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2016


Une double exposition pour le peintre Hans Hartung

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LaProvence.com

Jeudi 07/04/2016

61 œuvres sont présentées aux Pénitents noirs et au musée de la Légion étrangère

Une double exposition pour le peintre Hans Hartung
Cécile Degos, scénographe, et Fabrice Hergott, commissaire de l'exposition, s'assurent de la mise en place des tableaux. Photo DR

Du 16 avril au 28 août, Aubagne accueille l'exposition "Beau geste, Hans Hartung, peintre et légionnaire", au Centre d'art des Pénitents noirs et au musée de la Légion étrangère. L'exposition, née de la collaboration entre la Légion étrangère, la Ville d'Aubagne et la fondation Hartung-Bergman, met en lumière deux périodes stylistiques de Hans Hartung. D'abord "La désolation de la guerre", qui se tient au musée de la Légion étrangère, retrace l'oeuvre du peintre pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle rassemble 45 pièces réalisées à la mine de plomb, au pastel, au fusain, à l'encre, à l'huile ou encore à la tempera. Certaines n'ont jamais été montrées au public. Ensuite, l'expo "Les sublimations du Sud", au Centre d'art des Pénitents noirs, réunit 17 acryliques sur toiles créées entre le 11 et le 16 juillet 1989.

Les deux périodes exposées sont significatives dans la vie du peintre. Né en Allemagne, il s'installe à Paris pour fuir le nazisme et s'engage par deux fois dans la Légion étrangère. Son engagement au front ne l'empêche pas de développer son style pictural : il oscille entre figuratif et abstrait. Mais l'événement qui marquera autant sa vie que son oeuvre est sa blessure en 1944, qui mènera à une amputation de la jambe droite. Il s'agit alors pour l'artiste de surmonter le handicap pour continuer de peindre, lui qui est l'un des précurseurs de l'Action painting. Installé dans sa villa à Antibes, il met en place un mécanisme de création avec une sulfateuse projetant de la peinture sur la toile. Ses travaux deviennent alors un moyen de se libérer.

"Je trouve fascinant de voir cet homme, considérablement diminué physiquement, marqué par cette terrible blessure de guerre, envisager son oeuvre comme une libération du geste au-delà de ses limites physiques", déclare Fabrice Hergott, directeur du musée d'art moderne de la ville de Paris et commissaire de l'exposition. Il ajoute : "Son art est, de bout en bout, un art de la libération : libération physique, psychologique et mentale, libération de la couleur et du dessin." En quatre jours, entre le 11 et le 16 juillet 1989 et alors qu'il est âgé de 85 ans, Hans Hartung réalise des toiles monumentales, dont certaines mesurant 5 mètres sur 3.

Cette exposition témoigne donc de l'engagement militaire de Hans Hartung et de ses conséquences. En deux périodes et en deux lieux, elle trouve une véritable cohérence, comme le souligne Fabrice Hergott : "En venant combattre en France en 1944, Hartung était convaincu qu'il allait mourir. Je crois que l'oeuvre de cette époque portait déjà la dimension testamentaire qu'ont ses dernières toiles." Et c'est à la scénographie de conserver cette cohérence : "Le visiteur va découvrir des petits formats à la Légion étrangère et des grands formats aux Pénitents. Mais d'un point de vue esthétique, la scénographie essaye de montrer au visiteur que c'est la même personne", explique Cécile Degos, scénographe de l'exposition. Son souhait est que le visiteur ne se sente pas oppressé et qu'il puisse avoir le recul pour profiter des oeuvres de Hartung.

L'artiste aimant travailler en musique, un programme culturel est décliné tout au long de la manifestation, avec du théâtre, de la danse, des concerts et des intermèdes musicaux assurés par les élèves du conservatoire de musique et de danse d'Aubagne. Des visites guidées de chaque lieu ainsi qu'une visite couplée des deux expositions sont proposées au public.


Du 16 avril au 28 août :

Centre d'art des Pénitents noirs :

Les aires Saint-Michel. 04 42 18 17 26.

