats du Viêt-minh, en attendant leur libération et leur évacuation.

- "Nos yeux bleus" -

Elle demande à rester jusqu'à l'évacuation des derniers blessés mais sera finalement poussée dans un avion pour quitter Diên Biên Phù. "Qu'est-ce que nous allons devenir sans nos yeux bleus?", lui dit Julot Vandamme, un des derniers blessés qu'elle laisse derrière elle.

Le 1er juin 1954, Geneviève de Galard arrive à Orly où elle se retrouve brusquement confrontée à une immense popularité "que je n'avais jamais ni voulue ni recherchée alors que je n'avais fait que mon devoir".

"Pour ne pas nuire à mes camarades restés prisonniers, ajoute-t-elle, je décide d'éviter au maximum les interviews et je m'efforce de répondre aux nombreuses lettres de parents de mes blessés".

Elle fait la Une de Paris-Match le 8 juin avec la couverture "La France accueille l'héroïne de Diên Biên Phù". Elle apprend que des journalistes américains ont proposé des milliers de dollars pour l'exclusivité de son séjour à Diên Biên Phù.

Invitée par le Congrès américain - "la première invitation de ce genre depuis Lafayette", glisse son époux - elle est accueillie comme un chef d'Etat à partir du 26 juillet 1954. Elle est décorée à la Maison Blanche par le président Eisenhower de la Médaille de la Liberté, la plus haute distinction américaine pour un étranger.

Surnommée "L'ange de Diên Biên Phù" par la presse américaine, elle parcourt le pays pendant trois semaines et descendra Broadway sous les confettis devant des milliers de New-Yorkais lors d'une mémorable "ticker-tape parade". J'ai alors eu l'impression d'être tout à la fois actrice et spectatrice".

Geneviève de Galard a été élevée à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur en janvier 2011.


Des légionnaires allemands en première ligne à Diên Biên Phù

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publié le 07/05/2014

Paris - Plus d'un millier de soldats allemands se sont battus à Diên Biên Phù sous le képi blanc de la Légion étrangère. D'anciens parachutistes du IIIe Reich ou des spécialistes de la lutte anti-guérilla auxquels la France a recouru massivement contre l'armée Viêt-minh.

Photo prise le 25 mars 1954 du chant de bataille de Diên Biên Phù. afp.com

A Diên Biên Phù, la Légion est en première ligne et les Allemands constituent l'ossature de ses bataillons. Plusieurs centaines d'entre eux mourront dans la bataille ou au cours de la longue marche des prisonniers qui suivit. 

A l'origine de cet afflux, il y a la décision française de ne pas envoyer les appelés du contingent en Indochine où le corps expéditionnaire est constitué de professionnels. Le manque de volontaires français va être logiquement compensé par la Légion étrangère et les troupes d'Afrique, qui elles ne manquent pas de candidats. 

"C'est un apport massif, dans certaines unités on a 80% d'Allemands", souligne Pierre Thoumelin, un jeune chercheur qui a retracé leur parcours dans un livre intitulé "L'ennemi utile" (Ed Schneider Text). A Diên Biên Phu, ils sont entre 1.200 et 1.300, "ce qui est énorme".  

Au total, environ 11.000 légionnaires, dont 3.000 Allemands, ont été tués en Indochine. Ces derniers avaient notamment été recrutés dans des camps de prisonniers après la Seconde Guerre mondiale. La France organise alors des campagnes de recrutement parmi ces soldats vaincus que personne n'attend. Outre les Allemands, des Italiens, des Autrichiens ou des Hongrois s'engagent alors en nombre dans la Légion. 

Leur recrutement aurait même commencé dès 1943 dans les premiers camps de détention en Afrique du nord. Un parcours complexe, puisque ces volontaires allemands s'engageaient alors dans une armée en guerre contre leur propre pays.  

Les Allemands, dont certains font la guerre depuis 1939, sont des soldats aguerris, plus âgés que la moyenne des légionnaires. Beaucoup sont d'anciens parachutistes de la luftwaffe, l'aviation allemande, et forment l'encadrement des unités de choc de la Légion. 

