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2015


Castelnaudary : Camerone, en souvenir d'une poignée de héros

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Le 02 mai 

 

L'arrivée des diverses autorités dans la cour d'honneur.
L'arrivée des diverses autorités dans la cour d'honneur. PHOTO/© D.R
Le "4" a commémoré le 152e anniversaire du combat de Cameron. Habituellement, les diverses Armes fêtent leurs Saint patrons. Pour les parachutistes c'est la Saint-Michel, pour les artilleurs et le Génie la Sainte-Barbe, la Saint-Georges pour les cavaliers ou encore la Sainte-Geneviève pour la Gendarmerie, etc. La Légion Étrangère se démarque en...

Zoom sur les actions du 2e Rep à l'occasion de la commémoration de Camerone

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vendredi 01 mai 2015

C’est le général Alain Bouquin qui a présidé cette 152e cérémonie. Commandant l’inspection de l’armée de Terre, ancien chef de corps du régiment et ancien général commandant la légion étrangère, il a précisé dans son allocution, " la bataille de Camerone ravive le sentiment de fierté, et de courage qui mobilisent les hommes".Des paroles qui ont évoqué la fraternité et qui ont permis d’adresser une pensée à Jean Michel Meunier, le chef de corps du 2e Rep, ainsi qu’aux quelque 450 hommes du régiment qui se trouvent actuellement engagés au Niger et au Tchad dans le cadre de l’opération Barkhane.




















Semi-marathon de Nîmes : le doublé pour Nduwimana

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1er mai 2015

EDERIC PRADES

Semi-marathon de Nîmes : le doublé pour Nduwimana
Willy Nduwimana double la mise à Nîmes. Il franchit la ligne les bras levés, rattrapant des concurrents des autres courses.

L'athlète burundais de la Légion étrangère, qui avait gagné en 2011, s'est imposé en 1 h 05'26” dans une épreuve marquée par un record de participation avec plus de 4 000 inscrits sur les trois courses qui étaient au programme.

C'est Willy Nduwimana qui a remporté, ce 1er mai, le semi-marathon de Nîmes. Sur un nouveau parcours, le Burundais de la légion étrangère a réalisé un chrono de 1 h 05'26”. Il a devancé de plus de deux minutes Redouane Aouarouar (1 h 07'43”), le sociétaire du Montpellier athletic.

Willy Nduwimana succède au palmarès à Ludovic Pagès qui s'était imposé l'année dernière au terme d'un parcours qui s'achevait alors dans les arènes. C'est sur l'avenue Jean-Jaurès, ce vendredi, que Willy Nduwimana a levé les bras, rattrapant des concurrents des autres courses. C'est sa deuxième victoire à Nîmes après celle signée en 2011 lorsqu'il portait les couleurs de Villeurbanne. "Le parcours était bon, varié, avec beaucoup de virages toutefois. J'ai essayé de battre mon record de 2011 mais je n'y suis pas parvenu, c'est mon seul regret", explique le vainqueur qui a pris la tête dès le départ et n'a laissé aucune chance à ses concurrents.

Si Willy Nduwimana n'a pas battu son record, le Macadam club nîmois, organisateur de l'épreuve en collaboration avec la Ville de Nîmes, a explosé le sien avec précisément 4 065 inscrits !

Berraho égale son record sur 10 km

Christopher Berraho vainqueur du 10 km FREDERIC PRADES

Ils étaient 1 840 sur le semi-marathon. Ils étaient 1 780 sur l'épreuve du 10 km qui a été remportée par Christopher Berraho qui, en 30'30”, a égalé son record. "J'avais envie de gagner chez moi. Et en plus de la victoire, j'égale mon record. C'est encourageant pour la suite", déclare le coureur licencié à Alès Cévennes athlétisme et qui a créé, il y a six mois à Marguerittes, son association "run by Berraho" qui a notamment pour but de faire profiter de son expérience à ceux qui le rejoignent. "Les organisateurs de la course m'ont invité et ont permis de faire gagner des inscriptions aux membres de mon association. J'avais à cœur de les remercier pour ce geste", ajoute Christopher Berraho qui a devancé de 29 secondes Mohamed Serghini (APA).

