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Légionnaire toujours...

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2018




Une année bien remplie pour les anciens de la Légion

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https://www.laprovence.com/

mercredi 04/04/2018 Par Gaby NICOLAS

 

 

L'amicale des anciens de la Légion Étrangère d'Aubagne s'est réunie

 

L'amicale des anciens de la Légion Étrangère (AALE) d'Aubagne et ses environs, présidée par le capitaine en retraite José Gil, vient de tenir sa 52e assemblée générale.

Comme à l'accoutumée, membres, sympathisants et invités ont été accueillis au quartier Vienot. Les amicales d'anciens de la Légion de Cannes, Nice, Nîmes, du Vaucluse, d'Auriol, de Puyloubier et de Laudun ont répondu présentes. À noter aussi la venue de nombreuses associations patriotiques d'Aubagne et des villes alentour, soit plus de 180 personnes au total. Sans oublier le colonel Dujon, commandant le 1er RE, et le commandant Lohro, délégué régional de la fédération des AALE.

Point a été fait sur les effectifs de l'amicale, ce qui a permi de confirmer leur évolution à la hausse, et d'autre part le rajeunissement sensible de l'âge moyen des membres, tout en conservant un pourcentage majoritaire d'anciens légionnaires.

L'année écoulée aura été chargée en projets, marquée notamment par la rénovation du Carré Légion du cimetière des Passons et par la reprise et la réhabilitation de l'infrastructure vieillissante du siège de l'amicale. Son inauguration, en septembre, a été encore l'occasion d'une belle manifestation.

Les diverses activités de cohésion attirent toujours plus de monde, par ailleurs l'AALE a participé, dans la zone, à de multiples manifestations patriotiques, avec 53 sorties de son drapeau.

Le député Bernard Deflesselles a insisté sur "les enjeux pour la lutte contre le terrorisme, le budget de la Défense devant impérativement attendre les 2% du PIB national."

Pour conclure, le colonel Dujon a souligné l'importance du rôle des anciens, "rouage qui unit les légionnaires d'hier et d'aujourd'hui."Puis, les participants, rejoints par une cinquantaine d'invités, se sont placés de part et d'autre de la Voie sacrée qui mène au monument aux Morts.

Le président a regroupé, à l'entrée du quartier, le colonel O'Mahony représentant le général, le colonel Dujon, le lieutenant-colonel Canaux de Bonfils commandant en second le 1er REC, le commandant Lohro, mais aussi de façon tout à fait exceptionnelle les quatre maires en titre présents des communes d'Aubagne, Gémenos, Carnoux-en-Provence et Cuges-les-Pins.

Après avoir remonté la Voie sacrée, deux gerbes ont été déposées au monument aux Morts de la Légion. La minute de silence a été interrompue, comme le veut la tradition, par les 16 premières mesures du boudin. Au mess des sous-officiers, l'aubade très appréciée donnée par l'amicale des anciens musiciens de la Légion d'Auriol comportait deux surprises : un joueur de tambour inattendu et la présence de deux cornemuses qui ont enchanté le public.

Après le vin d'honneur, un déjeuner dansant a clos dans la joie ce regroupement convivial, belle mise en pratique du code d'honneur : "Dans ma cité, je suis fier que mes relations disent de moi avec considération "C'est un ancien légionnaire "".


Micheline Bastl a 90 ans

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https://www.leprogres.fr/

Le 02/04/2018

Alain Girault et Micheline Baslt.  Photo Philippe BEAUVE-RECORDON

Alain Girault et Micheline Baslt. Photo Philippe BEAUVE-RECORDON

Ce samedi 31 mars, Alain Girault, maire adjoint de l’Aubépin (commune des Trois Châteaux) a fait le déplacement au domicile de Micheline Bastl pour lui souhaiter son 90e anniversaire.

« En fait je suis née dans les premières heures du 1er avril 1928. Mais ma famille a préféré me déclarer née le 31 mars. Cela ne se fait pas de naître un 1er avril leur aurait dit la sage-femme », tient à signaler l’intéressée.

Micheline Bastl est née Bouvard dans les anciennes prisons royales de Saint-Amour, alors propriété de sa famille. Elle a exercé plusieurs professions dont celle de pâtissière à Haguenau (67). Puis vient la rencontre avec Charles, légionnaire français originaire de la république Tchèque.

Ils convolent en justes noces le 26 novembre 1960. Le jeune couple séjournera à Reggane (Algérie), lieu des premiers essais des bombes atomiques françaises.

Après un passage par Arc-et-Senans, c’est le retour aux origines et l’acquisition de la maison familiale à Villette (l’Aubépin) où elle réside encore.