La France reste alors discrète sur ce recrutement d'anciens soldats allemands, vis-à-vis notamment de l'Allemagne elle-même. Mais le Parti communiste (PCF), farouchement opposé aux guerres coloniales, pointe sans cesse la Légion comme un repère d'anciens nazis sous l'uniforme français. C'est en particulier le cas pendant la bataille de Diên Biên Phù, quand la presse Viêt-minh révèle la présence de très nombreux Allemands dans les combats.  

La plupart des volontaires allemands sont d'anciens soldats de la Wehrmacht, mais l'armée est moins regardante sur leur passé militaire quand elle a un besoin urgent d'hommes à envoyer en Indochine. Selon Pierre Thoumelin, qui a croisé les archives françaises et allemandes, environ 10% d'entre eux ont un passé trouble ou sont d'anciens membres avérés de la Waffen-SS, la branche militaire des SS. 

D'autres sont des spécialistes de la lutte anti-subversive, qu'ils ont notamment pratiquée dans les Balkans, et dont l'armée française à un cuisant besoin en Indochine. "Il y avait aussi de jeunes Allemands qui n'avaient pas connu la guerre et s'engageaient dans la Légion parce qu'il n'y avait pas de travail dans leur pays dévasté", ajoute Pierre Dufour, auteur d'une histoire de la Légion en Indochine (Ed Nimrod). 

L'armée Viêt-minh va tenter de retourner ces Allemands qu'elle appelle par haut-parleurs à déserter contre la promesse de rentrer chez eux, en Allemagne de l'est, via les pays communistes. D'autres encore deviendront des cadres des troupes Viêt-minh ou seront utilisés pour décrédibiliser la guerre coloniale française. "Après Diên Biên Phu, les Allemands sont regroupés dans des camps qui leur sont réservés. On les traite à part parce qu'on veut les rééduquer politiquement", note Pierre Thoumelin. 

Depuis, les autorités ont longtemps passé sous silence cet enrôlement massif de légionnaires allemands, dont le rôle pendant de la guerre d'Indochine s'avère pourtant très important. 

Par

La bataille de Diên Biên Phù, soixante ans après

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Des visiteurs découvrent, aujourd’hui, les traces laissées par les 1000 kg d’explosifs utilisés par le Viet-Minh pour déloger les troupes françaises d’un de leur dernier bastion, « Eliane 2 ».
Des visiteurs découvrent, aujourd’hui, les traces laissées par les 1000 kg d’explosifs utilisés par le Viet-Minh pour déloger les troupes françaises d’un de leur dernier bastion, « Eliane 2 ». | Photo : Hoang Dinh Nam / AFP

Le 7 mai 1954, s'achevait la plus longue et meurtrière bataille de la guerre d'Indochine : Diên Biên Phù. Une lourde défaite française contre les forces du Viet Minh.

Il y a soixante ans, le 7 mai 1954, s'achevait la bataille de Diên Biên Phù, la plus longue et la plus meurtrière de la guerre d'Indochine. Cette lourde défaite française contre les forces du Viet Minh, indépendantistes et communistes, met rapidement un terme à huit ans de conflit – en juillet 1954 avec les accords de Genève.

Pour l'édition du soir, l'historien franco-vietnamien Pierre Brocheux détaille les enjeux de cette bataille et ses conséquences.

L'article complet est à retrouver dans l'édition du soir de ce mardi. L'accès est gratuit au bout du lien ci-dessous.


Dien Bien Phu: Did the US offer France an A-bomb?

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5 May 2014

Sixty years ago this week, French troops were defeated by Vietnamese forces at Dien Bien Phu. As historian Julian Jackson explains, it was a turning point in the history of both nations, and in the Cold War - and a battle where some in the US appear to have contemplated the use of nuclear weapons.

"Would you like two atomic bombs?" These are the words that a senior French diplomat remembered US Secretary of State John Foster Dulles asking the French Foreign Minister, Georges Bidault, in April 1954. The context of this extraordinary offer was the critical plight of the French army fighting the nationalist forces of Ho Chi Minh at Dien Bien Phu in the highlands of north-west Vietnam.

The battle of Dien Bien Phu is today overshadowed by the later involvement of the Americans in Vietnam in the 1960s. But for eight years between 1946 and 1954 the French had fought their own bloody war to hold on to their Empire in the Far East. After the seizure of power by the Communists in China in 1949, this colonial conflict had become a key battleground of the Cold War. The Chinese provided the Vietnamese with arms and supplies while most of the costs of the French war effort were borne by America. But it was French soldiers who were fighting and dying. By 1954, French forces in Indochina totalled over 55,000.

