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Légionnaire toujours...

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2013




Les 4 Coins du Monde, Tome 2

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le 13 février 2013

Du Sahara à Baccarat

Des aspects romancés de la vie de François-Henry Laperrine ("héros de la pacification du Sahara"), présenté dans cet album sous le nom du capitaine Barentin. Un sous-officier français est le narrateur et l’action alterne entre le Sahara en l’été 1914 et l’année 1919 ainsi que la guerre des tranchées d’abord en mai 1915 autour de la butte de Vimy (au sud de l’Artois) puis en octobre 1916 avec le fort de Douaumont. Voilà l’occasion de rappeler l’apport primordial des recrues maghrébines dans des lieux où les combats furent d’une rare violence.

La fiction s’autorise à faire de Moussa ag Amastan (chef touareg rallié aux Français) un combattant de la Grande Guerre, ce ne fut pas le cas. Les autorités françaises avaient beaucoup plus intérêt à sa présence autour du Hoggar qui restreignait la possibilité de voir apparaître un noble nomade prêt à reprendre les hostilités face à une présence de forces tricolores diminuées. Il est par contre exact qu’il se rendit dans l’hexagone à la Belle Époque, le voyage lui fut offert par la République et il avait des aspects tant de remerciements qu’une volonté de montrer la puissance du pays colonisateur à Moussa ag Amastan. En dehors des étapes officielles, le chef touareg fit un passage de quelques jours en Bourgogne chez la sœur de Charles de Foucauld (il le connaissait depuis 1905). Ce dernier personnage n’est pas mis en scène dans cet album par contre la surprise est de trouver le légionnaire Blaise Cendrars en situation de dialoguer avec l’officier du régiment de spahis qu’est devenu Barentin.

L’illustrateur met en scène de façon aussi magistrale et fouillée l’univers désertique que celui des tranchées et d’un village lorrain traversé par la Voie sacrée. 

LA RAFALE - T.2 Les traverses de Song-lap -

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Le 12/02/2013

La rafale, T.2, Les Traverses de Song-lap, est une BD qui nous replonge dans les rouages de la guerre d’Indochine.

Résumé : 1948, Sud-Est asiatique. L’ingénieur Frédéric Daguet travaille toujours à la maintenance du train blindé La Rafale. Le convoi militaire géré par la Légion Etrangère traverse l’Indochine en guerre. Daguet, réquisitionné contre son gré par la Légion pour ses compétences techniques, n’a aucune envie de faire ce voyage. Malheureusement il n’a pas le choix et il ignore encore les problèmes qui l’attendent. En effet, une embuscade Viet-minh menace le train. De plus, l’officier Pablo a fait monter à bord deux clandestines dont une, Moineau, espionne pour l’ennemi. Daguet va avoir fort à faire pour rester en vie.