Veuve depuis 2003, Micheline Bastl s’adonne désormais à la lecture, les mots fléchés et les jeux télévisés.


Il retrouve des plans de la bataille d’Amiens

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https://www.courrier-picard.fr/

Par Benjamin Merieau | Publié le 01/04/2018

Les documents ont été trouvés par le petits-fils de Philippe Mélen.

Les documents ont été trouvés par le petits-fils de Philippe Mélen.

Membre du Souvenir français et de l’Association des anciens de la Légion étrangère, le Samarien Philippe Mélen a mis la main sur des documents de premier ordre, il y a quelque mois. Il s’agit de copies d’époque de cartes militaires de la bataille de Montdidier (connue aussi sous le nom de bataille d’Amiens), en août 1918.

«  C’est mon petit-fils Charles Debary qui me les a données il y a quelques mois, indique l’habitant de Plachy-Buyon, près de Conty. Il les a trouvés dans le grenier de la maison Petit (NDLR : la famille de l’ancien maire d’Amiens Frédéric Petit, à laquelle appartient son petit-fils) à Gratibus. »

Les cartes précisent en détail l’offensive française de la 1re armée française du général Eugène Debeney. Elles revêtent un caractère particulier pour Philippe Mélen, dont l’histoire familiale est intimement liée à la Grande Guerre. Son grand-père maternel, Franck Flintham, soldat anglais qui épousa une cuisinière française pendant le conflit, fut tué pendant l’offensive. «  Il est décédé dans la nuit du 9 au 10 août à Vrély – Fouquescourt. Un avion allemand a lâché une bombe, qui a fait trois morts et dix-sept blessés. »

Reste maintenant à savoir quoi faire de ces documents qui pourraient intéresser beaucoup de monde en cette année de centenaire de la bataille de Montdidier. «  Je pense les exposer en mai lors de mon exposition «20 000 yeux dans les airs», à Glisy, indique Philippe Mélen, qui n’est pas contre l’idée d’un prêt. Si une association, un village ou une ville fait quelque chose pour le centenaire, Montdidier par exemple, je peux faire quelque chose. » Il serait bien dommage que de tels documents ne soient pas montrés aux passionnées de la Grande Guerre, nombreux dans le secteur.

Philippe Mélen est joignable au 06 88 52 29 79 ou par mail à Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.


Aubagne : la Société des amis du musée de la Légion dresse son bilan

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dimanche 01/04/2018 Par G.N.

Les participants à l'assemblée devant le musée de la Légion autour des généraux Maurin et Pichot de Champfleury et des élus.

Les participants à l'assemblée devant le musée de la Légion autour des généraux Maurin et Pichot de Champfleury et des élus. Photo g.n.

 

L'association a fait le point sur les travaux, tout en préparant l'avenir

 

Dans l'enceinte du quartier Viénot, s'est tenue récemment l'assemblée générale annuelle de la Société des amis du musée de la Légion étrangère (SAMLE).La SAMLE a vécu deux évènements importants en 2017. D'abord, son changement de président, puis la fin des travaux d'agrandissement et de modernisation, aussi à l'origine...


Val-de-Marne : l’hommage franco-italien au Poilu Ponticelli, dix ans après sa mort

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Lucile Métout| 25 mars 2018


Ivry-sur-Seine, samedi. L’Association des anciens combattants italiens souhaitait honorer l’engagement de « Lazaro », dix ans tout juste après sa mort. LP/Lucile Métout

 

La mémoire du dernier vétéran français de la Première Guerre mondiale a été honorée, au cimetière parisien d’Ivry samedi matin, lors d’une cérémonie bilingue.

Elle a salué la « droiture » et l’infaillible « détermination » de cet « homme extraordinaire ». Mais devant la tombe de Lazare Ponticelli, migrant transalpin devenu dernier vétéran français de la Première Guerre mondiale, Emilia Gatto, consule générale d’Italie à Paris, n’avait pas de mot pour dire sa « joie d’être ici ». Samedi matin au cimetière parisien d’Ivry, l’Association des anciens combattants italiens (Ancri) souhaitait honorer l’engagement de « Lazaro », dix ans tout juste après sa mort,.