À Boucena le 5 km

Vincent Boucena s'est imposé sur 5 km.
FREDERIC PRADES

Sur l'épreuve du 5 km, qui a réuni 445 concurrents, la victoire est revenue sans surprise à Vincent Boucena (Endurance shop Alès) en 15'39” devant Cédric Madrid (Endurance chrono, 16'18”). "Cette année, je manque d'entraînement. Je n'ai pas le niveau pour faire un bon chrono sur 10 km, encore moins sur un semi. Alors je me fais plaisir sur les courtes distances", déclare le vainqueur.


Fontenay : le chef Thierry Marx cuisine chez les légionnaire

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30 Avril 2015

Fontenay, le 30 avril. Thierry Marx (à droite) est le parrain officiel du groupement de recrutement de la légion étrangère. (LP/A.R.)

Simple mais efficace. Pour les deux journées portes ouvertes au fort de Nogent, ce jeudi et vendredi, le chef étoilé et ancien juré de Top chef, Thierry Marx, a choisi de cuisiner des burgers. Car, en plus de sa casquette d’ancien juré de Top chef, le cuisinier est aussi, depuis 2013, le parrain officiel du groupement de recrutement de la Légion étrangère, installé au fort de Nogent (dans la commune de Fontenay).

 

«C’est une grande famille. On partage les mêmes valeurs, précise celui qui a été parachutiste avant de devenir chef. Chaque année, je retrouve des copains avec qui j’ai servi.» Pour Thierry Marx, ces portes ouvertes sont aussi l’occasion pour les non-initiés de découvrir ce que font les légionnaires.

«Ce qui compte c’est qu’on partageavec le grand public», précise le chef qui a rapporté son béret de l’époque pour l’occasion. A quelques mètres de lui, Sabrina, venue avec ses deux garçons, l’observe du coin de l’oeil. «Je ne savais même pas qu’il était là et encore moins que c’était un ancien militaire, s’étonne la visiteuse. Au moins, je vais pouvoir goûter ses burgers.»

Fort De Nogent À Fontenay, Boulevard Du 25 Août 1944. Plus D’informations Sur : Grle.Legion-Etrangere.Com

La Légion étrangère honore ses héros à Aubagne

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Par Alain Barluet  Publié le 30/04/2015
Le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, le 10 avril 2015 à l'Élysée. Crédits photo : © Charles Platiau / Reuters/X00217

La traditionnelle commémoration du combat de Camerone, en 1863 au Mexique, s'est déroulée jeudi dans le fief de la Légion étrangère, en présence du chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers.

Envoyé spécial à Aubagne (Bouches-du-Rhône)

C'est avec le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, l'une des cérémonies militaires les plus populaires: près de 10.000 personnes ont assisté jeudi à Aubagne à la traditionnelle commémoration de la bataille de Camerone, geste emblématique de la Légion étrangère, placée cette année sous le signe du 70e anniversaire de la Libération. «Commémorer Camerone, c'est commémorer le courage, le culte de la mission, le respect des anciens, c'est donner à la jeunesse un formidable message d'espoir pour l'avenir», a déclaré le chef d'état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers en affirmant que «l'honneur et la fidélité sont toujours des valeurs qui rassemblent».

Quelque 300 «képis blancs», dont les spectaculaires pionniers, porteurs de la hache et du tablier de sapeur, ont participé à la cérémonie, défilant de leur pas lent et balancé. Corps unique au monde, la Légion étrangère compte actuellement 6900 hommes répartis dans onze régiments et provenant de près de 150 nationalités.

Le rituel de la main de bois du capitaine Danjou

Créée en 1831, à l'époque de la conquête de l'Algérie, la Légion était engagée au Mexique, en 1863, lorsque, le 30 avril, les trois officiers et 62 légionnaires de la compagnie du capitaine Danjou résistèrent toute une journée à 2000 adversaires en refusant de se rendre. Après un combat épique, les cinq derniers survivants chargèrent baïonnette au fusil. «La vie plutôt que le courage les abandonna», selon le récit qui, comme chaque année, résonna sur la Voie sacrée, la place d'armes du quartier Vienot, lieu de la cérémonie. Outre la revue des troupes et la remise de décorations, deux légionnaires ont reçu jeudi leur décret de naturalisation des mains du maire d'Aubagne.

