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2013


La Légion Étrangère en toute intimité

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le 02/05/2013

Le “Grand Museé" de la Légion Étrangère, qui ouvrira ses portes au public l’été prochain, donne à voir ce que le légionnaire a

de plus intime : ses traditions, ses peines et ses joies, ses glorieux anciens, ses objets fétiches, ses reliques, et ses rites aussi.

Même Mickey, le temps d’une aventure publiée en 1940, a servi “in the foreign legion”. Laurel et Hardy aussi. Des cinéastes, des peintres, des romanciers, et des banquiers ont également porté le képi blanc. Pour de bon, sur des théâtres d’opérations parfois sanglants. De nombreux artistes ont aussi puisé leur inspiration dans les faits d’armes des vaillants légionnaires. Et depuis la création de ce corps d’élite, en 1831 par un Louis-Philippe qui avait besoin d’hommes courageux en Algérie, la Légion Étrangère a édifié sa propre légende.

Voici que la légende dispose depuis quelques jours d’un lieu pour prospérer. Car avec le “Grand Musée de la Légion Étrangère” qui vient d’être inauguré à Aubagne (Bouches-du-Rhône), le visiteur se faufile dans ce que le légionnaire a de plus intime. Ses traditions, ses peines et ses joies, ses glorieux anciens, ses objets fétiches, ses reliques, ses rites aussi… Et même son armoire métallique où est soigneusement rangée sa chemise à quinze plis.

Sur 2 000 mètres carrés, dont une partie ancienne qui existait déjà a été rénovée, la Légion n’a pas fait les choses à moitié. D’abord en confiant la réalisation de ce projet à Fabrice Hergott, directeur du musée d’art moderne de la ville de Paris, et à la scénographe Cécile Degos. Après deux ans de travaux, pour un coût de 3,7 millions d’euros dont deux issus d’une souscription, un parcours muséographique jalonné de verre et d’acier est décliné en douze salles thématiques (Au-delà du mythe, Horizons lointains, Seconde Guerre mondiale, Indochine-Algérie, Une vie de légionnaire, la crypte…).

Il s’agit manifestement là d’une belle réalisation, qui d’ailleurs vient d’être saluée par le ministre de la Défense lors de la commémoration du 150e anniversaire du combat de Camerone.

Et puis ce musée a été labellisé “musée de France”, pour la qualité de ses collections et la rigueur scientifique avec laquelle il a été conçu.

Naturellement, le conservateur de ce vaisseau de la mémoire est un militaire. Mais pas n’importe lequel, puisque le capitaine Géraud Seznec a suivi un cursus en “patrimoine et archéologie militaire” et en “muséologie”, avant de soutenir un mémoire de troisième cycle à l’École du Louvre.

Avec l’aide précieuse et passionnée de nombreux légionnaires, il a rassemblé des milliers d’objets et d’œuvres d’art. Des tableaux flamboyants du soldat Marino, des uniformes, des décorations, la canne du caporal Maine, l’un des trois rescapés de Camerone, ou encore une urne contenant de la terre prélevée sur les lieux mêmes de cette mémorable bataille. ..

Lieu de mémoire mais aussi d’actualité, le “Grand Musée” dispose d’une salle où seront régulièrement diffusés des reportages consacrés aux unités de la Légion en opérations extérieures. Comme par exemple en ce moment au Mali.

Mais pour le général Christophe de Saint-Chamas, le commandant de la Légion Étrangère, ce musée poursuit d’abord un double objectif : “Se souvenir des anciens et honorer la Légion d’hier, intégrer et éduquer les jeunes légionnaires.”


De la testostérone, 150 ans après Camerone

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Publié le jeudi 02 mai 2013

La cérémonie s’est déroulée mardi 30 avril,au 6e étage du cimetière de l’Uranie à Papeete.

La commémoration du 30 avril 1863, date de la fameuse bataille de Camerone, s’est déroulée cette année avec une ferveur toute particulière chez les militaires. Car cela faisait 150 ans que des légionnaires français avaient résisté avec beaucoup d’héroïsme aux soldats de l’armée du Mexique.

