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2016


Des Suisses dans l’enfer de Verdun et de la Somme

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SWI swissinfo.ch

Par Mathieu van Berchem, Paris 21. février 2016

Des canons français de 75 mm procédant à un tir de barrage pendant la bataille de Verdun. (AFP)

Des canons français de 75 mm procédant à un tir de barrage pendant la bataille de Verdun. (AFP)

Les Genevois, Jurassiens et autres Fribourgeois qui ont combattu à Verdun étaient, en majorité, des Français installés en Suisse, tel le Bullois Radraux, qui a tenu son journal de guerre. Sur le front de la Somme, l’engagement massif des Suisses dans la Légion étrangère fut endeuillé par la terrible prise de Belloy-en-Santerre.

Le 21 février 1916, l’armée allemande lance une grande offensive contre la forteresse de Verdun, réputée imprenable. Les combats, qui dureront jusqu’en décembre, feront plus de 300'000 morts.

«Bataille totale», Verdun fut pour la France le symbole même de la Grande Guerre: les deux tiers des divisions françaises passèrent par Verdun. «Celui qui n’a pas fait Verdun n’a pas fait la guerre», affirmait, un peu injustement, le soldat et écrivain Jacques d’Arnoux.

Selon le site du ministère français de la Défense Mémoire des hommes, 77 combattants nés en Suisse sont morts dans les environs de Verdun durant les dix mois de combats. Soldats appartenant à des régiments d’infanterie pour la plupart. «Tué à l’ennemi», indique, pour la majorité d’entre eux, la fiche administrative rédigée pendant ou après la guerre. Une expression parlante qui signifie, en langage d’aujourd’hui: mort au combat, témoins à l’appui.

Qui sont-ils, ces Baudet, Béguin, Blesmaille, Paccard, Paicheur, Rey, Tavernier, Weiss, etc., dont les fiches respectives ne précisent pas la nationalité? Pour la grande majorité des Français installés en Suisse. «La loi en vigueur en France, précise l’historien Jérôme Christinaz, régie par l'Ordonnance royale du 10 mars 1831, ‘ne permet l'engagement des étrangers dans les troupes françaises que si ces engagements sont contractés pour la Légion Etrangère’.» Or, la Légion étrangère ne participe pas aux combats à Verdun.

Naturalisation facilitée

Toutefois, ajoute Jérôme Christinaz, «il ne peut être exclu, et il est même probable, que des Suisses fraichement naturalisés aient participé à la bataille de Verdun. En effet, les aménagements législatifs du début de la guerre ont permis à de nombreux étrangers, dont des Suisses, d'obtenir une naturalisation facilitée, à la condition de contracter un engagement volontaire pour la durée de la guerre.»

Ces naturalisés ont renoncé à la nationalité helvétique pour se battre contre les Allemands. C’est sans doute le cas de François Émile Héritier, né à Granois, dans la commune valaisanne de Savièse, incorporé depuis 1914 au 267e régiment d’infanterie. Ou du Suisse allemand Gottfried Hegglin, tué le 20 avril à Cumières. 

Le parcours de ces soldats, Suisses ou Français de Suisse, suit les aléas dramatiques de la bataille. Fin février, la terrible offensive allemande emporte l’Uranais Rutschmann et le Jurassien Waldt.

Le Valaisan Héritier et l’adjudant genevois Delarze tombent lorsque les Français tentent de reprendre Cumières fin mai. Détruit, Cumières-Le-Mort-Homme ne sera pas reconstruit après-guerre. 

Fin octobre, le vent a tourné au profit de la France. Le 230e régiment est chargé «d’enlever et de nettoyer tout le système de défense ennemi en direction du bois Fumin et de l’étang de Vaux.» Une opération meurtrière: une dizaine de Romands y laisseront leurs vies.

Le Verdun du Bullois Radraux 

Raphaël Radraux a plus de chance. Directeur du Corps de musique de la Ville de Bulle, il est mobilisé comme tous les Français en août 1914. En juillet 1916, il se retrouve à Verdun. Dans son journal, dont des extraits ont été publiés en 2009 dans les Annales fribourgeoises par l’historien Pierre-Alain Stolarski, il raconte le «spectacle inoubliable». 

«Tout le ciel est en feu, c’est un bruit assourdissant. On voit de tous côtés des langues de feu sortir de la bouche des canons. Les départs des grosses pièces vous donnent l’impression de rugissements de lions (...) Rendez-vous compte chers lecteurs de ce que peut représenter comme bruit, et comme ravages, 3200 pièces qui tirent pendant 8 à 10 heures par nuit.» 

Musicien de troupe, brancardier, Radraux décrit le transport périlleux des blessés. «La zone à traverser est complètement ravagée par les obus, dans certains de ces trous, on peut y mettre une voiture avec un cheval. Pour transporter un blessé à 4 brancardiers sur les épaules, il faut contourner tous ces trous d’obus, il faut marcher sur le rebord continuellement. Pendant toute la nuit, les Français et les Allemands lancent des fusées éclairantes (…) A chaque fusée éclairante, il faut se baisser pour ne pas se faire repérer.» 

Radraux terminera sa guerre en 1917, grièvement blessé mais vivant, et retrouvera son canton de Fribourg.

