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2016


La Solidaire roule pour les anciens

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Actualités

Publié le 26/03/2016 

Une action caritative des légionnaires pour leurs anciens./Photo DDM
Une action caritative des légionnaires pour leurs anciens./Photo DDM

La Solidaire, c'est une épreuve cyclosportive caritative organisée par le 4e régiment étranger de Castelnaudary au profit des anciens de la Légion. La 7e édition aura lieu du 14 au 17 juin, au départ de Castelnaudary.

À la Légion étrangère, la solidarité n'est pas un vain mot. Mieux, elle est inscrite dans le marbre, récitée même, avec le code d'honneur, par les jeunes engagés volontaires lorsqu'ils coiffent leur képi blanc. Solidarité envers le camarade «quelle que soit sa nationalité, sa race ou sa religion», solidarité aussi envers les anciens, tous ceux qui, un jour, ont porté le béret vert, s'ils ont besoin d'aide. «Chaque légionnaire qui a effectué un contrat, pour peu qu'il ait servi avec honneur et fidélité, reçoit en partant un certificat de bonne conduite – c'est le cas de 97 % d'entre eux. Il devient ainsi ayant-droit à vie de la solidarité Légion», souligne le commandant François Hervé-Bazin, du 4e régiment étranger de Castelnaudary, qui explique comment, à ce titre, si l'ancien képi blanc est un jour «âgé ou pas, sans ressources, sans emploi ou bien malade… il sera accueilli à Puyloubier, dans les Bouches-du-Rhône, à l'Institution des invalides de la Légion étrangère. Là, on lui confiera, dans la mesure de ses capacités, un travail à l'atelier céramique, vigne ou reliure de cuir, et il recevra un peu d'argent pour vivre dignement. On dit de la Légion qu'elle est une seconde chance ; là, c'est la deuxième chance de la deuxième chance».

Puyloubier n'est pas une fin, c'est même tout le contraire, c'est une aide, le pied à l'étrier pour repartir. «On considère que notre plus belle réussite, c'est quand un résidant en part avec un projet, un emploi…». La solidarité a un coût, et l'institution, pour fonctionner, a besoin d'un million d'euros par an sans aucun soutien de l'État français. Le bénéfice de l'activité des foyers des régiments, la vente du vin ou des céramiques de Puyloubier rapportent chaque année quelque 800 000 €. Les 200 000 € manquants, ce sont les dons, legs et actions de solidarité comme… la Solidaire, la bien nommée, née en juin 2010 de la volonté du 4e régiment étranger.

De la sueur contre des dons pour les anciens

La Solidaire, c'est une randonnée cyclosportive caritative, un peloton d'une centaine de coureurs – chacun roule pour un ancien de Puyloubier, c'est un véritable exploit sportif avec, au fil des éditions, le passage de cols prestigieux inscrits au Tour de France. La Solidaire, c'est un appel aux dons et, depuis l'an dernier, une cagnotte, via le Net, sur Leetchi ; la Solidaire c'est aussi et surtout un but : améliorer le quotidien des anciens à Puyloubier. C'est un formidable élan qui a permis, au fil des années, de belles réalisations dont le remplacement des chaudières, la rénovation de menuiseries, l'installation d'une ventilation mécanique contrôlée, pour n'en citer que quelques-unes. Cette année, la Solidaire se déroulera du 14 au 17 juin. Elle partira de Castelnaudary vers Leucate, via le pic de Nore et Mazamet, et reviendra dans la cité chaurienne où elle compte de nombreux soutiens tant dans la population que dans le monde économique. L'ambition est de récolter 120 000 € qui permettraient de refaire la boucle d'eau chaude dans les chambres des pensionnaires et de réhabiliter un hangar de stockage dont le toit menace de s'effondrer. Les dons, pour l'instant, s'élèvent à près de 30 000 €. Un bon début. L'an dernier, avec la Solidaire 2014, ce sont plus de 101 000 € de travaux qui ont pu être réalisés.

Pour participer : c'est soit par Internet, sur https ://www.leetchi.com/c/solidarite-de-institution-des-invalides-de-la-legion-etrangere ; ou par chèque à l'ordre du FELE à adresser à l'officier supérieur adjoint du 4e régiment étranger, quartier Capitaine-Danjou, 2400, route de Pexiora, 11452 Castelnaudary cedex. Possibilité de défiscalisation à partir de 100 € et, pour les entreprises d'être sponsor dès 2000€.