At the end of 1953, French commander in chief Gen Navarre had decided to set up a fortified garrison in the valley of Dien Bien Phu, in the highlands about 280 miles from the northern capital of Hanoi. The valley was surrounded by rings of forested hills and mountains. The position was defensible providing the French could hold on to the inner hills and keep their position supplied through the airstrip. What they underestimated was the capacity of the Vietnamese to amass artillery behind the hills. This equipment was transported by tens of thousands of labourers - many of them women and children - carrying material hundreds of miles through the jungle day and night. On 13 March the Vietnamese unleashed a massive barrage of artillery and within two days two of the surrounding hills had been taken, and the airstrip was no longer usable. The French defenders were now cut off and the noose tightened around them.

It was this critical situation which led the French to appeal in desperation for US help. The most hawkish on the American aide were Vice-President Richard Nixon, who had no political power, and Admiral Radford, Chair of the Joint Chiefs of Staff. Also quite hawkish was the US Secretary of State John Foster Dulles, who was obsessed by the crusade against Communism. More reserved was President Eisenhower who nonetheless gave a press conference in early April where he proclaimed the infamous "domino theory" about the possible spread of Communism from one country to another.

"You have a row of dominoes set up, you knock over the first one, and what will happen to the last one is the certainty that it will go over very quickly," he said. "So you could have a beginning of a disintegration that would have the most profound influences."

Saturday 3 April 1954 has gone down in American history as "the day we didn't go to war". On that day Dulles met Congressional leaders who were adamant they would not support any military intervention unless Britain was also involved. Eisenhower sent a letter to the British Prime Minister Winston Churchill warning of the consequences for the West if Dien Bien Phu fell. It was around this time, at a meeting in Paris, that Dulles supposedly made his astonishing offer to the French of tactical nuclear weapons.

In fact, Dulles was never authorised to make such an offer and there is no hard evidence that he did so. It seems possible that in the febrile atmosphere of those days the panic-stricken French may simply have misunderstood him. Or his words may have got lost in translation.

"He didn't really offer. He made a suggestion and asked a question. He uttered the two fatal words 'nuclear bomb'," Maurice Schumann, a former foreign minister, said before his death in 1998. "Bidault immediately reacted as if he didn't take this offer seriously."

According to Professor Fred Logevall of Cornell University, Dulles "at least talked in very general terms about the possibility, what did the French think about potentially using two or three tactical nuclear weapons against these enemy positions".

Bidault declined, he says, "because he knew… that if this killed a lot of Viet Minh troops then it would also basically destroy the garrison itself".

In the end, there was no American intervention of any kind, as the British refused to go along with it.

The last weeks of the battle of Dien Bien Phu were atrociously gruelling. The ground turned to mud once the monsoon began, and men clung to craters and ditches in conditions reminiscent of the battle of Verdun in 1916. On 7 May 1954, after a 56-day siege, the French army surrendered. Overall on the French side there were 1,142 dead, 1,606 disappeared, 4,500 more or less badly wounded. Vietnamese casualties ran to 22,000.

In this year marked by two other major anniversaries - the centenary of the outbreak of World War One and the 70th anniversary of D-Day - we should not forget this other battle that took place 60 years ago. In the history of decolonisation it was the only time a professional European army was decisively defeated in a pitched battle. It marked the end of the French Empire in the Far East, and provided an inspiration to other anti-colonial fighters. It was no coincidence also that a few weeks later a violent rebellion broke out in French Algeria - the beginning of another bloody and traumatic war that was to last eight years. The French army held so desperately on to Algeria partly to redeem the honour it felt had been lost at Dien Bien Phu. So obsessed did the army become by this idea that in 1958 it backed a putsch against the government, which it believed was preparing what the generals condemned as a "diplomatic Dien Bien Phu". This putsch brought back to power Gen de Gaulle who set up the new presidential regime that exists in France today. So the ripples of Dien Bien Phu are still being felt.

A memorial in Dien Bien Phu commemorates the French soldiers who died there

It was also in 1954 that France began working on its own independent nuclear deterrent.

For the Vietnamese, however, Dien Bien Phu, was only the first round. The Americans, who had refused to become directly involved in 1954, were gradually sucked into war - the second Vietnam War - during the 1960s.