De nos jours encore, les traces de la bataille de Verdun restent bien visibles. (akg-images )

De nos jours encore, les traces de la bataille de Verdun restent bien visibles. (akg-images )

Le drame suisse de la Somme

Pour la Suisse et sa tradition alors finissante de «service à l’étranger», la bataille de la Somme sera bien plus meurtrière. Entre le lancement de l’offensive franco-anglaise, le 1er juillet 1916, et la fin des combats en décembre, 130 soldats nés en Suisse périssent au front. 

Des Helvètes pour la grande majorité, engagés dans la Légion étrangère. Prévue de longue date par les Alliés, l’offensive commence mal. Partant gaiment au champ de bataille comme à Waterloo, les «Tommies» mal préparés sont laminés le 1er juillet par les mitrailleuses «boches». Bilan terrifiant: plus de 20’000 morts et 35’000 blessés, «record mondial dans une guerre conventionnelle», précise l’historien Alain Denizot.

Quelques kilomètres plus au sud, ce même 1er juillet, le Genevois Gustave Marolf, du 1er régiment de marche de la Légion étrangère, écrit à son frère Alphonse. «Je t’écris, profitant d’une accalmie du combat, pour t’annoncer que je viens d’être nommé capitaine sur le champ de bataille. Réjouis-toi avec moi. Tu ne peux pas te faire une idée de la préparation d’artillerie que nous faisons. En t’écrivant, c’est un roulement ininterrompu de tous les calibres, nous assourdissant littéralement.» 

Puis, plus de nouvelles. A Genève, Alphonse s’inquiète, s’enquiert auprès de l’armée française. Enfin reçoit, deux mois plus tard, un courrier signé par le général Fayolle. «Brillant officier, d’un allant admirable. A rallié les éléments de deux compagnies après l’enlèvement d’un village énergiquement défendu et est glorieusement tombé à leur tête.» 

«Tué à l’ennemi». En guise de consolation, une Croix de guerre avec palme. Sous le choc, Alphonse se lance dans une enquête éprouvante sur les circonstances de la mort de Gustave. Il apprend que son frère fut blessé le 4 juillet, sous l’œil droit. «Il refusa catégoriquement de se laisser évacuer», lui communique le commandement de la Légion.

Il recueille le témoignage du légionnaire vaudois Bailly, secrétaire de Marolf, dernier à l’avoir vu vivant. «Dans l’après-midi du 5 juillet, porteur d’un ordre pour mon capitaine, je réussis à le découvrir, après mille détours dans les boyaux. J’arrivai auprès de lui, un instant après l’explosion d’un obus d’un tir de barrage de l’artillerie allemande. Le capitaine Marolf était couché dans le fond de la tranchée, grièvement blessé à la poitrine.» Il mourra sur son brancard. 

Carnage à Belloy 

Les 4 et 5 juillet 1916, 44 Suisses succombent, comme Marolf, lors de la prise de Belloy-en-Santerre. Ce village, situé à l’est d’Amiens, ressemble à une forteresse. C’est la «position la plus forte et la mieux défendue du monde», disait Churchill. 

Le capitaine de Tscharner, qui compte dans sa famille douze soldats au service du roi de France, raconte l’assaut du soir du 4 juillet. «A 300 mètres du village, prise d'enfilade par un feu terrible de mitrailleuses ennemies dissimulées dans le chemin Estrées-Belloy, la 11e compagnie avait cruellement souffert. Dans un espace de terrain relativement étroit, tous les officiers et sous-officiers étaient tombés. L'immense prairie, aux herbes incultes, était couverte de blessés.» Tscharner s’en sort avec une blessure à l’épaule. 

Tard le soir, le régiment de marche de la Légion étrangère dresse le bilan «positif» de la journée: Belloy est prise, entre 700 et 900 Allemands sont faits prisonniers. Mais 5 officiers et 112 sous-officiers et soldats manquent à l’appel, sans compter 131 disparus. Parmi eux, les soldats suisses Burki, Chopard, Desarzens, Hofstetter, Jotterand, Morgenegg, Thalmann et tant d’autres dont certains, blessés, décéderont le 5 juillet. 

«Comme Verdun, la bataille de la Somme est la symbole de l’offensive inutile et coûteuse», résume Alain Denizot.

Pourquoi Verdun ?

Dans «Verdun 1916», publié récemment aux éditions Tallandier, l’historien allemand Gerd Krumeich et son collègue français Antoine Prost reviennent sur la vieille polémique concernant les objectifs allemands.

Quand on pose la question «Pourquoi Verdun?», pourquoi attaquer une forteresse de tout premier ordre que les experts militaires allemands avaient jugée imprenable très peu de temps avant la guerre, la réponse semble s’imposer d’elle-même: Falkenhayn (chef d’état-major général allemand) n’a-t-il pas dit, dans son très fameux «mémorandum de Noël» 1915, qu’il fallait attaquer Verdun, parce que c’était là que les Français seraient forcés de tout donner pour résister? Et que, par conséquent, on pourrait les y «saigner à blanc» et les faire sortir de la guerre?

Pour les deux historiens, le mémorandum que Falkenhayn prétend avoir remis au Kaiser avant Noël n’a jamais existé. «Il est bâti sur une affirmation qui, à Noël 1915, est totalement gratuite – l’affirmation que Verdun a une telle importance que les Français s’acharneraient à défendre cette place.» L’objectif allemand serait, plus classiquement, de chercher la rupture décisive sur ce point stratégique.

