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2015


La Légion étrangère, ambassadrice du Cambrésis

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Publié le 24/04/2015

Équipement du camion-podium de la Légion étrangère par deux sociétés du Cambrésis : Danjou & co, d’Iwuy, et Félix pub, de Cambrai. PHOTO : « LA VOIX DU NORD »

Le savoir-faire du Cambrésis va être exposé aux quatre coins de la France grâce à la Légion, plus exactement grâce au camion à ses couleurs qui sillonne le pays pour présenter cette arme prestigieuse. Ce sont en effet deux sociétés locales qui se sont chargées du réaménagement complet, à savoir Danjou & co, pour le mobilier intérieur, et Félix Pub, pour la partie publicité.

« Tout a été conçu sur mesure », révèle Loïc Danjou, dirigeant de la première. C’est que l’ensemble de l’agencement se devrait d’être totalement amovible, l’immense camion-podium étant amené à être entièrement replié lors de ses déplacements. Le spécialiste iwuysien a fourni les fauteuils, fait réaliser sur mesure la banque d’accueil, l’espace réception recrutement... la semi-remorque de promotion est ensuite passée dans les mains de Michel Laurent, lequel s’est chargé de l’habillage des meubles. « Les visuels ont été imprimés sur des adhésifs laminés », résumait le technicien de Félix Pub. Autrement dit, un autocollant recouvert d’un film de protection contre UV et rayures.

Homonymie... et un peu plus

L’équipement du camion de promotion de la Légion était le fruit d’un marché national que les entreprises cambrésiennes ont remporté. Lorsque les Légionnaires ont rencontré Loïc Danjou, ils n’ont pas pu s’empêcher de lui faire part de leur trouble. C’est que le nom de « Danjou » a pour eux une importance toute particulière : le capitaine Danjou est le héros de la bataille de Camerone, le combat considéré comme le fait d’armes le plus célèbre de la Légion étrangère. Ce 30 avril 1863, dans le cadre de l’intervention française au Mexique, l’officier et ses 64 légionnaires vont affronter jusqu’au dernier 2 000 Mexicains....

« Et en plus, ils m’ont dit que je lui ressemble », s’étonne encore le dirigeant de Danjou & co. L’histoire ne dit pas s’il a cherché depuis à vérifier ou non un lien d’hérédité...


"Carpiagne est le paradis du légionnaire cavalier"

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Jeudi 23/04/2015

A quelques heures de l'ouverture au public du camp militaire de Carpiagne, ces samedi 25 et dimanche 26 avril, le colonel Rémi Bouzereau, commandant le 1er Régiment étranger de cavalerie (REC), a accepté de répondre aux questions de LaProvence.com

Actualités - Carpiagne est le paradis du légionnaire cavalier

Le colonel Bouzereau, chef de Corps. T.J.

​Le 1er REC est unique au sein des forces françaises. Quelle est sa particularité ?

C’est à la fois le seul régiment de cavalerie de la Légion étrangère et le seul régiment de la Légion au sein de la cavalerie, ce qui justifie sa devise "A nul autre pareil" qui était aussi celle du Roi Soleil. Nous sommes d’ailleurs les héritiers du "Royal Étranger", régiment fondé par Richelieu en 1635. En fait, le 1er REC a vu le jour en 1921 à Sousse, en Tunisie, créé avec des contingents de cavaliers tsaristes, les "Russes blancs", qui fuyaient la révolution bolchevique.

Qui sont aujourd’hui les légionnaires du 1er REC ?

Le régiment est composé à 80% d’étrangers qui servent sous commandement français. C’est ce qui explique que sur notre étendard figurent les mots "Honneur et Fidélité" et non "Honneur et Patrie". Près de 80 nationalités sont représentées dont une majorité issue de l’ex-bloc de l’Est, d’Amérique du Sud et d’Asie. C’est pour moi-même et mes officiers une grande responsabilité car nous commandons des hommes qui viennent se battre et éventuellement mourir pour un pays qui n’est pas leur patrie d’origine, la France.

Quelles sont alors leurs motivations ?