Musée de la Légion étrangère :

Chemin de la Thuilière. 04 42 18 10 99.

Horaires communs :

Du mardi au dimanche, 10 h-12 h et 14 h-18 h.

Visites guidées, du mardi au dimanche :

Musée de la Légion étrangère : 11 h.

Centre d'art des Pénitents noirs : 16 h.

Visite couplée des deux lieux : mercredi 15 h-17 h (rendez-vous au musée de la Légion étrangère).

Entrée libre et gratuite.

autour des expositions :

Vendredi 22 avril, 20 h 30, MJC-l'Escale : L'Affaire Dussaert, pièce de Jacques Mougenot.

Mercredi 27 avril, 15 h 15, Pénitents noirs : Musique au présent : le cor.

Vendredi 29 avril, 18 h 30, Pénitents noirs : Danse contemporaine inspirée par l'oeuvre de Hans Hartung, par les élèves du conservatoire.

Vendredi 29 avril, 19 h 30, Pénitents noirs : Lectures sur l'art contemporain.

Samedi 30 avril, 15 h, Pénitents noirs : La musique informelle.

https://hans-hartung.legion-etrangere.com/

Nina SIMONNEAU


La Légion étrangère débarque dans la Lozère Nouvelle

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Par: Patrick Zimmermann le: 06 avril 2016

avril 2016 à 17:13:03 | commentaires : 0

Cette semaine, la 5e compagnie du 2e REI débarque dans la Lozère Nouvelle. Un reportage à découvrir dès jeudi 7 avril...

Récemment, le 2e Régiment étranger d'infanterie affûtait ses hommes en Lozère. En ces temps troubles, plus que jamais, l'aura de Légion étrangère prend toute sa dimension. Celle d'une armée bien plus bigarrée que la société qu'elle défend, composée d'hommes d'origines diverses, qui érigent un rempart pour nos valeurs.

Reportage en immersion…


Tiens, voilà de nouveaux légionnaires

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Centre Presse Aveyron

Le 06 avril

 
 
 
 
 
( José A. Torres

 

Impressionnante cérémonie de remise de képis blancs que celle qui s’est déroulée, mardi après-midi, dans la cour de la préfecture de l’Aveyron. En déclamant en chœur leur honneur et leur fidélité à la France, les 47 légionnaires ont impressionné aussi bien les élus et autorités militaires présentes, que les Ruthénois qui passaient par là.

Issus de 29 nationalités différentes (dont beaucoup de Népalais et d’Ukrainiens), ils ont rejoint la Légion il y a quelques semaines. Et cette cérémonie officie en quelque sorte leur intégration. État d’urgence oblige, c’est dans un lieu «fermé» que celle-ci s’est déroulée.

«En temps normal, c’est en public» précise l’officier de communication Bazin. «Pour qu’ils rencontrent ceux pour qui ils vont servir ». Avant d’arriver à Rodez, ils ont d’ailleurs effectué 50 kilomètres de marche en deux jours, depuis Saint-Beauzély. 

Quelques-uns rejoindront le camp du Larzac

Cette cérémonie n’a pas de véritables liens avec l’arrivée de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère dans le camp du Larzac. Ces recrues sont actuellement incorporées au sein du 4e Régiment étranger de Castelnaudary.

Là-bas, ces recrues suivent une formation intensive destinée à leur inculquer «les valeurs de la Légion» et à leur enseigner le français. «Ils sont en formation depuis trois semaines, ont acquis une centaine de mots. Ils devraient en acquérir 500 au terme de leurs 4 mois de formation», explique l’officier de communication. Après quoi, ils rejoindront leur nouvelle affectation, qui sera le camp du Larzac pour quelques-uns d’entre eux. 

Après la cérémonie, dans les salons de la préfecture, où les légionnaires ont entonné le traditionnel «Tiens, voilà du boudin», le colonel Dufour a rappelé l’importance que revêt ce moment. «Ils rejoignent leur nouvelle patrie, la Légion, prêts si nécessaire à se sacrifier pour la France. Et je vous demande juste, si un jour vous en croisez, d’avoir une pensée au fond de vous pour l’engagement de ces hommes»

Ravi de recevoir la Légion étrangère, le préfet Louis Laugier a souligné pour sa part que tout serait fait pour le bon accueil des légionnaires sur le Larzac. «Et j’espère que Rodez restera gravé dans votre mémoire comme la ville où vous avez reçu votre képi» leur a-t-il lancé.