Gladys Kichkoff

Remise de képis blancs.

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Actualités

Publié le 19/03/2016

Un moment important pour ces jeunes soldats./Photo DDM

Un moment important pour ces jeunes soldats./Photo DDM 

Il y a quelques jours, une cérémonie, en comité restreint et sur invitation, s'est déroulée à l'occasion de la venue des légionnaires du régiment de Castelnaudary avec une remise de képis blancs à de jeunes soldats qui venaient d'achever leurs quatre premières semaines de formation terminée par la fameuse marche de 50 kilomètres. Une cérémonie inoubliable pour ces jeunes hommes qui ont parfaitement récité le code d'Honneur du Légionnaire.


Une nouvelle vie pour l'ancienne caserne Lapasset

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Actualités

Publié le 16/03/2016

Première pierre, hier, à l'espace Tufféry./Photos DDM, Gladys
Première pierre, hier, à l'espace Tufféry./Photos DDM, Gladys

Quarante-deux logements à la location et l'installation de la trésorerie, la mission locale d'insertion et la MSA, Mutualité sociale agricole… Ça bouge à l'espace Tufféry où avait lieu, hier, la symbolique pose de la première pierre à l'invitation de Trois Moulins Habitat qui porte cet ambitieux projet. L'occasion pour le maire de rappeler qu'ici, en 1870, les Chauriens avaient voulu un régiment qui s'était implanté là, sur leurs deniers. D'autres, aussi glorieux les uns que les autres, s'y sont succédé jusqu'à l'arrivée de la Légion étrangère jusqu'en 1985 où le 4e régiment étranger prit possession du quartier Capitaine-Danjou. «Il est alors resté une friche que l'État nous a proposé de reprendre pour 8 millions de francs à l'époque les 16 000 m². La précédente municipalité avait versé 2,5 millions. Notre premier souci, à notre arrivée, a été de renégocier à un prix républicain ce qu'il restait à payer». Ainsi fut fait contre quelques engagements comme de conserver deux bâtiments et de les réhabiliter. Ils abritent aujourd'hui la Caisse d'allocations familiales et la Caisse primaire d'assurance maladie. Il fut également convenu de conserver la place d'honneur et de rétrocéder un bâtiment aux militaires. Ils disposent de 3 000 m².

Depuis, la médiathèque intercommunale s'est installée là ainsi que Pôle Emploi. Bientôt, ce sera le cinéma mais avant le projet de Trois Moulins Habitat, modèle du genre puisque «de grande qualité architecturale et aux normes d'énergie performantes», assure le maire qui souligne toute sa satisfaction de voir, ici, à 300 mètres à peine de la mairie, regroupés en un même lieu, administration, habitat et culture. «2016 sera l'aube d'une nouvelle ère pour Castelnaudary. Castelnaudary, la villle aux treize grues. C'est le signe d'une activité intense».

Le dynamisme, Gilles Sambussy, directeur général de Trois Moulins Habitat, ne le conteste pas qui explique : «Nous sommes à Perpignan depuis plus de trente ans mais notre siège social est en Ile-de-France. Nous cherchions à nous développer et à renouveler notre offre locative. Nous avons fait le pari de Castelnaudary parce que nous croyons au développement de votre commune, de cette région». Et de souligner que cette première pierre est posée, «cent ans après la mobilisation du régiment chaurien qui était à Verdun aux moments hostiles. Nous pourrions peut-être appeler ce bâtiment le 143e RI ?». Hélène Giral, conseillère régionale, rappelle que si la région soutient le logement social, «c'est parce qu'avec 50 000 habitants de plus chaque année, elle est un territoire attractif et puis que, derrière le développement économique et la création d'emploi, il faut penser logement». Le prochain rendez-vous avec Trois Moulins Habitat est en avril, pour le lancement d'un autre chantier, aux Vallons-du-Griffoul cette fois.

Gladys Kichkoff 

Oudgedienden Frans Vreemdelingenlegioen ontmoeten elkaar

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Het Nieuwsblad

Vandaag om 10:39 door Margo Tilborghs

Foto: Alain 't Kindt

Foto: Alain 't Kindt

Foto: Margo Tilborghs

Foto: Margo Tilborghs

Foto: Margo Tilborghs

Kalmthout - Het jaarlijkse congres Anciens de la Légion Etrangère, waarbij oudgedienden van het Franse Vreemdelingenlegioen elkaar ontmoeten, vond dit jaar plaats in Kalmthout.

