Publié le 17/09/2017
Dans son discours, le colonel Jean de Minicault a salué « un homme droit, modeste et lumineux ». © Photo François-Xavier Gutton
Une stèle en mémoire de Jacques Morin, le père fondateur des légionnaires parachutistes, a été inaugurée hier, impasse Dieudonné-Costes à Moulins.
Une cinquantaine de personnes était présente, hier matin, pour l'inauguration de la stèle en mémoire du chef de bataillon, Jacques Morin, père fondateur des légionnaires parachutistes.
Né en 1924 à Moulins, formé à l'école Saint-Cyr, il a dû écourter ses études en raison de la Seconde Guerre mondiale.
Résistant et innovant
Résistant en 1942, Jacques Morin a fini le conflit capturé puis déporté à Buchenwald, avant de rejoindre les rangs de la Légion étrangère en 1947.
Breveté parachutiste, le Moulinois fut à l'origine de la première unité de parachutistes de la légion étrangère en 1948. Engagé dans la guerre d'Indochine, puis la guerre d'Algérie, il fut à 29 ans le plus jeune commandeur de la Légion d'Honneur.
Le chef de bataillon quitta l'armée en 1969 pour terminer sa vie professionnelle au sein de la société Thomson.
Présent à l'inauguration, hier, le colonel Jean de Monicault, chef de corps du 2 e Régiment étranger de parachutistes, a fait l'éloge d'un brillant officier de légion. « Un chef au grand cœur, un homme droit modeste et lumineux », à l'origine d'une compagnie offensive « qui allie la souplesse du parachutiste à la solidité du légionnaire », et dont l'exemple a nourri de nombreuses vocations d'officiers.
Yvan Guilhot