Les hymnes italiens et français ont ouvert la cérémonie bilingue, à laquelle assistaient 17 membres de la famille Ponticelli. « Quatre générations, c’est assez rare », souligne sa petite-fille, Nadine Desbaucheron-Ponticelli, attachée à faire vivre le devoir de mémoire. Elle s’est dite « très touchée » par l’initiative : « Pas uniquement pour notre famille, mais pour l’ensemble des Poilus. »

Renato Zuliani, président de l’Ancri, a rappelé le parcours du « héros » qu’il a eu « l’honneur de connaître ». Du jour où il a quitté l’Italie à 9 ans, « chaussures sur les épaules pour ne pas les user », jusqu’à ses 110 ans et aux obsèques nationales du 17 mars 2008. Sans oublier la société de fumisterie que le légionnaire a fondée avec son frère. Une multinationale de construction et de maintenance industrielle aujourd’hui, « qui compte plus de 5 000 employés dans le monde entier ».

La ville du Kremlin-Bicêtre, où il a vécu dès 1925, retient pourtant « la simplicité » de son « citoyen d’exception ». « L’énorme sobriété » de cette « figure nationale ».


Les Amis de la Légion étrangère à la découverte du Musée

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lundi 25/03/2013 Par Nathalie Cornand

L'assemblee générale de la Société s'est tenue samedi pour présenter l'avancée des aménagements

Une visite du nouveau Musée a débuté par les 800 m² rénovés suivant les codes de ce corps d'élite, avant de se poursuivre dans l'aile d'extension nouvelle de 1 200 m² qui a su séduire les visiteurs.

Une visite du nouveau Musée a débuté par les 800 m² rénovés suivant les codes de ce corps d'élite, avant de se poursuivre dans l'aile d'extension nouvelle de 1 200 m² qui a su séduire les visiteurs. Photos N.C.

La Société des Amis du Musée de la Légion étrangère, présidée par le général (2S) Bruno Le Flem, a tenu, samedi, son assemblée générale au quartier Vienot, dans l'enceinte du 1er Régiment. Les 108 membres présents et les 251 représentés forment plus du tiers de l'association qui s'est ainsi retrouvée dans la convivialité pour ses dix ans d'existence...


La Légion étrangère - VF - Diffusé le 24/03/18 à 23h00 sur NUMERO 23

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Entre Russie et France, un as de l'aviation pris dans les turbulences de l'histoire

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mars 19, 2018 Maria Tchobanov

Cet as de la Première Guerre mondiale a eu un parcours plus qu’étonnant. Entre les forces armées de l’Empire russe et l’armée de la République française, il affronte avec le même courage et la même audace l’ennemi commun dans le ciel à bord des premiers avions militaires.

En empruntant la première allée à droite, qui longe le mur du cimetière de la ville du Bourget, on découvre au n°13 de la section S une tombe entourée d’une grille rouillée avec l'inscription suivante : « Au Capitaine Aviateur d’Arguéeff tué le 30 Octobre 1922 ». La modeste pierre tombale usée, rongée par le temps, a perdu sa croix, qui est juste posée contre la pierre. La dégradation de la tombe et l’absence d'une famille qui pourrait l’entretenir risquent de faire disparaître à tout jamais la trace de cet homme, dont le nom est gravé sur une plaque de marbre au Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget au côté des autres as de la Première Guerre mondiale, français et étrangers, qui ont combattu pour la France.

Paul d’Arguéeff Domaine public / Russia Beyond

Offusqué par une telle découverte, Sergueï Dybov, président de l’association Mémoire Russe, créée en 2016 dans le but de préserver des monuments militaires russes et soviétiques en France, a obtenu de la Mairie du Bourget le droit restaurer la partie supérieure de la tombe de ce héros franco-russe, un des pionniers des combats aériens, Paul d’Arguéeff.

Lire aussi : Normandie-Niemen: comment est née la légende

Sergueï Dybov, un immigré russe installé depuis quelques années avec sa famille en France, est ingénieur-métallurgiste de formation et passionné d’histoire militaire. Il a déjà créé ou assisté d’autres projets de réhabilitation des sépultures, dédiés aussi bien à des personnages historiques d’envergure, comme l’amiral russe, héros de la guerre de l'Empire russe de 1812 avec Napoléon, Pavel Tchitchagov, enterré au cimetière de la ville de Sceaux, qu’aux soldats soviétiques inconnus tombés pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale et enterrés dans des carrés militaires un peu partout dans l’Hexagone.

Membre du Mémorial Normandie-Niemen, Sergueï Dybov a appris le triste destin de la tombe de Paul d’Arguéeff de ses collègues français. Constatant l'indifférence généralisée concernant la sauvegarde de la mémoire de ce héros hors de commun, l’historien a décidé de lancer un appel aux dons afin de collecter une somme suffisante pour restaurer la tombe et mettre en valeur les mérites de l’aviateur : le projet prévoit une inscription en russe et en français et la représentation sur le monument des décorations obtenues par l’as en Russie et en France.

