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2013




Hommage - Le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, prix Erwan Bergot 1995, est décédé

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26 août 2013

Helie de Saint Marc - Crédits : ADJ F.Raisin/SIRPA Terre

26/08/2013 Armée de Terre

 

Si je rencontrais, demain, au coin d’une rue, l’adolescent que j’ai été, je voudrais qu’il n’ait pas à rougir de ce que je suis devenu. Je portais en moi une fièvre d’absolu.  Avec impatience, je rêvais d’un grand départ vers un avenir lointain. Extrait de Toute une vie.

 

Hélie Denoix de Saint Marc a fait son ultime voyage ce lundi 26 août 2013, au lendemain du 69eanniversaire de la Libération de Paris, lui, qui s’était engagé à 19 ans dans la Résistance et qui fut déporté au camp de Buchenwald. Un parcours de vie exceptionnel qu’il fit revivre dans ses mémoires les Champs de braise. En 1995, elles reçurent le Prix littéraire de l’armée de Terre Erwan Bergot, devenant ainsi le premier lauréat de ce prix récompensant un ouvrage célébrant les valeurs de l’armée de Terre.


HÉLIE DENOIX DE SAINT-MARC

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Dernier hommage de la nation au commandant Hélie Denoix de Saint Marc

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Honneurs funèbres du Commandant Hélie de Saint-Marc

Les obsèques du commandant Hélie Benoît de Saint Marc, ancien résistant et déporté et ancien officier de Légion, décédé lundi 26 août à l’âge de 91 ans, ont été célébrées vendredi 30 août en la cathédrale Saint-Jean de Lyon, avant que lui soient rendus les honneurs militaires.

Ayant servi pendant seize années à la Légion étrangère, cet officier a été engagé en Indochine au sein du 3e REI et au 2e BEP et en Algérie au sein du 1er REP. A l’issue de l’office religieux, les honneurs militaires lui ont été rendus sur le parvis de la cathédrale par une section d’honneur du 1er RE, en présence du général d’armée Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre ; du général de corps d’armée Martial de Braquilanges, gouverneur militaire de Lyon et du général de division Christophe de Saint-Chamas, commandant la Légion étrangère.

Des légionnaires du 2e REP, ont porté le cercueil où trois coussins avaient été placés et sur lesquels reposaient son béret vert, ses décorations, dont la médaille de la Résistance, et la grand-croix de la Légion d’honneur, plus haute distinction de la République. C’est le général d’armée (2s) Dary, en tant que président de l’Association des Anciens légionnaires parachutistes, qui a prononcé l’éloge funèbre.

Cliquez pour lire l’éloge Funèbre prononcé par le général d’armée (2s) Dary

Voir la vidéo des obsèques d’Hélie Denoix de Saint Marc tournée par le SIRPA Terre Images de Lyon.

Retour en images

 

Droits texte et photos: Légion étrangère

Droits vidéo: SIRPA terre


Récit : une radio libre française dans la guerre d’Afghanistan

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16/09/2013

Le journaliste Raphaël Krafft est devenu capitaine dans la Légion étrangère pour animer une radio communautaire dans la vallée de Surobi, en Afghanistan. Une expérience exceptionnelle de liberté sur les ondes, qui s’est terminée en « énorme gâchis ». Il la raconte dans un livre captivant.

La Légion étrangère à Tora, base avancée dans la vallée de Surobi, Afghanistan, en 2009. (Jerome Delay/AP/SIPA)

Raphaël Krafft ne fait jamais du journalisme comme les autres. Les riverains de Rue89 ont déjà pu lire son récit d’un voyage en Syrie ... en vélo, et, de nouveau sur deux roues, un tour de France pré-électoral l’an dernier.

On le retrouve cette fois en Afghanistan, avec l’uniforme de la Légion étrangère, à animer une radio communautaire au coeur de la guerre. Il raconte cette expérience dans un livre captivant, « Captain Teacher, une radio communautaire en Afghanistan ».

Avant de laisser un commentaire antimilitariste pavlovien au pied de cet article (c’était, je l’avoue, mon réflexe initial en commençant le livre...), écoutez son histoire étonnante, et triste.

Fort d’une grande expérience radio sur France culture, Raphaël Krafft est arrivé en Afghanistan en 2009 -après avoir dû s’engager dans l’armée- pour monter une radio couvrant la vallée de Surobi, à une cinquantaine de kilomètres de Kaboul, où est basée la Légion étrangère française, dans le cadre de la force internationale de l’Otan.