Notre avis : Les Traverses de Song-lap nous racontent la guerre du rail pendant « l’Indo ». C’est regrettable que l’histoire de Patrick Cothias et Patrice Ordas ne soit pas plus prenante. On ne s’inquiète pas pour Daguet, malgré les situations dangereuses où il se trouve. Et on parcourt ses aventures comme on lirait un livre d’histoire, plus intéressé par ce que l’on apprend de cette guerre que par les aventure de ces héros. Daguet a un caractère classique. Ancien maquisard que la guerre horrifie, il n’hésitera pas à reprendre les armes pour aider ses nouveaux amis. On sent tout de suite que Daguet, qui rechigne au début, va finir par se lier avec ces hommes. Daguet va d’abord trouver un terrain d’entente avec Pablo, l’ancien de la guerre d’Espagne. L’intrigue secondaire éveille beaucoup plus l’intérêt. En effet, elle tourne autour des conflit de l’ombre, celui des agents doubles, des infiltrés et du renseignement. Mettant en scène des personnages secondaires, elle est beaucoup plus prenante et tendue. Tout d’abord parce qu’on sait que ces hommes et ces femmes peuvent mourir n’importe quand, bien avant la fin de l’histoire, et ensuite, parce qu’on découvre comment procédait l’armée communiste vietnamienne pendant la guerre pour espionner les militaires Français. Il est dommage qu’une certaine confusion s’installe à la lecture de ce jeu de manipulation. Au retour du train à Nha-trang, quand les cartes tombent, on s’interroge beaucoup. Pourquoi Amalie, la jeune tenancière du bar à soldats capturée par les vietnamiens et forcée d’espionner pour eux, ne raconte pas tout ce qu’elle sait aux Légionnaires, au lieu de claironner qu’elle va aller voir la police ? Pourquoi la même Amalie croit Song, sous-lieutenant Français infiltré chez les Vietnamiens, quand il lui affirme qu’il ne travaille que pour les français ? Alors qu’elle voit Song prétendre devant les viet-minh qu’il joue les agents doubles, puis prétendre l’inverse devant le capitaine Renaudot. D’ailleurs, on ne comprend pas non plus ce que sait exactement le capitaine Renaudot, quand on découvre qu’il « a entendu » toute l’histoire. Un flou qui nuit au bon déroulement du récit. Par contre, l’idée de mêler la guerre au front, violente et brutale, avec la guerre secrète, louvoyabte et pernicieuse, est excellente.

Les dessins de Winoc ont une touche réaliste qui nous rapprochent de ces hommes mais un certain statisme fige les mouvements. Du coup, les scènes de combat ont un aspect immobile qui nuit à leur impact émotionnel. Par contre, le trait rend vraiment bien les sentiments des personnages. La fatigue, l’inquiétude, la peur se lisent sur les visages. Heureusement, le cadrage prend quelques libertés et apporte un dynamisme qui manque au dessin. Les couleurs de Nadine Voillat sont belles. Le vert de la jungle impose bien la présence étouffante de cette forêt tropicale. De même que le rouge du crépuscule nous rappelle que quelque chose de grave se prépare derrière la beauté du coucher de soleil.

Ce qui nous secoue le plus dans La Rafale, c’est de savoir que les légionnaires ont vraiment vécu ce type de conflit, pour accomplir à n’importe quel prix la mission qui leur avait été confiée. Cette BD rend un bel hommage à ces hommes qui n’ont pas renoncé, que ce soit en Indochine ou ailleurs.

La première édition de La Rafale comporte un dossier de 8 pages présentant les trains blindés de la légion. Mélangeant dessins, textes et photos, un court historique nous plonge dans l’histoire et se révèle très instructif. Le lecteur prend ainsi conscience de ce qu’a été la guerre du rail en Indochine. Un dossier réalisé avec l’aide du centre de documentation de la légion étrangère. Alors si vous souhaitez acheter La Rafale, précipitez-vous sur cette édition !

La Rafale est une BD intéressante par cette page d’histoire qu’elle nous fait découvrir. Elle manque pourtant de ce souffle épique qui nous entraînerait aux côtés de Daguet, Amalie, Pablo et leurs compagnons.

David Neau

"A Tombouctou, 250 hommes largués de nuit à moins de 300 m d'altitude..."

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Secret défense

 

 

Le général Patrice Paulet, 52 ans, commande la 11e brigade parachutiste. « Repmen », il a effectué une grande partie de sa carrière au 2e REP de Calvi. Pour ce blog, il revient sur les opérations aéroportées (OAP) à la lumière des opérations au Mali.
 