A vrai dire, par discrétion, hormis lors de son engagement, on ne pose jamais cette question à un légionnaire. Chacun vient pour des raisons qui lui sont propres, qu’elles soient d’ordre personnel ou liées au contexte politique ou économique du pays dont il est issu. Le légionnaire vient chez nous refaire sa vie et chercher une forme d’excellence. C’est cela le vrai challenge: offrir une deuxième chance à un homme qui a connu des difficultés dans sa vie, sans le juger a priori. La France permet à ces étrangers de s’intégrer. Ils peuvent d'ailleurs demander la nationalité française au bout de cinq ans d’engagement ou s’ils ont été blessés en opérations.

Comment réussissez-vous pareille alchimie ?

Nous combinons un commandement sans concession sur la discipline à une manière très humaine de faire adhérer. En un sens, la Légion constitue la synthèse militaire de l’esprit français. D’autres nations ont essayé de nous imiter mais sans jamais parvenir exactement au même résultat.

Quel est votre principal matériel de combat ?

Il s’agit de l’engin blindé AMX10RCR. Il date du début des années quatre-vingts mais a été régulièrement revalorisé en fonction de l’expérience acquise sur le terrain. Le régiment en possède normalement 36 en dotation mais depuis la fin de la Guerre Froide, nous n’avons plus besoin en permanence de 100 % de nos moyens pour nous entraîner. Le régiment dispose donc de 18 de ces engins à Carpiagne. L’AMX10RCR est un véhicule de 16 tonnes à six roues motrices, doté d’un canon de 105 mm approvisionné de 48 obus, capable de rouler à 110 km/h et parcourir 600 km sans ravitaillement. Il correspond parfaitement à la culture française qui privilégie les engins légers, souples d’emploi avec une bonne puissance de feu, une grande mobilité et une protection suffisante.

Pour quels types de mission l'utilisez vous ?

Nous sommes les héritiers de la cavalerie légère qui était surtout chargée de missions de renseignement, de couverture et de flanc-garde sous l’Ancien Régime et l’Empire. Aujourd’hui, nous sommes engagés par exemple pour effectuer des missions de reconnaissance, de contrôle de zone, d’ouverture et de protection d’itinéraire, d’escorte de convois ou encore d’appui à d’autres unités.

Que vous apporte le site de Carpiagne par rapport à celui d'Orange où vous étiez stationnés auparavant ?

C’est le paradis du légionnaire cavalier! Nous avons vécu pendant 47 ans sur les 120 hectares de notre quartier à Orange et y étions très attachés, ainsi qu’à nos amis orangeois et à tous les anciens du régiment qui se sont retirés dans la région. Mais avec ses 1500 hectares, le potentiel de Carpiagne est exceptionnel en terme d’entraînement opérationnel. Ce camp dispose de tout ce dont nous avons besoin: des pistes nous permettant de nous entraîner au pilotage des blindés, des champs de tirs, des infrastructures de sport en cours de rénovation, certains systèmes de simulation de dernière génération, etc. Nous avons également de la place pour développer nos infrastructures. En plus, nous sommes à deux pas de Toulon et d’Istres, ce qui facilite nos projections par voie maritime ou aérienne. Et tout à côté se trouvent le commandement de la Légion étrangère (Aubagne) et celui de la 6e Brigade légère blindée (Nîmes). C’est vraiment l’idéal.

Quel est le poids économique d'un régiment comme le 1er REC et quelles sont ses retombées sur le territoire qui l'accueille ?

Le régiment emploie environ 790 personnes et verse chaque année près de 20 millions d’euros de masse salariale. En 2012, à Orange, nous distribuions 2,3 M€ aux entreprises locales pour nos dépenses d’entretien et de fonctionnement, auxquelles on peut ajouter ici les dépenses de rénovation des infrastructures du site de Carpiagne. Nous avons également entre 350 et 400 enfants scolarisés dans les villes voisines comme c’était le cas à Orange. Actuellement, 90 familles sont établies à Carnoux et 45 à Marseille. Mais la plupart des légionnaires sont célibataires et 70 % habitent sur le camp.

Vous préparez un prochain déploiement sur un théâtre d'opération extérieur. En quoi va-t-il consister ?