De l’infanterie à l’aviation

Pavel Argueïev (connu en France comme Paul d'Arguéeff ou encore « l'aigle de Crimée ») est né à Yalta (Crimée) en mars 1887. Après ses études à l'école militaire d'Odessa en 1907-1909, il rejoint l'Armée impériale russe au rang de sergent dans le 184e régiment d'infanterie de réserve à Varsovie. Il devient lieutenant en 1912 et passe par le 29e régiment d'infanterie Tchernigov, où il obtient le grade de lieutenant-colonel. La même année, en raison de son refus de sanctionner un soldat, Argueïev a été condamné par un tribunal militaire à un mois de détention et envoyé à la réserve. Il décide alors de partir vivre en France.

Lire aussi : En France, une pétition pour classer des bornes russes du XIXe siècle

Quand la Première Guerre mondiale éclate en 1914, conformément à un accord intergouvernemental, Pavel rejoint avec quelques autres officiers russes la Légion étrangère sous le nom de Paul d'Arguéeff. Envoyé au front en tant que lieutenant du 7e régiment d'infanterie, il commande un mois et demi plus tard une compagnie de 131 régiments d'infanterie lors de la Première bataille de la Marne comme capitaine détaché. Le 23 septembre, il est blessé à la jambe, mais continue le combat et est promu capitaine le 5 novembre 1914. Paul d'Arguéeff retourne au front et reçoit la Croix de guerre. Il est encore blessé le 8 décembre 1914, puis à la tête le 17 avril 1915, et par éclats d'obus en février et mars 1915. Le 2 mai 1915, il est fait chevalier de la Légion d'honneur, mais suite à ses blessures, il est jugé inapte pour l'infanterie. Il demande alors son transfert dans l'aviation. À cette époque, l’aviation n'en était qu'à ses balbutiements et les exigences médicales concernantles pilotes étaient moins strictes que celles des officiers d'infanterie.

Premières victoires aériennes

Arguéeff suit sa formation à l'école d'aviation d'Avord. Le 22 juillet 1915, il reçoit le Brevet de pilote militaire et rejoint en janvier l'escadrille de reconnaissance N°48. Un mois plus tard, il retourne en Russie, intègre l’Armée impériale avec le grade de capitaine et rejoint le premier groupe aérien de combat du front de Sud-Ouest, dirigé par le meilleur as russe, Alexandre Kazakov.

Le 10 janvier 1917, Arguéeff a remporté la première victoire contre un Albatros C.V (un biplace d'observation et de bombardement léger allemand), qu’il a abattu malgré son bras droit blessé. Pour cette bataille, Arguéeff a reçu la Croix de Saint Vladimir avec le ruban et les glaives.

Lire aussi : La voix russe de la Résistance française

Le 21 avril, Pavel a détruit un autre biplace et a été distingué par le Sabre d’or de Saint-Georges. En mai, le pilote a remporté encore deux victoires et a reçu l’Ordre de Saint Stanislas II classe. Le 8 juin, il est devenu as du pilotage, après avoir détruit un avion autrichien Brandenburg C.1. Pour cette victoire, Arguéeff a reçu l'Ordre de Sainte-Anne de IVème classe et a été nommé commandant du 19ème escadron, ce qui ne l'empêche pas de continuer de participer à des batailles.

Le 20 juin, Pavel a descendu un avion de reconnaissance allemand Rumpler C.1. Cette 6e victoire confirmée fut la derniere en Russie pour ce pilote exceptionnel.

Retour forcé du héros

La Révolution d'octobre et l'effondrement du front qui s'en est suivi ont obligé les officiers de l'armée tsariste à faire un choix cornélien. Kazakov a rejoint la Garde blanche. Grâce au débarquement anglais à Arkhangelsk, Arguéeff est reparti en France pour continuer la guerre contre l'Allemagne. À partir de mai 1918, il est affecté dans l’escadrille SPA 124 Jeanne d'Arc.

Très vite, le commandement français a noté le courage et l'endurance hors du commun du pilote russe, qui a remporté sa première victoire sur le front de l’Ouest le 1er juin 1918 en détruisant, malgré une blessure, un avion allemand LVG C. En juillet, Arguéeff a ajouté à son palmarès trois autres victoires et est devenu le pilote le plus efficace de son escadrille.

Lire aussi : Les montagnes russes de Zinaïda Chakhovskaïa

En septembre, les Allemands ont lancé une offensive qualifiée de « dernière et décisive » et la SPA-124 a de nouveau entamé de violents combats. En l'espace de deux jours, Paul d’Arguéeff a abattu trois avions ennemis, dont un appareil des plus récents, le meilleur avion de chasse allemand Fokker D.VII. Le pilote russe l’a détruit le 27 septembre en attaquant seul huit avions allemands.