De oudgedienden vochten onder meer in Indochina (nu Vietnam), Algerije, Afghanistan en Joegoslavië. Tijdens dit congres vonden ceremonies plaats die teruggaan tot 1831. Zo wordt het monument van Camerone binnengedragen met vaandels.

Volgende personen waren aanwezig:
• Generaal Franceschi, vice-president van de Anciens Legionairs in Parijs
• Kolonel Hakuria en zijn vrouw, militaire plaatscommandant van de Provincie Antwerpen
• Kolonel Michel, president van de Souvenir Français, deze vereniging staat in voor het onderhoud van al de Franse monumenten en graven in de hele wereld
• Comté Claude Offenbach, president van de Franse militairen in België
• Nationale Voorzitter Jean Dens, ancien van Dien-Phien-Phu
• Luc Menard, diplomaat van de Franse Ambassade in Athene


Sud-Aveyron : un collectif lance l’"Alerte Képi"

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Midi Libre

Publié le 14/03/2016

Sud-Aveyron : un collectif lance l’
Le collectif vient de lancer l’opération "Alerte Képi". ILLUSTRATION

Le collectif Gardem Lo Larzac n'aime pas la Légion. D'autant plus quand les soldats sortent de leur zone dédiée.

Le collectif Gardem Lo Larzac n'aime pas la Légion. D'autant plus quand les soldats sortent de leur zone dédiée, à savoir le camp militaire de La Cavalerie. Contraints à accepter leur présence depuis deux mois, ses membres n'en demeurent pas moins à l'affût.

Le 11 mars, à la faveur d'un communiqué repris sur leur page Facebook, ils se sont notamment émus, photos à l'appui, de la présence à deux reprises de légionnaires baroudant, "en uniforme de guerre", dans le secteur de Nant et Saint-Jean-du-Bruel. Une présence qui irait à l'encontre de ce qui "nous avait été promis par les défenseurs de l'arrivée de la 13e DBLE", lesquels auraient assurés au collectif "que les légionnaires resteraient confinés dans l'enceinte actuelle du camp militaire du Larzac".

En réponse à ce constat, le collectif vient de lancer sur le réseau social l'Opération "Alerte Képi", "un jeu coopératif et participatif", invitant "tout un chacun(e) à (leur) signaler toute activité des militaires hors des limites actuelles du camp du Larzac".


BELLOY-EN-SANTERRE La musique de la Légion étrangère arrive le 4 juillet

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Courrier picard

Publié le 13/03/2016 VINCENT FOUQUET

Les musiciens de la Légion étrangère viendront honorer, le 4 juillet, les 900 légionnaires tombés à Belloy-en-Santerre 100 ans plus tôt.

 La musique de la légion étrangère avait joué les hymnes nationaux lors d’un sommet franco-américain à Cannes en 2011. Elle sera à Belloy-en Santerre le 4 juillet 2016.
La musique de la légion étrangère avait joué les hymnes nationaux lors d’un sommet franco-américain à Cannes en 2011. Elle sera à Belloy-en Santerre le 4 juillet 2016.

Le comité de Chaulnes du Souvenir français et sa quarantaine de membres ont tenu leur assemblée générale annuelle, samedi 12 mars à Chaulnes. Une réunion orchestrée par le président Marcel Queyrat, qui est revenu sur le gros travail effectué en commun avec l’Historial de la Grande Guerre : « Nous avons beaucoup travaillé sur les soldats français, britanniques et allemands, disparus entre 1914 et 1918. Le fruit de notre travail sera présenté dans la nouvelle aile du mémorial de Thiepval, qui sera inaugurée cette année. J’ai pris contact avec de nombreuses familles de disparus, touchées par le fait qu’on s’intéresse à leur grand-père, grand-oncle, pour qu’on leur consacre une salle. »

Après être revenu sur les nombreuses manifestations auxquelles le comité a pris part en 2015, il a présenté les nombreux rendez-vous programmés en 2016, notamment le concert du samedi 23 avril à Albert (TJP) sur le thème « Chants et poèmes de la Première Guerre mondiale », avant de présenter le gros rendez-vous de l’année, le 4 juillet, jour du centenaire de la bataille de Belloy-en-Santerre.