Il ne s’agit ni d’un « Good Morning Surobi » destiné à égayer la vie des bidasses à l’autre bout du monde, comme dans le film éponyme sur le Vietnam, ni, surtout, d’une radio de propagande comme le faisait par ailleurs le département des « opérations militaires d’influence » de l’armée française en Afghanistan.

Radio Surobi, c’est un peu l’esprit d’une radio libre au coeur d’une guerre qui a perdu son sens en route.

Une histoire bien française

Comme le résume bien le préfacier du livre, François Sureau :

« C’est l’histoire de cette radio qu’il raconte, une histoire triste, belle et bien française : le dévouement, l’inventivité du petit nombre, l’engagement et la passion face à la bureaucratie et aux lâchetés de tous ordres, et pour finir l’échec après que la Légion étrangère a quitté la vallée, puis l’armée française l’Afghanistan ».

Le plus surprenant, pour une personne extérieure à l’armée et spontanément méfiante, c’est d’apprendre que cette radio a été voulue par le chef du contingent de la Légion perdu dans cette vallée afghane, le colonel Durieux, dans un esprit ainsi résumé par l’un de ses officiers, le capitaine Negroni, vétéran bourru mais amical de la Légion (il a « sauté sur Kolwezi “ dans les années 70) :

‘Il ne s’agit pas de faire du Radio Paris (station de propagande nazi pendant l’occupation allemande, ndlr] ici’.

Le risque du direct

La radio sera même dotée d’une Charte que Raphaël Krafft rédige en s’inspirant de celles des radios communautaires dans le monde, en y ajoutant même la possibilité pour le personnel de se syndiquer, histoire de conforter sa réputation (affectueuse) de ‘gauchiste’ auprès des Légionnaires...

Avec une équipe très réduite d’Afghans improvisés animateurs de radio, Raphaël Krafft va faire une vraie radio,

  • avec le souffle -et la prise de risque- du direct en pashtoun, y compris avec des appels d’auditeurs ;
  • il forme son équipe aux techniques du reportage et les envoie sur le terrain ;
  • il fait venir des poètes traditionnels afghans réciter leurs textes en direct en pashtoun sans traduction préalable ;
  • il ouvre une boîte aux lettres au centre de la ville de Surobi qui recevra plus de seize mille lettres d’auditeurs ravis...

Une radio qui agacera surtout les adeptes de la guerre psychologique qui appartiennent à des unités aux doux noms comme ‘Opérations militaires sur l’environnement’, ‘Opérations d’information’, ‘Opérations militaires d’influence’...

‘Nous vous indiquerons qui interviewer’

Raphaël Krafft raconte un face à face avec les représentants de ces unités, venus ramener Radio Surobi au pas après le départ de son protecteur. Ils exigent que la radio diffusent les messages de la Force internationale. ‘Nous vous indiquerons qui interviewer, quels reportages faire’...

Le journaliste-capitaine leur répond :

‘J’attire respectueusement votre attention sur le fait que Radio Surobi n’a pas vocation à diffuser des messages de la Force. Cela nuirait, d’une part, à l’image de l’armée française dans sa zone de diffusion et, d’autre part, mettrait en danger ses personnels afghans.

Ils ont été embauchés pour une mission bien précise dont l’esprit est inscrit dans la charte de Radio Surobi signée par le colonel Durieux, ce serait les trahir que de les employer à autre chose.

Je ne peux pas me résoudre à mettre leur vie en danger en appliquant leurs ordres. J’applique ceux qui m’ont été donnés par l’initiateur de Radio Surbi, mon ancien chef. D’autre part, je crois que cela nuirait à la Force de lui retirer un tel vecteur de sympathie auprès de la population afghane’.

Ce bras de fer se règlera avec les départs sucessifs du colonel Durieux, du capitaine Negroni et du capitaine Krafft. La radio perdra sa crédibilité en devenant largement un instrument de propagande, avant de recevoir le coup de grâce avec le départ total de l’armée française le 31 juillet 2012 et la prise en charge par l’armée afghane qui s’en désintéresse.