 250 paras largués sur Tombouctou ! On n’avait pas vu cela depuis longtemps. Cela confirme-t-il l’intérêt d’une technique qui remonte aux années 30 ?
 On  ne retient souvent des OAP que l’aérolargage, comme nous venons en effet d’en voir un à Tombouctou. Les aérolargages ne sont pourtant qu’un  des deux modes de mise à terre des OAP, avec les posers d’assaut. Ces opérations peuvent également être complétées par des opérations héliportées. Si on peut poser un avion ou un hélicoptère, c’est mieux, car moins sensible à mettre en œuvre ! Mais parfois on ne peut pas… Et il faut passer alors par la portière.  Les OAP, sous leurs deux formes, sont la spécificité de notre brigade para, qui est capable d’intervenir dans l’urgence et par la troisième dimension. Pour le reste, c’est une brigade interarmes comme l’armée de terre en compte d’autres. Il ne faut pas nous confondre avec les forces spéciales (FS), même si nous pouvons – comme d’autres – faciliter ou compléter leur engagement.  Les FS opèrent dans un segment différent du nôtre.

Revenons à Tombouctou…
 Oui, c’est une manœuvre rare en opérations. Chacun a en mémoire Kolwezi, en 1978, mais il y a eu également Birao (Centrafrique) en 2006. En 2004, le 8e RPIMa avait sauté sur le Kosovo en arrivant de France pour montrer notre capacité de réaction rapide. Et en novembre 2004, le REP devait sauter sur Abidjan pour sécuriser l’aéroport, mais au dernier moment nous avons pu faire un poser d’assaut. Ce qui est une solution préférable, car plus souple à mettre en œuvre.
A Tombouctou, donc, le 28 janvier, les paras ont été largués de nuit à une altitude de moins de 300 mètres par cinq avions en provenance d’Abidjan. La veille, un poser d’assaut avait été conduit sur l’aéroport de Gao. Toujours à Tombouctou, nous avons réalisé une première depuis Dien Bien Phu : le largage de la Section d’aide à l’engagement parachutiste (SAEP) du 17e régiment du génie parachutiste. Ce sont les spécialistes de la remise en état des pistes sommaires : quatre véhicules – petit bulldozer, niveleuse, petit camion – ont été largués sur des palettes avec plusieurs coupoles (parachutes – ndlr).  Ils ont remis en état 2000 mètres de piste pour permettre aux avions de se poser.  Nous avons également déployé, à Abidjan,  une base d’opérations aéroportées du 1er régiment de train parachutiste. C’est de là que sont conditionnés tous les matériels lourds largués en livraison par air.  Par ailleurs, nous avons déployé le PC aérolargable de la brigade qui est capable d’être opérationnel trois heures après un largage.
 
Cela doit faire des jaloux à l’étranger. Qui sait faire la même chose en Europe ? 
 Honnêtement, nous sommes les seuls à avoir conservé toute la palette des OAP. Beaucoup de pays possèdent des unités parachutistes et nous avons par exemple une coopération étroite avec la 16e brigade britannique. Hors d’Europe, Américains et Russes ont de fortes capacités aéroportées.
 
Votre brigade a des effectifs supérieurs aux autres. Pourquoi ? 
 Nous sommes en effet 7.500, y compris l’Ecole des TAP de Pau et notre centre de formation initiale des jeunes engagés à Caylus. La Brigade se compose de huit régiments opérationnels, dont quatre d’infanterie. En plus du rythme de toutes les brigades interarmes de l’armée de terre, nous avons en effet un « contrat d’alerte permanent » spécifique TAP et deux compagnies parachutistes « captives » - que nous fournissons en Nouvelle-Calédonie et au Gabon. Le REP doit, en alternance avec le 2e REI, fournir une compagnie aux Emirats, dans le cadre de la Légion étrangère.

(Photo: l'OAP sur Tombouctou filmée par un drone Harfang - Ministère de la Défense)


REUNION ANNUELLE DE LA DELEGATION DE L’ASAF/HERAULT

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Le 14 février 2013

Au Centre Bérenger de Frédol,  235 Boulevard des Moures

à  Villeneuve-lès-Maguelone – de 10 h à 13 h

 Nous serons accueillis par la Municipalité de Villeneuve-lès-Maguelonne. C’est Patrick POITEVIN, premier adjoint et membre de l’ASAF qui nous recevra

 

- 10 h – Accueil

- 10 h 15 11h. Interventions : Compte rendu de l'A.G à Paris, Bilan de la Délégation ASAF/34

- 11 h – Interventions de nos adhérents voyageurs.