Téléphone portable et chambrée de six, obstacles au recrutement des jeunes dans l’armée

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L'Opinion

Article paru dans l’Opinion des 4/5 avril pour les abonnés

Comme elle le fait tous les trois ans, l’armée de terre mène une nouvelle campagne de recrutement à base d’affiches, de spots télévisés et de sites internet, dont le coût atteint environ 2 millions d’euros. Centrée sur des profils individuels, la communication décline le thème « Votre volonté, notre fierté ». Objectif : 14 000 recrutements.

Comme chaque premier mardi du mois, l’ensemble des centres de recrutement de l’armée de terre accueille les nouveaux engagés et leurs familles pour une cérémonie de signature du contrat. Ce moment solennel devrait se reproduire 14 000 fois cette année. 14 000, c’est en effet le nombre de militaires du rang - les engagés volontaires de l’armée de terre, ou EVAT - qui devront être recrutés en 2016. Un chiffre en forte hausse, du fait de l’augmentation des effectifs décidée après les attentats. Ils n’étaient que 9 000 en 2014 - soit une hausse de plus de 50 % en deux ans.

La machine à recrutement tourne à plein régime. Aux EVAT, il faut ajouter les cadres, officiers et sous-officiers, les légionnaires, les sapeurs-pompiers de Paris et, bien sûr les aviateurs et les marins. Au total, environ 23 000 jeunes pousseront pour la première fois la porte d’une caserne cette année. C’est considérable. « Cette année, chaque recruteur doit ramener l’équivalent d’une section » de trente hommes, résume un officier.

Depuis la professionnalisation des armées en 1996 et le départ du dernier appelé en novembre 2001, seuls les volontaires servent sous les drapeaux. Alors que de nombreux pays, comme les États-Unis et la Grande-Bretagne, ont de très sérieuses difficultés de recrutement, la France fait figure d’exception depuis vingt ans. L’armée de terre a le choix de ses troupes : pour chaque poste offert, elle a deux candidats. Cette moyenne recouvre toutefois des situations très contrastées. S’il est difficile de trouver des techniciens en maintenance aéronautique, des cuisiniers ou des spécialistes des systèmes d’information et de communications (SIC), à cause de la forte demande dans le civil, il y avait cette année 150 bons dossiers pour 20 places afin d’intégrer Saint-Cyr à Bac +5.

Qu’est-ce qui pousse aujourd’hui un jeune à s’engager ? Et qu’est-ce qui, en revanche, peut l’inciter à résilier son contrat ? Le général Thierry Marchand, un officier de la Légion étrangère, est en charge du recrutement dans l’armée de terre. Interrogé par l’Opinion, il décrit ce qu’il appelle « le champ de motivations et de réticences » des candidats à l’engagement. Une plongée au cœur des tendances lourdes de la société française : « Nous constatons trois grandes aspirations chez les jeunes qui prennent contact avec nous. L’un est très nouveau, c’est l’effet Charlie. Les jeunes nous disent qu’ils veulent servir et défendre leur pays. Tous insistent également sur la difficulté d’entrer dans la vie active et pensent qu’un passage dans l’armée peut être un bon tremplin. La troisième motivation, c’est une vie active, l’aventure mais surtout la recherche d’un cadrage, de repères simples. Nous leur offrons quelque chose de carré dans un monde mou et cela les attire ». L’argent ? « Ils n’en parlent jamais et c’est nous qui abordons le sujet ». La solde d’un jeune engagé correspond globalement au smic, mais un militaire du rang est « nourri, logé, blanchi » et perçoit des primes importantes, en particulier lorsqu’il est envoyé en opération extérieure.