Cérémonie de départ de l’armée française à Surobi le 31 juillet 2012 (Musadeq Sadeq/AP/SIPA)

‘Un énorme gâchis’

Le dernier commentaire de Raphaël Krafft exprime cette désillusion :

‘Il me semble que l’expérience de Radio Surobi est à l’image de la manière dont les troupes françaises ont quitté l’Afghanistan. Une tentative louable, pleine d’espoir, mais dans les faits un énorme gâchis. Radio Surobi aurait pu être un beau témoignage de la présence française dans cette région perdue à l’Est de Kaboul, tout en devenant un des échos de l’Afghanistan de demain’.

Au-delà de ce ‘gâchis’, on retiendra du beau récit de Raphaël Krafft des portraits humains, ceux étonnants de ces Légionnaires qui ont accepté ce ‘journaliste gauchiste’ en leur sein, ceux attachants des collaborateurs afghans de la radio.

Et quelques considérations sur la guerre. Celle, en particulier, du colonel Durieux, cet officier de la Légion à la lucidité frappante :

‘Dans ce pays, comme dans d’autres théâtres de crise, il n’y a pas de coupure franche entre les amis et les ennemis, entre les insurgés les plus fanatiques et les partisans les plus convaincus du gouvernement légitime. (...) Si ligne de partage il y a, elle passe dans le coeur de chaque Afghan.’

Et celle, personnelle, du journaliste non pas embedded mais ayant endossé pour un temps l’uniforme, le gilet pare-balle, le casque et l’arme du soldat :

‘Je me rends compte que les militaires, quand ils sont sains d’esprit et bien tassés dans leurs bottes, n’aiment pas la guerre, ou du moins l’aiment parfois moins que nous [les journalistes, ndlr].’

Et il ajoute : ‘Et c’est heureux’.

Pierre Haski 


Les artistes de la Légion exposent au musée d'Aubagne

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Publié le 17/09/2013

Nostalgie de l'Indochine  © F3/Culturebox

Ce musée d'Aubagne, inauguré au mois de mai dernier par le ministre de la Défense et labellisé Marseille Provence 2013, présente une série de toiles réalisées par les soldats de la Légion étrangère. Des oeuvres qui racontent l'histoire de ces hommes depuis la création de cette troupe d'élite en 1831...

En se promènant dans les allées de ce musée, on découvre la vie quotidienne de l'armée, les uniformes, le matériel, on comprend mieux les sentiments de ces soldats. C'est une autre manière d'appréhender l'histoire de France. 

La guerre d'Indochine, le Tonkin, le Mali, l'Afghanistan, sont gravés dans leur mémoire. Des instants d'émotion, parfois des blessures que l'on devine sur les toiles. L'histoire de la colonisation, de la présence française, du droit d'ingérence, chacun peut s'approprier le message de l'artiste. Et le visiteur partira peut-être avec une autre image de l'armée.

"Marseille, porte de la Méditerranée et des terres lointaines"

Jusqu'au 22 décembre au Musée de La Légion Etrangère à Aubagne
Horaires : du mercredi au dimanche de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00.
Tarif : entrée libre

Carenco rend hommage à Hélie Denoix de Saint-Marc

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Lundi 26 Août 2013

Jean-François CARENCO, préfet de la région Rhône-Alpes, préfet du Rhône tient à s’incliner devant Hélie DENOIX DE SAINT-MARC qui vient de s’éteindre à l’âge de 91 ans.

"Au delà des débats historiques, cet homme exceptionnel a marqué notre histoire" explique le préfet dans un communiqué adressé à la rédaction de Lyon 1ère.

Né à Bordeaux le 11 février 1922, Hélie de SAINT-MARC fut résistant dès 1941, il avait à peine 19 ans. Déporté en 1943 dans les conditions les plus extrêmes à Buchenwald puis à Langenstein-Zwieberge en Allemagne où la mortalité dépassait les 90 %, il n’aura la vie sauve que grâce à la libération du camp par les Américains. Retrouvé inconscient dans la baraque des mourants, il fait partie des 30 survivants d’un convoi de 1000 déportés.

Après la seconde guerre mondiale âgé de 23 ans, il intègre l’armée française et part dès 1948 en Indochine avec la Légion Etrangère. Il fera preuve de courage, d’humanité et d’une bravoure sans faille. Il renouvellera son engagement au service de la France en Algérie.

"Frère d’armes des harkis, il a choisi de s’en tenir à ses convictions". Le préfet CARENCO salue un "homme exceptionnel que Lyon a su accueillir le moment venu, dès 1961".