Nous partons pendant quatre mois en République centrafricaine dans le cadre de l’opération Sangaris avec un groupement tactique composé de différentes unités de la Légion étrangère: un état-major et un escadron du 1er REC, une compagnie de 2èmeREI (Régiment étranger d’infanterie), une section du 1er REG (Régiment étranger de génie) et le groupe de commandos parachutistes du 2ème REP (Régiment étranger de parachutistes). La mission consistera à permettre les conditions politiques d’un retour de la stabilité en RCA, et notamment dans Bangui, la capitale . J’assurerai le commandement de ce groupement pendant deux mois, puis mon successeur à la tête du 1er REC, le colonel Valentin Seiler, prendra ma relève fin juillet. En parallèle le 2ème escadron va être engagé dans l’opération Barkhane, au Mali.

Vous restez également très présent sur le territoire national.

En effet, le régiment participe à l’opération Sentinelle qui constitue aujourd’hui la priorité opérationnelle n°1 de l’Armée de Terre. Il a d’ailleurs été engagé dans Marseille dès le mois de janvier pour y protéger les sites sensibles suite aux attentats du 11 janvier.

Propos recueillis par Philippe Gallini


Camerone : cérémonie et fête au régiment

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Publié le 23/04/2015

Les sapeurs de la Légion étrangère./Photo DDM, Gladys
Les sapeurs de la Légion étrangère./Photo DDM, Gladys

Le 152e anniversaire de la bataille de Camerone sera célébré au 4e régiment étranger les 30 avril et 1er mai, un rendez-vous auquel le régiment convie les Chauriens et plus largement tous ceux qui souhaitent venir le rencontrer. Camerone célèbre chaque année, dans toutes ses unités, le combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines, le 30 avril 1863, lors de l'expédition française au Mexique. Soixante-trois soldats de la Légion, sous les ordres du capitaine Danjou, assiégés dans une hacienda du petit village de Camarón de Tejeda, résistèrent plus d'une journée à l'assaut de 2 000 soldats mexicains. À la fin de la journée, les six légionnaires encore en état de combattre, à court de munitions, se rendent à leurs adversaires à condition de garder leurs armes et de pouvoir secourir leurs camarades blessés.

«C'est le combat fondateur des valeurs de la Légion étrangère où le légionnaire, en prêtant serment, lie intimement son destin à celui de son chef», souligne le commandant François Hervé-Bazin, officier supérieur adjoint en charge de la communication. «Camerone, c'est aussi le culte de la mission où chaque légionnaire renouvelle annuellement son serment de servir son pays d'accueil avec honneur et fidélité, s'il le faut au péril de sa vie».

Cérémonie et festivités

Camerone, aujourd'hui, c'est d'abord une prise d'armes ouverte au public qui, cette année, sera présidée par le général de brigade Emmanuel Maurin, commandant l'école de l'infanterie à Draguignan ; il connaît bien la Légion pour avoir commandé le 2e REP, régiment étranger de parachutistes de Calvi. Il est aussi le frère du général Maurin, actuel commandant de la Légion étrangère. Également présent, le général Burkhard, du conseil national du renseignement, ancien chef du bureau instruction au régiment chaurien qui fut également chef de corps de la DBLE, demi-brigade de la Légion étrangère.

Chaque année, à l'occasion de la prise d'armes, a lieu une remise de képis blancs à une section de jeunes engagés volontaires qui prêteront le serment de servir avec honneur et fidélité. Un défilé sur la place d'armes clôturera la partie officielle de ces deux jours. Place ensuite à celle festive avec la kermesse, ses stands, manèges et nombreuses activités pour petits et grands. Le soir, aura lieu le traditionnel bal avec l'élection de Miss Képi blanc. C'est tout cela Camerone, un véritable événement qui l'an dernier a accueilli de 4 000 à 5 000 visiteurs en deux jours au quartier Danjou.

Gladys Kichkoff

Le SOS des Chinois d’Aubervilliers contre l’insécurité

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22 Avril 2015

Aubervilliers, ce mercredi. Ling Lenzi, de l’Union des commerçants franco-chinois fait circuler la pétition qui dénonce la recrudescence des agressions dans la communauté asiatique. (LP/N.R.)

A Aubervilliers, dans le quartier des grossistes chinois, Ling Lenzi se balade avec un paquet de pétitions en main. Il y est écrit en français et en mandarin : « Stop la violence ! Vivre en sécurité ». 17 000 signatures ont déjà été récoltées dans la communauté asiatique d’Ile-de-France.