Belloy, village fermé le 4 juillet

Le 4 juillet 1916, les hommes de la Légion étrangère étaient engagés sur ce front. Sur le no man’s land et à découvert, ils sont partis à l’assaut des lignes allemandes, aux côtés des soldats du 35e Corps d’armée. Les mitraillettes allemandes les ont décimés : 900 hommes ne se sont pas relevés. Depuis, Belloy-en-Santerre est un symbole fort pour les légionnaires, qui seront présents le 4 juillet 2016, ainsi que leur musique, pour les commémorations du centenaire de cette bataille.

Toujours pour honorer ce centenaire, une importante commémoration est organisée par la Communauté de communes de Haute-Picardie (CCHP), associée à Santerre 2014-2018, Musique en Utopia et le comité de Chaulnes du Souvenir français. Le village sera interdit d’accès, sauf pour les personnes accréditées (habitants du village, officiels et personnes souhaitant participer à cette commémoration qui en feront la demande auprès de la CCHP).

La cérémonie débutera à 9 heures, en présence de la musique de la Légion étrangère, avant l’inauguration d’une stèle, en présence de nombreuses autorités américaines, allemandes et espagnoles. À 10 heures, un arbre sera planté par des étudiants d’Harvard, en mémoire de leur ancien camarade, le poète Alan Seeger, tué à Belloy le 4 juillet 1916. La délégation partira ensuite lui rendre hommage à la nécropole de Lihons, où il est enterré, avant un retour à Belloy pour une messe. À partir de 15 heures, un concert sera donné par la Légion étrangère à Faÿ. «  La formation sera composée d’une cinquantaine de musiciens  », précise Marcel Queyrat.

Le lendemain, le spectacle Legion’s memory sera donné au Zenith d’Amiens, et évoquera bien sûr la bataille de Belloy-en-Santerre.

Les billets pour le concert du Zénith d’Amiens, le 5 juillet, sont disponibles aux points de vente habituels. Tarifs : de 35 € à 45 €.


Le collectionneur Philippe Durand-Ruel est mort

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Connaissance des arts

10.03.2016 par Maximilien Renard

Le collectionneur Philippe Durand-Ruel est mort
Philippe Durand-Ruel (©D.R.).

Le collectionneur français Philippe Durand-Ruel s’est éteint le 8 mars et laisse derrière lui une collection pléthorique sur l’art de ces cinquante dernières années.

La vie de Philippe Durand-Ruel se lit à la manière d’un passionnant roman d’aventures. Arrière-petit-fils du grand collectionneur d’art impressionniste Paul Durand-Ruel, il s’engage très tôt dans une carrière d’officier au sein de la Légion étrangère. S’ensuivent 15 ans de guerre dans les bourbiers les plus difficiles : Maroc, Indochine, Algérie. En avril 1961, il participe à la tentative ratée du putsch d’Alger. Un procès, la prison, la dépression. Finalement c’est l’art qui le sauve. À peu près au même moment que la tentative de putsch, son père meurt, lui léguant toute sa collection d’art impressionniste. Avec sa femme Denyse, ils entreprennent alors de poursuivre la collection commencée par son arrière-grand-père en voulant faire le lien entre les impressionnistes et l’art de leur époque. Face au coût trop important des œuvres du début du XXe siècle, le couple décide de s’orienter plutôt vers l’art contemporain des années 60. C’est ainsi qu’en 1963, passant devant la galerie Michel Couturier, Philippe Durand-Ruel subit son premier choc esthétique : une quinzaine de tableaux signés Yves Klein occupent la devanture attendant le vernissage de l’exposition prévue le lendemain. Ni une, ni deux, Philippe Durand-Ruel achète tout. Commence dès lors sa vie de collectionneur, avec l’acquisition des Nouveaux Réalistes de l’école de Nice, les Armand, César, et autres Gérard Deschamps. Il rassemble des œuvres aux tendances diverses, allant de l’Arte Povera à l’art minimal en passant par les géants du Pop Art comme Lichtenstein, Rauschenberg ou Warhol. À partir de 1982, il délaisse quelque peu le monde de l’art parisien pour la campagne, et décide de se consacrer avec un ami à la rénovation d’un château en Dordogne. Collectionneur compulsif, se fiant avant tout à son œil, se trompant rarement, Philippe Durand-Ruel s’engage, accumule, ne revend jamais, tout en conservant une passion intacte pour l’art et ceux qui le créent. Après une vie active, Philippe Durand-Ruel s’en est allé le 8 mars dernier.