Rituellement, le temps fort est la présentation de la main de bois du capitaine Danjou, la plus précieuse relique de la Légion, retrouvée sur le champ de bataille où l'officier fut tué d'une balle en pleine poitrine, à la mi-journée du 30 avril 1863. Un ancien, l'adjudant-chef François Monarcha, né en Pologne il y a 98 ans «et quatre mois» -le vieux soldat tient à cette précision-, a porté sans faiblir le coffret vitré contenant la main articulée jusqu'au monument au morts, entouré de deux autre valeureux, un ancien Harki et un sous-officier d'origine britannique. «Vos drapeaux n'ont pas de plis assez amples pour contenir tous vos titres de gloire», a souligné le CEMA en s'adressant aux légionnaires.

. « Aujourd'hui, l'aventure se poursuit dans les sables et la latérite des théâtres d'opérations »

Le général de Villiers

Engagée dans de nombreuses batailles, en Kabylie, en Crimée, au Mexique et au Tonkin, durant le XIXe siècle, la Légion a participé aux campagnes de la Seconde guerre mondiale, puis combattu en Indochine et en Algérie. Plus récemment, elle a été engagée en Côte d'Ivoire, en Afghanistan, au Mali et en Centrafrique. «Aujourd'hui, l'aventure se poursuit dans les sables et la latérite des théâtres d'opérations», a rappelé le général de Villiers. En avril, des légionnaires ont mené une opération aéroportée de grande ampleur contre des groupes armés terroristes, à proximité de la passe de Salvador, dans le Nord du Niger. D'autres éléments de la Légion étrangère s'apprêtent à retourner en Côte d'Ivoire et au Sahel.


Une "Camerone" bien arrosée à Rennes

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30.04.2015

 

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Une pluie battante, pas digne du légendaire crachin breton! Elle n'a pas découragé les anciens légionnaires, leurs proches, leurs camarades des autres armes et ceux qui s'intéressent à la Légion et à l'histoire de répondre présent ce jeudi matin, sur la place du Parlement de Bretagne.

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Voici l'ordre du jour du général de Saint Chamas (saluant d'anciens légionnaires) :

Officiers, sous-officiers, caporaux-chefs, caporaux, légionnaires, Anciens légionnaires, et amis de la Légion,

Le 30 avril 1863, à Camerone, au Mexique, une compagnie de légionnaires s’est sacrifiée pour la mission reçue, pour respecter la parole donnée, donnant ainsi ses lettres de noblesse à la Légion étrangère. 152 années sont passées depuis ce combat, mais le mouvement des âmes que soulève l’évocation de ce haut fait d’arme demeure profond.


Nous sommes réunis pour commémorer Camerone et, à travers ce fait d’armes fondateur, célébrer la Légion Etrangère dans la victoire, en 1915, 1945 et en 2015.
Camerone, c’est le creuset d’une troupe d’élite qui contribua à donner à la France ses plus grands titres de gloire : la campagne du Mexique bien sûr ; mais aussi les deux guerres mondiales; les combats d’Indochine, puis d’Algérie, ceux de tous les conflits majeurs qui ont suivis et dans lesquels la France a été engagée.


Aujourd’hui, nous commémorons ces combats, ceux qui les ont menés et les valeurs qui leur sont rattachées. Nous rendons plus particulièrement hommage aux 45 000 légionnaires engagés en Argonne, dans l’Artois, en Champagne et sur le front d’Orient dans les offensives les plus dures. 1915 marque en effet le premier engagement massif de soldats étrangers sur le sol de France. Légionnaires parfois célèbres comme Blaise Cendras ou Alan Seeger, mais le plus souvent anonymes : Qui sait si l’inconnu qui dort sous l’arche immense, Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé, N’est pas cet étranger devenu fils de France, Non par le sang reçu, mais par le sang versé… Ecrivit avec talent Pascal Bonetti en 1920.

Commémorer Camerone, c’est cultiver le courage, le culte de la mission, le respect des anciens ; c’est rendre hommage à la cohorte des légionnaires, connus ou anonymes, qui ont donné tant de victoires à la France et une immortelle gloire à la Légion étrangère.