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My afternoon with the French Foreign Legion

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20 February 2016

I was desperate to ask Maurice, my guide, how many people he’d killed but his quiet modesty stopped me

In the Foreign Legion’s Museum of Memory at Aubagne, near Marseilles, I examined the kit, weapons and uniforms from the Legion’s formation in 1831 up to the present day. Uniforms from the Crimea, the Mandingo war, the Mexican expedition,the second Madagascar expedition, the first world war, the Algerian war, the first Gulf war: there they all were, displayed in glass cases. My museum guide was Maurice, a proud Legion veteran. Green Legion tie, natty silver-buttoned regimental waistcoat, close-cropped head and an impressive row of medals on his chest. You only had to look at his lean face to see how fit he was. A tour of duty in the Légion Étrangère is five years. Maurice has five under his regimental turquoise belt.

Next we silently meditated on the prosthetic hand and forearm of Captain Jean Danjou. The fighting spirit of the Légion Étrangère is embodied by this macabre artefact. It is its most sacred possession. Danjou fought in the Crimea, lost the hand fighting in Algeria, and was killed in Camarón in Mexico, where he and his 62 men defended a hacienda against a besieging Mexican army of 2,500 infantry and 500 cavalry. It was France’s Rorke’s Drift. During the battle, Danjou made his exhausted men swear on his wooden hand that they would fight to the last round and the last man. When the ammunition ran out, the six légionnaires left standing fixed bayonets and charged the Mexican army. Three were killed, three captured. The honourable Mexican general applauded this display of French courage by allowing these three to leave the field bearing their arms and the body of their slain commander. Camerone Day, 30 April, is the Foreign Legion’s big commemoration day. Danjou’s prosthetic hand is taken out of its glass case and paraded before the assembled Legion at their Aubagne barracks.

Confronted with the beautifully crafted wooden hand, and the do-or-die courage represented by it, and conscious of Maurice’s quietly scintillating pride, I wanted to say something appropriately reverential. But all I could think of to say to Maurice was, ‘Is there still flogging in the Foreign Legion?’

Maurice regarded me askance, uncertain whether my question was jocular or whether I was an idiot. Here was a man of dignity and pride, whose motto was legio patria nostra — the legion is our fatherland. The Legion is also his family. Every Christmas Day is spent in the barracks with his brothers in arms rather than with his wife and kids. His very bearing was a model of quiet fidelity. Earlier he told me that when he joined, his first best pal was a highly amusing, violent lunatic of an Englishman who eventually ran away. And I think Maurice fondly hoped or imagined that the English are all a bit like that. My stupid question was tolerated. ‘No. No flogging,’ he said. ‘Not for many years.’

Naturally, I was also dying to ask him if he’d killed anyone, and how many, and under what desperate circumstances, and whether it had subsequently preyed on his mind; but Maurice’s bearing somehow forbade it. So I asked him about his medals. He was happy to oblige. This one, he said, pointing to the red one, was the Légion d’honneur, established by Napoleon in 1802. He dismissed it with a flick of the hand, as if it were an annoying fly. ‘Brigitte Bardot has this,’ he said. ‘She has this for showing her ass.’ The yellow and green one, however, was a different kettle of fish and you could tell he was proud of it. The Médaille militaire is awarded for meritorious service or valour in action, and is the highest French military decoration. ‘You got it for valour?’ I said. ‘Yes,’ he said. ‘In the Pacific.’ I am very sorry to say that the impenetrable barriers of his modesty and to a certain extent the French language prevented my unearthing of further details.

Afterwards we went for lunch at L’institution des invalides de la Légion étrangères at Puyloubier, a beautiful château and vineyard home to 85 Legion veterans ‘of good character’, who earn their keep tending the vines and working in the bookbinding and ceramics workshops. In a homely upstairs restaurant, we were served an excellent plain meal of fish and boiled potatoes by gentle, aged, decrepit Legion veterans, and I drank a glass of their red wine. Through the window the rows of leafless vines stretched away towards the uncanny limestone peak of the Montagne Sainte-Victoire that so obsessed Cézanne. And our simple meal was frequently interrupted by a succession of ancient légionnaires of every nationality who came to the table to greet and embrace Maurice with a quiet, dignified love that passed all understanding of this lifelong civilian, but which nevertheless impressed him enormously.


André Ott élevé au rang de commandeur de l’ordre national du Mérite

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Le 19/02/2016

Jean Ulysse a remis un sabre de cavalerie à André OTT lors de sa nomination au grade de commandeur.

André Ott ici entouré de ses petits-enfants, de François Lescel et Antoine Ulric.  Photo Jean-Marc MANIFICAT

André Ott ici entouré de ses petits-enfants, de François Lescel et Antoine Ulric.  Photo Jean-Marc MANIFICAT

Ce mercredi 17 février, dans les salons du cercle de garnison du quartier Général Frère, André Ott a été élevé au rand de commandeur de l’ordre national du Mérite. Il était entouré de sa famille, de très nombreuses personnalités. François Lescel, général de division, commandeur de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite et président de la Fédération des amicales régimentaires et d’anciens combattants (FARAC) lui a remis les insignes. Antoine Ulric, vice-président national de l’association des membres de l’ordre national du mérite, Jean Ulysse, président de la société des membres de la légion d’honneur (SMLH), et Claude Vial, maire de Charly assistaient également à la cérémonie.