Les belles promesses immobilières du Millavois

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Actualités

Publié le 10/03/2016

Les belles promesses immobilières du Millavois
Les belles promesses immobilières du Millavois

L'embellie de 2015 se confirme cette année. Mais ce sont surtout des biens à petits prix qui partent rapidement.

Les nouvelles mesures incitatives le sont vraiment, les taux d'intérêts sont bas, les banquiers semblent être plus souples, le pétrole est bon marché et les vendeurs deviennent raisonnables sur les prix : tous les facteurs sont réunis pour que l'embellie ressentie fin 2015 se confirme en 2016», se réjouit Virginie Delheure, directrice de l'agence des Grands Causses à Millau.

Des biens à 50 000 €

La cité du gant ne reste pas à l'écart de la tendance générale qui voit le volume de transactions augmenter depuis quelques mois. Cependant, la crise est bien passée par ici aussi et a sensiblement contracté les budgets des candidats à l'achat. «Nous vendons beaucoup de petits biens à des prix de 40 000 à 50 000 €, explique Virginie Delheure.

Une demande pour les villas

Le budget moyen pour un appartement à Millau ou dans les principales communes de l'agglomération tourne autour de 80 000 €. Il y a aussi une certaine demande pour la petite villa traditionnelle, de plain-pied, avec un petit terrain, qui se vend autour de 180 000 €, jamais plus de 200 000 €. Sur ce type de produits, alors que le parc immobilier est par ailleurs en adéquation avec la demande, nous avons une offre plutôt faible. Il y a, à Millau, un important stock de maisons des années soixante et soixante-dix, qui nécessitent des travaux et qui, pour cela, ne se vendent pas facilement.» Les acquéreurs d'appartements anciens en immeubles collectifs, en revanche, sont prêts à réaliser eux-mêmes de petits travaux de rénovation.

«Ce sont souvent des jeunes de moins de 40 ans, qui achètent soit pour disposer d'un bien locatif avec une rentabilité très convenable, soit pour y habiter en attendant d'économiser et de viser la fameuse petite maison individuelle avec jardin», note Virginie Delheure.


La Légion à l'offensive

Le marché de l'immobilier à Millau et dans le sud-Aveyron bénéficie d'une situation inédite et que l'on ne retrouvera nulle part ailleurs dans le département : l'arrivée de la Légion Etrangère au camp du Larzac. A terme, ce sont 1 200 hommes qui seront affectés au camp militaire de La Cavalerie, devenu célèbre dans les années “70” pour avoir provoqué de vastes mouvements de protestation anti-militariste. Les premiers légionnaires sont déjà arrivés en janvier et une seconde vague est attendue pour juillet prochain. Or, bon nombre de ces militaires ne résideront pas en permanence au casernement. De nombreux officiers sont déjà arrivés, à la recherche de maisons individuelles avec petit terrain, pour installer femmes et enfants dans un périmètre de quelques dizaines de kilomètres autour de la Cavalerie. Même les simples légionnaires cherchent aussi à se loger à Millau et aux alentours. Ils sont généralement à la recherche de petits logements situés en ville, à proximité des services et des loisirs. Au total, ce sont 3 000 ou 4 000 nouveaux habitants qui vont s'installer dans le secteur, avec les effets que l'on peut imaginer sur l'offre de services dans ce territoire où la densité de population était proche de zéro.

La Dépêche du Midi

Claude Jacquemart, l'histoire à cœur

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Figaro

Publié le 10/03/2016

Claude Jacquemard.

Claude Jacquemard.Crédits photo : DR

L'ancien chef du service politique du Figaro  s'est éteint le 5 mars dernier, à l'âge de 80 ans.

Journaliste au Figaro jusqu'au tournant des années 2000, Claude Jacquemart est mort le 5 mars, à l'âge de 80 ans, non loin de La Rochelle, où il avait pris sa retraite. Passionné d'histoire, il savait aussi la raconter avec brio. Doué d'un sens pétillant du récit, il laisse dans les archives du Figaro et des autres titres pour lesquels il a travaillé de superbes pages rappelant quelques-uns des épisodes les plus marquants de l'après-guerre. Sa mémoire était infaillible, son souci du détail aigu, sa plume élégante.