- 11h 30 -13h Apéritif de cohésion offert par la Municipalité et la Délégation de l’ASAF.

 

Vous pouvez  confirmer votre présence soit

       -       par la voie électronique : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. , soit,

-       par téléphone : 04 67 64 42 68

Pour ceux qui le souhaiteraient, il sera possible de déjeuner ensemble dans un petit restaurant jouxtant le centre culturel pour moins de 15 € le menu complet.

D’avance merci.

 

Jean DEMACON

Délégué départemental de l'ASAF/Hérault


Voilà du boudin - Fremdenlegionärsuhr!

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Auf dem Zifferblatt erkennt man unter der 12 das Emblem der Legion (Grenade à 7 flammes de la Légion étrangère française). Über dem Schriftzug Légion étrangère befindet sich der Namen der Garnisonsstadt Sidi bel Abbès (das erste "S" ist leider kaum noch zu erkennen). Dabei handelt es sich um eine Stadt in Algerien, in welcher sich von 1931 bis 1962 das sogenannte Mutterhaus (frz. Maison mère) der Fremdenlegion mit dem 1. Fremdenregiment befand. Mit der algerischen Unabhängigkeit musste die Legion ihren Stützpunkt aufgeben, das 1er Régiment étranger ist seitdem in Aubagne (Frankreich) stationiert (cf. Wikipedia et al.).


Engagés volontaires pour la durée de la guerre à la Légion étrangère

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Les trois derniers grands conflits engageant la France (1870-71, 1914-18, 1939-45) ont un point commun : certains étrangers, vivant ou non sur le territoire métropolitain, manifestent dès le début des hostilités le désir et la volonté de combattre auprès des Français. La Légion étrangère va les accueillir, les encadrer, les instruire. Parfois, ce seront des unités complètes qui rejoindront le territoire français, tels les garibaldiens. Sur le front, ces régiments d’engagés volontaires feront preuve d’un courage exceptionnel ; beaucoup seront honorés pour leurs hauts faits d’une ou plusieurs citations à l’ordre de l’armée.
Tout au long de cet ouvrage, Jean-Paul Mahuault s’appuie sur des témoignages historiques repris dans des documents d’époque rares. Il nous relate les circonstances de la formation des régiments d’E.V.D.G et nous livre le récit du quotidien des bataillons, depuis les camps d’entraînement jusqu’au front, en décrivant chaque bataille comme si nous y étions. Un livre très important pour les admirateurs de ce corps d’armée hors norme !
Officier en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, Jean-Paul Mahuault a servi pendant vingt ans dans l’armée, dont la Légion étrangère.


Le jeu du foulard

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Magazine DSI Défense et Sécurité Internationale

Cher Militaire,

Je ne te connais pas, pas plus sans doute que tu me connais. je me permet de te tutoyer, parce que j’éprouve l’envie irrépressible de te donner la tape dans le dos que l’on fait à son frère d’arme.

J’ai vu ta photo, très artistique. Tu étais au Mali, un hélicoptère se posait à proximité, la poussière filtrait la lumière, rendant la scène presque irréelle. Tu portais un foulard, produit de marketing d’un jeu vidéo, comme en portent des milliers de personnes. Que tu l’aie fait exprès ou non, le dessin de la tête de mort se marquait sur ton visage.

Il n’en n’a pas fallu plus pour voir certains pousser des cris d’orfraie. Dans une guerre où l’on rend les morts invisibles en détournant les caméras, tu a eu le malheur d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Personne, pas même le photographe d’après ce que j’en ai lu, n’a pensé à mal.

Les communicants, jusqu’à l’EMA, l’ont fait pour lui et toi. Se scandalisant pour cette « violence » picturale, ils oublient la violence de l’ennemi – pardon, du terroriste. Un foulard scandalise plus que les viols, les assassinats de civils, la destruction des bibliothèques, sans doute l’expression la plus aboutie du fascisme depuis 1945.