Quant aux réticences, le général Marchand en voit principalement trois : « Lorsqu’ils arrivent chez nous, c’est souvent une sorte de choc thermique. D’abord ils découvrent la promiscuité dans des chambres de six et pour beaucoup, c’est un vrai traumatisme. D’autant plus qu’ils n’ont plus un accès permanent à leurs téléphones portables », c’est-à-dire à leurs amis et aux réseaux sociaux. « Nous organisons des plages horaires pour cela, mais ils doivent comprendre qu’en opérations, ce n’est pas possible ». Les marins en savent quelque chose. L’interruption de la connexion pendant de longues périodes est devenue un frein sérieux à l’embarquement sur les bateaux pour de nombreux matelots.

Dernier point délicat : les familles. « Nous devons désormais considérer l’engagement comme un projet familial. Nous essayons d’acculturer les familles en les recevant et en les informant. Les pères des engagés n’ont plus l’expérience du service militaire et l’armée suscite encore beaucoup de fantasmes. Ce que nous craignons le plus, c’est l’appel à la maman au bout de la première semaine qui dit à son fils : “si c’est trop dur, rentre à la maison” ».

Malgré le coaching des futurs engagés et de leurs proches, le taux de dénonciation des contrats (« l’attrition ») se situe autour de 20 % au cours de la première année. Le général Marchand se veut rassurant : « Ce comportement se retrouve ailleurs que dans l’armée. On a une génération assez versatile ». Pour rentabiliser ses coûts de recrutement et de formation, tout en gardant une moyenne d’âge assez jeune, l’armée de terre aimerait que ses EVAT restent en moyenne huit ans chez elle. Elle n’y parvient pas, avec moins de six ans actuellement. La « fidélisation » de ses troupes reste donc un chantier important pour l’état-major.

Contrairement à une idée répandue, les armées n’offrent pas une garantie de l’emploi comparable à la fonction publique. Globalement deux militaires sur trois servent avec des contrats à durée déterminée (de plusieurs années) et c’est le cas de tous les militaires du rang. Seul l’encadrement est, partiellement, « de carrière ». Dans l’armée de terre, les personnels sous contrat représentent 72 % des effectifs.

La moitié des militaires du rang qui s’engagent sont désormais des bacheliers, alors que le niveau des sous-officiers est bac +2 et des officiers bac +5. L’âge moyen d’engagement est de 20 ans. Les jeunes femmes représentent environ 10 % des candidates et autant des recrues. Le général Marchand ne cache pas qu’il aimerait voir ce dernier chiffre augmenter. Géographiquement, certaines régions fournissent plus de militaires que d’autres. C’est le cas du nord-est et du sud-est de la France, alors que l’ouest n’est guère fana-mili. Avec 12 % des recrues, l’outre-mer fournit trois fois plus d’engagés que la métropole, proportionnellement à sa population.


le légionnaire veut déloger les "squatteurs" de sa maison

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Midi Libre

Publié le 04/04/2016

Biterrois : le légionnaire veut déloger les
Jean Aubèle est toujours sans logement fixe. PIERRE SALIBA

Le militaire de 76 ans ne peut plus entrer chez lui. Celui avec qui il avait signé un compromis s'est installé sans que l'acte de vente ne soit jamais signé.

À 76 ans, le légionnaire Jean Aubèle a souvent connu des situations critiques tout au long de sa carrière dans des contrées lointaines. Mais c'est pour son domicile de Puissergier que le militaire livre une de ses plus étranges batailles, une guerre des nerfs. D'usure aussi. Après des années passées au Cambodge, il fait face aujourd'hui à une situation ubuesque : sa maison est occupée depuis 6 ans par une personne qui avait prétendu acheter ce bien. En 2009, Jean Aubèle signe un compromis de vente en viager pour sa villa et son verger de 2 000 m2.

L'opération devait prendre la forme d'une avance de 5 000€, un bouquet de 45 000€ et un loyer de 144 mensualités de 480 €. Le vendeur avait autorisé l'acheteur à intégrer le logement après le versement de l'avance mais avant la signature de l'acte authentique : "Profitant de ma gentillesse et du fait que j'étais pressé de partir au Cambodge".