L'histoire, Claude Jacquemart l'avait aussi fréquentée de près, notamment celle de la guerre d'Algérie, qu'il fit dans la Légion étrangère, comme sous-lieutenant. Ses convictions l'ont conduit à s'opposer à la politique de De Gaulle et à se rapprocher de l'OAS. Recherché par la police, il a dû s'exiler plusieurs années en Belgique. De retour en France à la fin des années 1960, il travaille alors pour le mensuel satirique Charivari, puis prend la rédaction en chef de Magazine Hebdo.

La presse, ce diplômé de Sciences Po était né dedans: son père, Noël Jacquemart, un personnage anticonformiste, avait fondé L'Écho de la presse et de la publicité. Entré au Figaro, Claude Jacquemart en devient chef du service politique. Il collabore également à la rédaction de quelques ouvrages, dontLe Livre blanc de l'Armée française en Algérie(Contretemps), et publie Chélia. Duel dans l'Aurès(Presses de la Cité, 1987).

Ses obsèques ont lieu ce vendredi à L'Absie (Deux-Sèvres). À son épouse, Isabelle, à ses fils, Alain et François, à son neveu, Philippe Larroque, directeur de la rédaction de TV Magazine, la rédaction du Figaro présente ses plus sincères condoléances.


Voždov unuk ratnik i zavodnik

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Ponedeljak 07.03.2016

Iako je pre tačno godinu dana u Jugoslovenskoj kinoteci u Beogradu imao premijerno prikazivanje, dokumentarni film "Arsen Karađorđević" o sudbini brata kralja Petra i oca princa Pavla, sve više pobuđuje pažnju javnosti.

Sahrana kralja Aleksandra: Petar, Arsen i Pavle Karađorđević
 
Do sada je učestvovao na festivalima dokumentarnog filma u švedskoj i srpskoj prestonici, a nedavno i u Gračanici. Prikazan je u Novom Sadu, Somboru, Požarevcu, Smederevu, a sve veće interesovanje pokazuje i srpska dijaspora, te je svoju turneju započeo u Temišvaru kada je na poziv episkopa Lukijana prikazan u Vladičanskom dvoru.
 

Zahvaljujući ovom filmskom ostvarenju publika je prvi put mogla da vidi arhivske fotografije i snimke koji ilustruju burni život kneza Arsena Karađorđevića, ali i drugih znamenitih istorijskih ličnosti i događaja.

Legionar i kozak: Arsen Karađorđević

- U našoj istoriji ima mnogo ljudi koji su prećutani zbog tragičnih i komičnih ideologija koje su nam, u dodiru sa međunarodnom stvarnošću, uništavale identitet. Knez Arsen je takav pojedinac. Prećutan, zapostavljen, zaboravljen a veoma značajan. On je jedan od onih ljudi koje bismo mogli nazvati - živom istorijom - kaže za "Vesti" Milan Kićevac, producent ovog filma koji osvetljava sudbinu jedne od najkontroverznijih ličnosti novije srpske istorije.

Ova provokativna filmska priča o unuku vožda Karađorđa otkriva da je on bio diplomata, ali pre svega neustrašivi ratnik - pripadnik francuske Legije stranaca.
Po rečima našeg sagovornika, Arsenije Karađorđević je rođen 1859. godine u Rumuniji, kao sin bivšeg kneza Srbije Aleksandra i kneginje Perside (unuke vojvode Jakova i kćerke Jevrema Nenadovića). Porodica je već imala sina Petra, budućeg kralja Srbije. Arsen je u Parizu završio čuveni licej Luj le Gran, i to u klasi sa budućim srpskim knezom i kraljem Milanom Obrenovićem. Diplomac te škole bio je i njegov brat od strica Božidar Karađorđević, do sada zapostavljeni član dinastije, sa kojim je 1883. pristupio Drugom bataljonu francuske Legije stranaca.

- Knez Arsen je od svih oficira u srpskoj istoriji imao najveći broj odlikovanja i samo o tome može da se napiše posebna knjiga. Bio je legionar famozne vojne jedinice Francuske Republike (legion etrangere), borio se u redovima kozačke konjice, a postao je i general ruske vojske te je odlikovan najvišim priznanjem cara Nikolaja Drugog Romanova. Bio je general jedine konjičke divizije koje smo imali u Balkanskim ratovima. U Prvom svetskom ratu ponovo je stupio u rusku konjicu. On je svojim vojevanjem i harizmom obeležio prelaz iz 19. u 20. vek kao jedno veoma opasno, ali i neverovatno romantično vreme - priča Kićevac i dodaje da je knez Arsen bio kosmopolita, avanturista, ali i zavodnik koji je slomio srce jednoj od najlepših i najbogatijih žena Petrograda - Aurori Pavlovnoj Demidov di San-Donato sa kojom se i oženio i dobio sina Pavla.