Une vingtaine de bénévoles sont missionnés pour faire circuler le cahier de doléances. Secrétaire générale de l’Union de commerçants franco-chinois pour la solidarité, Ling a signé des deux mains. « Le sentiment d’insécurité est particulièrement fort dans la communauté asiatique. Il est basé sur des faits réelsexplique cette jeune femme élue municipale UMP depuis un an qui en appelle à l’application du plan d’urgence sécurité préconisée par Valérie Pécresse.

Entre 2012 et 2013, les agressions visant des Asiatiques ont bondi de 50 % à Aubervilliers. Ling Lenzi cite les mésaventures de l’un des responsables de son groupement, victime des agissements d’une bande crapuleuse. Après l’avoir ligoté et dépouillé de son argent et ils sont repartis dans sa voiture. « Les voleurs l’avaient suivi jusque chez lui ». Cet ancien légionnaire n’a rien pu faire. « Il était seul contre quatre », indique-t-elle.

D’habitude très discrète, la communauté asiatique a décidé de se faire entendre. Sur les réseaux sociaux, les pétitions tournent à plein régime. A l’origine de ces coups de gueule, Jia Qing Wang, restaurateur à Belleville. Il a choisi WeChat, le Twitter chinois pour fédérer les cohortes de protestataires.

Infatigable Ling Lenzi se charge de diffuser le message parmi les 1 600 grossistes d’Aubervilliers. « L’insécurité porte atteinte au commerce et les petits commerçants sont les premiers touchés, explique-t-elle. Jusqu’au milieu des années 2000, les touristes surtout étaient la cible des délinquants, observe-t-elle, depuis, le phénomène s’est beaucoup déplacé sur la plateforme d’Aubervilliers. Mais nous ne voulons pas réduire cette question à une logique question communautaire. Tout le monde est victime de ces agressions ».


Napoléon et la Pologne réunis de nouveau lors de la «soirée des deux aigles» à Seclin

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Publié le 21/04/2015

La Pologne et Napoléon, c’est une grande histoire d’espoirs et de désillusions. Pour rappeler les liens entre le pays et l’empereur, une soirée historique et musicale est organisée par le consulat de Pologne… au Domaine Napoléon.

 

 L'orchestre de musique de chambre de Cracovie assurera la partie musicale de cet événement.

 

L'orchestre de musique de chambre de Cracovie assurera la partie musicale de cet événement.

L’hymne polonais est le seul au monde qui, dans ses paroles, fait référence à Napoléon tout en le montrant en exemple à suivre. Il faut dire que la Pologne a été dépecée par les empires austro-hongrois, prussien et russe en 1795 et que le pays a été rayé de la carte… pour ne renaître que le 11 novembre 1918.

Quand Napoléon a traversé le territoire de l’ex-Pologne, sur la route de la Russie, il a soulevé un immense espoir chez les Polonais qui l’ont rejoint dans les légions. La défaite et la retraite de Russie ont anéanti ces espoirs mais la Pologne n’a jamais oublié Napoléon, conservant encore aujourd’hui son organisation administrative et monétaire.

Au cours de la Première Guerre mondiale, des Polonais volontaires ont à nouveau écrit cette histoire, dans l’espoir de faire renaître leur pays. Ce fut la bonne fois. Pour cela, grâce à une ordonnance de Poincaré, ils ont pu intégrer les rangs de la Légion étrangère française. Formés à Bayonne, ils ont participé aux combats du printemps 1915, sur les collines d’Artois, notamment au cours de la bataille de la Targette, le 9 mai 1915.

Une soirée historique

et musicale

Henri Dudzinski, consul de Pologne, et Gabriel Garçon, professeur à la Catho, ont organisé les cérémonies du centenaire de cette bataille, le 9 mai, sur le site de Notre-Dame-de-Lorette. Dans ce cadre, ils ont souhaité rappeler les rapports entre Napoléon et la Pologne, à l’occasion de la soirée des deux aigles (le polonais et le napoléonien), jeudi 7 mai au Domaine Napoléon de Seclin.

La première partie sera consacrée à un exposé du professeur Rewerski (université d’Angers) qui rappellera des faits historiques surprenants et dévoilera la véritable histoire de l’expression « saoul comme un Polonais » qui est de Napoléon mais dont la signification est à l’opposé de ce que l’on imagine.

Puis, en deuxième partie, ce sera le concert napoléonien de l’orchestre de musique de chambre de Cracovie. Le musée Napoléon de Seclin possède quelques pièces très rares provenant des légions polonaises de l’empereur. Elles seront exposées et commentées pour l’occasion.