Commémorer Camerone, c’est croire que l’honneur et la fidélité sont encore des valeurs qui rassemblent.


Commémorer Camerone, c’est donner à la jeunesse d’aujourd’hui un formidable message d’Espérance pour l’avenir. Au cours de toutes ces années de combats, les Légionnaires ont forgé la prestigieuse réputation de la Légion Etrangère. Ses drapeaux n’ont pas de plis assez amples pour contenir tous ces titres de gloire ; un seul nom, celui de Camerone, suffit à dire au monde la valeur de cette troupe. Aujourd’hui, nous rendons hommage à tous ces légionnaires morts pour la France. Ils ont servi un pays qui n’était pas le leur mais auquel ils avaient tout donné ! La France ne les a pas vus naître, elle les a vus mourir pour elle.

Aujourd’hui comme hier, l’aventure se poursuit ; sur tous les théâtres d’opérations, ils marchent d’un même pas vers de nouvelles victoires. Aujourd’hui comme hier, l’exigence de l’entraînement quotidien, la cohésion et la force morale permettent d’être prêts à marcher vers ces nouvelles victoires. Aujourd’hui comme hier, légionnaires, anciens légionnaires, amis de la Légion partagent la même fierté, celle de ces étrangers venus servir, construire ou se reconstruire. Camerone a légué plus qu’une mystique. Cette bataille a donné aux légionnaires la force de la victoire.

Remercions la ville de Rennes de nous permettre de marquer ce moment solennel devant le parlement de Bretagne, pavoisé pour l’événement aux couleurs de la Légion. Soyons fiers, de cette troupe qui n’accueille pas seulement des premiers de la classe, mais qui obtient toujours le prix d’honneur ! Vive la Légion étrangère qui sert si bien la France, avec Honneur et Fidélité.

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Légion étrangère. La bataille de Camerone commémorée à Rennes

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Rennes   le 30 avril 2015

 

60 à 70 légionnaires amicalistes étaient présents à Rennes. | Katia Malaret

 

L’amicale des anciens de la Légion étrangère a célébré jeudi matin, place du Parlement à Rennes, le 152e anniversaire du combat de Camerone, au Mexique. Une première à Rennes.

Après la messe du souvenir à l’église Saint-Germain et un dépôt de gerbe au Panthéon rennais, la commémoration s’est poursuivie avec la prise d’armes place du Parlement et le récit du combat de Camerone, par un ancien légionnaire d'origine polonaise.

Après le dépôt de gerbes au Panthéon rennais, les légionnaires investissent la place du Parlement.
Après le dépôt de gerbes au Panthéon rennais, les légionnaires investissent la place du Parlement. | Katia Malaret

Cette bataille opposa une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines, le 30 avril 1863. Les 60 hommes du capitaine Danjou résistèrent pendant presque douze heures à 600 cavaliers mexicains et 1 200 fantassins mexicains, . À la fin de la journée, les six légionnaires encore en état de combattre, à court de munitions, chargèrent les troupes ennemies à la baïonnette. Au prix de leur vie.

Le général Christophe Saint Chamas passe en revue les troupes.
Le général Christophe Saint Chamas passe en revue les troupes. | Katia Malaret

« Un haut-fait emblématique de l’esprit légionnaire, qui continue de susciter des vocations », a souligné le général de corps d’armée Christophe de Saint Chamas, officier général de la zone de défense et de sécurité Ouest, commandant d’arme de la place de Rennes... et Père Légion de 2011 à 2014.

La sous-préfète Frédérique Camilleri et le Général Christophe Saint Chamas, au moment des poignées de mains.
La sous-préfète Frédérique Camilleri et le Général Christophe Saint Chamas, au moment des poignées de mains. | Katia Malaret

Première à Rennes, la cérémonie s'est déroulée en présence des autorités civiles et militaires, d’une forte délégation de la légion étrangère, d’un détachement de Saint-Cyr et de la musique de l’artillerie.