« André Ott a effectué la majeure partie de sa carrière militaire au sein de la légion étrangère dans la cavalerie, en tant que sous-officier puis lieutenant. Il a participé à la résistance, aux combats en 39-45, aux campagnes d’Indochine et d’Algérie. Il a ensuite occupé d’importantes responsabilités dans le civil. Il a beaucoup œuvré au sein de la SMLH comme secrétaire général, vice-président et présidents ».


Médaillés militaires. Une pluie de récompenses

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Le Télégramme, l'info vous suit partout

18 février 2016
Dépôt de gerbe au monument aux morts, place Charles-de-Gaulle avant de...
Dépôt de gerbe au monument aux morts, place Charles-de-Gaulle avant de... Dépôt de gerbe au monument aux morts, place Charles-de-Gaulle avant de commencer l'assemblée générale de la 1.835e section des Médaillés militaires.
 
La 1.835e section des Médaillés militaires de la presqu'île de Crozon a pour vocation de défendre l'honneur et la dignité avec un accompagnement des adhérents et de leur famille. Samedi, cette section a organisé son assemblée générale. Comme d'habitude, tous se sont retrouvés au monument aux morts, pour un dépôt de gerbe. Ensuite à la Maison du temps libre, richement décorée par les adhérents, Bernard Daulin, président, a accueilli les autorités et les adhérents. Avant de laisser la parole à Denis Moullec, le secrétaire pour le rapport moral, une minute de silence a été observée en mémoire des disparus de la section en 2015, Yves Boédec, Yvon Richard, Bernard Le Gratiet ainsi qu'à toutes les victimes des derniers attentats en région parisienne et les membres des forces armées tués au combat.

De nouveaux membres

La section, qui compte 63 adhérents, s'est renforcée en accueillant de nouveaux membres, Eduard Schelbi, ancien de la Légion étrangère ; Christian et Claudette Bourc, retraités de l'Armée de l'Air ; Michelle Le Goff, veuve, et Jean-Claude Gironi, membre associé. Cette assemblée a été l'objet de remise de la médaille associative et de diplômes : diplôme d'honneur pour Jean-Marie Kerdreux et Gérard Le Bivic, totalisant 50 ans de cette médaille, ainsi qu'au maire Daniel Moysan, excusé et représenté par Yves Dehedin. Médaille de bronze, Joseph Le Corre, Gilbert Roudaut et Jacques Surtre et médaille d'argent, Jean-René Colin et Jean-Louis Manac'h.

La belle aventure de la Solidaire continue

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Actualités

Publié le 18/02/2016

F dsf sdft./ Photo DDM.
F dsf sdft./ Photo DDM.

La Solidaire est une randonnée cyclosportive caritative créée en 2010 par le 4e régiment étranger. Ce projet est l'occasion à la fois d'entretenir puis de développer les valeurs de solidarité et de dévouement chères à la Légion étrangère et de mettre en application de manière très concrète son code d'honneur, qui commande de ne jamais abandonner les siens, au combat comme dans la vie.

Action de solidarité pour le 4e régiment étranger et de la Légion étrangère, cette manifestation a pour but de lever des fonds au profit exclusif de l'institution des invalides de la Légion étrangère (IILE) à Puyloubier. Cette année, la course portée par Bernard Thévenet depuis sa création, sera parrainée par Charles Villeneuve et a plus particulièrement pour objectif de récolter des fonds d'un montant minimum de 120 000 € pour le financement de la réfection de la boucle d'eau chaude sanitaire, la réhabilitation du hangar déstockage extérieur, un portail coulissant.

La Solidaire se déroulera du 14 au 17 juin prochain ; elle partira de Castelnaudary pour y revenir et traversera les villes de Leucate et Mazamet, où les coureurs pourront se mesurer au pic de Nore dont l'ascension ne laisse aucun sportif indifférent. Le régiment des «fortes têtes» et les anciens de la Légion comptent sur vous. Il n'y a pas de petits dons !

https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-institution-desinvalides-de-la-legion-etrangere ou règlement par chèque à l'ordre du FELE à expédier à : Officier supérieur adjoint du 4e régiment étranger, quartier capitaine Danjou, 2400, route de Pexiora, 11452 Castelnaudary Cedex.


Les réservistes, ces civils qui nous protègent

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Le Point

Publié le 17/02/2016

La défense nationale n'est pas qu'affaire de militaires. Des soldats à temps partiel, issus de la société civile, participent aussi à nous protéger. Rencontre.

Par

Des soldats participant à l'opération Sentinelle, en train de sécuriser l'entrée d'un centre commercial du 13e arrondissement de Paris.

Béret vert vissé sur le crâne, gilet pare-balles sanglé et Famas au poing, Amaury, 31 ans, observe d'un œil concentré la foule qui déambule sous la tour Eiffel. Avec deux autres militaires, il forme l'un de ces nombreux trios qui arpentent les rues de la capitale, depuis les attentats de janvier 2015 et le déploiement de l'opération Sentinelle. Du haut de son 1,97 m, Amaury porte beau l'uniforme. Qui donc irait deviner que sous sa tenue de guerre se cache un professeur d'arts plastiques ?