À Tahiti, une cérémonie était organisée au carré du CEP, au 6e étage du cimetière de l’Uranie, sous les ordres du général Damien Lejeune, qui représentait l’amiral Anne Cullerre, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française. “Pour nous, ce 150e anniversaire revêt une importance énorme, puisqu’il s’agit de rendre hommage à nos anciens, qui sont morts là-bas, à Camerone, au Mexique, et qui ont contribué à la gloire de la Légion” explique Pierre Smail, président de l’association des anciens légionnaires de la Polynésie française. “Cet épisode héroïque procurait un véritable soutien moral à tous les nouveaux légionnaires qui partaient à la guerre, partout où on les y envoyait, et pour ma part, j’ai fait la guerre d’Algérie. C’est un grand soutien et on veut être digne de nos anciens.”

Des jeunes partent encore pour s’engager dans la Légion

“Aujourd’hui, nous sommes une quarantaine d’anciens légionnaires à Tahiti, mais il y a tout de même 250 légionnaires qui ont été recensés en Polynésie française, de juillet 1963 à l’an 2000 où la Légion étrangère a quitté Tahiti, certains d’entre eux étant d’origine polynésienne. Le fait que la Légion soit venue en Polynésie lui a donné une importance énorme au niveau local, et beaucoup se sont engagés, sont devenus légionnaires, et sont partis combattre sur de nombreux champs de bataille, au sein de cette arme d’élite qu’est la Légion. Et même actuellement, il n’y en a pas beaucoup, mais plusieurs jeunes partent chaque mois vers la métropole pour s’engager dans la Légion” a conclu le président de l’AALPF.

Les anciens légionnaires ont ensuite été conviés à un déjeuner dans un restaurant de la place, histoire de se remémorer certains faits de leur période d’active.


Le "Camerone" très spécial de Victor Ferreira

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Le 02 mai à 6h00 par X. C. | Mis à jour le 04 mai

PHOTO/.Photo D.R

Pour Victor Ferreira, élu municipal, Adjudant-chef au 4e R.E, le 150e anniversaire de Camerone ne manque certainement pas de panache. La vie a été particulièrement dure avec lui, qui retranché dans son auberge de Camerone à lui, a su trouver les ressources pour prendre un nouveau départ, et quel départ... Une carrière de photographe qui prend son envol depuis quelques mois à Alicante, son nouveau lieu de résidence. Il expose actuellement sur de vastes panneaux accrochés dans la ville espagnole ses portraits ramenés de son service en Côte d'Ivoire, exposition qui fait beaucoup parler d'elle en Andalousie et en Côte d'Ivoire. Et ce mardi soir, à Aubagne, il en inaugurait une autre qui lui tient particulièrement à cœur, intitulée "La Légion dans la peau : tatouages de légionnaires". 40 photos de légionnaires arborant leurs tatouages.

Le label Marseille capitale culturelle

L'exposition qui inaugure aussi le tout nouveau musée de la Légion Étrangère d'Aubagne, à la construction duquel la municipalité de Castelnaudary participe depuis de nombreuses années par le biais de dons exceptionnels, tombe bien puisque Marseille, toute proche, a été désignée capitale européenne de la culture. Victor Ferreira se retrouve donc catapulté dans la programmation de "Marseille Provence 2013" . Ses photos, poignantes à la fois par les histoires que racontent les dessins gravés sous l'épiderme, mais aussi par les regards que lancent, en toute confiance, ceux qui dévoilent ainsi leur secret parfois le plus intime à la caméra, ne manqueront pas d'attirer l'attention bien au-delà du public "Légion" visitant le musée de la Légion Étrangère. Car on est loin des clichés colportés par le cinéma et certains médias va-t-en-guerre, à l'image de ce jeune homme arborant de discrets oiseaux s'évadant de son torse, ou de cette maxime dans le dos d'un autre, sur une croix de Jésus : "Comme toi j'ai souffert...». Victor Ferreira fait ressortir à la fois l'humanité de ces hommes, leurs faiblesses, leurs fiertés et offre le récit des vies de ces hommes "sans passé" venus à la Légion pour s'y construire un présent. Le travail réalisé par l'adjudant-chef sur une période de trois ans, a nécessité de nombreux déplacements dans les divers régiments de la Légion. Il fera l'objet d'un livre avant la fin de l'année et sera sans doute édité en Espagne, même si des éditeurs français se sont montrés très intéressés.