La délégation de Saint-Cyr.
La délégation de Saint-Cyr. | Katia Malaret

Gard rhodanien : célébration des vertus militaires de la Légion

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30 avril 2015


Il est le commandant en second depuis 2013 au premier régiment. MIKAËL ANISSET

Le lieutenant-colonel Vidal préside ce jeudi 30 avril et ce vendredi 1er mai les festivités prévues au cœur du quartier du Général-Rollet, à L'Ardoise, dans le cadre de Camerone.

Le lieutenant-colonel Richard Vidal est commandant en second au sein du premier Régiment étranger de génie de Laudun-L'Ardoise depuis 2013. Âgé de 45 ans, ce jeudi 30 avril et vendredi 1er mai, il vivra son dernier Camerone au sein du quartier du Général-Rollet, son premier aussi en tant que chef de corps par suppléance depuis fin mars du chef de corps, le colonel Alexandre Coulet, parti pour six mois en opération en Centrafrique. Le 21 juillet prochain, le commandement du lieutenant-colonel Vidal prendra fin en Gard rhodanien. Direction Nîmes, où il s'apprête à prendre la tête du groupe de soutien de la base de défense.

Colonel, pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J'ai démarré ma carrière en tant que lieutenant dans un régiment du régime général (hors Légion, NDRL). Je suis arrivé au 1er Reg de Laudun-L'Ardoise (de 1984, année de sa création jusqu'en 1999, il s'appelait le 6e Reg, NDLR) en 1999. J'ai occupé le grade de capitaine durant quatre ans, deux en tant qu'adjoint et deux autres en qualité de commandant d'unité, la compagnie d'appui. Direction ensuite le Nord où j'ai intégré le Centre des forces terrestres de Lille. Retour en 2008 et jusqu'en 2011 au premier Régiment de génie où j'étais adjoint au chef du Bureau opération instruction. De là, je suis allé en Slovaquie pour prendre la direction administrative dans un centre de l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique Nord, NDLR). Avant de revenir il y a deux ans au 1er Reg.
 
Que représente pour vous la fête de Camerone ?
C'est la célébration des vertus militaires de la Légion, à la différence de Noël où l'on met plus l'accent sur la famille. Camerone est une fête symbolique, pour nous légionnaires, du nom de l'un des plus importants faits d'armes de la Légion. Le 30 avril 1863, 60 légionnaires affrontèrent 2 000 Mexicains. À l'issue de ce combat, il ne resta que trois survivants. Cette bataille met ainsi en exergue le sens de la mission, très important à la Légion, peut-être encore plus que dans les autres unités car on fait tout pour remplir sa mission, coûte que coûte ; deuxièmement, le sens du sacrifice, et je pense qu'il est aussi plus fort à la Légion ; ensuite, le sens de la loyauté au chef, de la discipline ; enfin, la combativité et l'efficacité.
 
Combien de Camerone avez-vous célébré au sein du premier Régiment étranger de génie de Laudun-L'Ardoise ?
Neuf, dont huit au sein même du quartier du Général-Rollet et un à l'étranger, en opération. En 2009, j'étais détaché au Tchad, dans le cadre de l'opération Épervier (avec pour missions de garantir les intérêts français sur place et d'appuyer les forces tchadiennes, NDLR), dans un camp français. Donc, la célébration de Camerone, c'était cette année-là un peu comme en France. Avec une prise d'armes, un vin d'honneur, un repas, ou encore une veillée. Mais à la Légion, quoi qu'il en soit, que l'on soit dans son régiment ou en opération, on fête toujours Camerone, même si cela ne doit durer que cinq minutes. Et cela passe obligatoirement par le récit de la bataille de Camerone, même si c'est dans une jeep ou dans un trou. Au régiment, un jeune lieutenant est automatiquement désigné pour cette tâche. C'est le cœur de la cérémonie.
 
Est-ce différent une Camerone à l'étranger ?
Oui, car cela fait une rupture avec la vie en régiment. En mission, on retrouve le côté un peu plus dégradé selon le terrain où l'on se trouve, le côté exotique. À mon sens, je dirai que l'on touche plus l'âme de Camerone. Quand on approche de ces conditions, on fait une vraie Camerone.