La guerre que fait la France et ses alliés au Mali est juste. De quoi a-t-on si peur lorsque l’on condamne ce foulard ? Que les motifs même de l’intervention soient remis en question ? Allons : toute opération est toujours remise en question, à bon ou à mauvais escient. A ceux qui condamnent, avez-vous donc si peu étudié les règles de la communication en temps de guerre ? A ceux qui se scandalisent, pitié ne regardez pas les badges des uns et des autres et encore moins les tatouages… des volontaires comme parfois des officiers !

Soldat, je ne te connais pas mais je pense que tu applique, comme tout soldat français qui se respecte, des lignes de conduite qui ont été transcrites dans le code du Légionnaire : au combat, tu agis sans passion et sans haine, tu respecte l’ennemi vaincu. Que tu portes un foulard n’y contrevient, en mon âme de libre penseur, pas.

D’autres estiment que tu mérites 40 jours d’arrêt et que tu n’a plus ta place au Mali. Comme si tu avais volé, brutalisé des civils, manqué de respect à tes supérieurs ou je ne sais quel fait grave. Et comme une injustice ne vient jamais seule, ton dossier en sera sans doute marqué.

Cher Militaire. Je te plains. Je ne peux faire que cela, bien malheureusement, sinon te dire que je suis avec toi et que, si j’aime la France et que je respecte ses institutions, je trouve que certains en leur sein ont une nouvelle fois donné raison à Einstein, qui pensait que seules deux choses étaient infinies en ce bas monde : l’univers et la bêtise humaine.

Messieurs qui avez décidé cela, autant vous pouvez être fier de votre uniforme et de vos hommes, autant votre comportement est-il nettement plus indigne que de porter un foulard, quelque soit d’ailleurs le motif qui l’orne.

Au fait, n’a a-t-il pas des faits bien plus grave à sanctionner, s’il vous faut des coupables pour être sûrs d’être dans l’air du temps ? Des faits comme un certain ratage informatique qui fait en sorte que des soldes ne soient pas payées ? Songez à cela : qu’est-ce qui est le plus indécent, porter un foulard avec une tête de mort ou se trouver dans une situation où après avoir tardé à payer des gens risquant leur vie, ceux-ci devront payer, finalement un impôt qui ne répondra pas à l’esprit de sa mise en place ?

Carl

PS. J’ai un épée traversant un crâne tatoué sur la fesse droite. Messieurs les censeurs, venez la chercher, je vous la montrerai avec plaisir…


Facture (alourdie), canons (lourds) et légionnaire (lourdé)

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07.02.2013


Alourdie. La facture: 30, 50 puis 70 millions d'euros. La facture de Serval augmente en fonction des coûts de transport (aller), du carburant, des primes, des munitions. La semaine prochaine, on sera à 80/90 millions d'euros.

Lourds. Deux pièces d'artillerie de 155mm sont à Gao, intégrées au SGTIA arrivé de Niamey. Ce sont les seuls canons de ce type actuellement déployés au Mali. On lira sur le site du MinDef un article consacré à ce SGTIA  constitué à partir d’une ossature du 1er RIMa. Ce sous-groupement (200 hommes) à dominante blindée se compose d’AMX-10 RC et est renforcé d’infanterie sur VAB, d’un appui génie et d’un groupe d’artillerie équipé de pièces Caesar (Photo: EMA).

Lourdé. Le légionnaire du REC au masque photographié à Niono et qui a déclenché une tempête médiatique aurait pris 40 jours et gagné un billet retour. A lire un billet d'humeur sur le site de DSI.


800 militaires à Betsiboka

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Madagascar

Antananarivo, Madagascar - A partir de demain, 05 février et jusqu’au 22 février 2013 prochain, une exercice grandeur nature sera opérée par environ 800 militaires français et malgaches pour le maintien de la paix. Il s’agit de l’opération baptisée « Betsiboka » qui entre dans le cadre de l’opération conjointe entre les forces armées de la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI).