Ils sont chefs d'entreprise, étudiants, artisans, avocats ou chômeurs, et pratiquent l'art militaire à temps partiel. Ils sont réservistes, dits « opérationnels », sans l'appui desquels les armées françaises marcheraient sur trois pattes.

En 1997, la professionnalisation de l'armée sonne la suspension du service militaire, mettant nos gouvernants face à un défi : comment maintenir un lien entre la nation et les forces armées ? « Une armée sans lien étroit avec sa population serait un non-sens, explique le général Beckrich, ancien secrétaire général du Conseil supérieur de la réserve militaire. Avant d'être militaire, on est civil, le citoyen ne doit pas penser que la défense ne regarde que les militaires. » Notre réserve voit ainsi le jour en 1999, offrant une large palette à toutes les volontés : à ceux qui veulent tâter de la vie de soldat, la réserve opérationnelle, où ils se verront confier les mêmes missions que les militaires d'active, dont ils auront le statut et la solde. Pour ceux qui ne goûteraient pas le rythme militaire ou seraient frappés par la limite d'âge appliquée dans l'armée, la réserve citoyenne. Dans ce cas, ni port d'uniforme ni solde, mais une façon de consacrer une partie de son temps à la défense du pays en mettant à la disposition du ministère du même nom son expertise professionnelle.

L'envie de « servir » et de « protéger »

Réserviste ©  DR
Amaury, réserviste, ici en poste sous la Tour Eiffel dans le cadre de l'opération Sentinelle. © DR

Depuis longtemps, Amaury voulait se rendre utile autrement que dans l'Éducation nationale, sans autre idée précise. Il n'y a pas de militaires dans sa famille. C'est donc un ami officier qui le met sur la piste de la réserve. Il y trouve tout de suite son compte, comme Noémie, lycéenne de 19 ans, ou Hélène, 31 ans. Tous ont les mêmes mots à la bouche : l'envie de « servir » et de « protéger ». Amaury ressent également une attirance pour l'autodiscipline et le maintien d'une bonne condition physique ; Noémie y voit l'occasion de bouger, prendre des risques, apprendre un métier, elle va peut-être même s'engager dans l'active pour devenir mécanicienne ; Hélène, enfin, bac + 5 chargée de communication, y voit l'occasion d'exercer ses compétences.

Ils sont curieux et avides d'expériences, et sur ce plan-là, ils sont servis. Les réservistes découvrent un monde complètement nouveau, des activités inconnues, et cela les enthousiasme. « Ils font plus de prosélytisme que les militaires d'active », s'amuse le général Beckrich. Avant d'être lâchés sur le terrain, ils reçoivent une première formation de deux semaines au cours de laquelle on leur apprend les grades, à s'habiller, marcher au pas, obéir aux ordres reçus, utiliser une arme et une boussole. À quoi s'ajoutent, pour participer à l'opération Sentinelle, des techniques de combat rapproché, du secourisme et une formation renforcée en tir de combat. « On ne met pas un soldat avec un fusil d'assaut dans les rues de Paris sans qu'il le maîtrise parfaitement », affirme le général Beckrich. Mais quid de son expérience, comparée à celle d'un soldat de métier ? Le général assure que les réservistes ont le même niveau de qualification qu'un militaire d'active, et pas moins d'expérience qu'un jeune sortant de l'école qui va pour la première fois sur le terrain.

Des missions diversifiées pour attirer les volontaires

L'armée bichonne ses réservistes. Puisque entrer dans la réserve repose sur le volontariat, et que l'engagement peut varier de un à cinq ans, il s'agit d'être attractif en proposant des missions diversifiées : opérations de sécurité, gestion des catastrophes naturelles, maintenance de matériels, surveillance des feux de forêt, missions informatiques, de droit financier ou de traduction, protection d'installations, contrôle naval du trafic commercial, surveillance des côtes… Les sémaphores fonctionnent ainsi avec 50 % de réservistes, ce qui évite de bloquer du personnel d'active 24h/24 sur des tâches répétitives, au risque de le faire périr d'ennui et de le voir ne pas renouveler son contrat dans l'armée. Car il faut aussi fidéliser les militaires professionnels ! Le réserviste, lui, sur une douzaine de jours, ne devrait pas avoir le temps de se lasser. Car, au-delà de l'amour de la France et de l'envie de servir, les soldats de réserve trouvent dans l'expérience militaire une occasion de flirter avec l'aventure, de faire des rencontres et de vivre « l'esprit de camaraderie et d'entraide ». Selon Amaury, il y a « une ambiance du tonnerre » dans la 5e compagnie du 1er régiment de la Légion étrangère. Hélène, elle, affirme que jamais dans le civil elle ne trouvera cette « mentalité particulièrement solidaire ».

C'est le rêve de partir en opex, les opérations extérieures, qui pousse certains à entrer dans la réserve. Pour 2 % de réservistes, le rêve se concrétise, ils sont envoyés au Proche-Orient, au Niger, partout où la France intervient. Intégrés aux forces spéciales, ils apportent un appui en matière de renseignements, notamment. Grâce à eux, un otage d'Aqmi a été libéré au Mali au printemps dernier. Ces réservistes-là ont suivi un entraînement plus que particulier : ils ont été testés pendant des stages commando, lâchés trois jours dans la nature sans manger ni dormir. Tous les profils figurent parmi les postulants, du pilote d'A380 à l'éboueur. Et pas besoin d'être bâti comme Rambo pour emporter le morceau de la sélection, c'est le mental qui fait la différence.