C’est à Lyon qu’il avait écrit ses Mémoires publiées en 1995. Hélie de SAINT-MARC venait d’être fait Grand Croix dans l’ordre national de la légion d’honneur.

"Il est pour tous ceux qui connaissent l’histoire et qui aiment Lyon une évidence de courage et d’humanité" conclut Jean-François Carenco.

Le résistant et putschiste Hélie Denoix de Saint Marc est mort

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26/08/2013

Le résistant et putschiste en Algérie Hélie Denoix de Saint Marc est mort dans la Drôme à l'âge de 91 ans, lundi matin.

photo : JEAN-PHILIPPE KSIAZEK, AFP

Hélie Denoix de Saint Marc, résistant et putschiste en Algérie, "s'est éteint vers 8h30 dans sa maison de campagne de La Garde-Adhémar" dans la Drôme, a déclaré l'un de ses petits-fils à l'AFP.

Déporté à Buchenwald en 1943, Hélie Denoix de Saint Marc avait participé au putsch manqué d'avril 1961 en Algérie à la tête du 1er régiment étranger de parachutistes (REP, Légion étrangère). ll avait été condamné pour ces faits à dix ans de détention criminelle.

Nicolas Sarkozy l'avait élevé à la dignité de grand'croix de la Légion d'honneur, la plus haute distinction de la République, en novembre 2011.

Hélie Denoix de Saint Marc acait été acteur de plusieurs pages de l'Histoire contemporaine, de la Résistance à la guerre d'Algérie en passant par la guerre d'Indochine. Il en avait témoigné dans des livres à succès.

Né le 11 janvier 1922 à Bordeaux dans une grande famille bordelaise, il s'était engagé dans la Résistance à 19 ans. Arrêté en juillet 1943 par la Gestapo, il avait été envoyé à Buchenwald dans un convoi d'un millier de déportés, dont une trentaine seulement survécurent.

Il avait rejoint la Légion étrangère après la guerre et servi à trois reprises en Indochine, où il avait participé à de violents combats entre 1948 et 1954. Commandant par intérim du 1er Régiment étranger de parachutistes (REP) en Algérie, il s'était rallié au putsch des généraux hostile à la politique du général de Gaulle.

Condamné à dix ans de réclusion après l'échec du putsch, il avait été interné pendant cinq ans, avant d'être gracié en décembre 1966, puis réhabilité en 1978 dans ses droits civils et militaires.

En 1995, ses mémoires, "Les champs de braises", ont obtenu le prix Femina de l'essai. Suivront une dizaine d'ouvrages, dont "Notre histoire, 1922-1945", en collaboration avec un écrivain et ancien officier allemand, August von Kageneck.

Le résistant et putschiste Hélie de Saint-Marc est mort

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Il s'est éteint à l'âge de 91 ans, dans sa maison de campagne de la Drôme.

Hélie Denoix de Saint-Marc, chez lui, à Lyon (Rhône), le 10 novembre 2011. (JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

Hélie Denoix de Saint-Marc, résistant et acteur du putsch des généraux en Algérie, en 1961, est mort à 91 ans, lundi 26 août, dans la Drôme, a annoncé sa famille. "Il s'est éteint vers 8h30 dans sa maison de campagne de La Garde-Adhémar", a déclaré l'un de ses petits-fils à l'AFP.

Entré dans la Résistance en 1941, à 19 ans, puis déporté au camp de concentration de Buchenwald (Allemagne) en 1943, Hélie de Saint-Marc était l'un des rares survivants de son convoi qui comptait plus de 1 000 personnes. Il a quitté le camp à la fin de la seconde guerre mondiale, puis est entré à l'école militaire de Saint-Cyr.

Hélie de Saint-Marc a débuté sa carrière militaire avec la guerre d'Indochine, avant de servir en Algérie, au côté du général Massu. A la tête du 1er régiment étranger de parachutistes (REP, Légion étrangère), il a participé au putsch manqué d'avril 1961. Après s'être constitué prisonnier, il a été condamné à dix ans de détention, mais gracié au bout de cinq ans. En 2011, il a été fait grand-croix de la Légion d'honneur par Nicolas Sarkozy.

 


 

Légion Étrangère. Photos diverses.

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La Légion étrangère au Sahara.

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