Réservation au 06 86 56 30 50. 5 € pour toute la soirée.


Bagnols-sur-Cèze : des unités spéciales des légionnaires en renfort pour retrouver Lucas

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Publié le 21/04/2015

 

Depuis le lundi 20 avril et jusqu' à ce soir, des légionnaires du 1er Reg de Laudun sont mobilisés à Bagnols-sur-Cèze pour retrouver Lucas Tronche 16 ans et porté disparu depuis un peu plus d'un mois. Ces soldats d'élite sont en appui des policiers. Ils ont pour mission de fouiller les endroits inaccessibles dans les collines et dans la Cèze. Plus d'informations dans notre édition de Vaucluse Matin du mercredi 22 avril.


Camerone, le sacrifice de la légion

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Publié le 18/04/2015

Cérémonie

Le 19/04/2015
Le 4 e régiment étranger de Castelnaudary sera à Auch demain./ Photo DDM, archives N. D.
Le 4e régiment étranger de Castelnaudary sera à Auch demain./ Photo DDM, archives N. D.

La cérémonie commémorant le 152e anniversaire du combat de Camerone, fait d'armes qui symbolise le sacrifice de la Légion étrangère, prendra cette année encore un relief particulier à Auch. Ivan Baus, le président de l'Amicale du Gers, a concocté un beau programme pour ce dimanche 19 avril. Comme le veut la tradition, les amicalistes et les associations patriotiques se retrouveront dès 9 h 30 au monument de la Légion étrangère, chemin du Seilhan. Un détachement de légionnaires du 4e régiment étranger de Castelnaudary formera le piquet d'honneur. Lever des couleurs, dépôts de gerbes, honneur aux morts précéderont un moment convivial avec la dégustation de boudin accompagné de vin blanc. A 10 h 30, direction la haute ville pour la messe célébrée par Mgr Gardès en la cathédrale Sainte-Marie d'Auch. A 11 h 30, cérémonie au monument aux morts de la place Salinis en présence des autorités. Il sera temps ensuite de rejoindre Saint-Jean-le-Comtal pour le repas servi au château de Camille. Pour tous renseignements sur cette journée, contactez Ivan Baus au 06 81 78 49 20 ou 05 62 66 28 11.

La Dépêche du Midi

L'ancien militaire a quitté la fosse commune

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Pays de la Loire - 16 Avril

Hier, un dernier hommage à « Popeye », ancien militaire devenu SDF et mort dans l'oubli, lui a été rendu dans l'émotion.
Hier, un dernier hommage à « Popeye », ancien militaire devenu SDF et mort dans l'oubli, lui a été rendu dans l'émotion.

Popeye était mort en 2014, dans l'oubli, à Fontenay. Hier, en présence de sa soeur, un hommage digne et une sépulture décente ont été rendus au SDF par les anciens des troupes de marine.

L'histoire

C'est pour la plupart des anciens militaires, une inhumation comme ils n'en ont jamais vécu. Hier matin, avant l'ouverture du cimetière de Notre-Dame à Fontenay-le-Comte (Vendée), le cercueil de leur « frère d'arme, Popeye », vient d'être sorti de terre pour une nouvelle sépulture.

Thierry Debertrand, membre de l'association des vétérans Opex, Onu, Otan, voulait une fin « plus digne » pour celui qui a servi la France pendant quinze ans au sein du 21e Rima (armée de Terre). Sans abri, l'homme était décédé un soir de novembre 2014 « dans la solitude, la maladie et la précarité ». Avant d'être enterré dans le carré des indigents, « la fosse commune ».

« Devoir de mémoire »

Épaulé par le vice-président de l'association, qui habite dans le Sud, Thierry Debertrand a réuni 3 600 € de dons pour offrir une « sépulture décente », une concession et une pierre tombale à Claude Bellesoeur.

L'article paru dans Ouest-France du mercredi 8 avril a fait boule de neige. Une cinquantaine d'anciens des troupes de marine de Vendée, de l'armée de l'Air et d'autres associations ont répondu à « ce devoir de mémoire ».

Après le discours à un ami, les souvenirs affluent. Un temps au Tchad, en ex-Yougoslavie, en Nouvelle-Calédonie, ou au sein de son régiment. Le chant des troupes de marine ravive l'émotion. Quatre de ses anciens frères d'arme porteront son cercueil, recouvert d'une housse noire, avant de lui faire un dernier adieu.