Participer à l'effort de guerre

Les armées considèrent que pour être efficace, le réserviste doit effectuer au moins 20 jours de service par an. La loi impose à l'employeur de lui en accorder au minimum 5. Certaines entreprises en octroient 20, voire 30, après avoir signé une convention avec la Défense. Leur façon de participer à l'effort de guerre. Mais de nombreux salariés préfèrent se cacher, craignant que cela nuise à leur carrière, et prennent sur leurs vacances ou leurs RTT à l'insu de leur société : une convention signée relève de la volonté du dirigeant, pas forcément de celle du chef de service, qui peut voir les absences d'un mauvais oeil.

Olivier, 50 ans, n'a pas ce problème, puisqu'il dirige sa propre PME. Il n'a pas d'enfant, mais une femme formidable, qui accepte qu'il parte en mission deux mois tous les deux ans : « Pour partir dans un excellent état d'esprit, il faut le soutien de l'employeur et de la famille, sinon il ne faut pas partir. » Ses missions de renseignements en Yougoslavie, en Afrique, au Proche-Orient, « éprouvantes mais exaltantes » l'ont tenu « en haleine » et lui ont permis de travailler « avec des hommes et des femmes qui ont une intelligence de situation hors du commun », raconte-t-il.

Élodie, 41 ans, infirmière en réanimation à l'hôpital d'Annecy, partage cette exaltation. Pour le personnel médical, les opex sont une occasion unique d'exercer une médecine différente et d'avoir des échanges humains et professionnels inédits, comme en Afghanistan en 2014, où elle travaillait au sein d'une équipe internationale. Elle a participé en Guyane au démantèlement d'un camp de 800 orpailleurs illégaux armés jusqu'aux dents. Marcher dans la jungle avec 15 kilos sur le dos – réserve d'eau, nourriture, pharmacie –, c'est dur, surtout quand on a mal fait son sac, mais cela permet de découvrir une « solidarité et des valeurs » qu'elle n'avait « jamais touchées du doigt ». En mission, tout le monde se serre les coudes, « on part ensemble, on revient ensemble », quitte à porter le sac du voisin. Elle revient dans son hôpital toujours « boostée », avec de nouvelles idées pour améliorer la prise en charge des malades.

Les avantages sans les inconvénients

Pour Stéphane, 45 ans, médecin urgentiste et légiste à l'hôpital d'Angers, trois enfants, exercer son métier dans un milieu dégradé est un défi professionnel. Les populations en détresse qu'il côtoie l'aident à « remettre les pendules à l'heure » et à « cesser de râler sur nos conditions de vie en Occident ». Et le danger qu'il court ? « En opex, le principe de précaution n'existe pas. Mais si on part, c'est qu'on a confiance dans la manière dont la mission a été préparée. »

Au retour, il y a toujours un moment de flottement : « En opex, on n'est jamais seul et on est délivré des contingences matérielles, rapporte Élodie. Le matin, on n'a pas à se demander comment on va s'habiller ou ce qu'on va manger le soir. » Une fois rentré, il vaut mieux vite se remettre dans le bain de la vie civile. Mais bientôt l'envie de repartir taraude. S'ils sont si impatients de rempiler, pourquoi ne deviennent-ils pas militaires à plein temps ? Surtout pas ! Ils veulent conserver leur « liberté », le côté « à la carte », « très confortable », de la place de réserviste, et « avoir une vie » à eux. Les valeurs militaires, oui, mais les contraintes de l'institution, non merci.


Verdun: l'année centenaire est lancée

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afp, le 16/02/2016

Lazare Ponticelli, l'un des cinq derniers

Lazare Ponticelli, l'un des cinq derniers "poilus" vivants recensés et dernier légionnaire survivant de la Première guerre mondiale, pose le 06 novembre 2006 à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre à Paris. / AFP/Archives

Le 21 février 1916 commençait la bataille la plus célèbre de la Première guerre mondiale: Verdun. Sur ces terres gorgées du sang des poilus devenues centre mondial de la paix, une série de commémorations rythmera l'année du centenaire.

Le déluge de feu a duré jusqu'en décembre 1916. Il a tué plus de 163.000 soldats français et 143.000 allemands, et est passé dans la mémoire collective comme synonyme de "boucherie".

"Dans l'inconscient français, toutes les familles ont quelqu'un qui a fait Verdun. Même si c'était ailleurs. Même si c'était dans la Somme, sur le front d'Orient, où il y avait aussi une guerre de tranchées. Ils ont fait Verdun", explique Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire qui sera présent le 21 février pour lancer l'année de commémorations.

Dimanche, dès 06H30, au bois des Caures, une "évocation historique" réalisée par l'association Connaissance de la Meuse lancera la journée, au cours de laquelle une messe sera célébrée à l'ossuaire de Douaumont, nécropole nationale où reposent les ossements de 130.000 soldats, français et allemands, tombés pendant la bataille.