Bientôt un livre

La maquette du livre existe déjà, elle est accompagnée de textes brefs, aussi humbles et factuels que les paroles sans fard de l'ex-légionnaire, qui a toujours eu le don d'être poétique sans le vouloir, parce que plein d'humanité, et seront éclairés par les commentaires d'un psychiatre qui se penche sur le rituel universel du tatouage, décliné ici par des hommes "irréguliers" (pour reprendre le titre de l'un des livres fétiches du photographe, écrit par Étienne de Montety). https://www.victorferreira.fr Une nouvelle vie pour l'adjudant-chef Ferreira. Photographe, ses "Tatouages de légionnaires" feront l'objet d'un livre


Hommage appuyé aux légionnaires

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Publié le jeudi 02 mai 2013

Une gerbe a été déposée au pied du monument aux morts.

150e anniversaire de la bataille de Camerone.

Mardi après-midi, c'est en présence de nombreux porte-drapeaux et de présidents d'associations d'anciens combattants, qu'une cérémonie s'est déroulée au monuments aux morts, près de la cathédrale Saint-Étienne pour rendre un hommage appuyé à la soixantaine de légionnaires qui, il y a maintenant 150 ans, ont laissé leur vie lors de la bataille de Camerone. Bernard Haleux, président de l'amicale autonome de la Légion et amis de la Légion étrangère de Châlons a tout d'abord tenu à rendre hommage à James Hariot ancien vice-président de l'association décédé le 26 janvier dernier. Puis il a rappelé que c'est « Avec un esprit de corps sans égal, fiers de leur passé héroïque, étrangers, devenus fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé, cultivant leurs glorieuses traditions, l'esprit de Camerone, le sens du volontariat et du sacrifice, les légionnaires, avec les 35 000 d'entre eux qui sont morts au champ d'honneur, symbolisent les plus hautes vertus militaires dont la France peut s'enorgueillir. »
A l'issue de cette commémoration, les participants se sont rendus à la Maison du Combattant à Tirlet pour y déguster le traditionnel boudin.


Camerone : le souvenir demeure

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Publié le jeudi 02 mai 2013

Le souvenir de ce combat le 30 avril 1863 reste en mémoire.
 
Il y a 150 ans, le 30 avril 1863, la 3e compagnie du régiment étranger, forte de trois officiers et de 62 hommes - dont le capitaine Danjou, qui en assurait le commandement, secondé par le sous-lieutenant Maudet, porte-drapeau et Vilain, payeur, retranché à l'intérieur de l'auberge de Camerone - tenait tête à 2 000 Mexicains (800 cavaliers et 1 200 fantassins).
Pendant onze heures, ils ont résisté aux Mexicains qui les assiégeaient tenant ainsi jusqu'au bout le serment qu'ils avaient fait : « Jurer de se défendre jusqu'à la mort ».
La tradition veut que le 30 avril, dans toutes les villes, dans tous les postes où la Légion possède des éléments stationnés, si petits soient-ils, une solennité unit, dans une même fierté, tous les légionnaires. Partout où ils se trouvent, en activité ou libérés du service, sous les armes ou chapeau bas, la cérémonie est semblable.
La célébration a lieu à tour de rôle dans les communes remplissant les conditions et, bien sûr, avec l'approbation des maires. Hubert Renard, qui fut maire de la petite commune de Dricourt de 1977 à 2001 et lui-même ancien légionnaire, reposant dans le cimetière communal, la commune, représentée par Gilbert Renard, premier magistrat, a, cette année, célébré cette commémoration qui a rassemblé, de nombreux représentants des corps constitués, divers élus tant locaux que régionaux, des délégués d'organisations d'anciens combattants et la population.
Après s'être recueillis sur la sépulture d'Hubert Renard, les autorités et la population présente se sont rendues au monument aux morts où plusieurs gerbes ont été déposées. Le colonel Canivencq a ensuite donné lecture, à l'assemblée, du récit officiel de l'engagement de Camerone.
Puis, après avoir entonné les premières paroles de la marche de la Légion étrangère et la Marseillaise, la petite troupe est revenue dans le centre du village pour se disloquer et prendre le verre de l'amitié.

La Légion commémore la bataille de Camerone - Dinan

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jeudi 02 mai 2013 


Le 30 avril 1863 se déroula la bataille de Camerone, au Mexique. Mardi matin, l'Amicale des anciens de la Légion étrangère de Bretagne était à Dinan pour commémorer le 150e anniversaire de ce combat où une soixantaine de soldats de la Légion étrangère se battirent jusqu'au bout contre 2 000 Mexicains, pendant 11 h. Les survivants blessés furent faits prisonniers.

Général de Saint-Chamas : “On ne rentre pas chez nous à reculons, mais pour servir et adhérer à des valeurs communes”

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Publié le 02/05/2013

Pour le patron de la Légion Étrangère, le général Christophe de Saint-Chamas, “un étranger qui sert un pays qui n’est pas le sien, c’est ça l’exception de la Légion Étrangère”.