La soeur de Popeye, venue d'Ille-et-Vilaine, était entourée de sa famille de cœur. Sans nouvelles de son frère depuis quinze ans, elle regrette la fin tragique d'un homme livré à lui-même. « Il n'aurait jamais dû quitter l'armée », soufflera-t-elle.

Malgré son passage au Centre militaire de formation professionnel (CMFP), à Fontenay, qui permet aux anciens de préparer le retour à la vie civile, Popeye s'enfoncera dans une spirale négative. « L'armée, c'était sa vie, témoigne un homme qui l'a bien connu. Il n'a pas su se reconstruire derrière. » Resté à Fontenay, il ne fera jamais appel à ses camarades.

« Il est malheureusement fréquent que d'anciens militaires soient déboussolés et finissent dans la rue », reconnaît Thierry Debertrand, dont l'association a été créée pour leur venir en aide. Denis Giacomazzi, qui a connu Claude Bellesoeur au Tchad en 1991, estime que « l'après » n'est pas facile sans structure familiale solide. Et que les associations nationales, régimentaires, corporatistes, ont aussi un « rôle de sentinelle » à jouer dans « le suivi psychologique et l'accompagnement ». Afin que des drames comme le décès de Popeye n'arrivent plus.


Barkhane: 90 paras du REP ont bien sauté sur la passe de Salvador

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16.04.2015

rep.jpg

Voilà ce que dit l'EMA sur son site, sur l'opération du 2e REP, opération à laquelle j'ai consacré un court post ce matin:
"Du 7 au 13 avril, dans la région des « trois frontières » au Nord du Niger, la force Barkhane a mené une opération de reconnaissance offensive, lancée par une opération aéroportée sur la passe de Salvador. Les 90 parachutistes infiltrés ont été rejoints par une cinquantaine de militaires français ainsi qu’une trentaine de militaires nigériens en provenance de Madama. Plusieurs plots logistiques ont été découverts (25 fûts d’essence vides, nourriture, etc.) et trois individus capturés par les forces armées nigériennes."

Lors du point presse de ce jeudi matin, des précisions ont été apportées:
"Nous n'avons pas été au contact de l'adversaire, nous n'avons pas détecté de mouvement dans la zone mais nous avons décelé des points logistiques, avec des fûts d'essence enterrés, de la nourriture et des bidons pleins de matériels divers permettant de soutenir des combattants en transit dans le désert (...). Des soldats nigériens, héliportés, ont de leur côté arrêté trois "sonnettes", c'est-à-dire des guetteurs du désert agissant vraisemblablement pour le compte de groupes armés", a déclaré le porte-parole, le colonel Jaron.

On lira ici ce qu'en dit mon excellent confrère Olivier Fourt de RFI. Il était sur place.

Il décrit les trois prisonniers: "Trois hommes : deux sont très jeunes, un autre aux traits plus durs est assis par terre à l’écart, peut-être le chef."

Il poursuit:
"Le groupe était en possession d’une seule kalachnikov et ne l’a pas utilisée. Plus intéressants, les téléphones satellitaires retrouvés ainsi que de puissantes jumelles laissent penser que les trois hommes constituaient une équipe de guetteurs chargés d’informer les transporteurs de la présence éventuelle de militaires français."


Trail des Citadelles 2015: 1200 coureurs sur les sentiers de l'Histoire

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Laurence Cabrol | 20/04/2015

Cette XVIe édition du Trail des Citadelles n’a pas dérogé à la tradition.

Il y a eu de la pluie, de la boue et du vent pour corser une épreuve aux parcours exigeants sur les chemins des tisserands, le long des crêtes vertigineuses pour atteindre enfin les châteaux cathares de Montségur ou de Roquefixade.

Une des premières épreuves de la saison, le Trail est également l’occasion de se mettre en jambes, de se positionner face aux autres compétiteurs.

Les plus courageux se sont alignés sur la ligne de départ dimanche à 6 h du matin pour l’épreuve des 73 km avec plus de 3000 m de dénivelé.

Dès potron-minet, ambiance de retrouvailles bon enfant sous le marché couvert de Lavelanet pour ces sportifs venus de la région parisienne, du Pays Basque ou de la Bretagne.