Le lendemain, le Mémorial de Verdun, rehaussé d'un étage et doté d'une nouvelle scénographie, rouvrira ses portes après plus de deux années de fermeture.

Inauguré en 1967, le bâtiment avait été conçu et cofinancé par les associations d'anciens combattants qui venaient s'y recueillir et se souvenir.

Avec la disparition des témoins - Lazare Ponticelli, le dernier poilu, s'est éteint en mars 2008 -, il était "devenu nécessaire de transformer le Mémorial", explique son directeur Thierry Hubscher, qui salue l'ouverture d'un "lieu de mémoire franco-allemand, pédagogique, empreint d'émotion et accessible à tous".

- Transmission aux jeunes -

Transmission et pédagogie seront les maîtres-mots de l'année 2016, comme le souligne M. Todeschini, pour qui il est "primordial de transmettre le souvenir de cet épisode de notre Histoire".

Pour le point d'orgue des commémorations, Verdun se parera des couleurs de l'amitié franco-allemande, immortalisée sur ses terres lorsque François Mitterrand et Helmut Kohl, dans une image devenue historique, se prirent la main en septembre 1984.

Trente-deux ans plus tard, François Hollande et Angela Merkel, ainsi que des milliers d'enfants, français et allemands, viendront y célébrer la paix.

Les deux dirigeants se retrouveront le 29 mai - une date déjà choisie par le général de Gaulle lors du cinquantenaire -, un mois avant la commémoration officielle d'une autre bataille encore plus meurtrière, celle de la Somme, prévue le 1er juillet.

Pour souligner l'importance de la transmission aux jeunes générations, quelque 4.000 enfants, 3.000 français et 1.000 allemands, sont invités. Ils participeront à une chorégraphie du réalisateur allemand Volker Schlöndorff.

Ces jeunes "seront acteurs, ils seront là pour participer à la transmission, à la paix", précise M. Todeschini.

L'orchestre pour la paix du chef Daniel Barenboïm sera aussi présent.

Après ce point d'orgue qui, espère-t-on dans la Meuse, aidera à faire venir des touristes du monde entier, place sera faite en octobre à la mémoire des soldats des troupes coloniales tombés à Verdun.

Parmi les tirailleurs sénégalais, plus de 30.000 hommes y ont trouvé la mort, et la nécropole de Douaumont abrite aussi un carré musulman.

"Toutes les conditions, toutes les opinions, toutes les religions sont à Verdun", avait lancé Jacques Chirac en 2006.

Entre-temps, la ville de Verdun célébrera le centenaire de la remise de la Légion d'honneur à la cité, le 13 septembre, précise Vincent Jacquot, chargé de promotion pour le département.

La Meuse avait déjà accueilli quelque 450.000 touristes de mémoire en 2014, l'année du centenaire du début de la Grande Guerre, soit le double d'une année "normale".

Cette année, "les images de François Hollande et Angela Merkel vont faire le tour du monde", pronostique M. Jacquot.

Et donner, espère-t-il, à au moins autant de personnes qu'en 2014 l'idée de venir fouler le sol des champs de bataille, où la nature se dispute à l'Histoire les cratères des obus.

afp

Après l'arrivée des légionnaires sur le Larzac, trois lieux pour un collège

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Actualités

Publié le 14/02/2016

Le président de Larzac et Vallées Christophe Laborie entouré des maires de La Cavalerie, Nant et L'Hopitalet avec Solveig Letort./ Photo DDM
Le président de Larzac et Vallées Christophe Laborie entouré des maires de La Cavalerie, Nant et L'Hopitalet avec Solveig Letort./ Photo DDM

«Suite à l'annonce de Jean-Claude Luche, président du conseil départemental, de construire un collège sur le Larzac, nous avons tenu à expliquer notre méthode pour choisir son emplacement et pour gérer les impacts de l'arrivée des légionnaires sur le camp militaire de La Cavalerie», explique Christophe Laborie, président de la communauté de communes Larzac et Vallées.

Trois lieux envisagés

Au dernier étage des locaux du Département, place Bion-Marlavagne à Millau, vendredi 5 février, l'élu qui est aussi conseiller départemental du canton Causses-Rougiers, ajoute : «Trois lieux différents sont envisagés, trois lieux où le foncier est disponible, ce qui est un préalable : à La Cavalerie, au carrefour des Places et à L'Hospitalet-du-Larzac».

Le comité de pilotage réunissant des élus de la communauté de communes et des non-élus dont les membres du Collectif pour une cité scolaire sur le Larzac doivent émettre un avis sur chacun des trois lieux. Dans cette mission, ils seront aidés par l'agence Aveyron ingénierie qui réalise une étude «multicritères» destinée à retenir le site le plus approprié : environnement bâti et humain, constructibilité ; données climatiques, météorologiques ; milieu physique (topographie et géologie) ; milieu naturel ; infrastructures, réseaux, services collectifs ; ressources, eau et énergies renouvelables ; coûts de fonctionnement ; mutualisations possibles.

Cet établissement scolaire pourrait déjà accueillir 220 collégiens actuellement sur le Larzac, 120 collégiens sont attendus à terme en plus avec l'arrivée de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE).