Manière forte ou diplomatie

Or, la vente ne s'est jamais concrétisée car l'acheteur n'a pas obtenu son prêt en 2010. Depuis, la maison est occupée et Jean Aubèle crie à l'injustice. À l'heure de son retour définitif, le septuagénaire ne sait où déposer son conteneur d'effets personnels. Il tempête : "Il faut que je récupère ma maison. Sinon, comment je fais, j'appelle les anciens de la Légion ? Depuis 6 ans, quand je me réveille, je me dis que je ne suis pas encore chez moi. Aujourd'hui, il y a trois familles dans ma maison qui devient un taudis. Comment voulez-vous que je les fasse sortir autrement qu'à la kalachnikov."

Avant d'en arriver à de telles extrémités, le militaire interpelle le procureur de la République "pour être accompagné des forces de l'ordre public afin d'accéder sans menace ni heurts de la part des occupants qui ont vandalisé le verger..." La diplomatie pourrait porter ses fruits. D'ici là, le légionnaire Jean Aubèle est toujours sans logement fixe. Son conteneur doit être livré le 20 avril... à bon port ?


De quoi est mort l'ancien légionnaire?

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Actualités

Publié le 03/04/2016

André Arami  qui n'avait plus donné signe de vie depuis plusieurs jours, a été retrouvé mort hier matin par l'un de ses fils, dans son appartement qui a immédiatement été passé au peigne fin par les gendarmes
André Arami qui n'avait plus donné signe de vie depuis plusieurs jours, a été retrouvé mort hier matin par l'un de ses fils, dans son appartement qui a immédiatement été passé au peigne fin par les gendarmes

André Arami, âgé de 62 ans, a été découvert mort hier dans la matinée, à son domicile situé rue Jules-Ferry à Fleurance. C'est l'un de ses fils qui a fait la macabre découverte. Comme d'autres personnes, il s'inquiétait d'être sans nouvelles de son père depuis plusieurs jours. C'est dans une pièce de l'appartement situé à l'étage d'un bâtiment dont le rez-de-chaussée est occupé par un centre de dyalise qu'André Arami, un Français d'origine marocaine, a été découvert sans vie avec une blessure à la tête. De plus beaucoup de sang maculait le sol de cette pièce, «en grand désordre» se disait-il sur place. Il se colportait aussi que l'appartement était fermé à clé de l'intérieur et qu'aucune trace d'effraction n'aurait été relevée. Bien connu à Fleurance où l'on parle de lui comme «d'un homme sans histoires», André Arami, divorcé, père de plusieurs enfants, vivait seul. Mais pas en solitaire comme en témoignent tous ceux qui le croisaient ou échangeaient avec lui en divers endroits de la ville. Retraité depuis 3 ans, il avait fait partie de la légion étrangère avant de travailler pour l'entreprise de charpente industrielle fleurantine Troisel. Hier sitôt l'alerte donnée, les gendarmes de Fleurance se sont rendus sur les lieux avant d'être rejoints par ceux de l'identification criminelle. La levée du corps a eu lieu vers 16 h. Il a été transporté à l'institut médico-légal de Toulouse aux fins d'autopsie.

F.C/B.D.

Djibouti, cadeau empoisonné

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2 avril 2016 

LE GRAND ANGLE DIPLO - Vendredi 8 avril, Djibouti vote pour son élection présidentielle. Si tout le monde s'accorde à dire que le président Ismaïl Omar Guelleh devrait poursuivre sa tâche dans un nouveau mandat, la France scrute avec attention cette élection.

Djibouti va connaitre une élection présidentielle vendredi 8 avril dont la plupart des observateurs pensent qu’elle est jouée d’avance avec la réélection attendue du président Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis 17 ans. Un partenaire qui n’est pas en odeur de sainteté à Paris mais dont il faut bien s’accommoder car Djibouti est un territoire stratégique, et pas seulement pour la France.