Cette année l’épreuve accueillait les frères Jalabert, tous deux inscrits sur la longue distance. Cela fait maintenant quelque temps qu’ils écument les épreuves de la région et l’on s’habitue à les voir jouer les premiers rôles.

Plus que Laurent, c’est d’ailleurs Nicolas que l’on retrouve souvent sur les podiums. Les conditions extrêmes du pays cathares n’ont pas entamé leur forme ni leur bonne humeur: Nicolas est arrivé en 6e position couvrant l’épreuve en 7 h 51’17’ et Laurent encouragé sur la distance par des fans inconditionnels, est arrivé 8e en 8 h 6’05’.

Parmi les favoris on annonçait Nahuel Passerat, il a effectivement décroché le podium de la course reine, les 73 km en 7 h 23’47’.

Après avoir remporté sur le Marathon du Montcalm en aout dernier, le coureur appaméen licencié à l’ACP avait terminé au mois de novembre 32e lors de la mythique Diagonale du Fou sur l’île de la Réunion.

À 8 h du matin, plus de 400 concurrents se sont ensuite élancés pour l’épreuve du 40 km, tous très motivés malgré l’humidité.

Parmi eux Gérald Sgobbo, président de la Commmunauté de communes du Pays d’Olmes (CCPO) heureux de participer cette fois encore à l’épreuve: «c’est une ambiance particulière et des paysages à couper le souffle… On ne s’en lasse pas.

Je souhaite rendre hommage à tous les bénévoles en poste pendant des heures sous la pluie, car c’est grâce à eux que cette manifestation peut avoir lieu chaque année
». Coté physique, «il faut un entrainement particulier, courir régulièrement, c’est une question de rythme personnel».

Au moment de l’échauffement sur la ligne de départ, une concurrente russe qui vient pour la première fois en Ariège en découdre avec les Citadelles, François Hervé-Bazin, du 4e Régiment de Légion étrangère de Castelnaudary, les féminines du Spiridon du Pays d’Olmes ou Guillaume Perettti (club de Corté) détenteur du record du GR20: «je suis agréablement surpris.

Je suis monté hier vers les Citadelles vers 2000 m pour un décrassage avant course, c’est magnifique on voit les Pyrénées et puis c’est super organisé et l’accueil est vraiment chaleureux…

Ça change du GR20 qui était mon but ; à présent je profite, je visite et je me fais plaisir !
»

Côté 20km, départ à 9 h 30, près de 400 coureurs ont également pu apprécier la vue panoramique sur le Saint Barthélémy, ou le charme romantique des cascades de Roquefort.

C’est sur ce point de ravitaillement qui nous avons rencontrés une équipe de bénévoles motivée autour de Jean-Paul Rescanières: «ici on a l’esprit Trail puisque nous organisons chaque année au mois de septembre celui des Cascades…

Nous sommes un petit groupe d’une dizaine de bénévoles sur ce ravitaillement qui est aussi un pointage… nous sommes bien rôdés !
»

Crêtes, chemins escarpés, forêts… malgré les conditions météo extrêmes, les chemins détrempés, tous en redemandent: «on ne peut pas envisager cette épreuve autrement» commente Mylène Bacon, la première féminine sur le 20 km.

«Ce n’est pas ma distance, en principe je suis sur du doux, du 15 km, quelque chose qui va vite. Là j’ai géré les quinze premiers kilomètres puis j’ai terminé au mental».

C’est Pierre-Laurent Viguier qui a décroché le podium du 40 km (3 h 27’35’). Il nous avait habitué à des premières places sur le 70 km, mais cette année revient tout doucement après de multiples blessures dans le circuit: «j’ai un peu brulé les étapes en m’inscrivant au Trail, mais je ne le regrette pas, c’est toujours agréable d’avoir une petite victoire.

Je suis super content d’avoir fait cette performance en attendant de faire mieux !
» Peut-être aurons-nous le bonheur de revoir ce sportif de haut niveau sur le Montcalm l’été prochain. Quant à notre Corse, il vient sur la seconde marche du podium, enchanté par sa course.

Michel Arnaud, l’organisateur de l’épreuve, a remercié tous les bénévoles qui cette année encore se sont investis sans compter pour la réussite du Trail.

Tous les résultats sur le site officiel trail-des-citadelles.blogspot.com


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