Par se nakon samo tri godine razveo.

- Njegovi dvoboji i ljubavne afere služile su petrogradskoj štampi da podigne tiraž.
Ekipa filma se, kako kaže, upustila u konstruisanje dokumentarne priče o knezu Arsenu Karađorđeviću na osnovu oskudnih početnih podataka na internetu, malog broja fotografija i dva poznata snimka.

Milan Kićevac

- Uspeli smo da objavimo fotografije i snimke koje nikada do sada, u okviru filmske priče, nisu mogli biti viđeni. Pre svega mislim na fotografije koje smo pronašli u ruskim arhivima, zatim fotografije iz arhiva Jugoslavije i Srbije, i snimke iz Jugoslovenske kinoteke, kao i nekih privatnih kolekcija. Film je umetnički obogaćen zanimljivim animacijama Davora Kronje, originalnim ilustracijama kao i autorskom i izvođačkom muzikom.
U dokumentarcu mogu da se vide detalji Arsenovog boravka na Cetinju, kada su tekli pregovori za venčanje njegovog brata i kneginje Zorke, prikazan je njegov boravak u Vijetnamu, ratovi u kojima je učestvovao kao vojnik carske Rusije, a naročito epizode sa Keremskim i Gatovskim. Uz kneza Arsena, film prati i segmente života Nikolaja Drugog Romanova, finskog državnika Karla Gustava Manerhajma, crnogorskog knjaza Nikole, Aleksandra Kerenskog, kralja Petra - kaže on.

- Veliku pomoć su nam pružili Dragomir Acović, član Krunskog saveta, Branko Bogdanović, vojni istoričar, Dragan Reljić, direktor zadužbine kralja Petra na Oplencu, i nedavno preminuli akademik Dragoljub Živojinović koji je objasnio neke vrlo složene okolnosti u kojima se nalazio srpski knez neobične sudbine. Posebno smo zahvalni i naratoru Srbi Milinu koji takođe, nažalost, više nije među nama - kaže Milan Kićevac koji je producirao ovaj film sa Vladimirom Backovićem i Markom Beatovićem, a režirao ga je Boško Milosavljević.

Radost kneginje Jelisavete

- Prestolonaslednik Aleksandar uputio je zvanično pismo našoj produkciji i zahvalio nam se što negujemo sećanje na Kraljevski dom Karađorđevića. A onda je usledio poziv kneginje Jelisavete koja je iskazala radost što smo snimili prvi film o njenom slavnom deki. Na naše zadovoljstvo, interesovanje publike film o knezu Arsenu je sve veće kako vreme - priča Milan Kićevac.

Savremenici su kneza Arsena, koji je preminuo u Parizu 1938. godine, opisivali kao "ludački hrabrog" čoveka, vičnog svim vrstama oružja, a čuveni hrvatski pisac Miroslav Krleža ga je, navodno, pominjao kao "brahijalnu silu od koje beži tane".

- Drago mi je što smo podsetili javnost na kneza Arsena koji je nepravedno zapostavljen u našoj istoriji. Ne smemo da dozvolimo da poreknemo ono što je značajno, uzbudljivo, zanimljivo na uštrb beznačajnog, primitivnog i svima dostupnog. Film je prikazan i na RTS-u, otkupila ga je i BNTV, a sada smo u pregovorima da bude prikazan i na čuvenoj vojnoj akademiji San Sir - rekao je na kraju Milan Kićevac.

Posvećen srpstvu u Mađarskoj

Milan Kićevac (50) diplomirao je Fakultetu dramskih umetnosti u Beogradu na odseku filmska i TV produkcija. Već dve decenije živi u Budimpešti gde pored svog posla, između ostalog, obavlja dužnost predsednika Srpske pravoslavne crkvene opštine katedrale hrama Sv. velikomučenika Georgija, član je Budimskog Eparhijskog saveta, kao i Patronata zadužbine Save Tekelije i poverenik Srpskog prosvetnog kulturnog društva Prosvjeta za Mađarsku. Dobitnik je Zlatne značke Kulturno-prosvetne zajednice Srbije.


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