«L'étude d'Aveyron ingénierie sera présentée le 15 mars et l'annonce du site retenu sera faite dès le 31 mars, il ne faut pas perdre de temps», a précisé Christophe Laborie. «Après l'avis du comité de pilotage, la communauté de communes Larzac et Vallées votera». Et de souligner «l'unité qui règne sur le territoire pour construire ce collège sur le Larzac, un projet évoqué dès 1981 (et vraiment engagé depuis 2011, NDLR)»… et qui a échoué auparavant pour des «querelles de clochers».

«L'ouverture du collège est prévue pour 2021, mais nous espérons gagner un an et l'ouvrir en 2020», ajoute Richard Fiol, maire de Nant et vice-président de la communauté de communes en charge de la culture et du tourisme.

«Les trois sites ont des avantages et des inconvénients», souligne Solveig Letort, du Collectif pour une cité scolaire sur le Larzac. «L'important, c'est que la construction du collège est actée. Un collège, c'est des enfants, c'est un symbole d'avenir. Un lieu où savoir, culture et connaissance – des richesses inépuisables – sont valorisés. Ça valait le coup de se battre».

Benoît Garret

Sur la piste des anciens de la Légion

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centre presse banniere officielle

Publié le 12/02/2016

L'association des anciens de la Légion étrangère a tenu son assemblée générale à l'aéroport de Biard. Son Président, Jean-Pierre Le Roux, explique le plaisir que ces anciens ont, bien sûr, à se retrouver plusieurs fois dans l'année. L'an dernier l'article paru dans le journal leur a permis de retrouver « dans le Sud Vienne, un ancien légionnaire de 90 ans totalement isolé. Nous avons découvert qu'il avait un passé remarquable. Nous l'accompagnons pour lui faire obtenir une haute distinction, qu'il mérite ».

Mais l'association se préoccupe aussi de la mémoire des anciens légionnaires décédés « par le suivi des sépultures que nous entretenons et rénovons ». Le Major Michel Nandron, délégué de la Fédération nationale des anciens de la Légion pour la Région Centre raconte la découverte toute récente qu'ils viennent de faire à Saulgé dans la Vienne. « Dans le cimetière de cette commune, entre deux tombes, il y a un « cénotaphe » (monument funéraire étroit qui ne contient pas de corps) ». Sur sa pierre blanche, on peut déchiffrer: « Armand Jean Benier de Maligny, caporal au Régiment étranger, 3 bataillon, 2 compagnie, né le 17 juin 1838 à Paris, tué le 1 mars 1866 au combat de Santa Isabella près de Paras au Mexique. Son corps chaud fut mangé par les vautours ». Les recherches historiques menées par l'association viennent de confirmer qu'il s'agit bien d'un ancien de la légion étrangère et que les deux tombes de part et d'autre du cénotaphe sont celles de ses parents qui habitaient Saulgé. Le Major indique que l'association va désormais se sentir en charge de ce monument et de la mémoire de cet ancien qu'ils ne connaissaient pas.
En plus de leur assemblée générale, l'association a deux autres rendez-vous chaque année:
La Fête de la Légion, le 30 Avril, anniversaire du combat de Camerone, qui, cette année se déroulera à Scorbé-Clairvaux. Et une "journée champêtre", début septembre, généralement à Ligugé.
L'association cherche un petit local sur Poitiers (gratuité ou mécénat) pour y « entreposer son petit patrimoine, y tenir de petites réunions et y assurer l'administratif ».

Jean-Pierre Le Roux, 5 rue de l'Aéropostale à Poitiers. Tél. 05.49.59.78.49 et 06.82.57.28.97.
Mail: jpierreleroux@ free.fr
Le Secrétaire Olivier Sopt, 69 rue Carnot (bureau) à Poitiers. Tél. 05.49.47.17.52 et 06.77.31.57.05
Mail: aaledelavienne@ hotmail.com


Evasion en Thaïlande

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Actualités

Publié le 12/02/2016

 

Les aventuriers lauragais descendent en rappel depuis un pont suspendu./ Photo DDM
Les aventuriers lauragais descendent en rappel depuis un pont suspendu./ Photo DDM

Un montgaillardais, Fabrice Roquetty, éducateur sportif passé pendant près de 16 ans par la Légion Etrangère a créé avec son comparse Alain (ancien commando et moniteur sportif) une activité dédiée aux défis sportifs en tout genre et en tout lieu. Fin janvier, un groupe de sept aventuriers issus du Lauragais avait été constitué pour vivre au cœur de la Thaïlande une semaine riche en émotions et en efforts collectifs.

Durant ce séjour - savant mélange des émissions Koh Lanta, Pékin Express et Top chef - les défis s'enchainaient dans la sueur et la bonne humeur : descente en rappel, construction et navigation avec un radeau en bambous, visite aux éléphants, travail dans les champs, escalades, courses tous terrains au milieu de la jungle, etc. Des rencontres avec la population, dont des écoliers, étaient également inscrites sur le road-book des baroudeurs.

Après le succès de cette édition 2016, «Zone Evasion» renouvellera l'épisode. Pour plus d'informations sur cette aventure adaptée à tous les niveaux qui repose sur un programme de découverte de la Thaïlande à travers la pratique sportive, retrouvez le coach lauragais Fabrice (06 62 54 37 34) sur internet en tapant www.zone-evasion.fr.

La Dépêche du Midi

Page 24 sur 27

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