Avec moins d’un million d’habitants, Djibouti est dix fois plus petit que la France et les trois quart de la population vivent dans la capitale, une ville-Etat dans cet ancien territoire des Affars et des Issas devenu indépendant en 1977. Le pays n’a connu que deux présidents en 39 ans et s’il existe aujourd’hui une opposition à l’ancien parti unique, elle est, comme dans la plupart des pays africains en quête de démocratie, divisée. Elle n’a pas réussi d’ailleurs à s’entendre pour présenter un candidat commun contre le président sortant. Diviser pour mieux régner, telle est la devise d’Ismaïl Omar Guelleh, dans ce pays qui frôle les 5% de croissance mais où la moitié de la population est au chômage. Pas d’agriculture dans ce petit pays désertique coincé entre l’Erythrée, l’Ethiopie et la Somalie, mais avec 350 kilomètres de littoral face au Yémen ; aux portes de la Mer Rouge et du Golfe d’Aden, autrement dit dans un environnement et des frontières dangereuses.

La France, les Etats-Unis, l'Allemagne, le Japon et la Chine ont des troupes au sol

Et c’est bien l’une des raisons pour lesquelles Djibouti est si précieux pour tous les acteurs stratégiques de cette zone par où transite une bonne part du commerce et de l’énergie mondiale.

La France entretient toujours sur place, depuis l’indépendance, plus d’un millier d’hommes d’une force interarmes prête à l’emploi sur le sol africain comme en mer où elle lutte avec ses alliés contre le piratage maritime, essentiellement d’origine somalienne. Après les attentats du 11-Septembre, les Américains ont également récupéré un terrain de la légion étrangère pour en faire leur unique base militaire permanente en Afrique et d’où ils opèrent contre les terroristes de Somalie ou du Yémen. Plus récemment, l’Allemagne, le Japon mais également l’Arabie Saoudite et surtout la Chine, ont passé des accords avec Djibouti pour y déployer des forces militaires et logistiques. Pékin veut en effet protéger ses investissements en Afrique et ses milliers d’expatriés. Autrement dit, Djibouti est devenue au fil du temps une base militaire multinationale, pour que les grandes puissances défendent leurs intérêts dans la région.

C’est la raison pour laquelle ces grandes puissances souhaitent que ce petit pays reste stable et protégé. Quitte à fermer les yeux sur les déficits démocratiques du régime en place à Djibouti. Un statu quo qui ne pourra durer éternellement et qui pourrait même se révéler à terme assez périlleux.

François Clemenceau - leJDD.fr


Villeneuve-d’Ascq: André Charlet, figure de la guerre, est décédé

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La Voix du Nord

Publié le 01/04/2016

C’est une figure de la commune qui vient de s’éteindre. André Charlet est décédé à 93 ans. Une longévité inéspérée pour cet ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale.

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Quand le conflit éclate, André a une vingtaine d’années. Son atelier étant mobilisé, il devient facteur auxiliaire. Lorsque les Allemands arrivent en 1940, il croise leur route à proximité d’une boîte aux lettres, à Flers. Les soldats roulent dans une flaque à ses pieds. Vexé, André leur adresse un bras d’honneur humide en retour. « Un homme a assisté à la scène et m’a dit : Alors, on n’aime pas les Allemands ? » C’est par ces mots que le Villeneuvois entre dans la Résistance. Il doit glisser au pied de la boîte aux lettres des informations sur les réseaux téléphoniques et l’arrivée de pièces d’artillerie aérienne.

En 1941, repéré, il quitte la France. Pendant quatre ans, « Andy Tcharlette » combat dans la légion étrangère aux côtés des troupes américaines. Le chef des mortiers traverse cinq campagnes, dont deux débarquements. Fait prisonnier à trois reprises, il s’échappe autant de fois.

Ses actes de bravoure ont été récompensés en mai dernier à Villeneuve-d’Ascq.


CENTENAIRE Une autre grosse cérémonie le 4 juillet à Belloy-en-Santerre

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Courrier picard

Publié le 29/03/2016

Les commémorations du centenaire de la Bataille de la Somme ne se dérouleront pas que le 1er juillet. D’autres cérémonies sont prévues, comme 3 jours plus tard, à Belloy-en-Santerre.