Pour le patron des légionnaires, le général de division Christophe de Saint-Chamas, ce nouveau “Grand Musée” sonnait comme une évidence. Il faut dire que cette exception française se nourrit de mythes, de traditions, et donc de reliques. Une formidable matière première pour un musée.

Le premier des mythes est fondateur. C’est le combat de Camerone, il y a 150 ans. Le 30 avril 1863 à Camerone, trois officiers et soixante-deux légionnaires de la compagnie du capitaine Danjou avaient résisté toute une journée à deux mille Mexicains. Pour le général de Saint-Chamas, ce qui au départ était “une mission de routine” restera un acte héroïque : “Pendant ce combat, le capitaine avait demandé à ses légionnaires s’ils étaient prêts à se battre jusqu’au bout, et ils lui avaient répondu oui.“

Le courage, la bravoure, l’engagement, la discipline, et la solidarité sont autant de pierres à un édifice bâti sur un modèle “unique au monde” rappelle le général de Saint-Chamas. “Un étranger qui sert un pays qui n’est pas le sien, c’est ça l’exception de la Légion Étrangère”, résume-t-il. Lui et ses 7 000 hommes, répartis en une dizaine de régiments (en France métropolitaine, à Mayotte, en Guyane, et aux Émirats Arabes Unis), ont chevillé à l’âme et au corps le sentiment de former une famille presqu’exemplaire : “On ne rentre pas chez nous à reculons, mais pour servir et adhérer à des valeurs communes.”

Depuis le “nouveau départ” qu’est l’engagement dans la Légion, jusqu’à l’épuisement du contrat. Parfois même jusqu’à la vieillesse et la mort. C’est que les vieux soldats peuvent être accueillis à l’institution de Puyloubier, près d’Aix-en-Provence, pour y couler une retraite chaleureuse et paisible. “Car on ne veut pas de clochards médaillés” explique le général de Saint-Chamas, pour qui “le devoir de la France est de les accueillir avec honneur”.

La Légion Étrangère, c’est donc un chapelet de valeurs égrené au quotidien, mais c’est aussi des traditions : le képi blanc, les emblèmes et les fanions, le béret vert, ou encore les fêtes comme Camerone ou Noël. Ce que le général de Saint-Chamas appelle “un même patrimoine”.


La Légion a honoré Camerone et ses héros

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le 02/05/2013

Drapeaux et représentants de divers corps d’armée au monument aux morts. Photo H. F. F (CLP)

Dignité, respect, émotion. Trois termes qui illustrent bien ce que les anciens de la Légion étrangère ont ressenti et montré lors du 150e anniversaire du légendaire combat de Camerone. C’est le 30 avril 1863 qu’une compagnie de la Légion (qui accompagne un chargement d’argent), composée de 62 soldats et officiers, est opposée à 2 000 soldats mexicains. Ils succombent après 11 heures de bataille, ayant tué ou blessé plusieurs centaines de leurs ennemis.

À cette époque, Napoléon III décida que les noms des officiers Danjou, Vilain et Mandet soient gravés sur les murs des Invalides. Depuis, la date du 30 avril rassemble les anciens de la Légion pour honorer leurs valeureux ancêtres. Samedi, bérets verts, rouges, noirs, associés à de multiples décorations, étaient portés par les dignes représentants de cette armée d’élite. Après la lecture de cette bataille par le président Symond Y-Klot et le dépôt de gerbe au monument, deux chants ont ponctué cette cérémonie : La Marseillaise et l’ Hymne de la Légion.


Nîmes : victoire de Jean-Claude Niyonizigiye au semi-marathon

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01/05/2013

Jean-Claude Niyonizigiye au sprint devant Nourdine Jalal. (NASSIRA BELMEKKI)

Jean-Claude Niyonizigiye a remporté ce mercredi matin le semi-marathon de Nîmes, en 1 h 3'36''. Cet athlète de la légion étrangère et de nationalité burundaise s'est imposé au sprint devant le Nîmois Nourdine Jalal, inscrit au club de Martigues (Bouches-du-Rhône).


La journée des bérets verts

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Partout en France, la Légion étrangère a célébré Camerone, ce combat épique opposant, il y a 150 ans, les soldats français à l’armée mexicaine. A Jebsheim, une dizaine d’entre eux se sont souvenus.

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