Les anciens de la Légion commémorent

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le 04/05/2014

L’amicale départementale des Anciens de la légion étrangère, sous la présidence de Symon Y-Khlot, a commémoré le 151e anniversaire de la bataille de Camerone. C’est au village de Sainte-Hélène que ce prestigieux fait d’armes a eu lieu : le 30 avril 1863, 60 légionnaires, sous les ordres du capitaine Danjou, ont tenu jusqu’au bout de leur serment, pendant douze heures, jusqu’à la dernière vie, pour protéger un convoi logistique. Ils ont résisté à 2 000 ennemis mexicains, ce qui a été rappelé et mis à l’honneur.

Dépôt de gerbe au monument aux morts, lecture du récit du combat de Camerone, Marseillaise et chant du Boudin ont marqué cette cérémonie du souvenir à laquelle participaient Yves Andreu, directeur de l’Onac, Hubert Grousson, maire de la commune, 14 porte-drapeaux ainsi que les présidents des associations des anciens combattants de la Légion, de l’Union nationale parachutiste des sections de Chalon et du Creusot, de l’Union nationale des Anciens combattants Chalon, de l’Office national des anciens combattants et veuves de guerre, des personnels retraités de la gendarmerie (UNPRG), du Comité du Souvenir français avec le colonel Buquet, des aveugles de guerre ainsi que quelques familles. Un hommage solennel emprunt d’un grand sentiment de camaraderie entre les différents participants.

CHRISTIAN VARRIOT


Les anciens légionnaires commémorent Camerone

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Les responsables des amicales bretonnes en présence de Jacques Le Nay (2e à gauche) : le colonel Guernalec de Quimper, le général Colcomb de Saint-Malo, le général Mariotti de Larmor-Plage, le colonel Durieu de Nantes, le capitaine Valentin de Rennes.
Les responsables des amicales bretonnes en présence de Jacques Le Nay (2e à gauche) : le colonel Guernalec de Quimper, le général Colcomb de Saint-Malo, le général Mariotti de Larmor-Plage, le colonel Durieu de Nantes, le capitaine Valentin de Rennes. |

Cent douze membres des amicales des anciens de la Légion étrangère de Bretagne (Côtes-d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et Morbihan) étaient réunis, mercredi, à Plouay (Morbihan) pour commémorer solennellement « l'héroïque combat de Camerone », au Mexique, sous Napoléon III. Les cérémonies se sont déroulées en présence du général Dominique Mariotti, président de l'amicale du Morbihan, et du général Colcomb, président des amicales des anciens légionnaires de France. Reinhold Hornung, de Guidel, a reçu la médaille fédérale de la Légion « en hommage à son courage et son sens du service ».


Nîmes : les légionnaires du 2e REI ont commémoré Camerone

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02/05/2014



Les légionnaires du 2e REI (Régiment étranger d'infanterie), basés à Nîmes, ont célébré, mercredi, le 151e anniversaire du combat de Camerone s'est déroulé le 30 avril 1863 au Mexique.

Mercredi en début d'après-midi, un mémorial en hommage aux soldats morts pour la France a été inauguré à la caserne du 2e Régiment étranger d'infanterie basé à Nîmes. Ce monument en granit, du travail méticuleux mené depuis près de deux ans par le major Houssin, recense les noms des 11 900 légionnaires morts au combat.

Durant l'après-midi petits et grands ont pu admirer sur l'esplanade des arènes les armes et véhicules militaires . Les légionnaires expliquaient aux passants le fonctionnement des armes et du système Félin (Fantassin à équipements et liaisons intégrés).

La présentation a été suivie à partir de 16 h 20 d'une démonstration de techniques de combat et d'un défilé de six compagnies du régiment au sein des Arènes. Lors de la cérémonie un jeune légionnaire a conté le récit de la bataille de Camerone.


La bataille de Camerone célébrée

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Publié le vendredi 02 mai 2014

La bataille de Camerone est un combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l'expédition française au Mexique. Cette bataille est célébrée chaque année comme un haut fait de la Légion étrangère, dans toutes ses unités. Au fenua, ce 151e anniversaire a été célébré, mercredi matin, au cimetière de l’Uranie, au carré du CEP où sont enterrés les frères d’armes. La cérémonie a réuni de nombreux anciens légionnaires, son président l’adjudant-chef Pierre Smail, le colonel Chauvel, représentant l’amiral et bien d’autres.