L’hommage à la Légion étrangère est gravé dans le marbre du monument aux morts de Belloy-en-Santerre.
L’hommage à la Légion étrangère est gravé dans le marbre du monument aux morts de Belloy-en-Santerre.
 

Depuis des mois, tout le monde en a entendu parler. Les commémorations de la Première Guerre mondiale se rapprochent à grand pas. Elles auront lieu essentiellement le 1er juillet 2016, 100 ans jour pour jour après le début de la Bataille de la Somme, avec des cérémonies majeures à La Boisselle, Contalmaison, Thiepval, Beaumont-Hamel et Fricourt.

Mais la Bataille de la Somme, qui s’est achevée le 18 novembre 1916, s’est étendue bien plus au sud du Pays du coquelicot, où 21 500 spectateurs britanniques sont attendus le 1er juillet. À une vingtaine de kilomètres au sud, c’est la 10e Armée française et la Légion étrangère, qui a combattu le 4 juillet 1916. À coups d’artillerie, les forces françaises font reculer les Allemands, ce qui libère Dompierre-Becquincourt, Faÿ et Assevillers. Les Allemands se retranchent à Belloy-en-Santerre.

En tout, 2 000 des 3 115 soldats composant le régiment de marche de la Légion étrangère, sont désignés pour attaquer Belloy et parcourir les 800 mètres sans abris qui les séparent du village. En quelques minutes, 900 d’entre eux sont tués par les mitrailleuses allemandes. Parmi les victimes, deux poètes amoureux de la France, l’Américain Alan Seeger (le poète préféré de John Fitzgerald Kennedy) et l’Espagnol Camil Campanyà, tué avec une cinquantaine d’autres volontaires catalans.

Des cérémonies et un spectacle musical

L’association Santerre 2014-2018 et la Communauté de communes de Haute-Picardie ont souhaité organiser une manifestation d’ampleur. «  On ne rend jamais hommage à la Légion étrangère, regrette le président de l’intercommunalité, Philippe Cheval. Il ne faut pas oublier qu’une multitude de peuples se sont associés aux Français. Notre idée est partie de là. Et en plus de la cérémonie, nous avons commandé une œuvre musicale.  »

C’est pour rendre hommage à cette bataille méconnue, à la tragédie connue par la Légion étrangère, qu’une importante cérémonie se déroulera lundi 4 juillet à Belloy-en-Santerre. Elle débutera à 9 heures devant le monument aux morts, en présence des 70 musiciens de la musique de la Légion étrangère, de près de 300 représentants des autorités politiques et militaires, venus des USA, d’Espagne, d’Allemagne et de nombreux autres pays représentant les nationalités des soldats tués. Une messe sera célébrée à 11 heures tandis qu’une délégation se rendra à la nécropole de Lihons pour déposer des gerbes de fleurs devant l’ossuaire où reposent Alan Seeger et ses camarades. Après le déjeuner, la Légion étrangère se produira à Faÿ.

Le lendemain, un grand spectacle, Legion’s Memory sera proposé au Zenith d’Amiens. Un hommage aux soldats joué par la musique de la Légion étrangère, l’orchestre baroque de Barcelone et des choristes, soit près de 500 personnes sur scène. «  Un spectacle qui devrait être joué les mois suivants à Lille, Berlin et Washington  », termine fièrement Philippe Cheval.

Les autres cérémonies en Haute-Somme

25 juin : présentation de la Rose Somme 2016 dans les cimetières français, britannique et allemand de Rancourt.

2 juillet : cérémonie commémorative au mémorial canadien de Courcelette.

7 juillet : commémoration au mémorial gallois de Mametz (le Dragon rouge). Un site qui accueillera 2 000 personnes ce jour-là.

10 juillet : commémoration du 100e anniversaire de la Bataille du bois Delville à Longueval. C’est là que s’est déroulé le premier engagement majeur des troupes d’Afrique du Sud sur le front occidental. Lors du début des combats, la brigade comprenait 121 officiers et 3 032 hommes. Cinq jours après, 2 500 soldats étaient morts, blessés ou disparus. 2 000 spectateurs devraient y assister.