Pour cette opération, il est connu que les forces malgaches seront ainsi déployées dans la région de Boeny, dans l’Ouest de la Grande île. Par ailleurs, d’autres forces seront notamment déployées sur les côtes Est, à Antananarivo et à Toamasina, voire même Jusqu’à Ambanja.

Sur le terrain vont s’entraîner ensemble environ 400 militaires français et 400 militaires malgaches. Du coté des Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) L’on verra la participation du deuxième régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine (RPIMA), du détachement de Légion Étrangère de Mayotte (DLEM), de deux avions Transall de la DA 181 et de deux bâtiments de la Marine Nationale à savoir "le Floréal" et "La Grandière".

Par ailleurs, les forces malgaches seront composées du premier régiment des forces d’interventions (1er RFI), du régiment d’appui et de soutien (RAS), du régiment d’artillerie lourde (RAL), du R3A de  Betongolo, du premier et du deuxième régiments  RM4, de la quatrième BA de Mahajanga, ainsi que des officiers intégrés dans les postes de commandement de l’Etat-major général de l’armée malgache (EMGAM), du Cofod et du Cofona.

Il est à noter que les 17 et 18 févriers prochains seront dédiés à deux jours pour les VIP et que l’objectif de cette opération militaire est d’appuyer Madagascar à participer, en unité militaire constituée, à une 1ere opération de maintien de la paix (OMP) avant 2015.

Remise à niveau

L’armée française opèrera pour une remise à niveau de capacités militaires malgaches pouvant aussi servir aux missions de souveraineté nationale (savoir-faire maintien de la paix pouvant être utilisés dans les missions intérieures en appui des missions de secours à la population ou des missions de sûreté), ainsi que le financement d’équipements et de formation/entrainement/expériences des unités. Cela engendrera facilement la motivation des troupes malgaches.

Ainsi, l’armée malgache pourra s’exprimer auprès des Nations Unies de sa volonté politique à participer aux OMP.

Faut-il rappeler que l’an dernier, du 29 juin au 09 juillet, près de 60 soldats malgaches ont déjà suivi des stages de formation organisés par les FAZSOI. Cette opération concernait le premier régiment des forces intérieures, le régiment d’appui et de soutien, le régiment d’artillerie anti-aérien, le régiment d’artillerie légère ainsi que le corps de protection civile. Aussi, dans le cadre de cette opération de l’an dernier, 20 sous-officiers et 38 militaires du rang ont donc été formés, soit 8 tireurs de précision, 40 servants mortiers et 10 tireurs ISTC.

Par ailleurs, de janvier à juillet 2012, 11 détachements d’instruction opérationnel (DIO) ont été mis en place au profit de l’armée malgache par l’armée française,  afin de lui transmettre les outils nécessaires pour lutter contre la piraterie ou participer le moment venu à la Force africaine en attente (FAA).

Recueillis par Faly R.


French Foreign Legion paratroopers conduct a Combat Parachute Assault in Mali

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In Timbuktu, the paratroopers of the Foreign Legion joined other French troops already operating in Mali, including the legionnaires of the 1er REC, in a concerted operation to push the Islamist insurgents out and gain control of the city.
The troops are all part of the 11th Parachute Brigade of the French Army.  The assault force was also included a company element from the 17th Parachute Engineer Regiment (17e Régiment de Génie Parachutiste – 17e RGP), also part of the 11th Parachute Brigade, who jumped into the airport at Timbuktu to clear obstacles and open the airfield for operational use.
 

The following video shows a French Foreign Legion (2e régiment étranger de parachutistes – 2e REP) paradrop into Timbuktu, Mali, from a C-160 Transal of the French Air Force.  It was taken on Jan. 28, from the Infra-Red camera of a Harfang drone, supporting Operation Serval from Niger.

Foreign Legion Combat Jump In Timbuktu


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