Un Tourangeau à la direction des ressources humaines

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02/05/2014

Le colonel Hedin, qui part à la retraite, a été décoré de l'ordre national du Mérite par le général Georgelin. - (Photos NR Hugues Le Guellec)
 
Le colonel Bruno Frémin du Sartel a pris son commandement mercredi. - (Photos NR Hugues Le Guellec)

Une prise d'armes a eu lieu mercredi matin à la caserne du boulevard de la Liberté pour le départ du colonel Hedin, commandant de la direction des ressources humaines (DRH), et la prise de commandement par un Tourangeau, le colonel Bruno Frémin du Sartel.
Il est le frère du vicaire général, le père du Sartel, et a deux autres frères dans la région, l'un agriculteur à Céré-la-Ronde et l'autre chef d'entreprise. Tours correspond à son 3e temps de commandement.
Officier de cavalerie, il a commandé un groupe de chars Leclerc dans le sud de la France. Il a créé et dirigé, pendant trois ans, la base de défense à Saint-Maixent (Deux-Sèvres) dont dépendaient quatre départements.
Durant sa carrière, ce fils de paysan engagé en 1980 est aussi passé par la Légion étrangère (1er REC) Orange (Vaucluse) et Djibouti. Il remplace donc le colonel Hedin, parti à la retraite après 35 ans dans l'armée au sein de laquelle il était entré en 1978 comme aspirant du contingent.
Après l'école militaire interarmes, il a choisi l'infanterie puis est parti en Allemagne, à Soissons (Aisne), à Montpellier (Hérault), à Rouen (Seine-Maritime) et à Mutzig (Bas-Rhin). En opération, il a effectué des séjours en République centrafricaine, en ex-Yougoslavie, deux fois au Kosovo et une fois en Croatie.
En 2010, il s'est occupé du déménagement de la DRH de l'armée de terre de Paris à Tours. A l'occasion de son départ, il a reçu l'ordre national du Mérite (ONM) des mains du général Georgelin, grand chancellier de l'ONM, ancien chef d'état-major des armées.

Deux autres personnes ont aussi été décorées de l'ONM : le colonel Caiazzo et le lieutenant-colonel Leterrier. La médaille militaire a été décernée aux majors Sordet et Lucas et aux adjudants-chefs Leboulche et Doutord.


Castelnaudary. Le «4» a commémoré Camerone

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Publié le 02/05/2014

Le traditionnel défilé, sapeurs en tête, a conclu la cérémonie./Photos DDM, Gladys

Rarement la cérémonie de Camerone avait connu une telle affluence. Les tribunes étaient pleines à craquer, des chaises ont dû, dans l'urgence, être rajoutées. Plus de 1 200 personnes étaient, ce mercredi, aux côtés des légionnaires du «4» et de leur commandant, le colonel Lobel, pour la commémoration de ce combat où une soixantaine de légionnaires, sous les ordres du capitaine Danjou, ont résisté face à deux mille Mexicains.

«Ce fait d'armes symbolise tout l'esprit Légion qui structure notre institution depuis plus d'un siècle», a souligné, dans son allocution face aux soldats du «4», celui qui fut leur chef de corps de 2001 à 2002, le général Thibault qui présidait la cérémonie. Et de rappeler qu'il «n'y a pas de petite mission, pas de bonne ni de mauvaise mission. Il y a la mission». Au «4», elle est de «former le soldat qui va servir la Légion étrangère et à travers elle, la France», a poursuivi le général.

Parmi les moments forts de la cérémonie, une remise de képis blancs – celle de la section du lieutenant Dutoit de la 1re compagnie. Tous les engagés volontaires de la Légion suivent au 4e RE quatre mois de formation. C'est après un mois en ferme et au terme d'une marche de 50 kilomètres qu'ils reçoivent leur képi blanc. Camerone avait également ses médaillés. Ils étaient douze cette année.

Place ensuite à la fête avec des portes ouvertes. «Une occasion unique dans l'année pour les Chauriens de rencontrer tous les militaires du régiment», a souligné le colonel Lobel. Ils n'ont pas boudé le rendez-vous.

Gladys Kichkoff

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