# Cette année, 150 légionnaires du régiment célébreront Camerone en opération, principalement en Afrique.

La quatrième compagnie va être recréée à L’Ardoise

La nouvelle est récente. Le 1er Reg va bénéficier d’une ouverture de compagnie, la quatrième plus exactement, celle-là même qui avait été dissoute en juillet 2004 (notre photo), dans le cadre d’une réorganisation au sein de l’Armée française. "Elle devrait être créée au mois de novembre pour atteindre sa pleine capacité en mars 2016, indique-t-on au sein du quartier du Général-Rollet. Et devrait disposer de 122 hommes."

Créée en 1996, la quatrième compagnie était une compagnie de combat avec pour emblème un dragon et sa couleur verte. Des centaines de légionnaires sont passées par ses rangs et ont servi sur plusieurs théâtres d’opération comme la Bosnie, le Kosovo ou encore la Côte-d’Ivoire. Elle eut comme premier commandant d’unité le capitaine Lagarde, puis le capitaine Blanche. Elle sera dissoute huit ans après sa création sous les ordres du capitaine Virassac.

Le programme

Ce jeudi 30 avril. Les portes du régiment ouvriront ce jeudi 30 avril à 9 h ; à 10 h 25, la prise d’armes débutera sur la place d’armes du quartier du Général-Rollet ; midi, défilé ; 12 h 45, ouverture officielle de la kermesse ; 14 h 30, musique de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris ; 15 h, démonstrations successives des plongeurs, des démineurs, des fantassins Félin, de sports de combat ; 21 h 15, élection de miss Képi blanc (il suffit de s’inscrire à l’adresse mail suivante Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou au 04 66 50 75 03. 1er prix : 150 €, 2e prix : 100 € ; 3e prix : 50 €). L’élection sera suivie du bal du légionnaire ; 2 h, fermeture des portes.

Vendredi 1er mai. La kermesse débutera à 11 h ; 14 h, démonstrations successives des plongeurs, des démineurs, des fantassins Félin, de sports de combat ; 16 h 30, tirage de la loterie ; 21 h, fin de la kermesse. Le premier Régiment étranger. Il est composé de 850 légionnaires. Le 1er Régiment étranger de génie a été créé en 1984 sous l'appellation de 6e Régiment étranger de génie. C’est en effet le 1er  juillet 1984, que le général Coullon, commandant la Légion étrangère, assiste à la cérémonie marquant la création du régiment. Pour la première fois dans son histoire, un drapeau de Légion étrangère porte l’inscription “Génie”. Le 6e Reg reçoit son drapeau le 12 octobre 1984. Il est composé de quatre compagnies (1er, 2e, 3e et 5e  ; bientôt la quatrième sera remise en service, lire aussi ci-contre), d’une compagnie d’appui et d’une compagnie de commandement et de logistique. 


Laudun : La fête de Camerone à la Légion en images

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30 avril 2015

Depuis ce jeudi 30 avril et jusqu'à demain, vendredi 1er mai, le premier Régiment étranger de génie de Laudun-L'Ardoise célèbre Camerone, du nom de ce qui est considéré comme le plus illustre combat de la Légion étrangère.

La musique des sapeurs-pompiers de Paris. JOSEPH CANILLOS

L'arrivée du drapeau du régiment et sa garde d'honneur. JOSEPH CANILLOS

Le chef de corps par suppléance Richard Vidal entre le maire Philippe Pécout et le député de la troisième circonscription du Gard Patrice Prat. JOSEPH CANILLOS

Sur la place d'armes ce jeudi 30 avril au matin. JOSEPH CANILLOS

Les médaillés militaires (lors de la remise) et au défilé militaire. JOSEPH CANILLOS

Les autorités militaires des différentes armées. JOSEPH CANILLOS

L'Amicale des anciens de la légion avec les anciens chefs de corps : le général Roland Petersheim (1991) et le général Philippe Houbron (1995). JOSEPH CANILLOS

Les pionniers de la Légion étrangère. JOSEPH CANILLOS

Le lieutenant colonel Richard Vidal, chef de corps par suppléance, ouvre le défilé militaire. JOSEPH CANILLOS

Les autorités civiles et élus du Gard rhodanien. JOSEPH CANILLOS

Une partie de la foule très nombreuse. JOSEPH CANILLOS

Les honneurs au drapeau, de gauche à droite : le chef de corps par suppléance le lieutenant colonel Richard Vidal, Philippe Pécout maire de Laudun, le sous-préfet d'Alès, le général Olivier Rittimann (ancien chef de corps 2001), le député de la troisième circonscription Patrice Prat, deux officiers supérieurs du 1er Reg. JOSEPH CANILLOS


Castelnaudary. Le légionnaire, ce mystérieux inconnu

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29 avril 2015

Le 152e anniversaire de la bataille de Camerone, les 30 avril et 1er mai, c'est l'occasion de rencontrer le légionnaire, qu'on connait finalement peu.