15, 16 et 17 juillet, 22, 23 et 24 juillet : sons et lumières à Pozières. Le spectacle retracera, en vingt tableaux, quelques moments forts de la Bataille de la Somme sur le site même où l’armée australienne a perdu 23 000 hommes en six semaines durant l’été 1916.

23 juillet : commémoration du 100e anniversaire de la Bataille de Pozières, avec le dépôt de 7 000 petites croix en bois symbolisant les 7 000 soldats tués en quelques heures. 5 000 personnes sont attendues.

15 septembre : commémoration du centenaire du début de l’engagement néo-zélandais à Longueval, où la New-Zealand Division a perdu 7 500 hommes entre juillet et novembre 1916 dans la Somme.

18 novembre : commémoration du centenaire du dernier jour de la Bataille de la Somme au mémorial britannique de Thiepval.

Belloy, un village sécurisé lundi 4 juillet

Le 4 juillet, entrer dans Belloy-en-Santerre sera impossible sans un laissez-passer. Des parkings seront aménagés aux abords des lieux concernés par les commémorations.

Les invitations seront gérées par la communauté de communes, qui mettra tous les renseignements sur son site internet dans quelques semaines.

Le concert de la Légion étrangère à Faÿ, l’après-midi du 4 juillet, ne sera pas non plus ouvert au grand public.


Laudun - L'Ardoise: L'AG de l'AALE s'est tenue au quartier Général Rollet

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Midi Libre

Publié le 27/03/16

Laudun - L'Ardoise: L'AG de l'AALE s'est tenue au quartier Général Rollet

Le présidente Manfred Holzaulzer Picasa

Samedi 19 mars 2016, l'amicale des anciens légionnaires de Laudun (AALE) a tenu son assemblée générale ordinaire au 1er Régiment étranger de génie - Quartier Général Rollet à L'Ardoise.

Comme il est de tradition, les membres se sont retrouvés au cimetière de Laudun à 9 H 30 pour procéder à un dépôt de gerbe sur le tombeau de l'AALE de Laudun pour rendre hommage aux anciens disparus.

A l'issue de cette cérémonie émouvante, l'assemblée générale a débuté par une collation avant de procéder à l'ordre du jour.

Elle était présidée par le Commandant (H) Jacques LORHO, délégué de la fédération des sociétés des anciens de la légion étrangère (FSALE) en présence du Général  Philippe Houbron, ancien chef de corps du 6e R.E.G, du lieutenant-colonel Prenveille, représentant le colonel PHELUT, chef de corps du 1er R.E.G et de l'adjoint Yves Faure, représentant le maire de Laudun.

Après avoir remercié les membres présents, l'adjudant-chef (H) Manfred Holzhauser, président de l'Amicale prend la parole et ouvre la séance. Le LCL Prenveille donne quelques nouvelles sur les activités actuelles du 1er REG et des missions qui l'attendent dans les prochaines semaines.

Le Président donne lecture du rapport moral et apporte des précisions sur la situation de l'effectif : l'amicale, forte de 115 membres, reste stable depuis plusieurs années.
Le Vice-président Michel Spinhirny présente les activités de l'année 2015 et le trésorier, Fernand Gallin présente le bilan financier de l'année 2015. Le rapport du Lieutenant-colonel (H) Henriot, vérificateur des comptes, absent est lu par le capitaine (H) Patrick Klan.

Après un vote à main levée, les rapports sont approuvés à l'unanimité.
Il est ensuite procédé à une modification du bureau. Le capitaine (H) Patrick Kjan devient vice-président en remplacement de l'adjudant-chef (H) Michel Spinhirny démissionnaire.

L'assemblée générale est clôturée par un dépôt de gerbe au pied des colonnes de Balbek sur la place d'armes du régiment en mémoire des Légionnaires morts en service commandé sur les différents théâtres d'opérations menées par le 6° et 1er R.E.G. depuis sa création en 1984.

Un apéritif et un repas au Mess Sudre clôturera cette belle journée.


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