Le 5 octobre, Paul atteint encore deux avions (bien qu'il n'ait pu prouver la destruction de l'un d'entre eux, cette victoire ayant été enregistrée comme non confirmée). La dernière victoire intervient le 30 octobre 1918 avec la destruction d'un biplace allemand. C’est également la dernière, la 26e victoire, de son escadrille. En cinq mois de combats en France, Paul d’Arguéeff remporte neuf victoires et reçoit sa deuxième Légion d'Honneur (le 12 décembre 1918).

Avec un total de 15 avions ennemis abattus en Russie et en France (plus deux victoires non homologuées), Pavel Argueïev est le troisième as russe le plus efficace de la Première Guerre mondiale après Alexandre Kazakov et Vassili Yanchenko. Cependant, en URSS, le nom d' Argueïev était pratiquement inconnu.

Lire aussi : Zinovi Pechkoff, un légionnaire français venu de Russie

Vol interrompu

Après la guerre, Paul d’Arguéeff a vécu au Bourget et a travaillé pour la compagnie aérienne franco-roumaine. Le 30 octobre 1922, alors qu’il transportait une cargaison de courrier de Prague à Varsovie, il est mort dans un accident d'avion dans les Tatras tchèques, s'écrasant dans un épais brouillard contre les rochers.

 

Tombe de Paul d’Arguéeff Maria Tchobanov

Après les funérailles en la cathédrale Alexandre Nevsky à Paris, il a été enterré au cimetière du Bourget. Les journaux de l’époque rapportent l’organisation d’une campagne de collecte de fonds de la communauté russe pour la veuve du pilote.

Aujourd’hui encore, perpétuer la mémoire de ce grand pilote nécessite des moyens, mais Sergueï Dybov ne désespère pas les rassembler, même si la tâche n’est pas facile. Les Russes vivant en France et en Russie ont déjà collecté près des deux tiers de la somme nécessaire pour l'érection cette année, marquant le centenaire de la fin de la Grande Guerre, d'une nouvelle stèle avec des inscriptions en russe et en français, un portrait du pilote et la mention de ses décorations tant méritées.

Avez-vous déjà entendu l'histoire de l’amiral russe Pavel Tchitchagov, héros de la guerre de 1812 ? Voici notre rétrospective sur son destin.

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.


Biberonné à France Inter, soûl pour son premier direct : les souvenirs radio de Raphaël Krafft

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https://www.telerama.fr/

Propos recueillis par Élise Racque Publié le 19/03/2018.

Rafaël Krafft au bar Les Ondes sous la maison de la radio en juin 2015

Raphaël Krafft au bar Les Ondes sous la maison de la radio en juin 2015. © Martin Colombet

 

Reporter indépendant, collaborateur régulier de Radio France, Raphaël Krafft préfère tendre son micro sur le terrain plutôt que parler enfermé dans un studio. Il le désire outil discret, au service du récit et de la rencontre.

Le journalisme radio, Raphaël Krafft l’exerce dans les zones de fractures. Celles des guerres, quand il couvrait les conflits à Gaza, Ramallah ou Bagdad, et celles des frontières, lors de ses reportages dans les pas des migrants.

Cet ancien de la Légion étrangère – qu’il a intégrée en 2009 pour fonder une radio communautaire en Afghanistan – parcourt aussi bien les campagnes françaises à vélo que les montagnes italiennes gravies par les exilés, parfois avec son aide. Il y a quelques mois, il avait mis en évidence dans un reportage sur France Culture, la situation dramatique des mineurs étrangers tentant de traverser les Alpes. Autant citoyen que journaliste, il nous confie ce qui le lie à la radio.


Le 1er régiment étranger de cavalerie en manoeuvres

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https://www.varmatin.com/

Publié le 19/03/2018

Tous les véhicules militaires sont soigneusement parqués au retour des exercices.

Tous les véhicules militaires sont soigneusement parqués au retour des exercices. J. B.

 

Le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) de Carpiagne - qui présente la particularité d'être le seul régiment de la Légion étrangère spécialisé dans le combat blindé - réalise actuellement un exercice de préparation opérationnelle entre Rians et Aups, pour se mettre en condition pour une projection au Liban, dans le cadre des forces de l'ONU.

Le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) de Carpiagne - qui présente la particularité d'être le seul régiment de la Légion étrangère spécialisé dans le combat blindé - réalise actuellement un exercice de...


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