Comme tous les ans, le 4e RE fête Camerone. (Crédit photo : Florian Moutafian)

« Camerone n’est pas une grande bataille, ni même une victoire. C’est seulement le combat d’une poignée de braves qui prêtent librement le serment de remplir jusqu’au bout une mission désespérée et qui tiennent jusqu’à la mort,héroïquement. Et c’est précisément là qu’il faut voir ce choix. »

Cet extrait du livre Monsieur légionnaire du général Hallo explique toute l’importance de l’anniversaire de la bataille de Camerone pour les légionnaires du 4e Régiment étranger de Castelnaudary. Ce 152e anniversaire ne fait pas exception et comme il est d’usage, le quartier Capitaine-Danjou ouvrira ses portes aux Chauriens les 30 avril et 1er mai. Cette année, le thème sera « La légion dans la victoire ».

Un thème qui n’est pas un hasard, selon le commandant François Hervé-Bazin, officier supérieur adjoint en charge de la communication au 4e RE, qui explique ce choix ainsi : « Chaque année, on a un thème qui illustre l’année des légionnaires, et comme on était sur la célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale et les 70 ans de la Seconde Guerre mondiale… où la légion s’est payé une petite part du gâteau…»

Un thème qui est avant tout un prétexte pour faire parler de la Légion et du légionnaire. « Le sujet principal reste Camerone, mais on en profite pour véhiculer ce qu’est le légionnaire, qui est un inconnu pour les Français », précise le commandant François Hervé-Bazin.

Qui es-tu légionnaire ?

Un moyen également de mieux comprendre ce qu’est le 4e RE de Castelnaudary, le point de départ où chaque légionnaire est formé. Ces deux jours sont les seuls de l’année où les Chauriens sont invités à venir à leur rencontre, chez eux, comme l’explique le commandant François Hervé-Bazin : « Ça permet aux Français de partir à la rencontre du légionnaire, cet être mystérieux, et de voir qu’il est un homme comme les autres. Ça permet aussi d’acclimater nos jeunes légionnaires à la culture française. Il y a 152 nationalités différentes ici… Et ils ne parlent pas un mot de français à leur arrivée. Pendant la kermesse, notre intérêt est de faire tenir des stands par les légionnaires. Ils sont très fiers de le faire, d’accueillir les Chauriens et de leur montrer qu’ils peuvent parler français après seulement un mois ou deux. »

Prise d’armes, défilés, kermesse, manèges, baptêmes de plongée, parcours du combattant pour les enfants, tir à la carabine, ou bal des légionnaires ponctuent ces deux jours de fête au quartier Danjou. Seize stands sont tenus par des forains et 18 stands par les légionnaires. Autre rendez-vous traditionnel, l’élection de Miss Képi blanc – un concours de beauté – revêt cette année un caractère spécial. « Nous avons le soutien du comité Miss France, avec la présence de Miss Narbonne Littoral, Magali Swiryda, qui est fille de légionnaire polonais. »

Une raison de plus de se rendre chez les légionnaires de Castelnaudary les 30 avril et 1er mai.

Le programme

Jeudi 30 avril. 9 h 30 : ouverture des portes du quartier capitaine Danjou. 10 h 15 : début de la prise d’armes. 10 h 50 : arrivée des autorités. 11 h 50 : fin de la prise d’armes. 12 heures : vin d’honneur et ouverture de la kermesse. 21h : élection de miss Képi Blanc. 22h : bal du légionnaire. 2 h 30 : fermeture des portes du régiment.

Vendredi 1er mai. 11h : ouverture de la kermesse. 1730 : tirage de la tombola. 21h : fermeture des portes du régiment.


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